Peter et Elliott le dragon

Peter et Elliott le Dragon (Pete's Dragon) est le 30e long-métrage d'animation des studios Disney. Mêlant animation et prises de vues réelles comme Mary Poppins (1964) et L'Apprentie sorcière (1971), il est réalisé par Don Chaffey et sorti en 1977.

Pour l’article homonyme, voir Peter et Elliott le dragon (film, 2016).

Peter et Elliott le dragon
Titre original Pete's Dragon
Réalisation Don Chaffey
Scénario Malcolm Marmorstein
Musique Al Kasha (en)
Joel Hirschhorn (en)
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Productions
Pays d’origine États-Unis
Genre Animation
Durée 105 minutes
128 minutes (version longue)
Sortie 1977


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La production de Peter et Elliott le dragon est lancée en parallèle de Les Aventures de Bernard et Bianca, sorti à l'été 1977. Ce premier film entièrement réalisé par la nouvelle génération d'animateurs des studios Disney ne rencontre qu'un faible succès en salles.

Synopsis

L'action se passe au début du XXe siècle. L'arrivée de Peter, un orphelin d'une douzaine d'années, fuyant sa famille adoptive, à Passamaquoddy, petite ville de la Nouvelle-Angleterre, plus précisément dans le Maine, ne se fait pas sans mal. D'étranges événements se produisent, tous ont pour cause son compagnon Elliott, un dragon doué d'invisibilité. Seul Lampie, le gardien du phare plutôt porté sur la boisson, parvient à voir le dragon. Mais discrédité par son vice, il ne convainc personne.

Recueillis par Nora, la fille de Lampie, Peter et son dragon ne sont pas au bout de leurs peines. Les habitants de Passamaquoddy les tiennent pour responsables du manque de poissons tandis que le docteur Terminus cherche à livrer Peter à ses parents adoptifs et, pire, à dépecer le dragon pour le vendre en morceaux à des préparateurs en pharmacie.

Fiche technique

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : Leonard Maltin[3], John Grant[4], Mark Arnold[5] et IMDb[6]

Distribution

  • Helen Reddy : Nora
  • Jim Dale : Dr Terminus
  • Mickey Rooney : Lampie
  • Red Buttons : Hoagy
  • Shelley Winters : Lena Gogan
  • Sean Marshall : Peter
  • Jane Kean : Miss Romy Taylor
  • Jim Backus : The Mayor (le maire)
  • Charles Tyner : Merle Gogan
  • Jeff Conaway : Willie Gogan
  • Gary Morgan (en) : Grover Gogan
  • Cal Bartlett : Paul
  • Charlie Callas : Elliott (voix)
  • Walter Barnes : Captain (le capitaine)
  • Al Checco : Fisherman #1 (pêcheur 1)
  • Henry Slate : Fisherman #2 (pêcheur 2)
  • Jack Collins : Fisherman #3 (pêcheur 3)
  • Robert Easton : Store Proprietor (le propriétaire du magasin)
  • Roger Price : Man with Visor (la vigie)
  • Robert Foulk : Old Sea Captain (le vieux loup de mer)
  • Ben Wrigley : Egg Man (l'homme aux œufs)
  • Joe Ross : Cement Man (le terrassier)
  • Rockky Bonifield : villageois, danseur
  • Patrick Dennis-Leigh : ancien du village
  • Debbie Fresh : enfant, danseur et chanteur
  • George Golden : conseiller aux cheveux blancs
  • Ken Renard : un villageois afro-américain
  • Dinah Anne Rogers : villageoise
  • Johnny Silver : petit villageois
  • Denis Stewart : pêcheur
  • Arthur Tovey : villageois aux cheveux blancs

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : John Grant[4], Dave Smith[7], Mark Arnold[8] et IMDb[6]

Voix françaises

1er doublage (1978)

Version de 1978 : Studio de doublage : SPS ; adaptation : Natacha Nahon (dialogues), Pierre Delanoë et Henri Lemarchand (chansons) ; direction artistique : Jean-Pierre Dorat (dialogues), Georges Tzipine (chansons).

