Université Panthéon-Sorbonne
L'université Panthéon-Sorbonne, dont le nom officiel est « Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne », est un établissement multidisciplinaire de l'enseignement supérieur français, spécialisé dans les domaines des sciences économiques et de la gestion, des arts et des sciences humaines, du droit et des sciences politiques[1].
Ne doit pas être confondu avec Université Paris-Sorbonne, Université Panthéon-Assas, Sorbonne Nouvelle ou Sorbonne Université.
Pour l'université grecque, voir Université Panteion.
Pour les articles homonymes, voir Panthéon (homonymie) et Sorbonne (homonymie).
Ses centres administratifs et ses principaux locaux d’enseignement sont situés à la Sorbonne et sur la place du Panthéon, au cœur du Quartier latin de Paris, dans l’ouest du cinquième arrondissement. Elle possède également plus d'une vingtaine d'antennes dans quatre autres arrondissements parisiens (quatrième, sixième, treizième et quinzième arrondissements) ainsi qu'en Égypte[2] et en Roumanie[3].
Étant l'une des héritières de l'ancienne université de Paris, l'université Paris-I accueille aujourd'hui environ 40 000 étudiants répartis en dix unités de formation et de recherche (UFR) et quatre instituts. Elle offre des formations de la licence au doctorat et dans la préparation des concours, notamment juridiques et d'enseignement. Elle ne fait partie d'aucune COMUE, mais elle collabore avec l'université Sorbonne-Nouvelle et ESCP Business School au sein de Sorbonne Alliance. Elle est aussi membre fondateur du projet d'université européenne UNA Europa depuis 2019[4].
Histoire
Création de l'université
À la suite des événements de mai 1968, l'université de Paris a été divisée en 7 universités nouvelles, à l'initiative des universitaires eux-mêmes. À l'instigation notamment des professeurs François Luchaire (droit public), Henri Bartoli (économie) et Hélène Ahrweiler (sciences humaines), l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne est née en 1971 du regroupement d'une partie de la faculté de droit et sciences économiques (Panthéon) et d'une partie de la faculté des lettres et sciences humaines (Sorbonne). Si la plus grande partie des économistes de la faculté de droit (35 sur 41) ont choisi Paris-I, la plupart des juristes (88 sur 108)[5], dont la plupart des privatistes et des historiens du droit et une partie importante des publicistes avaient choisi de perpétuer une université spécialisée - Paris-II - alors que leurs collègues faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliant l’université Paris-I[6].
Dans les négociations sur le partage des locaux historiques avec les autres universités proches, l'université Paris I peut utiliser des salles dans la partie sud de la Sorbonne, précédemment utilisée par la faculté des sciences[7]. De même, les universités Paris I et Paris II s'entendent pour installer toutes les deux leur présidence dans les locaux historiques de la faculté de droit place du Panthéon et se partager le site. Les nouveaux locaux de la rue d'Assas sont également partagés pendant les deux premières années en attendant l'ouverture du futur centre Pierre-Mendès-France, effective en 1973[7].
Développement
Depuis sa création, Paris-I a vu ses effectifs d'étudiants augmenter de 50 % et la proportion d'étudiants de troisième cycle s'accroître constamment. Cette croissance, accompagnée de l'apparition de nouvelles disciplines (administration économique et sociale, mathématiques appliquées et sciences sociales), a nécessité l'attribution de nouveaux locaux qui ont augmenté la capacité d'accueil et la dispersion de l'université : centre Saint-Charles pour les arts plastiques (1973), centre Tolbiac[7] (aujourd'hui centre Pierre-Mendès-France) (1973), centre de recherches historiques et juridiques de la rue Malher (1972), centre Port-Royal René-Cassin pour le premier cycle de droit (1990), Maison des sciences économiques (1998) pour la recherche dans ces disciplines et centre Broca où s'installe l'Institut d'administration des entreprises en 2001, centre Port-Royal Lourcine (2019).
Rapprochements institutionnels des années 2000
À la suite de la mise en place en France de Pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) en 2006, l'université s'est successivement impliquée dans plusieurs projets d'association d'établissements d'enseignement supérieur, ainsi que dans un projet élaboré dans le cadre du Plan campus à partir de janvier 2008.
