Tara (goélette)

Tara, originellement nommé Antarctica puis Seamaster, est un voilier français destiné à la recherche scientifique et à la défense de l'environnement. Dans le cadre de l'Année polaire internationale 2007-2008, ce voilier de type goélette a été utilisé en Arctique par l'expédition Tara Arctic dans le but de faire des relevés permettant de mieux comprendre les changements climatiques qui s'y opèrent. En 2009, dans le cadre de l'expédition Tara Oceans, Tara parcourt les mers et les océans du globe à la découverte du monde planctonique, afin de réaliser une collecte sans précédent des micro-organismes marins et d’établir notamment une cartographie de leur répartition, des modèles de leurs interactions. En 2014, l’expédition Tara Méditerranée va durer 7 mois et son objectif est de comprendre les impacts des micro-plastiques sur l’écosystème marin, dans la mer la plus polluée du monde. D' à , l'expédition Tara Pacific permet d'étudier la biodiversité complète des récifs coralliens - du gène à l’écosystème - et de mieux comprendre leur capacité d’adaptation aux changements environnementaux globaux liés aux facteurs humains et climatiques[1]. Fin , la Fondation Tara Océan lance une nouvelle mission de six mois sur dix fleuves d'Europe aux origines de la pollution plastiques, la Mission microplastiques 2019.

Pour les articles homonymes, voir Tara (homonymie).

Tara

La goélette Tara dans le port de Brest
Autres noms Antarctica (1989-1996)
Seamaster (1996-2003)
Type Goélette
Gréement goélette à deux mâts
Histoire
Architecte Bouvet - Petit
Chantier naval SFCN Villeneuve-la-Garenne
Lancement 1989
Équipage
Équipage 12
Caractéristiques techniques
Longueur 36 m
Maître-bau 10 m
Tirant d'eau 1,50 à 3,50 m
Déplacement 130 tonnes
Voilure 400 m²
Carrière
Port d'attache Lorient France
Indicatif FVNM
IMO 8817552

Historique

Le Tara le 23 août 2009 devant Port Lay, Île de Groix.

Construite en France à l’initiative de Jean-Louis Étienne, médecin explorateur, en 1989, dessinée par les architectes navals Luc Bouvet et Olivier Petit et baptisée initialement Antarctica, cette goélette a parcouru toutes les mers du globe jusqu’en 1996.

Puis elle fut reprise par Sir Peter Blake sous le nom de Seamaster, pour en faire l’instrument principal de son programme de défense de l’environnement soutenu par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Tragiquement, l’aventure s’arrêta en 2001 sur le fleuve Amazone au Brésil à la suite du meurtre de Peter Blake par des pirates et le bateau fut alors laissé à quai pendant deux ans.

En 2003, le directeur général d’agnès b., Étienne Bourgois, acquiert le bateau et le rebaptise Tara. Il lance conjointement le projet Tara Expéditions pour faire prendre conscience de la fragilité de l’environnement et développer une connaissance de haut niveau sur l'océan. Depuis, Tara a réalisé de nombreuses expéditions scientifiques dont l'expédition Tara Arctic,Tara Oceans, Tara Méditerranée et enfin Tara Pacific (en cours jusque fin 2018). Le projet est dirigé aujourd'hui par Romain Troublé.

En 2007, une exposition intitulée Tara, une goélette pour la planète a eu lieu au Musée national de la Marine à Paris.

En 2016, le projet acquiert le statut de Fondation et devient la Fondation Tara Océan - ex Fondation Tara Expéditions - à laquelle Etienne Bourgois confie la goélette Tara.

Expédition Tara Arctic (2006-2008)

Carte de l'expédition Tara Arctic 2007-2008

De septembre 2006 à février 2008, dans le cadre de l’Année polaire internationale, Tara fut au cœur de l’océan Arctique, pour étudier et comprendre les phénomènes de changements climatiques des hautes latitudes. Il servit de base pour Developing Arctic Modelling and Observing Capabilities for Long-Term Environmental Studies (DAMOCLES), programme scientifique de l’Union européenne.

Pour cela Tara s’est fait enserrer par la banquise le (par 79° 53′ N, 143° 17′ E ), s'est laissé dériver et s'en est libéré le (par 74° 08′ N, 10° 04′ O ), après 505 jours de dérive sur environ 1 800 kilomètres, a regagné le port de Longyearbyen au Svalbard, puis est revenu à Lorient le .

