Vic-le-Comte

Vic-le-Comte est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand et comptait 5 191 habitants au recensement de 2018.

Vic-le-Comte

Vic-le-Comte

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Antoine Desforges
2020-2026
Code postal 63270
Code commune 63457
Démographie
Gentilé Vicomtois
Population
municipale
5 191 hab. (2018 )
Densité 287 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 38″ nord, 3° 14′ 48″ est
Altitude Min. 331 m
Max. 806 m
Superficie 18,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vic-le-Comte
(ville isolée)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-le-Comte
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vic-le-Comte
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Vic-le-Comte
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Vic-le-Comte
Liens
Site web vic-le-comte.fr

    Géographie

    Localisation

    Vic-le-Comte est située dans le Val d'Allier, à 19,6 km au sud-est de Clermont-Ferrand[1] et 11,1 km au nord d'Issoire[2] à vol d'oiseau. Une partie du territoire communal est couverte par les Bois de la Comté.

    La commune est aujourd'hui composée de plusieurs bourgs : Longues, Lachaux, Enval, Bord, Lépétade, Charbonnier et Brolac.

    Elle a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes d'Allier Comté Communauté, intégrée dans le Pays du Grand Clermont. Elle est considérée comme le principal pôle de vie du sud de l'agglomération clermontoise.

    Neuf communes sont limitrophes de Vic-le-Comte :

    Hydrographie

    La commune est traversée à l'ouest par la rivière Allier.

    Voies routières

    Vic-le-Comte bénéficie d'un accès autoroutier par l'A75 (sortie 4 depuis Clermont-Ferrand ou sortie 8 depuis Issoire).

    Le territoire communal est traversé par les routes départementales suivantes :

    • RD 1 de Mirefleurs à Parent via les lieux-dits Longues et, après un tronc commun avec la RD 225, Lachaux ;
    • RD 49 vers Yronde-et-Buron ;
    • RD 53 vers Pardines ;
    • RD 81 du centre-ville au lieu-dit Enval ;
    • RD 96 du lieu-dit Longues à Corent et Authezat ;
    • RD 116 de Laps au lieu-dit Enval ;
    • RD 225 des Martres-de-Veyre à Manglieu et Ambert via le centre-ville ;
    • RD 229 de Billom à Coudes ;
    • RD 761 contournant la ville par le sud.

    Transports ferroviaires

    Bâtiment voyageurs de la gare.

    Une gare SNCF, située sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, est implantée au nord-ouest du territoire communal, au lieu-dit de Longues. Elle est desservie uniquement par des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Clermont-Ferrand à Vic-le-Comte ou Issoire, voire au-delà.

    Urbanisme

    Typologie

    Vic-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Vic-le-Comte, une unité urbaine monocommunale[6] de 5 197 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,4 %), forêts (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), zones urbanisées (15,7 %), prairies (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Préhistoire

    Des traces d'occupation préhistorique d'époque magdalénienne ont été trouvées sur le territoire de la commune, dans l'abri Durif près du village d'Enval[13],[14],[15],[16] au nord de Vic-le-Comte, en rive droite (côté nord) du ruisseau de Pignols qui conflue avec l'Allier en rive droite à moins de km à l'ouest[17].

    La vénus d'Enval a été trouvée le 24 juillet 1970[18] au pied de l'escarpement rocheux d'Enval. Façonnée dans du grès, c'est la plus petite des vénus paléolithiques connues, avec 31 mm de hauteur pour une largeur de 15 mm et une épaisseur de 14 mm. Elle est datée d'environ 13000 ans AP[19],[20].

    Moyen Âge - Aux origines de la Comté

    Guy II d'Auvergne combattant le roi de France Philippe-Auguste. Chroniques de Saint-DenisBritish Library.

    Dès la fin du XIIe siècle des tensions existent entre le comté d'Auvergne et son voisin du nord, le domaine royal. Le comté d'Auvergne se voyant être indépendant et allié des Plantagenêt d'Angleterre, une escalade voit le jour dès 1196 jusqu'à son paroxysme en 1210 entre Guy II d'Auvergne et les Français et où la guerre éclate entre les deux États[21].

