Studios Disney de 1973 à 1988

L'histoire des Studios Disney de 1973 à 1988 est marquée par un sommeil apparent, conséquence de la maladie puis de la mort de Walt Disney en 1966. Walt lançait toujours sa société sur plusieurs projets de front que ce soit pour les films ou le reste. Ainsi jusqu'à quatre films d'animation étaient en production dans les années 1940 et au moins une demi-douzaine dans les années 1950. Selon Danny Miller, « en 1982, la plus grande réussite commerciale du studio Disney était encore Mary Poppins sorti en 1964 » et « la division films ne survivait qu'avec les ressorties » des longs métrages classiques d'animations[1]. Miller précise qu'entre 1977 et 1981, 50 % des recettes du studio provenaient de ces ressorties alors que les studios concurrents proposaient des nouveautés[1]. Cette accalmie semble avoir poussé un groupe d'investisseurs à prendre le contrôle de la société au début des années 1980. Divers changements arrivent à cette période... dont les premiers sont, avant même le renommage de Walt Disney Productions en The Walt Disney Company, la création de filiales indépendantes pour assurer les différentes productions.

Pour un article plus général, voir Walt Disney Pictures.

Studios Disney de 1973 à 1988
Le studio endormi

Choupette, vedette de quatre films La Coccinelle produits durant cette période
Début 1973
Fin 1988
Studios Walt Disney Studios Burbank, Burbank (1941-)
Périodes
1922-1937 : Premières productions · 1937-1941 : Premiers longs métrages d'animation · 1941-1950 : Première grève, Seconde Guerre mondiale · 1950-1973 : Télévision, films et décès de Walt Disney · 1973-1988 : Le studio endormi · 1989-1995 : Renaissance et Second âge d'or · 1995-2005 : Animation de synthèse et suites · 2006-aujourd'hui : Pixar aux commandes

Toutefois le service animation se lance dans la création de plusieurs studios en dehors du siège de Burbank : voir Walt Disney Animation Studios.

Historique

Réplique du bureau de Walt Disney.

Le début des années 1970 est marquées par l'absence de projets d'envergure pour la branche cinématographique de la société Walt Disney Productions à la suite de la mort en 1966 de Walt Disney. La société se voue essentiellement à réaliser les dernières volontés de son fondateur en construisant le parc Walt Disney World Resort en Floride[2]. On peut quand même noter la sortie de quelques films importants dont :

Ce dernier film est devenu l'une des principales franchises des studios Disney et de la société entière.

Clôturant en quelque sorte cette période et en hommage au travail du studio considéré comme un art, une rétrospective Disney a eu lieu à l'été 1973 au Lincoln Center de New York[3].

Une société sans Walt Disney

Le film Peter et Elliott le dragon (1977) est caractéristique de la période. Leonard Maltin écrit que malgré des recettes honorables en salles, le film est un effort décourageant pour les studios Disney en raison de la comparaison avec Mary Poppins (1964), un énorme succès financier et artistique[4]. Le rôle principal donné à une chanteuse et la campagne publicitaire "à la" Mary Poppins ont joué en défaveur du film en invitant à une comparaison et confirme un sentiment général au sein de l'industrie cinématographique que toutes les décisions au sein des Studios Disney étaient sur la base de Qu'aurait fait Walt ?[4]. Et la réponse aurait été « quelque chose de mieux » car comme le rappelle Ward Kimball, Walt Disney, bien que critiqué par les banques et les empires financiers pendant des années, parvenait à innover en prenant des risques[4].