2d doublage (2003, version longue)

Version longue : Studio de doublage : Cinéphase ; adaptation : Natacha Nahon (dialogues), Pierre Delanoë et Henri Lemarchand (chansons), Luc Aulivier (version longue) ; direction artistique : Perrette Pradier (dialogues), Georges Costa (chansons).

Sources : Dans l'ombre des studios[9], cartons de doublage.

Distinctions

Nominations

Sorties cinéma

Sauf mention contraire, les informations suivantes sont issues de l’Internet Movie Database[2].

Sorties vidéo

  • Années 1980 - VHS 1re version avec recadrage 4/3 (plein écran)
  • 17 août 1987 - VHS 1re version avec recadrage 4/3
  • - VHS 1re version avec recadrage 4/3
  • Été 1997 - VHS 1re version avec recadrage 4/3
  • Été 1997 - Laserdisc 1re version avec format 1,66
  • 2001 - DVD 1re version avec format 1,66
  • - VHS 2e version (inédite au cinéma), avec recadrage 4/3
  • - DVD 2e, avec format 1,66
  • - DVD Edition Exclusive avec le film en version remastérisée et version longue au format respecté 1,66
  • - Blu-ray simple en version courte (105 min) et au format 1,66 - 1er doublage

Origine et production

L'histoire Peter et Elliott le dragon est acquise par les studios dans les années 1950, et un projet débute en 1957 pour l'adapter en téléfilm dans la série télévisée Le Monde merveilleux de Disney (The Wonderful World of Disney)[10],[7]. David Koenig évoque un projet de courte histoire achetée en 1962 et développé sur 17 pages sous le nom de Pete's Dragon in the U.S.A[11]. Mais le film ne fut mise en production qu'en 1975, après une demande du producteur Jerome Courtland à Malcolm Marmorstein (en) d'écrire un scénario[7]. Courtland demande dans un courrier à Marmorstein de développer le scénario qu'il a découvert et il demande aussi à Al Kasha (en) et Joel Hirschhorn (en) de composer la musique[11]. Un clap visible dans le documentaire DVD indique la date du [10]. Jerome Courtland tenait le rôle principal dans la série The Saga of Andy Burnett (1957) produit par Disney[12].

Marmorstein modifie l'idée initiale en une comédie musicale traditionnelle avec tous les éléments d'un standard Disney[11]. Le film se déroule désormais dans une période précise au lieu du présent, avec un dragon réel tandis que Peter devient orphelin[11]. Il baptise le dragon Elliott en hommage à son ami Elliott Gould[11].

Ce film est une nouvelle tentative du studio Disney de mêler animation et acteurs dans une forme de comédie musicale après Mary Poppins (1964) et L'Apprentie sorcière (1971)[13],[10]. Cette combinaison d'animation et d'acteurs existe depuis les années 1920 avec Max Fleischer (des Fleischer Studios) et améliorer par Walt Disney comme il l'explique lui-même dans les images d'archives du documentaire DVD[10] (Voir les Alice Comedies). Ce même documentaire comprend une interview de Virginia Davis expliquant son rôle d'Alice à l'époque[14]. D'autres exemples de films usant de ce mélange sont présentés dans le documentaire comme Les Dix Audacieux (1960), Monte là-d'ssus (1961), La Fiancée de papa (1961)[14]. Le budget du film est estimé à 10 millions d'USD[1].

Animation

Peter et Elliott le dragon est le premier film d'animation de Disney dans lequel aucun des « Neuf Sages » n'était impliqué[10],[4]. Ken Anderson est l'un des animateurs qui assure la transition, John Grant lui attribue le titre de « Dixième sage »[4]. Il a la tâche de concevoir et animer le personnage du dragon Elliott, seul personnage animé du film[10],[4]. Dans un documentaire, Ken Anderson explique comment il a réussi à le faire cracher du feu[14]. John Grant mentionne un autre membre du studio assurant la transition avec la nouvelle génération, Frank Phillips le cameraman à l'œuvre dans le studio depuis plusieurs décennies et qui avait jouait l'un des enfants dans Alice Comedies[4].