    Malgré une théorique alliance anglaise, le comte Guy II se voit être défait par les armées du roi de France Philippe-Auguste à la suite du siège de Tournoël en décembre 1213 et une majorité de l'Auvergne est annexée par le royaume de France. Cependant, un petit territoire central de la Limagne autour de Vic-le-Comte est laissé au main de Guy II auquel l'on garantit l'indépendance. Ainsi, le grand comté d'Auvergne est divisé entre une partie désormais sous contrôle royal, la Terre d'Auvergne dont la capitale est Riom, et une petite partie restée indépendante que l'on nomme désormais la Comté et dont la capitale est Vic-le-Comte et où s'installent désormais les comtes d'Auvergne. La Comté d'Auvergne restera dans les mains comtales jusqu'au mariage de Catherine de Médicis, comtesse d'Auvergne avec le roi de France Henri II en 1533[22],[23].

    De la Renaissance à la Révolution

    Dans le contexte des Guerres de Religion, dans la lutte qui opposa la Ligue catholique au roi Henri IV, Vic subit un siège de vingt-sept jours et fut conquis par la Ligue le . Une grande partie des Ligueurs étaient de Riom, ce qui entraîna ensuite des combats entre cette ville et celles de Clermont et Monferrand : « Les Clermontois faisaient de fréquentes sorties, et dans leurs courses rapides enlevaient tous ceux qui n'étaient pas des leurs, imposant un rachat considérable ou une rude prison. Des villages surpris et brûlés, des captures successives[24] ».

    Période moderne

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Vic-sur-Allier[25],[26].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Vic-le-Comte est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[27]. De 2002 à 2016, elle était le siège de la communauté de communes Allier Comté Communauté[28].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Vic-le-Comte dépendait auparavant du district de Billom en 1793[25] et était chef-lieu du canton de Vic-sur-Aillier, puis Vic-sur-Allier et enfin Vic-le-Comte.

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[29].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Vic-le-Comte, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[30], pour un mandat de six ans renouvelable[31]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[32]. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,10 %, se répartissant en : vingt-trois sièges issus de la liste d'Antoine Desforges et six sièges issus de la liste de Dominique Scalmana[33].

    Les sept sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté se répartissent en : six sièges issus de la liste d'Antoine Desforges et un siège issu de la liste de Dominique Scalmana[33].

    Le conseil municipal, réuni le pour élire le nouveau maire (Antoine Desforges), a désigné huit adjoints[34].

    Chronologie des maires

    Hôtel de ville.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1826 François Rougier    
    1826 1831 Jacques-Amable Tixier-Massonnet    
    1831 1832 Jean-Baptiste Guyot-Lavaline GR Sénateur du Puy-de-Dôme (1879-1900)[35]
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1856-1904)
    1832 1847 François-Xavier Chalus    
    1847 1866 Jérôme Guyot-Lavaline   Propriétaire
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1848-1856)
    1866 1870 Amable Tixier de Brolac    
    1870 1884 Charles Guyot-Lavaline    
    1884 1888 Justin Cormier    
    1888 1912 Antoine Fabre Rad. Pharmacien
    Député du Puy-de-Dôme (1908-1919)[36]
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1904-1919)
             
        Hugues-André Boste Rad. Secrétaire général des Hospices
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1928-1940)
        Alexis Chavarot PCF Agriculteur
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1945-1946)
    1947 1974 Marcel Chapelle    
    1974 1986 Louis Paulet    
    1986 juin 1995 Henri Bertrand PS Enseignant puis principal de collège
    juin 1995 mars 2008 Roger Blanc UDF-DL
    puis UMP
    Éleveur
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1992-1998)
    Roland Blanchet PS Retraité
    Conseiller général du canton de Vic-le-Comte (1998-2015)
    En cours
    (au 29 mai 2020)
    Antoine Desforges[34] PS Conseiller départemental du canton de Vic-le-Comte

    Autres élections

    Les électeurs de la commune ont voté :

    • aux élections européennes de 2014 à 24,18 % pour la liste UG « Choisir notre Europe » (la liste FN arrive en 2e position avec 16,96 %, suivie par la liste UMP avec 15,52 %), avec un taux de participation de 42,85 %[37].