Leonard Maltin ajoute qu'il est difficile de considérer des films comme Charley et l'Ange (1973) et La Coccinelle à Monte-Carlo (1977) comme des films des années 1970 en raison des acteurs identiques pour les personnages principaux ou seconds rôles à ceux des années 1960, voir 1950, jouant des rôles similaires[4]. Le studio est selon Maltin devenu un havre pour les vieux acteurs reprenant leurs anciens rôles[4]. Mark Arnold mentionne pour plusieurs films des décors eux aussi similaires comme dans la plage des Walt Disney Studios Burbank dans Le Gang des chaussons aux pommes (1976) utilisée depuis le tournage des Trois Caballeros (1944)[5] ou le Medfield College dans Un candidat au poil (1976)[6] présent dans la série lancée avec Monte là-d'ssus (1961). Arnold mentionne aussi le projet Merveilles de la nature (1975) comme une tentative de faire revenir le succès des True-Life Adventures[7].

Le studio repose sur les mêmes équipes, acteurs mais aussi réalisateurs, producteurs, scénaristes[4],...

Nouvelle génération d'animateurs

L'Animation Building historique
Le laboratoire des Walt Disney Studios Burbank

Au début des années 1970, les Neuf Vieux Hommes (traduit par Sages en français) deviennent de plus en plus vieux et sont ne plus actifs sur les productions tout comme leurs collègues aussi méritants qui ont permis de construire le catalogue du studio Disney[8]. Le studio lance alors un programme de formation d'une nouvelle génération qui sera par la suite fusionné avec le California Institute of the Arts[8]. Quelques animateurs et artistes d'animation sont appelés pour former une nouvelle génération d'animateurs, Melvin Shaw est ainsi recruté en 1974[9]. Le film Les Aventures de Bernard et Bianca est produit avec les trois derniers Neuf Sages encore actifs, Frank Thomas, Ollie Johnston et Milt Kahl[8]. Bernard et Bianca modifie les pratiques du studio Disney dans l'animation[10]. La personnalisation des personnages par rapport à l'acteur qui leur donne leur voix décriée dans les production des années 1960 ou les chansons s'insérant de manière intrusives dans l'action[10]. Selon John Grant, Bernard et Bianca ajoute une nouvelle pratique, celle d'une forte conception des personnages reprise dans les productions suivantes des années 1980 comme Rox et Rouky (1981), Taram et le Chaudron magique (1985) et Basil, détective privé (1986)[10]. Taram et le Chaudron magique est un projet d'adaptation du livre de quête Fantasy Les Chroniques de Prydain de Lloyd Alexander autorisé par Ron Miller à condition que la nouvelle génération fasse ses preuves sur des projets plus classiques[8]. En août 1978, Aljean Harmetz du New York Times évoque la sortie de Taram et le Chaudron magique initialement prévue pour 1980 dont le coût de production est déjà de 15 millions d'USD[11]. Il annonce un retard de quatre ans minimum avec une sortie en salle pas avant Noël 1984 car le nouveau groupe d'animateurs a besoin de 6 ans pour appréhender les complexes techniques d'animation, non acquises en 1978[11].

Parmi la nouvelle génération d'animateurs, le plus remarqué est Don Bluth qui se voit accorder la réalisation du moyen métrage Le Petit Âne de Bethléem (1978) avec seulement de jeunes animateurs[8]. Ce sera le cas avec Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) puis Le Petit Âne de Bethléem (1978)[8].

Changement d'équipes au cinéma

Choupette, vedette des films de Walt Disney Pictures.

Quelques changements surviennent dans le cinéma en prises de vues réelles. Le réalisateur John Hough a été engagé par Walt Disney Productions pour dynamiser les films du studio et travaille sur La Montagne ensorcelée (1975)[12]. Hough explique qu'en 1974, Walt Disney Productions fonctionnait comme Walt Disney le faisait, le Disney qu'on avait l'habitude d'avoir, les employés portaient des costumes et tout était réalisé en interne, planifié dans les moindres détails, sans improvisation[13]. Le chef décorateur John A. Kuri explique que les décors des Walt Disney Studios Burbank que Walt Disney avait connus étaient encore utilisés comme la plage artificielle ou la zone Zorro[5]. Ils seront détruits dans les années 1980 pour faire place à des parking et des bureaux.