Parmi les animateurs on peut noter la présence de Don Hahn dont c'est la première participation après des études de musique à l'Université d'État de Californie à Northridge, jouant de la percussion dans ces groupes locaux, il est alors assigné au nettoyage des dessins[15]. Glen Keane avait déjà participé à l'animation de Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) mais son talent le fait évoluer rapidement nommé superviseur de l'animation sur la prochaine production, Rox et Rouky (1981)[16]. Lorna Cook, entrée chez Disney en 1972 et future réalisatrice et scénariste, fait ses classes sur l'animation de ce film[17]. Vera Lanpher est engagée comme intervalliste et dirigera plus tard le département de nettoyage des dessins[18].

Elliott, seule animation

Char d'Elliott dans la Disney's Electrical Parade en 2009.

Elliott est un dragon vert avec des tâches sombres, des cheveux roses clairs sur la tête, une queue avec un plumeau à trois branches roses claires et des pointes dorsales roses foncées[19]. Le blanc de ses yeux est de couleur bleue entourant des pupilles noires et surmonté par des sourcils noirs[19]. Il possède aussi des narines caverneuses et de longues oreilles fines sortant sur le coté[19]. Son expression faciale habituelle est un sourire désireux de plaire avec une voix caractérisée par des grognements, des déglutis, des claquements rapides et des tambourinements[19]. Graphiquement, le personnage a été conçu selon les mêmes principes de base que ceux utilisaient pour Monsieur Mouche, les Sept nains, et même Donald ou Mickey : il est composé essentiellement de cercles ou de formes oblongue et ventrue (comme les poires)[19]. Graphiquement, il est à l'opposé d'un autre dragon conçu par Ken Anderson, celui de Maléfique dans La Belle au bois dormant (1959)[19]. Dave Smith attribue le personnage à Ken Anderson pour la partie conception, Don Bluth pour l'animation et Dorse A. Lampher pour les effets spéciaux[7].

Dans le projet initial, Elliott devait rester invisible tout au long du film sauf dans une seule séquence[19],[20]. Cette séquence intitulée Terminus & Hoagy Hunt Elliott a été abandonnée[14],[19]. Elle montrait une scène du film sous un autre angle[14]. Grant explique que le Dr. Terminus essayait de le tailler en pièces pour le vendre[19]. Ken Anderson considérait que l'invisibilité permanente était une mauvaise idée car les personnages passaient leur temps à expliquer aux spectateurs les actions non visibles[19],[11]. David Koenig ajoute que commercialement parlant il aurait été difficile de vendre des peluches d'un dragon invisible[11]. Les animateurs insistèrent pour qu'il apparaisse au moins à la fin, puis obtinrent petit à petit des séquences supplémentaires, portant sa présence à vingt-deux minutes[20]. Après avoir obtenu le fait que le dragon ne soit invisible que dans quelques scènes, Ken Anderson propose un dragon de type oriental et non pas occidental, en raison du caractère bon associé au premier[19]. La première version du dragon s'inspire de l'acteur Wallace Beery, déjà caricaturé dans Mickey's Gala Premier (1933)[19].