    Jumelages

    Au 8 février 2016, Vic-le-Comte est jumelée avec[38] :

    Ce jumelage est une coopération décentralisée dans la thématique de la culture et du patrimoine.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Vic-le-Comte dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Elsa-Triolet puis à l'école élémentaire Jacques-Prévert. Ceux du village de Longues commencent à l'école maternelle Sonia-Delaunay puis à l'école élémentaire Marcel-Pagnol[39].

    Le collège de la Comté, construit en 1967 et prévu pour accueillir 400 élèves, a été agrandi compte tenu de l'augmentation de la population de la commune (et de l'effectif du collège, qui comptait 457 élèves en 2017[40]) et en vue de l'arrivée de l'imprimerie de la Banque de France pour 2022. Le département du Puy-de-Dôme a investi 1,8 million d'euros pour rénover et agrandir le collège, désormais baptisé « collège de la Comté - Henri-Bertrand », du nom de l'ancien maire de la commune de 1986 à 1995, et qui a été le premier principal du collège de 1967 à 1985[40],[41].

    Les lycéens des filières générales et la filière technologique « sciences et technologies du management et de la gestion » (STMG) suivent les cours au lycée Murat, à Issoire, ou pour la filière technologique « sciences et technologies de l'industrie et du développement durable » (STI2D), aux lycées La-Fayette ou Roger-Claustres, à Clermont-Ferrand[42].

    Instances judiciaires

    Vic-le-Comte dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[43].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2018, la commune comptait 5 191 habitants[Note 3], en augmentation de 5,21 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0603 0473 3213 2723 1533 2303 1853 1773 151
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0302 9262 8872 7062 7712 7162 7452 6602 506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3462 1972 0931 8321 9612 0871 9782 0902 077
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 4382 6273 1303 7554 1554 4044 6124 7965 027
    2018 - - - - - - - -
    5 191--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La papeterie qui fabrique le papier des billets émis par la Banque de France est située à Longues dans la commune de Vic-le-Comte. Elle emploie environ 300 personnes.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Sainte-Chapelle de Vic-le-Comte.
    Vitrail de l'Ancien Testament.
    Vitrail de la Passion du Christ.

    Dans le lieu dit "Enval" (à ne pas confondre avec le village d'Enval situé près de Volvic) , au pied des falaises de grès, a été découvert, il y a plus d'un siècle, un très important gisement préhistorique daté du Magdalénien (environ 15 000 ans), avec des témoignages d'art mobilier (plaquettes gravées de figures animales et humaines). La présence humaine semble avoir été très importante. Plusieurs campagnes d'études ont eu lieu, notamment par Yves Bourdelle (1969-1987) et Frédéric Surmely (2009-2011). Des objets peuvent être vus au musée archéologique de Clermont-Ferrand[réf. souhaitée].

    La situation de capitale du comté d'Auvergne a laissé quelques bâtiments classés ou inscrits monuments historiques intéressants[47],[48].

    Du château des comtes il ne reste plus que la porte d'entrée fortifiée[49].

    Église Saint-Pierre

    L'église Saint-Pierre est connue comme étant la Sainte-Chapelle de Vic-le-Comte. En fait la Sainte-Chapelle n'est que le chœur de l'église paroissiale actuelle.

    La Sainte-Chapelle est l'ancienne chapelle du château des comtes d'Auvergne dont la construction a été commencée après 1505, date du mariage de Jean Stuart, duc d'Albany et régent d'Écosse, avec Anne de La Tour, comtesse d'Auvergne et de Boulogne, sur l'emplacement d'une chapelle romane. La Sainte-Chapelle reprenait à l'origine le plan de la chapelle haute de la Sainte-Chapelle de Paris avec une nef unique à quatre travées. Elle a été consacrée sous le double vocable de saint Jean-Baptiste et de la Sainte Couronne. Elle a été érigée en collégiale en 1520. Ce monument est un des plus beaux de la Renaissance en Auvergne.

    La Sainte-Chapelle possède des verrières qui ont été exécutées entre 1520 et 1525. La verrière placée dans l'axe du chevet reprend le thème traité à la même place dans la Sainte-Chapelle de Paris, l'arbre de Jessé. Le vitrail actuel a été entièrement refait au XIXe siècle. Les vitraux du côté nord représentaient des scènes de l'Ancien Testament. Ceux du côté sud traitent des scènes de la Semaine sainte et de la Passion. Un vitrail, aujourd'hui disparu, représentait le couple de fondateurs agenouillés.