Le plus important succès financier du studio pour les années 1970 est Le Gang des chaussons aux pommes (1975) qui récolte 37 millions d'USD[14]. À l'opposé le studio sort Merveilles de la nature en 1975, une compilation composée d'extraits des 13 longs et courts True-Life Adventures primés d'un Oscar[15], donc pour un coût de production relativement faible[7]. Mark Arnold explique que lors de sa sortie en salle, peu de publicité semble avoir été fait hormis dans le magazine Disney News[7]. De plus dans les années 1970, les films sur la nature n'étaient plus à l'ordre du jour et il faudra attendre 2005 et La Marche de l'empereur de Luc Jacquet pour les revoir sur le devant de la scène[7]. Mark Arnold considère les sorties des Merveilles de la nature et du Justicier aux deux visages en 1975 comme un complément de ressources à moindre coût pour le studio comme les ressorties de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et L'Île au trésor (1950) et vu le succès des autres productions de l'année[16]. Il précise qu'il faudra attendre 10 ans pour que le studio réalise une année aussi faste[16].

Avec le départ à la retraite de Robert Stevenson vers 1976, d'autres réalisateurs s'occupent des comédies comme Vincent McEveety qui réalise Gus (1976)[17]. Jodie Foster explique à propos du film Un vendredi dingue, dingue, dingue (1976) que l'on peut se rendre compte que la société Disney était en décalage avec son époque mais qu'elle allait changer[18].

Les grosses productions comme L'Île sur le toit du monde en 1974 ou Le Trou noir en 1979 ont chacune été accompagnées d'une importante campagne publicitaire mais le résultat au box-office ne fut pas celui attendu[19]. Pour Mark Arnold, ces productions ont tué Walt Disney Productions dans sa forme d'alors[19].

Autres productions

Le Roy O. Disney Building, ouvert en 1976

En dehors du cinéma, la société poursuit plusieurs projets liés aux parcs de loisirs et lieux de séjours, initiés par Walt Disney ou proche avec plus ou moins de succès comme le parc Epcot, profondément remanié, ou comme les projets de stations de ski de Disney's Mineral King Ski Resort, stoppée en 1975[20] ou d'Independence Lake annulée en 1978[21]. À partir de 1971, la société Disney crée une filiale nommée Walt Disney Distributing Company pour vendre des licences de biens de consommations à des sociétés tierces mais elle stoppe ses activités en 1977 afin de vendre ses propres concepts[22].

En 1974, Jimmy Johnson directeur de Buena Vista Records est autorisé à contacter Gene Aberbach pour négocier le rachat des droits de Mélodie du Sud (1946) et Danny, le petit mouton noir (1948), et les droits ont été récupérés par la Walt Disney Music Company[23] courant 1974 ou au début 1975, avant le départ en retraite puis la mort de Johnson en 1976. En 1975, la production des Aventures de Bernard et Bianca se poursuit, le studio Disney règne sur le milieu de l'animation, les concurrents s'étant tourné vers la production de séries télévisées d'animation[24]. Le studio n'est pas pour autant absent du média et la programmation de The Wonderful World of Disney change pour un créneau de deux heures permettant de diffuser des films plus long sans les découper sur plusieurs semaines[24]. La première sortie pour la société d'une production sur support vidéodisque/Laserdisc a eu lieu le [25].

En octobre 1980, la société édite ses premiers films à la fois sur support VHS et betamax[26]. En plus de quelques compilations de courts métrages d'animation, dix films sont édités sous ces formats dont Le Trou noir et Un amour de Coccinelle[26]. Le premier long métrage d'animation Disney à sortir en vidéo est Dumbo, édité en juin 1981 mais en location seulement[25]. Alice au pays des merveilles est lui édité de la même façon en octobre 1981 puis les deux titres sont mis en vente libre à partir de 1982[25].