Avec sa coque en forme de « noyau d'olive », le bateau a pu se laisser bloquer par les glaces car il a été conçu pour résister aux pressions extrêmes que la banquise exerce. Analogue dans sa mission au Fram de Nansen, qui pesait 800 tonnes, la goélette Tara a bénéficié de la technologie moderne du soudage de l'aluminium, et ne pèse que 130 tonnes. Sa coque en aluminium permet de mieux résister aux températures polaires, contrairement à l'acier qui perd de sa souplesse et devient cassant par grand froid.

Programme DAMOCLES

Le projet pilote DAMOCLES (Developping Arctic Modelling and Observing Capabillities for Long-term Environmental Studies) fait partie intégrante du projet Tara Artic 2007-2008. Ce projet de l’Union européenne, coordonné par Jean-Claude Gascard, vise à observer, comprendre et quantifier les changements climatiques en Arctique afin d’aider à la prise de décisions face au réchauffement de la planète. DAMOCLES regroupe 45 laboratoires, issus de 10 pays européens, des États-Unis et de Russie. Pour ces scientifiques, la goélette Tara a représenté un poste avancé incomparable.

Ils avaient pour mission de faire des mesures scientifiques concernant l'ensemble « atmosphère-banquise-océan » :

  • la basse atmosphère, étudiée grâce à un ballon : enregistrement des températures, de la vitesse du vent et de la pression atmosphérique sur six niveaux entre la surface et 2 000 m d’altitude ;
  • les données océanographiques : température, salinité, pression de l’eau jusqu’à 4 000 m de fond ;
  • les radiomètres indispensables pour rendre compte des modifications de l’albédo. La banquise recouverte de neige réfléchit 80 % du rayonnement solaire : c’est ce qu’on appelle l’albédo, le pouvoir réfléchissant. Avec la disparition de la glace, ce rayonnement sera absorbé par l’océan à 80 %, renforçant davantage encore son réchauffement ;
  • la composition de la glace et les caractéristiques de la neige, lesquelles influent sur les échanges marins ;
  • l’épaisseur des glaces autour de Tara ;
  • le « trou d’ozone de surface » de l’Arctique. Au printemps, les concentrations d’ozone chutent en effet dramatiquement à la surface de l’océan Arctique et non dans la haute atmosphère comme c’est le cas en Antarctique, un phénomène encore mal expliqué ;
  • l’origine des eaux douces de surface par analyse chimique de l’eau ;
  • la nature des aérosols, des particules atmosphériques, et des polluants en suspension dans l’air ;
  • l’analyse biologique des bactéries spécifiques de la glace ;
  • la faune : les populations d’ours, de phoques, de renards polaires, de baleines, ou de morses ainsi que l’enregistrement sonore des mammifères marins ;
  • l’étude du stress humain en milieu hostile.

Quelques résultats :

  • la dérive a été de 5 200 km soit 2 600 km en « ligne droite » ; la plus grande dérive a été de 50 km par jour et la moyenne fut de 10 km par jour ;
  • l'essentiel de la trajectoire a été au-delà du 80e parallèle ; et Tara s'est approché à 170 km du pôle Nord, le  ;
  • il a été enregistré 230 nuits complètes, 230 jours permanents et 47 jours « ordinaires » polaires ;
  • l'enregistrement de la température de l'air la plus faible a été de - 41 °C, la plus chaude + 9 °C ; le nombre de jours au-dessus de 0 °C a été de 50 jours entre le et le  ;
  • le ballon-sonde s'est élevé jusqu'à 1 500 m d'altitude mais a rencontré des problèmes de givre ;
  • en ce qui concerne la glaciologie, il a été mesuré une épaisseur moyenne de glace de 1,5 m, mesurée à l'EM31 (radar spécialisé) ; il a été effectué des carottages et a été enregistré des données sismiques ;
  • la sonde Océan spécifiée en conductivité-salinité, température, densité (CTD) a été parfois endommagée mais a recueilli toutefois des données significatives.