Dans une interview donnée à David Hammond du American Cinematographer (en) en 1977, Ken Anderson explique que[19] « le personnage devait se mélanger et non sortir [du décor]. Cela nécessite un planning très précis et de l'attention. Par exemple, chaque ombre doit tomber parfaitement juste. Quand vous dessiner une séquence animée vous devez savoir parfaitement où la lumière tombe dans la scène en prise de vue réelle. Aussi, les tons de la peau humaine changent en fonction de la qualité de lumière lorsque la personne bouge d'une zone à une autre ou selon l'heure du jour. Et les couleurs d'Elliott doivent s'ajuster avec cela. »

L'animation, tous les détails de son apparence, et la couleur du personnage ont été compliquées, créant plus de problème que de solutions[19]. Entre 80 et 90 personnes ont travaillé sur le personnage dont 42 animateurs et intervallistes ce qui a généré de nombreuses inconsistances parfois notables[19]. En regardant attentivement on peut remarquer que les couleurs fluctuent et pourraient être considérée comme non délibérées mais Grant incrimine l'impression du film au montage[19].

John Grant décrit le personnage comme ayant tout pour être attachant, génial avec sa grande taille, sa force, son souffle enflammé, sa gentillesse et sa capacité à contenir sa colère[19]. Jeff Kurti détaille les éléments de son anatomie ainsi « une tête de camélidé, un cou de crocodile, des oreilles de vache[20]. » Elliott possède un grand sens de l'humour, dégage beaucoup de joie et est capable de beaucoup de grâce malgré sa taille et sa maladresse[20]. À cause de la brutalité des Gogans et les machinations du D. Terminus, Elliott explose de colère au sens littéral grâce à des effets pyrotechniques mais son feu n'est pas utilisable à volonté[19]. Ainsi par la suite il a des difficultés à allumer le phare[19]. Le dragon n'apprécie pas l'alcool comme le montre la scène dans la cave avec Lampie et Hoagy[19].

Les acteurs

Helen Reddy en 1975

C'est la première participation de l'acteur britannique Jim Dale à un film Disney plus connu pour ses participations régulières à la série de films Carry On ou dans des spectacles de Broadway[1]. Il est aussi connu pour être le narrateur en version américaine des livres audio de la série Harry Potter[1]. Sean Marshall fait ses débuts dans le rôle de Peter et donnera sa voix au garon dans Le Petit Âne de Bethléem (1987)[7]. Marshall révèle qu'il n'avait aucune expérience d'acteur avant ce film et qu'il a du apprendre à danser et chanter[14].

Le rôle de Nora a été proposé à Julie Andrews vedette de Mary Poppins (1964) mais qui a refusé[21]. L'actrice Helen Reddy fait aussi ses débuts dans ce film en raison de ses capacités de chanteuse avec son album I Am Woman (1972) ou la reprise du titre Delta Dawn (en) (1973)[1],[7]. Le film I Am Woman (2019) retrace l'histoire de la chanteuse et actrice. L'acteur vétéran Mickey Rooney joue le père d'Helen Reddy, Lampie. Jeff Conaway qui interprète Willie Gogan, jouera le rôle de Kenickie dans Grease (1978).

Tournage et effets spéciaux

La ville fictive de Passamaquody a été construite au studio Disney dans la zone western[7],[14],[22]. Ce nom de ville est inspiré d'une tribu amérindienne du Maine les Passamaquoddys[11]. Ce tournage obligea le décorateur Jack Martin Smith à maquiller les 30 bâtiments existants du studio et la construction de 8 autres[7], ensemble situé à l'est du studio[22] et désormais disparu. La Western Street avait été construite pour des villages de l'Ouest américain comme pour Elfego Baca ou Texas John Slaughter mais a été transformée en village Irlandais pour Darby O'Gill et les Farfadets (1959) ou comme ici en village de pêcheur du Maine[22]. Une partie du tournage a été est aussi réalisé au Disney's Golden Oak Ranch à Santa Clarita[14]. Le phare que l'on peut voir dans le film fut construit à Morro Bay en Californie[14],[7]. Il était équipé d'une lentille de Fresnel visible à 18–24 milles nautiques ce qui obligea Disney à obtenir une permission spéciale des gardes-côtes pour l'actionner, car les bateaux passant par là auraient pu le confondre avec un vrai phare[14],[7].