1984-1988 : Changement de direction et réorganisation du studio

Le , Walt Disney Productions crée à partir du département « animation et films » (Pictures) une société à part entière mais filiale à 100 %, Walt Disney Pictures[27]. Le studio qui produisait auparavant tous les films de Disney se recentre sur les productions pour la famille, essentiellement avec la création de Touchstone Pictures en 1984. La marque devient un synonyme du studio d'animation Disney. Pour le cinéma en prise de vue réelle, un changement bien visible est la destruction des décors des Walt Disney Studios Burbank de la Zorro Street, la Residential Street et la Western Street détruits en 1984 pour y placer des caravanes et bureaux mobiles pour les producteurs indépendants engagés par le studio[28].

Michael Eisner en octobre 2010

En novembre 1984, une division-filiale est créée spécialement pour les séries télévisées : Walt Disney Television Animation[29]. De plus, Walt Disney Productions prend le nom de Walt Disney Company, à la suite de l'arrivée de Michael Eisner et Frank Wells à la tête de la société. La nouvelle direction lance de nouveaux projets que ce soit pour les films et les autres secteurs de la société. Différents projets pour rebondir sur la principe de film musical entamée avec Fantasia ont émergé dont l'un évoqué par André Previn dans son mémoire No Minor Chords et proposé par Jeffrey Katzenberg de faire un Fantasia consacré à la musique des Beatles[30]. John Grant indique que l'un des projets fut baptisé Musicana mais qu'en raison du non-renouvellement des animateurs à la suite de plusieurs années de réduction des productions, ce projet de haute qualité n'a pas pu voir le jour[31].

En mars 1985, Disney achète les droits d'adaptation d’Oz, un monde extraordinaire pour 12 ans au travers de sa filiale britannique Walt Disney Productions Limited[32]. À partir de juillet 1985, Pinocchio est à son tour édité en vidéo et inaugure le système pour les sorties vidéo Disney[25] : un « titre est édité, disponible en temps limité, retiré ensuite de la vente afin de permettre une période moratoire et une réédition quelques années plus tard »[25]. Ce système a été baptisé « The Vault » (« le coffre-fort) »[33]. C'est aussi en 1985 qu'est sorti la première tentative d'édition directe en vidéo avec Breakin' Through[25] de Peter Medak. Le système n'a été relancé qu'en 1994 avec le premier long métrage d'animation en direct-to-video, Le Retour de Jafar puis d'autres productions[25].

En 1986, Walt Disney Pictures est « amputée » de sa division principale, celle des films d'animation longs métrages, qui devint une filiale sous le nom de Walt Disney Feature Animation. En octobre 1987, Disney édite La Belle et le Clochard en cassette vidéo avec 2 millions d'exemplaires en pré-commande mais le succès du support vidéo va forcer le studio à changer de politique commerciale arrêtant les ressorties au cinéma[34].

En 1988, David Hobermann est nommé président de Touchstone Pictures et de Walt Disney puis en 1994 de la division Motion Pictures avant de partir début 1995 pour devenir un producteur indépendant[35].

Productions

Courts métrages d'animation

Moyens métrages d'animation

Longs métrages d'animation

Longs métrages en prises de vue réelle

Voir aussi Touchstone Pictures pour la période 1984-1988

Autres métrages

Productions télévisuelles

À partir de 1983, Disney Channel développe ses propres productions au travers de Walt Disney Television pour les séries et films en prises de vues réelles et Walt Disney Television Animation pour les séries d'animations.

Voir aussi les listes suivantes

Analyse

Disney domine les effets spéciaux

Bien que semblant désormais primitifs, les effets spéciaux du film La Montagne ensorcelée (1975) démontrent l'avance technologique des Studios Disney, deux ans avant la sortie de La Guerre des étoiles (1977)[36]. Les effets spéciaux ont été réalisé avec des objets physiques et des techniques optiques, comme le révèle l'artiste d'effets spéciaux Danny Lee[36]. Selon Arnold, les effets spéciaux de ce film sont comparables à certains effets numériques des années 2000, et ont été testés plusieurs mois avant le tournage[13]. Harrison Ellenshaw explique dans un documentaire que lui et son père Peter Ellenshaw ont conçu de nombreux effets spéciaux grâce au matte painting, technique utilisée jusqu'à Dick Tracy (1990), après quoi le numérique prédomine[13].