L'université commence à travailler autour du projet du PRES Paris Centre Universités à partir de janvier 2006 qui inclut d'autres universités parisiennes dont Paris V et Paris VII[8]. Le projet n'aboutit pas, ces deux dernières universités se rapprochant finalement du projet Sorbonne Paris Cité et l'université commence au début de l'année 2010 à se rapprocher d'autres établissements autour du projet Hautes Études-Sorbonne-Arts et Métiers[9]. L'établissement quitte cependant ce groupement le [10].
L'université travaille au même moment avec d'autres partenaires autour du projet du campus Condorcet dans le but d'ouvrir un nouveau campus au nord de Paris. Le projet est retenu en 2008 dans le cadre du plan campus[11].
Présidence de l'université
Présidents | Dates de mandat |
---|---|
François Luchaire | 1970 – 1976, président de l'assemblée constitutive de 1970-1971 |
Hélène Ahrweiler | 1976 – 1981 |
Pierre Bauchet | 1981 – 1982 |
Jacques Soppelsa | 1982 – 1989 |
Georges Haddad | 1989 – 1994 |
Yves Jégouzo | 1994 – 1999 |
Michel Kaplan | 1999 – 2004 |
Pierre-Yves Hénin | 2004 – 2009 |
Jean-Claude Colliard | 2009 – 2012 |
Philippe Boutry | 2012 – 2016 |
Georges Haddad (2e mandat) | 2016 – 2020 |
Christine Neau-Leduc | depuis 2021 |
Composantes
Départements
Il y a dix départements, formés en unités de formation et de recherche (UFR), à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne répartis en trois domaines d'études :
- Sciences économiques et de gestion
- École d'économie de la Sorbonne (UFR 02)
- École de management de la Sorbonne (EM Sorbonne) (UFR 06) - Gestion et économie d’entreprise
- UFR de Mathématiques et informatique (UFR 27)
- Sciences humaines
- École de l'Histoire de l’art et archéologie (UFR 03)
- École des arts de la Sorbonne (UFR 04)
- UFR de Géographie (UFR 08 : Institut de géographie)
- École d'Histoire de la Sorbonne (UFR 09)
- UFR de Philosophie (UFR 10)
- Sciences juridiques et politiques
Instituts et établissement associé
Il y a également 10 instituts d'études et de recherches :
- Institut de démographie de l'université Paris I (IDUP)
- Institut d'Administration Économique et Sociale (IAES)
- Institut d'études du développement de la Sorbonne (IEDES)
- Institut des sciences sociales du travail (ISST)
- Institut de recherche et d'études supérieures du tourisme
- Institut d'études judiciaires Jean-Domat (IEJ)
- Institut des assurances de Paris (IAP)
- Institut français de la communication
- Institut de Recherche et d'Études Supérieures du Tourisme (IREST)
- Institut des Études sur la Guerre et la Paix
Enfin, il y a également un établissement public associé :
Maison des sciences économiques
La Maison des sciences économiques (MSE) abrite les équipes de recherche de Paris 1 travaillant dans le domaine de l'économie et des mathématiques appliquées. L'ensemble de ces quelque 300 chercheurs, des neuf unités de recherche et d'une unité de services, la plupart affiliées au CNRS, la diversité des thèmes abordés et des méthodes utilisées, donnent à cette Maison un caractère unique en France. S'y déroulent également les enseignements de masters, destinés à environ 300 étudiants.
Localisation
Le siège social et la présidence de l'université sont situés au 12, place du Panthéon, 75005 Paris[12]. Il s'agit du site principal de l'université :
- Centre Panthéon, il abrite aussi une partie de l'École de droit de la Sorbonne (licence 3, master 1 et master 2).