Certaines scènes ont supprimées comme l'une qui prévoyait une tentative de capture d'Elliott par Hoagy et le Doc Terminus en utilisant beaucoup de peinture[23]. Le clan Gogan devait affronter Peter et Nora avec une ordonnance de vente dans un chariot mais a été réécrite avec tout le monde dans le bateau[23].

L'acteur Sean Marshall explique dans le documentaire DVD, que certains effets spéciaux du film ont nécessité la technique du procédé à la vapeur de sodium (aussi appelé « fond jaune ») consistant en la superposition de trois scènes[10] (par exemple, un premier plan en prises de vues réelles, un personnage animé au deuxième plan (Elliott) et enfin un fond en prises de vues réelles). John Grant précise que le film fait aussi usage du procédé du fond bleu, les deux étant utilisé abondamment dans le film[4]. La séquence de la tempête en mer utilise elle la méthode des miniatures[4]. Grant explique la différence entre fond bleu (ou vert) et fond jaune[4] : pour le premier la prise de vue se fait avec un fond bleu (ou vert) mais la caméra ne filme pas cette couleur (désormais enlevé numériquement) tandis que le fond jaune nécessite deux caméras l'une avec les couleurs et l'autre ayant un filtre et filmant un écran jaune surexposée grâce à des lampes au sodium qui permet d'avoir un film en noir et blanc qui sert de référence pour juxtaposer au montage un autre film.

Une autre méthode est la composition permettant sur le cas de Peter et Elliott le dragon de mélanger trois sources[4]. Dans la scène où Elliott donne une pomme puis recueille une larme de Peter (Sean Marshall), il y a un premier plan avec l'acteur, un second plan avec le dragon animé et un arrière plan, le décor[19]. John Grant juge cette scène comme un chef d'œuvre des effets spéciaux[19]. Cette technique pose des problèmes surtout aux acteurs que ne voient pas leur interlocuteur virtuel et le décor[19].

Bande originale

Pete's Dragon

Bande originale
Sortie 1977
Enregistré 1977
Format 33 tours
Auteur Al Kasha (en) et Joel Hirschhorn (en)
Compositeur Al Kasha (en) et Joel Hirschhorn (en)
Label Disneyland Records

Les musiques et chansons ont été écrites et composées par Al Kasha (en) et Joel Hirschhorn (en)[7],[8],[11]. Al Kasha explique à propos de la musique qu'au théâtre il y a un diction : quand tu ne peux plus parler, tu as un numéro musical[24]. Et dans le film il y a de nombreux numéros musicaux en raison des acteurs ayant pour la plupart des talents et chacun à donc son thème ou chanson personnalisée ainsi qu'une chorale[24]. Kasha confirme qu'il est rare que chaque acteur ou presque ait la chance de chanter[24]. Il précise que sur 1 h 40 min de film , il y a 1 h 20 min de musique[24].

La chanson titre Candle On the Water est une combinaison de deux chansons du duo récompensées d'un Oscar, la première sur le thème de l'eau The Morning After tirée du film L'Aventure du Poséidon (1972) et l'autre sur le thème du feu We May Never Love Like This Again dans La Tour infernale (1974)[24]. Kasha explique que c'est une musique inspirante, et qu'elle évoque sa croyance en Dieu[24]. Un duo entre les personnages de Peter et Elliott intitulé Loyalty (Loyauté) a été composé mais Kasha et Hirschhorn ont préféré ne pas la proposer[24]. Un grand final nommé The Greastest Star in The World dans lequel le village faisait les louanges d'Elliott pour ses actions héroïques était prévu mais la fin du film a été modifiée entretemps et le personnage est devenu moins héroïque, ne justifiant plus cette scène[24]. Pour le final, la production a préféré un medley de reprises avec les titres I Saw A Dragon, un couplet de transition intitulé Elliott Did it et une version modifiée de Passamashloddy pour finir sur Brazzle Dazzle Day[21].