Depuis le début des années 1960, le studio fait usage de la méthode d'Incrustation du procédé à la vapeur de sodium avec Donald et la Roue (1961)[37] ou Mary Poppins (1964) pour lequel Ub Iwerks et Petro Vlahos ont reçu un Oscar en 1965[38],[39],[40],[41].

Notes et références

  1. Danny Miller (trad. Rosemarie Bélisle), Le paradoxe d'Icare : comment les grandes entreprises se tuent à réussir [« The Icarus paradox »], Laval, Presses Université Laval, , 470 p. (ISBN 2-7637-7274-9, lire en ligne) p. 60.
  2. (en) Jeff Kurtti, Since the World began: Walt Disney World, the first 25 years, p. 20 et 34
  3. (en) Christopher Finch, The Art Of Walt Disney, p. 120.
  4. (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 268.
  5. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 197.
  6. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 236.
  7. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 206.
  8. (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 265
  9. (en) Valerie J. Nelson, « Mel Shaw dies at 97; Disney design artist », sur Los Angeles Times
  10. (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 290.
  11. (en) Aljean Harmetz, « Disney film far behind schedule », The New York Times, Eugene Register-Guard, (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 189.
  13. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 191.
  14. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 198.
  15. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 204.
  16. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 211.
  17. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 229.
  18. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 243.
  19. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 176.
  20. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 178.
  21. (en) Jim Korkis, « The Independence Lake Ski Resort », sur mouseplanet.com, (consulté le )
  22. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 245.
  23. (en) Jimmy Johnson, Inside the Whimsy Works, p. 59
  24. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 177.
  25. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 587
  26. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 586
  27. (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 1997 - Disney Through the Decades », (consulté le ), p. 3
  28. (en) John G. West, The Disney Live-Action Productions, p. 91.
  29. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 594
  30. (en) Leonard Maltin, The Disney Films: 3rd Edition, p. 45
  31. (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 170.
  32. (en) Walt Disney Company Ltd, « Walt Disney Company Ltd - Full group accounts made up to 30 September 1993 » [PDF], sur Companies House, (consulté le )
  33. (en) Charlie Hall, « Disney’s new streaming service will include ‘the entire Disney motion picture library’ », sur polygon.com, (consulté le )
  34. (en) Eric Loren Smoodin, Disney discourse, p. 81.
  35. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 265
  36. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 190.
  37. Walt Disney's “Donald and The Wheel” (1961) | Cartoon Research
  38. John Brosnan, Movie Magic, New American Library, (lire en ligne), p. 111
  39. Smith, Alvy Ray, « Alpha and the History of Digital Compositing », (consulté le )
  40. « Academy Awards Database » [archive du ] (consulté le )
  41. John Jackman, Bluescreen compositing: a practical guide for video & moviemaking, Focal Press, (ISBN 978-1-57820-283-6), p. 13

Bibliographie

  • (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, New York, Hyperion Books, , 1re éd., 320 p., relié [détail des éditions] (ISBN 0060157771).
  • (en) Bob Thomas, Disney's Art of Animation : From Mickey Mouse to Beauty and the Beast, New York, Hyperion Books, , broché [détail des éditions] (ISBN 1-56282-899-1), p. 208.
  • (en) Ollie Johnston et Frank Thomas, The Disney Villain, New York, Hyperion Books, , 232 p. [détail des éditions] (ISBN 1-56282-792-8).
  • (en) Leonard Maltin, The Disney Films, New York, Hyperion Books, , 3e éd., 384 p., broché [détail des éditions] (ISBN 0-7868-8137-2).
  • (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, Boalsburg, PA, BearManor Media, , 604 p. [détail des éditions] (ISBN 9781593937515, OCLC 862884980).
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