Les autres sites sont appelés annexes dans les statuts[12] :
- Centre Pierre-Mendès-France (parfois appelé « centre Tolbiac », à ne pas confondre avec les locaux officiellement appelés « centre Tolbiac ») (13e arrondissement de Paris)
- Centre Tolbiac (17 rue de Tolbiac, 13e arrondissement de Paris) (à ne pas confondre avec le centre Pierre-Mendès-France, qui est lui aussi parfois appelé « centre Tolbiac »)
- Centre Saint-Charles (15e arrondissement de Paris), site de l'École des arts de la Sorbonne (UFR04)
- Centre Michelet (Institut d'art et d'archéologie de Paris) (6e arrondissement de Paris)
- Centre Institut de géographie de Paris (5e arrondissement de Paris)
- Centre Institut océanographique de Paris (5e arrondissement de Paris)
- Campus Condorcet, porte de la Chapelle et à Aubervilliers
- Campus Port-Royal (13e arrondissement de Paris), lui-même constitué de deux bâtiments :
- Centre René-Cassin (rue Saint-Hippolyte), site de l'École de droit de la Sorbonne (Licence 1, Licence 2)
- Centre Lourcine, situé dans l’ancienne caserne Lourcine (1, rue de la Glacière), depuis la rentrée universitaire 2019
- Centre Broca (5e arrondissement de Paris), site de la formation continue
- Centre Malher (rue Malher, 4e arrondissement de Paris)
- Centre Bourg-la-Reine (Institut des sciences sociales du travail)
- Centre René-Ginouvès (Nanterre)
- Centre du Jardin tropical de Paris (bois de Vincennes, 12e arrondissement de Paris)
- Centre Vivienne (2e arrondissement de Paris)
- Centre du Four (6e arrondissement de Paris)
- Centre Ulm (5e arrondissement de Paris)
- La Maison des sciences économiques (13e arrondissement de Paris)
- Collège Sainte-Barbe (Institut de recherche juridique de la Sorbonne) (5e arrondissement de Paris).
Centre Pierre-Mendès-France
Le centre Pierre-Mendès-France (parfois appelé « Tolbiac », à ne pas confondre avec les locaux officiellement appelés « centre Tolbiac ») est une annexe située au no 90 de la rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement. Il accueille environ 6 000 étudiants de première et de deuxième année de licence en sciences humaines, en sciences économiques, en gestion et dans quelques disciplines juridiques, notamment la première année de capacité en droit.
Il s'agit d'un ensemble de trois tours d’inégales hauteurs constituées autour d'un noyau central en béton armé : la tour A est haute de neuf étages, la tour B de seize, et la tour C de vingt-deux. L'ensemble a été construit par les architectes Andrault et Parat dans le cadre de l'opération d'urbanisme Italie 13.
Les architectes avaient à faire face à de nombreuses contraintes de superficie. En outre, ceux-ci devaient créer un centre pouvant contenir près de 13 000 étudiants sur un terrain triangulaire de 4 500 m2.
Enseignement et recherche
Formation
L'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne propose 22 licences[13], 211 masters 2[14] (dont 93 M2 recherche, 113 M2 professionnels, et 5 M2 indifférenciés[15]), et 10 doctorats[16], ainsi que 17 doubles licences, parfois suivies de doubles masters 1.
Il existe en outre 3 licences professionnelles[17], 71 diplômes universitaires[18], 5 magistères[19] et 84 masters 1[20].
Plus récemment, un collège de droit a été ouvert, à la rentrée 2017[21].
Relations internationales
L'université Paris-I dispose de plus de 700[22] conventions d'échanges d'étudiants avec des établissements européens et internationaux, des doubles cursus et en particulier pour le droit, cinq doubles licences et doubles maîtrises en droit français-droit étranger :
- droit français-droit allemand[23] en partenariat avec l'université de Cologne
- droit français-droit américain[24] en partenariat avec les universités de Columbia et de Cornell à New York
- droit français-droit anglais[25] en partenariat avec Queen Mary University of London
- droit français-droit espagnol[26] en partenariat avec l'université de Madrid-Complutense
- droit français-droit italien[27] en partenariat avec l'université de Florence
Activités de recherche
Recherche
Depuis sa constitution en 1971, Paris 1 a exprimé son attachement à un modèle combinant ouverture et recherche de l'excellence. S'articulant en faveur de l'insertion dans le cadre d'un dispositif global constitué en direction « Partenariats Entreprises et Insertion Professionnelle », l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne se positionne comme l'une des premières institutions de recherche dans ses domaines.
Les orientations stratégiques propres à Paris visent à conforter le rôle d'acteur majeur de Paris 1 dans la recherche et l'enseignement en sciences humaines et sociales. Pour cela cette université entend structurer et dynamiser sa recherche, renforcer l'attractivité de ses diplômes et la réussite de ses étudiants et s'affirmer comme acteur international de la recherche.