Il existe une version française de livre-disque racontée par Philippe Noiret publié chez Adès en 1978[26].

Les chansons présentent dans le DVD du film ne sont pas celles originales dont les droits sont détenues par Capitol Records mais des nouvelles versions produites par Buena Vista Records[14].

Sortie et accueil

Le film Peter et Elliott le dragon est prévu pour sortir à Noël 1977 et une importante campagne publicitaire est organisée pour cette première comédie musicale du studio depuis six ans[27]. Elle utilise des publicités similaires, dupliquant même, celles de Mary Poppins (1964)[28]. Leonard Maltin mentionne une première au Radio City Music Hall de New York[28].

Peter et Elliott le dragon est le premier film de Disney à être enregistré en son Dolby Stéréo[1]. Une adaptation en bande dessinée par Carl Fallberg et Richard Moore au dessin a été publiée de manière dominicale du au (soit 13 planches) dans la presse américaine[29]. Puis une autre version dessinée par Dan Spiegle et Larry Mayer a été publiée en dans le magazine Walt Disney Showcase[30]. Une version britannique dessinée par Rex Archer a été publiée au Royaume-Uni dans le magazine Mickey Mouse à partir du 30 septembre 1978[31].

La chanson Candle on the water du film est sélectionnée pour l'Oscar de la meilleure partition de chansons et adaptation musicale en 1978[1].

Le film se voulait un second Mary Poppins mais ne récolte que 18 millions de dollars à sa première sortie aux États-Unis[7],[1]. Il se classe à la 17e place du box-office annuel américain, un succès modéré pour les productions Disney de l'époque[10]. Il ressorti au cinéma en 1984 dans une version écourtée de 106 minutes[1]. Pour l'année 1978, seules deux productions du studio se hissent dans le top 25 des films et dans le bas du tableau, Peter et Elliott le dragon et Tête brûlée et pied tendre[32].

Accueil critique

Janet Maslin du New York Times fait l'éloge du film en le déclarant "le film Disney le plus énergique et le plus agréable depuis longtemps"[33]. Elle complimente également la performance d'Helen Reddy en notant que "comme Sean Marshall ne chante pas bien, au contraire d'Helen Reddy, elle l'accompagne souvent de sa voix[33]. Miss Reddy est utile pour sa voix mais n'a pas la carrure d'une actrice - elle a tendance à se comporter comme si elle était une ampoule très brillante dans une très petite lampe, mais elle se retrouve si souvent en compagnie de messieurs Rooney, Dale ou Buttons que ses scènes fonctionnent bien[33]." Cependant, Maslin critique la durée du film et la consommation excessive d'alcool durant le film[33]. Kathleen Carroll du New York Daily News attribue au film trois étoiles sur quatre[34]. Elle critique la partition musicale et les scènes avec acteurs, mais fait l'éloge de l'animation du dragon et de ses interactions avec les acteurs, écrivant que « Sean Marshall, en tant que Peter, a l'air et agit naturellement à la caméra, ce qui le change de façon rafraîchissante par rapport à ces adorables petits chérubins habituellement joués dans les films Disney[34]. Miss Reddy joue son rôle avec une efficacité croustillante et reçoit heureusement un fort soutien pour le reste de la distribution, en particulier Dale, aussi habile et drôle dans le rôle du vilain docteur, il éclipse presque l'attendrissant dragon[34].

Le magazine Variety écrit que le film est "une fable enchanteresse et humaine qui présente une vedette animalière des plus adorables (bien qu'animée)"[35]. Variety salue la combinaison de l'action réelle et de l'animation comme "jamais réalisée de manière plus efficace" et ajoute que le film souffre "chaque fois qu'Elliott est hors champ"[35].