Iconographie

Expédition Tara Oceans (2009-2013)

Du à , Tara s'est engagé dans une nouvelle expédition : traverser les océans pour étudier le monde encore très peu connu du plancton[2] et à travers ces micro-organismes (zooplancton, phytoplancton, bactéries, virus), le piégeage des molécules de gaz carbonique (CO2) , mais aussi le génome de l'océan, les interactions, répartitions, fonctions.

En 2009, la goélette prévoyait partir de Lorient et se diriger d'abord vers la Méditerranée, puis la mer Rouge, avant de longer les côtés jusqu'à l'Inde (arrivée prévue à Bombay en ), de redescendre vers les Mascareignes[3] et Madagascar, passer Le Cap (en ), faire le tour de l'Amérique du Sud jusqu'à la pointe australe de la Terre de Feu avec un détour vers la péninsule Antarctique, atteindre l'île de Pâques () puis sillonner le Pacifique jusqu'à Auckland () et l'Australie, remonter vers le Kamtchatka via l'Indonésie et Tokyo (), retraverser le Pacifique en direction des États-Unis puis vers le détroit de Béring pour contourner le Canada par l'Arctique afin d'atteindre New York en et revenir à Lorient[4].

Tara est finalement revenu à Lorient en . L'itinéraire de la dernière année avait été grandement modifié : l'expédition abandonna sa visite de l'Asie-Pacifique et de l'Arctique pour se rendre à New York plus tôt () en passant par le canal de Panama[5]. Sa traversée de l'Arctique est reportée à [6].

L'équipage comprenait quatorze personnes dont cinq marins et quatre reporters qui devaient se relever tous les trois mois et en permanence cinq scientifiques relevés quant à eux environ toutes les trois semaines, en liaison et en collaboration avec une équipe de cent chercheurs restés à terre[2],[4]. Parmi les équipements scientifiques, dont le montant est de 1,5 million d'euros, l'expédition a embarqué une rosette, un cytomètre en flux, un microscope 3D entre autres. Le coût de fonctionnement de l'expédition était prévu à 3 millions d'euros par an, entièrement financé par des fonds privés dont un tiers par Agnès Troublé[2].

Le , la prestigieuse revue scientifique Science publie les cinq premiers grands résultats scientifiques de l'expédition Tara Oceans.

L'expédition Tara Oceans se poursuit en 2013 par le tour du cercle polaire. Elle consiste en une circumnavigation autour de la banquise arctique, en empruntant les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest[7].

L'objectif est un état des lieux, d'un point de vue biologique et climatique, de l'océan Arctique. Les équipes scientifiques de l'expédition précédente participent également à cette nouvelle campagne, complétant les études sur le plancton faites sur les autres océans[8].

Entamée le à Lorient, cette expédition s'est achevée le après avoir parcouru 25 000 km[9].

Expédition Tara Méditerranée (2014)

L’expédition Tara Méditerranée répond à un objectif de sensibilisation sur les enjeux environnementaux en Méditerranée et d’étude scientifique sur le plastique. De mai à , la goélette Tara a sillonné la mer Méditerranée afin de promouvoir les efforts d’associations locales et régionales sur les nombreux enjeux environnementaux liés à cette mer : la multiplication des difficultés liées à la pollution, notamment de la pollution plastique et sa probable incorporation dans la chaine alimentaire.

L’étude scientifique a pour but de quantifier et d’analyser la présence de micro-plastiques ainsi que de comprendre l’impact de cette pollution sur l’écosystème de la mer Méditerranée.

Expédition Tara Pacific (2016-2018)

En 2016, une nouvelle expédition est montée afin d'enquêter sur l'avenir du corail marin, de plus en plus menacé par le réchauffement climatique et le phénomène d'urbanisation[10]. L'expédition, embarquant à son bord soixante-dix scientifiques, parcourt près de 100 000 km, visite trente pays, analyse quarante archipels et recueille plus de 40 000 échantillons[11]. Le départ a eu lieu le à Lorient[12]. Jusqu'au mois de , Tara traverse sept mers et océans : océan Atlantique, mer des Caraïbes, océan Pacifique sud, mers de Chine orientale et méridionale, mer des Salomon, mer de Corail. La traversée la plus longue sans escale durera 31 jours, entre Taïwan et les îles Fidji en [13].

Expédition Tara Microbiomes (2020-2022)

Cette mission "Microbiomes" étudie le microbiome de l’océan et étudier l'impact du changement climatique sur lui.[14]Le 31 mars 2021 la goélette se trouve le long des côtes du Chili.