Collège des écoles doctorales
Le Collège des écoles doctorales a été créé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne pour rassembler les dix écoles Doctorales de l'université dans un but d'élaboration et de mise en œuvre de la politique de l'université en matière de formation doctorale. Il a également pour vocation de coordonner les compétences et les pratiques de ces Écoles doctorales et de leurs directeurs, dans le respect des spécificités interdisciplinaires. Il assure dans le respect des spécificités interdisciplinaires, la coordination des compétences des Écoles doctorales et de leurs directeurs, et en mettant en commun certains de leurs moyens.[réf. nécessaire]
Les dix écoles doctorales
Le Collège des écoles doctorales a été créé par l'université pour rassembler ses dix écoles doctorales :
- École doctorale d'économie (ED 465)
- École doctorale de management (ED 559)
- École doctorale de droit de la Sorbonne (ED 565)
- École doctorale de science politique (ED119)
- École doctorale de philosophie (ED 280)
- École doctorale de géographie (ED 434)
- École doctorale d'archéologie (ED 112)
- École doctorale d'arts plastiques, esthétique & sciences de l'art (ED 279)
- École doctorale d'histoire (ED 113)
- École doctorale de d'histoire de l'art (ED 441)
Les écoles doctorales sont composées de plusieurs laboratoires de recherche comme : Centre d'économie de la Sorbonne (UMR 8174), Pôle de recherches interdisciplinaires en sciences du management (EA 4101), Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (EA 4536), etc.
Certains laboratoires de recherches sont articulés en unité mixte de recherche (UMR) :
Une unité mixte de recherche est une entité administrative créée par la signature d'un contrat d'association d'un ou de plusieurs laboratoires de recherche d'un établissement d'enseignement supérieur ou d'un organisme de recherche avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Une unité mixte de recherche est généralement créée au début du contrat de l'établissement d'enseignement supérieur associé avec le ministère chargé de la Recherche[réf. nécessaire].
Direction de la recherche et de la valorisation
La direction de la recherche et de la valorisation développe son activité autour de cinq axes principaux :
- La commission recherche du Conseil académique : organisation des réunions des différentes formations et suivi des décisions ;
- La préparation de la négociation et la mise en place du volet recherche du contrat quadriennal, en relation avec le ministère et le CNRS ;
- L'appui à la gestion financière des centres de recherches, des écoles doctorales et des programmes pluriformation en collaboration avec les services de l'agence comptable : suivi des crédits, des conventions de recherche, etc.
- La diffusion d'information concernant d'une part les appels d'offre relatifs à des programmes de recherche français et internationaux adressés à l'université et d'autre part l'aide financière destinée aux doctorants (allocations de recherche, conventions CIFRE…) ;
- Le suivi des subventions allouées le conseil scientifique, notamment pour la publication de thèses.
Classements
QS World University Ranking
En 2020, par discipline et matière :
- Arts et Sciences Humaines : 32e (1er en France)
- Archéologie : 16e (1er en France)
- Histoire : 34e (1er en France)
- Histoire Classique et Ancienne: 13e (2e en France)
- Geographie : 33e (1er en France)
- Philosophie : 28e (2e en France)
- Art & Design : 101e-150e (4e en France)
- Architecture : 151e-200e (1er en France)
- Langues Modernes : 51e-100e (3e en France)
- Sciences Sociales & Management : 54e (3e en France)
- Droit : 20e (1er en France)
- Études de Développement : 28e (1er en France)
- Économie & Économétrie : 51e-100e (4e en France)
- Anthropologie : 51e-100e (2e en France)
- Sciences Politiques : 51e-100e (2e en France)
- Comptabilité & Finance : 101e-150e (6e en France)
- Business & Management : : 101e-150e (8e en France)
Times Higher Éducation
Dans le palmarès de mai 2016 du Times Higher Education, l’université est parvenue à se maintenir dans ce classement international, en occupant le 91e-100e rang, à égalité avec l’Insead et l’École polytechnique. Devancée par l’École normale supérieure (ENS) et l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris 1 Panthéon-Sorbonne se hisse au troisième rang français[29].
Le Times Higher Education, classait l'établissement dans le top 100 mondial en 2011[30], puis parmi les 60 universités les plus réputées du monde en 2014[31].
Classement Le Point - Le Figaro
L'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne est classée à différents rangs dans des classements effectués par la presse française. Selon Le Point, elle arrive, dans les universités de « droit, économie, et gestion », avec plus de 94 % de taux d'insertion à l'obtention du diplôme[32]. D'après Le Figaro, elle arrive au 10e rang national concernant ses taux d'insertion professionnelles et de salaire[33]. Selon les filières, certaines formations (Masters 2 Conseil, Masters 2 Transports internationaux et logistique, Masters 2 Comptabilité Contrôle Audit, etc.) ont des statistiques d'insertion à 100 % avant l'obtention du diplôme avec une moyenne salariale de 40 000 € bruts annuel.