    Au-dessous des vitraux se trouve une tribune en encorbellement avec des balustres portant les armes d'Auvergne, de Boulogne et de Stuart. Aux retombées des nervures de la voûte ont été placés, comme dans les autres Saintes-Chapelle, une suite de douze apôtres. Ils ont été réalisés en terre cuite, et refaits en partie.

    Au-dessus du maître-autel, des artistes florentins ont sculpté un retable avec des représentations des Vertus théologales (Foi, Espérance, Charité) et cardinales (Justice, Prudence, Tempérance, Force). Les cœurs d'Anne de La Tour et de Jean Stuart, morts en 1524 et 1536, ont été scellés dans l'autel.

    La chapelle devient église paroissiale sous le vocable de saint Pierre, en remplacement de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre qui avait été construite à l'époque romane à l'extérieur de l'enceinte et qui a entièrement disparu. La Sainte-Chapelle est agrandie vers l'ouest en 1840, probablement par l'architecte diocésain Aymon Gilbert Mallay (1805-1883) en lui adjoignant une nef de cinq travées avec collatéraux dans un style reprenant celui du chœur. Des peintres verriers clermontois ont alors réalisé les vitraux de cette partie[50].

    Autres monuments

    • Le Christ de pitié soutenu par saint Jean de Malouel.

    En janvier 1985, un brocanteur racheta par hasard un panneau peint à l'abbé Perrein, curé de la commune, qui cherchait à vendre des meubles et peintures stockés et inutilisés pour payer l'installation du chauffage de son église[54]. Y était peint un christ descendu de la croix entouré de la Vierge et Jean l’Évangéliste[54]. Des documents des années 1950 et 1970 décrivent bien ce panneau comme « une peinture sur bois 1 m × 0,6 m, XVIIe repeint sur XVe[54] ». Au moment de la vente, ni l'un ni l'autre ne connaissent ces documents. Il s’avérera après nettoyage de la première peinture, qu'elle couvrait une peinture de Jean Malouel[54]. Après restauration, l'œuvre, devenue Trésor national[54] a été acquise par le Louvre en 2012 pour 7,8 millions d'euros dont 2,3 millions versés à la commune de Vic-le-Comte au titre d'indemnité transactionnelle[54].

    • Monument aux morts 1914-1918.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    • Site de la mairie :
      • Autres références :
      1. « Orthodromie entre Vic-le-Comte et Clermont-Ferrand », sur Lion 1906.
      2. « Orthodromie entre Vic-le-Comte et Issoire », sur Lion 1906.
      3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Unité urbaine 2020 de Vic-le-Comte », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      7. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
      8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
      9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
      11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
      12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      13. [Bourdelle & Merlet 1991] Yves Bourdelle et Jean-Claude Merlet, « Le site d'Enval. Commune de Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 88, , p. 109-113 (lire en ligne [sur persee]).
      14. [Surmely et al. 1997] Frédéric Surmely, Laure Fontana, Yves Bourdelle et René Liabeuf, « Nouveaux éléments apportés à l'étude du site magadalénien d'Enval (Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme, France) et du peuplement de la Limagne d'Auvergne », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 94, , p. 172-181 (lire en ligne [sur persee]).
      15. [Pales & Saint-Péreuse 1979] Léon Pales et Marie Tassin de Saint-Pereuse, « L'abri Durif à Enval (Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme) : II. Gravures et sculptures sur pierre », Gallia Préhistoire, vol. 22, no 1, , p. 113-142 (lire en ligne [sur persee]).
      16. [Delpech 1998] Françoise Delpech, « Note sur la faune magdalénienne de l'abri Durif à Enval (Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme)/Note on the Magdalenian fauna of the Abri Durif at Enval (Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme) », Paléo, no 10, , p. 303-309 (lire en ligne [sur persee]).
      17. « Vic-le-Comte, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
      18. Bourdelle & Merlet 1991, p. 109.
      19. (en) « The Venus of l'abri d'Enval », sur donsmaps.com (consulté en ).
      20. [Bourdelle et al. 1971] Yves Bourdelle, Jacques Virmont et Henri Delporte, « Le gisement magdalénien et la vénus d'Enval, commune de Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) », L'Anthropologie, vol. 75, nos 1-2, , p. 119-127.
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