Océans et mers traversés au cours des expéditions de Tara

A la voile en 2010.

Caractéristiques techniques de Tara[15]

Tara est le plus grand dériveur polaire du monde. Il a été conçu pour résister à la compression des glaces en mouvement et aux très basses températures.

  • Architectes : Bouvet – Petit
  • Chantier : SFCN - Villeneuve-la-Garenne
  • Pavillon : français
  • Classification : Bureau Veritas – 13/3 (E)
  • Longueur : 36 m
  • Largeur : 10 m
  • Tirant d'eau : 1,5 à 3,5 m
  • Poids : 130 tonnes
  • Matériau de la coque : aluminium
  • Mâts : deux de 27 m
  • Voilure : 400 m2
  • Propulsion à moteurs Diesel : 2 × 350 chevaux
  • Énergie : 2 × 22 kW, panneaux solaires et éoliennes
  • Autonomie : 5 000 milles
  • Moyen de communication : Iridium, Standard B et C, radio BLU
  • Matériel : 2 semi-rigides équipés de moteurs de 40 et 30 chevaux, 4 temps
  • Réservoir de fioul : 45 m3
  • Unité de dessalement : 200 l h−1
  • Réservoir d’eau : 6 000 litres
  • Réservoir d’eaux usées : 7 000 litres
  • Capacité de couchages : 17 personnes
  • Traitement des déchets : 1 broyeur et 1 compacteur
  • Habitacle : alors que l'habitacle du Fram, une goélette à trois mâts construite en 1892 pour des expéditions polaires, était doublé en poils de renne et de feutre dans du linoleum, celui de Tara a été réalisé en une « peau » de mousse synthétique en sandwich entre des plaques de contreplaqués, qui évite ainsi tout contact avec l'aluminium de la coque. Les vitres sont en double-vitrage plexiglas. La ventilation est assurée afin d'éviter toute condensation d'humidité.

Apport scientifique des expéditions de Tara

Tara Oceans

L’expédition Tara Oceans a permis d’identifier 40 millions de nouveaux gènes microbiens et 200 000 virus marins grâce à l’étude de 35 000 échantillons collectés dans les océans. Tara Oceans a collecté la grande majorité de la biodiversité du plancton, constituant ainsi la plus grande base de données jamais rassemblée de manière quasi simultanée.

« Les informations issues de Tara Oceans représentent à elles seules 80 % des gènes marins désormais déposés en banques de données. Et plus de 80 % d’entre eux sont totalement inconnus. Si les biologistes marins ne partaient pas de rien, l’apport de Tara Océans va permettre de passer un cap décisif dans l’exploration de cette biodiversité foisonnante. »[16]

Ces données, rendues disponibles à la communauté scientifique mondiale, ont permis de faire évoluer la façon d’appréhender le changement climatique et d’étudier les océans. Les résultats issus de cette expédition, ont permis la parution d’une étude dans un numéro spécial de la revue Science en , pour laquelle la revue a offert sa couverture à la goélette Tara et également dans Nature. Publiés en couverture de Cell Press en avril et , les derniers résultats ont révélé l’importance de l’océan Arctique comme réservoir de virus marins ainsi que la variation de la diversité et des fonctions des espèces planctoniques selon la latitude.

Les expéditions de recherche scientifique Tara Oceans et Malaspina (Espagne) ont démontré une nouvelle zone d’accumulation de débris de plastique flottants en Arctique, issus du transport à grande échelle de ces derniers depuis l’océan Atlantique. L’étude, qui a été publiée dans Science Advances, confirme ainsi la gravité de la pollution marine, jusque dans des zones très éloignées des populations et encore vierges[17].

Tara Méditerranée

L’étude scientifique menée pendant Tara Méditerranée sur le plastique, durant laquelle près de 2 300 échantillons ont été prélevés, a fait ressortir un constat préoccupant : « cela va de 5 000 plastiques par kilomètre carré jusqu’à 2,5 millions dans la mer Tyrrhénienne »[18] selon la scientifique Maria Luiza Pedrotti (Laboratoire Villefranche) qui a participé à l’expédition.