Vie étudiante
Vie associative
Plus d'une centaine d'associations sont affiliées à l'université[34], certaines sont thématiques (Association des Droits de l'Homme de la Sorbonne (ADHS), Débattre en Sorbonne, Révolte-toi-Sorbonne, Junior Entreprise, organisations sur le modèle des Nations unies, Une couverture pour l'hiver, sorb'Out, Sorbinouze), d'autres sont dédiées à l'animation des filières ou sont des associations de diplômés (ADEH, ADES, les Politistes, AGP1, AsEED,ASH). La quasi-totalité des cursus sélectifs (doubles cursus, magistères, masters 2) ont également leur association de filière ou leurs associations de diplômés (ADHE, MRIAE, ADDH) qui accompagnent la coordination et l'organisation des formations et des démarches des étudiants (retours d'expériences, mentoring, cooptations, événements inter-promotions, support à l'insertion professionnelle, conférences thématiques ou networking).
L'engagement étudiant est encouragé par l'université via l'octroi d'un bonus sur la moyenne des étudiants. En revanche, les subventions aux organisations étudiantes sont limitées (montant fixe annuel au pro-rata du nombre d'élus aux conseils centraux), le FSDIE ne finançant pas les événements de ces organisations.[réf. nécessaire]
En 2015, le FSDIE s'élevait à près de 670 000 euros, attribués en 5 occasions, à des étudiants connaissant des difficultés financières, ainsi que pour l'organisation de projets non lucratifs, à caractère social, culturel ou sportif, organisés par des étudiants de l'université.[réf. nécessaire]
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
Personnalités liées
Enseignants en droit et en science politique
- François Luchaire : ancien rédacteur de la Constitution du 4 octobre 1958, ancien membre du Conseil constitutionnel, résistant.
- Robert Badinter : professeur de droit (1974-1994), puis nommé professeur émérite. Sénateur (1995-2011), président du Conseil constitutionnel (1986-1995) et Garde des sceaux, ministre de la Justice (1981-1986), écrivain.
- Mireille Delmas-Marty : professeur de droit pénal, actuellement professeur au Collège de France.
- Jean-Claude Colliard : ancien membre du Conseil constitutionnel.
- Jean-Pierre Cot : professeur émérite de droit public, ministre délégué chargé de la coopération et du développement (1981–1982), président du groupe socialiste au Parlement européen (1989–1994) ; vice-président du Parlement européen (1997–1999). Depuis 2002, juge au Tribunal international du droit de la mer.
- Dominique Rousseau : professeur de droit constitutionnel et ancien membre du conseil supérieur de la magistrature entre 2002 et 2006.
- Bertrand Mathieu : professeur de droit public, conseiller d’État en service extraordinaire, ancien membre du comité « Balladur ».
- Jean Gicquel : professeur de droit public (droit constitutionnel), ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature.
- Marie-Anne Cohendet : professeure de droit public, enseigne le droit constitutionnel et le droit de l'environnement.
- Anne Levade : professeur de droit public, ancien membre du comité « Balladur », membre du collège de la HATVP.
- Michèle Alliot-Marie : maître de conférences en droit public, ancienne directrice de l'UFR de science politique, ancienne ministre (Défense, Intérieur, Justice et Affaires étrangères) et ancienne députée UMP à l'Assemblée nationale.
- Jeannette Bougrab : maître de conférences en droit public, ancienne secrétaire d’État à la Jeunesse.
- Louis Gautier (haut fonctionnaire) : enseigne la politique de défense de la France en science politique.
- Gilles Dorronsoro : Professeur en science politique, enseigne la sociologie des guerres civiles.
Enseignants en économie et gestion
- Patrick Artus: professeur associé d'économie, directeur des études économiques de Natixis, membre du CAE, du Cercle des économistes et membre de la Commission économique de la Nation
- Daniel Cohen : professeur d'économie, éditorialiste au journal Le Monde
- Christian de Boissieu : Professeur d'économie, spécialiste de questions monétaires et bancaires, président du CAE, membre du Cercle des économistes et membre du Collège de l'AMF.
- Agnès Benassy-Quéré : Professeur d'économie, membre du Cercle des économistes1 et présidente-déléguée au CAE. Couronnée par le Prix du meilleur jeune économiste de France en 2000.
