Fondation Race for Water
La Fondation Race for Water est créée à Lausanne en 2010 par l’entrepreneur suisse Marco Simeoni. Passionné par la mer, il décide en 2015 de lancer une expédition scientifique et environnementale, la Race for Water Odyssey, pour dresser un premier bilan global de la pollution plastique des océans.
Forme juridique | Fondation |
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Fondation | 2010 |
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Fondateur | Marco Simeoni |
Siège | Lausanne, Suisse |
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Président | Marco Simeoni |
Site web | www.raceforwater.org |
Le constat est clair, les « îles de plastique » n’existent pas, aller collecter les déchets plastiques en mer s’avère être une utopie. Au cœur des océans s’étend une « soupe » de microplastiques qui vogue au gré des gyres océaniques. Seule une infime partie reste visible en surface. La majorité a coulé ou s’est fragmenté en infiniment petit. Un nettoyage à grande échelle des océans est donc irréaliste. Seules des solutions basées à terre peuvent efficacement combattre ce fléau du XXIe siècle.
Race for Water Odyssey 2015
La Race for Water Odyssey 2015 est une expédition pour comprendre et susciter une prise de conscience sur la pollution plastique des océans, réalisée à bord d'un trimaran, le MOD70 Race for Water.
En moins de trois cents jours grâce à un trimaran de course, les équipes de la Fondation se rendent sur les plages des îles situées dans les cinq gyres Atlantique, Pacifique et Indien afin de faire le premier état des lieux global de la pollution marine par les plastiques et de mettre en exergue les conséquences de cette dernière sur les populations[1],[2].
Cette expédition environnementale a permis de rassembler des données scientifiques et sociologiques nécessaires à une compréhension des impacts de la pollution plastique des océans.
Son constat est clair : la pollution plastique est partout. Les « îles de plastique » n’existent pas. Au cœur des océans s’étend une « soupe » de microplastiques qui vogue au gré des gyres océaniques. Seule une infime partie reste visible en surface. La majorité a coulé ou s’est fragmenté en infiniment petit. Un nettoyage à grande échelle des océans est donc irréaliste. La solution est à terre : il faut absolument empêcher les déchets plastiques d’atteindre les océans.
Race for Water Odyssey 2017-2021
Il s'agit de l'Odyssée de l'espoir pour démontrer que les solutions existent pour préserver les océans.
Le 9 avril 2017, Race for Water repart du port breton de Lorient autour du monde pour une nouvelle odyssée de cinq ans afin de poursuivre ses actions de sensibilisation, d'accueillir de nouvelles missions scientifiques et proposer des solutions pour la préservation des océans[3].
Son parcours le mène, entre autres, aux Bermudes pour la Coupe de l'America 2017, à Tokyo pour les Jeux olympiques d'été de 2020 et à Dubaï pour l'Exposition universelle de 2020[4].
L'objectif est de démontrer que si on agit à terre, il est possible d’endiguer la pollution plastique des océans. Tout d’abord, en encourageant chacun à réduire ses déchets plastiques et en stimulant le recyclage. Mais également en proposant de nouveaux modèles de gestion des déchets grâce à une technologie de pyrolyse à haute température capable de transformer les déchets plastiques en électricité[5]. Par une approche innovante inspirée de l’économie circulaire et de l’entreprenariat social, la Fondation vise à la création d’une nouvelle filière économique pour les déchets plastiques afin d’inciter à leur collecte. Cette solution permettra d’interrompre le flot de plastiques qui pollue continuellement l’environnement et contamine les océans. Elle profitera également à la santé humaine en général et aux communautés défavorisées en particulier, et fournira une source d’énergie alternative.
Race for Water : le catamaran
Le but de ces expéditions est également d'accélérer la transition énergétique en prouvant qu’un navire à propulsion mixte solaire-hydrogène-kite est capable de réaliser une expédition de cinq ans autour du monde.
Anciennement baptisé PlanetSolar, Race for Water dispose aujourd'hui de 500 m2 de panneaux solaires, soit 38 000 cellules photovoltaïques sur le pont supérieur du catamaran et sur les deux ailes amovibles, fournissant 93 kW. Il est également équipé d'un système de production, stockage et conversion d'hydrogène, l'ensemble permettant de stocker 2 800 kWh, offrant six jours d'autonomie[6],[7],[8].
Laboratoire itinérant qui accueille des missions scientifiques à son bord durant les navigations, le navire se transforme en plateforme d’échange et de partage à chaque escale. Scolaires, étudiants, décideurs politiques, entrepreneurs, industriels et ONG, sont accueillis à bord et encouragés à passer à l’action.
Notes et références
- Pierre-Louis Caron, « Il est trop tard pour nettoyer le plastique dans les océans dit une mission scientifique », sur vice.com/fr, (consulté le ).
- Chloé Torterat, « Race For Water : une expédition de 5 ans pour nettoyer les océans », sur bateaux.com, (consulté le ).
- « L'Odyssée Race for Water part naviguer sur la «soupe de plastique» », sur Libération.fr, (consulté le )
- Sciences et Avenir, « Défense des océans : le catamaran Race for Water va repartir en expédition pour 5 ans », (consulté le )
- « La pyrolyse, une solution pour transformer les déchets plastiques en énergie », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Tûranor Planet Solar. Race for Water (vidéo) », sur youtube.com, (consulté le ).
- Aurélie Barbaux, « Pourquoi il ne faut pas comparer Energy Observer avec Race for Water (ex. Planet Solar) », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
- Pierre Monnier, « Race For Water, le bateau 100 % écolo, est prêt pour un tour du monde - Maritime », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- PlanetSolar
- Multi One Design
- Expédition Tara
- Expédition 7e continent
- François Galgani, océanographe à l'origine de l'expédition MED (Méditerranée en danger)
- Vortex de déchets du Pacifique nord
- Vortex de déchets de l'Atlantique nord
- Déchets en mer
Liens externes
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