Tara Microbiomes

L’expédition Tara Microbiomes prend le parti d’une approche globale par l'étude du premier acteur présent dans toutes les facettes de l'écosystème marin : le microbiome.Cette expédition a démarré le 12 décembre 2020 et se prolonge jusqu'en 2022.

Fondation Tara Océan

Les expéditions à bord de Tara s’inscrivent dans le cadre des actions menées par la Fondation Tara Océan, première fondation reconnue d’utilité publique consacrée à l’Océan en France. Elle développe une science de l’Océan ouverte, innovante et inédite qui nous permettra demain de prédire, anticiper et mieux gérer les risques climatiques. Elle utilise cette expertise scientifique de très haut niveau pour sensibiliser et éduquer les jeunes générations, mobiliser les décideurs politiques au plus haut niveau et permettre aux pays émergents et en développement d’utiliser ce nouveau savoir autour de l’Océan.

Véritable laboratoire scientifique flottant, la goélette Tara a déjà parcouru plus de 375 000 kilomètres, faisant escale dans plus de 60 pays lors de 4 expéditions majeures, menées en collaboration avec des laboratoires internationaux d’excellence (CNRS, le CEA, l’EMBL, le MIT ou PSL, la NASA...).

La Fondation Tara Océan agit aussi pour renforcer la conscience environnementale en sensibilisant le grand public aux enjeux écologiques liés aux océans. Elle développe de nombreux dispositifs de sensibilisation également à destination des plus jeunes à travers des programmes d’apprentissage pour mieux comprendre l’Océan, et découvrir la science à bord de Tara.

Elle œuvre en faveur de l’amélioration de la gouvernance pour l’Océan. En 2015, la Fondation Tara Océan a reçu le statut d’Observateur spécial aux Nations unies et participe activement aux différentes commissions et conférences de l’ONU. Elle y apporte une expertise scientifique de haut niveau sur les enjeux océaniques. La Fondation Tara Océan a également pour vocation de renforcer la coopération scientifique internationale. Depuis 2015, elle agit pour renforcer les compétences des scientifiques des pays en voie de développement en leur permettant de se former dans les laboratoires partenaires : biologie moléculaire, bio-informatique et génomique.

Notes et références

  1. « Tara » le voilier écolo prend le cap du Pacifique sur la trace des coraux.
  2. « La goélette Tara Océans repart en mission scientifique », Le Figaro, 29 août 2009.
  3. « L’odyssée de l’espèce », Le Quotidien de La Réunion, (lire en ligne).
  4. « Tara Océans, une expédition inédite », in Metro, 3 septembre 2009, p. 8.
  5. oceans.taraexpeditions.org Tara Oceans : une troisième année dans l'hémisphère nord.
  6. « Tara, le chasseur de plancton, de retour à quai », lefigaro.fr, 4 avril 2012.
  7. « Tara Oceans Polar Circle », sur Tara Expeditions (consulté le ).
  8. « Tara Oceans », sur Tara Expeditions (consulté le ).
  9. « Retour sur l'expédition Tara Oceans Polar Circle », Le Télégramme, (lire en ligne).
  10. Christian Cailleaux, « Une goutte dans l'océan », La Revue dessinée, no 21, (ISBN 979-10-92530-36-0)
  11. Tara Pacific 2016-2018 : Étude des récifs coralliens du Pacifique et de l’Asie du Sud Est.
  12. « L'expédition Tara Pacific au chevet des coraux du Pacifique », 20minutes, 15 avril 2016.
  13. lci.tf1.fr une expédition scientifique hors normes.
  14. Nouvelle expédition Tara consacrée aux microbes de l’océan cruciaux pour les grands équilibres planétaires, CNRS, 2 décembre 2020
  15. « fiche technique du bateau - les caracteristiques de tara », sur http://oceans.taraexpeditions.org/
  16. sylvestre Huet, « sciences.blogs.liberation.fr - Tara Océans: place à la science - Libération.fr », sur sciences.blogs.liberation.fr (consulté le )
  17. « Tara Oceans : Découverte d’une importante zone d’accumulation de plastique dans l'Arctique », Tara, un voilier pour la planète, (lire en ligne, consulté le )
  18. (fr + en + ja) Fondation Tara Expéditions, Tara, la nouvelle exploration, , 175 p. (ISBN 978-2-906496-65-1), p. 122

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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