- Bruno Amable : Professeur d'économie qui s'est principalement consacré à l'étude du néo-libéralisme, et notamment de ses relations avec l'innovation, et à l'analyse des diverses formes du capitalisme dans les pays développés. Son nom est associé à une typologie des « cinq capitalismes ».
- Gunther Cappelle-Blancard : Professeur d'économie, il préside la Commission « Système financier et financement de l'économie » du Conseil national de l'information statistique (Cnis). Il est également membre du Conseil scientifique de l'Autorité des marchés financiers.
Enseignants en sciences humaines et sociales
- Maurice Benayoun : enseigne de 1984 à 2010 les arts plastiques et les sciences de l'art, puis professeur Creative Media (CityU Hong Kong)
- Jean-Baptiste Brenet : professeur d'histoire de la philosophie, spécialiste d'Averroès.
- Luc Ferry : ancien chargé de cours de philosophie, ancien ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
- Claude Gauvard, professeur émérite, spécialiste du Moyen Âge.
- Dominique Kalifa (1957-2020), professeur d'histoire contemporaine.
- Olga Kisseleva : MCF HDR à l'École des arts de la Sorbonne, artiste internationale, prix Art&Science du CNRS 2012.
- Olivier Mattéoni, professeur d'histoire médiévale.
- Daniel Roche, professeur d'histoire moderne, spécialiste du XVIIIe siècle, ensuite professeur au Collège de France.
- Jacques Soppelsa : professeur de géopolitique, président de la Fédération mondiale de rugby à XIII.
- Michel Serres, professeur d'histoire des sciences, philosophe, membre de l'Académie française.
- Arnaud Teyssier, inspecteur général de l'administration et historien.
Docteur honoris causa
Depuis sa création, l'université Panthéon-Sorbonne décerne le titre de docteur honoris causa à des personnalités en reconnaissance de leur rôle et de leur engagement dans la promotion des valeurs et des principes inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
- Robert Solow (1974), professeur au Massachussetts Institute of Technology, prix Nobel d'économie 1987[48]
- Amartya Sen (2007), prix Nobel d'économie 1998[48]
Médaille Richelieu
En mémoire du Cardinal de Richelieu, qui étudia à la Sorbonne et œuvra de manière remarquable à son développement, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a créé la médaille Richelieu, une décoration décernée depuis 2010 à des personnalités « qui par leur position, leurs déclarations et/ou leurs actes, contribuent activement au respect et à la défense des valeurs de l'Université, tout en favorisant la diffusion d'un savoir universitaire d'excellence »[51]
Hommes et femmes d'affaires et chefs d'entreprise
- Jean-Michel Darrois : Avocat d'affaires et fondateur du cabinet Darrois Villey Maillot Brochier.
- Jacques Aigrain : ancien PDG de Swiss Re
- Samir Assaf : directeur général de HSBC Global Markets & Banking
- Thierry Derez : PDG de Covéa
- Michel-Édouard Leclerc : Président du groupement des commerçants indépendants E.Leclerc
- Dominique Senequier : Directeur Général de Ardian (ex-Axa Private Equity)
- Philippe Wahl : Directeur Général de La Banque postale
- Gérald-Brice Viret : Directeur Général des Antennes du groupe Canal+ et directeur de Canal+
- Gérald Karsenti : PDG d’Hewlett-Packard France
- Paul Duan : CEO de Bayes Impact
Médias
- Mathieu Gallet : ancien PDG de Radio France
- Eric Revel : ancien Directeur France Bleu
- Laurence Ferrari : Journaliste et animatrice de télévision
- Olivia Fox Cabane : oratrice et conférencière
- Ophélie Véron : Blogueuse féministe végane
- Charles Consigny : juriste et chroniqueur télévisé
Personnalités politiques françaises
- Pierre Laurent : sénateur de Paris et Secrétaire national du Parti communiste français
- Pouria Amirshahi : député de 2012 à 2017
- Michèle Alliot-Marie : ministre de 2002 à 2011 (Défense, Intérieur, Justice et Affaires étrangères)
- Jean-Louis Borloo : ministre de 2002 à 2010
- Luc Chatel : ministre de l'Éducation nationale (2009-2012)
- Frédéric Cuvillier : ministre délégué puis secrétaire d’État aux Transports, à la Mer et à la Pêche dans le gouvernement (2012-2014)
- Myriam El Khomri : ministre du Travail (2015-2017)
- Hervé Gaymard : ministre de l'agriculture (2002-2004) puis de l'Économie et des Finances (2004-2005)
- Brigitte Girardin : ministre de l'Outre-mer (2002-2005), puis de la Coopération, au Développement et à la Francophonie (2005-2007)*
- Charlotte Girard : juriste
- Chantal Jouanno : sportive de haut niveau (karaté), ministre des Sports (2010-2011)
- Arnaud Montebourg : ministre de l'Industrie puis de l'Économie (2012-2014).
- Vincent Peillon : ministre de l'Éducation nationale (2012-2014).
- Manuel Valls : Premier ministre (2014-2016).
- Laurent Wauquiez : ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (2011-2012).
- Jean-Jacques Urvoas : ministre de la Justice (2016-2017).
Personnalités politiques étrangères
- Ali Bongo : président de la République gabonaise
- Hazem el-Beblawi : ancien Premier ministre égyptien
- Jorge Castañeda : ancien ministre des Affaires étrangères du Mexique.
- Alpha Condé : président de la République de Guinée.
- Taïeb Fassi-Fihri : ancien ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération.
- Irakli Garibachvili : ancien Premier ministre géorgien
- Ibrahim Hassane Mayaki : homme politique, ancien Premier ministre du Niger
- Théodore Holo : ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et ancien ministre
- Geórgios Katroúgalos : ancien ministre grec des Affaires étrangères
- Cecilia Malmström : ancien commissaire européenne et ancienne ministre suédoise des affaires européennes
- Yōichi Masuzoe : ancien ministre japonais
- André Mba Obame : ancien ministre de l'intérieur au Gabon
- Abdoul Mbaye : ancien Premier ministre du Sénégal
- Salem Miladi : ancien ministre tunisien
- Daniel Ona Ondo : ancien Premier ministre du Gabon
- Théodoros Pángalos : ancien vice-président du gouvernement grec
- Fethi Sellaouti : ministre tunisien
- Alexander Stubb : ancien Premier ministre finlandais
- Nasser Yeganeh : ancien président de la Cour suprême de l'Iran
Artistes, écrivains, autres
- Delphine Aboulker : architecte
- Maurice Benayoun : artiste, Villa Médicis hors les murs 1993, Golden Nica, Ars Electronica 1998
- Deen Burbigo : rappeur
- Régis Debray : prix Fémina 1977
- Jérôme Ferrari : prix Goncourt 2012
- Emmanuel Guillaud : artiste
- Caroline Hamon : Médaille de bronze du CNRS 2017
- Olga Kisseleva : artiste, prix Art&Science du CNRS 2012
- Jean-Pierre Thiollet : écrivain
- Marie-Ann Yemsi : commissaire d'exposition
Domaine académique et relations internationales
- Sylvie Faucheux : présidente de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
- Thomas Gomart : Directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI)
- Dimitri Kitsikis : géopolitologue, président honoraire de la Fondation publique « Dimitri Kitsikis » (Grèce), membre de la Société royale du Canada
- Bernard Ramanantsoa : directeur général du groupe HEC
Notes et références
- L'université en chiffres, Université Paris 1 (lire en ligne [PDF])
- « Institut de Droit des Affaires Internationales »
- « Collège juridique franco-roumain d’études européennes »
- « UNA Europa », sur www.una-europa.eu (consulté le )
- « Les programmes de I à VII », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Gérard Conac, « La fondation de l'université Paris-I : François Luchaire, pilote d'une transition institutionnelle » dans Jeannette Bougrab et Didier Maus (dir), François Luchaire, un républicain au service de la République, Publications de la Sorbonne, 2005, p. 178.
- Gérard Conac, « 1968 : la Faculté de droit de Paris dans la tourmente » dans Pascal Gonot, Anne Rousselet-Pimont et Loïc Cadiet (dir.), L’École de droit de la Sorbonne dans la Cité, Paris, IRJS éditions, 2012 (ISBN 978-2-919211-11-1), p. 79-85.
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Voir aussi
Bibliographie
- Comité national d'évaluation, L'Université Panthéon Sorbonne - Paris I, rapport d'évaluation, Paris, , 258 p.
Articles connexes
- La Sorbonne
- L'ancienne université de Paris
- Le futur campus Condorcet à Aubervilliers et Paris
- Universités de Paris
Liens externes
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