John Skow du Time considère le film comme « un fantasme sympathique », mais n'apprécie par les numéros musicaux y voyant « une bonne occasion de faire la queue pour plus de pop-corn[36]. » Charles Champlin du Los Angeles Times écrit « Avec 2 heures 7 minutes, c'est une épreuve difficile pour les jeunes spectateurs, les émotions animées n'arrêtent pas d'être interrompues par des chansons d'Al Kasha et de Joel Hirschhorn qui ne sont pas des moments de spectacle au sens large[37] ». Il qualifie ces chansons « trop nombreuses de fades et superficielles[37]. » Gary Arnold du Washington Post écrit que le film "était apparemment censé être une comédie musicale fantastique et entraînante, mais il est mis en scène et photographié sans énergie, talent ou coordination de comédie musicale... Les enfants sont peut-être les seuls sur qui compter pour profiter des attaques d'Elliott et de ses intermèdes burlesques qui interrompent parfois l'ennui, mais pour les parents se sera davantage une corvée[38]. » Gene Siskel du Chicago Tribune attribue au film deux étoiles sur quatre écrit que « c'est encore la même formule Disney usée: un enfant au visage doux dans un monde falsifié dans un studio et peuplé de vieux acteurs auxquels on a demandé de rejouer leurs antiques routines de vaudevilles[39]. » Siskel ajoute que « comparé aux grands classiques de l'animation Disney, Peter et Elliott le dragon n'est qu'un téléfilm diffusé sur grand écran[39]. »

Exploitation

Char d' Elliott le dragon dans la Main Street Electrical Parade au Magic Kingdom en 2016.

Le personnage d'Elliott le dragon a été intégré à la parade nocturne Main Street Electrical Parade[10].

Le film est le premier à sortir en VHS aux États-Unis (octobre 1980)[1]. Il est aussi le premier film sorti avant 1985 à être édité en Blu-Ray, juste avant la sortie dans ce format de Tron (1982)[1]. Il est diffusé dans les émissions The Disney Sunday Movie en 1986 sur ABC et The Magical World of Disney en 1989 sur NBC[1].

L'édition DVD comprend des extraits de l'épisode The Plausible Impossible de l'émission Disneyland daté du [1] dans lequel Walt Disney explique comment les dessins et l'animation rendent plausibles des choses impossibles[40]. Cet épisode comprend également une scène inachevée et inutilisée de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et le segment "Une Nuit sur le Mont Chauve" de Fantasia (1940)[40]. Le DVD comprend aussi des extraits de l'émission Disney Family Album (en) et le moyen métrage Monstres et mystères ou les créatures mythologiques de notre société (1974) qui évoque le monstre du loch Ness[1].

En 2003, lors de la ressortie du film en VHS et DVD, un redoublage intégral a été réalisé pour la version longue du film. Ainsi une chanson a été ajoutée par rapport à la version française de 1978 (La Maison des collines) et Un petit point de lumière, qui servait de générique de début a été replacé au milieu du film, telle qu'elle était lors de la sortie américaine en 1977. De plus, les chansons Docteur Terminus, Y'a du bonheur et Un acte de vente ont des paroles supplémentaires dans la version longue du film.[réf. souhaitée]

Remake

Le , le studio Disney confirme le tournage en Nouvelle-Zélande de janvier à d'un remake de Peter et Elliott le dragon tournée avec de vrais acteurs[41],[42]. La sortie du film réalisé par David Lowery est prévue en 2016. Robert Redford ou encore Bryce Dallas Howard sont au casting. Le , David Lowery confirme le début du tournage en Nouvelle-Zélande[43],[44].

Le film Peter et Elliott le dragon (Pete's Dragon) de David Lowery sort en 2016.

Analyse

John Grant synthétise les critiques à la sortie du film, la plupart des métaphores, comme une tentative [du studio] de plaire à tout le monde en même temps mais ne parvenant qu'« avoir le cul entre deux chaises[4]. » David Koenig indique que les critiques étaient rudes à la sortie du film[21]. L'une des critiques évoque même un film de type coffret mécano pour entreprise[4]. Toutefois la critique la plus commune est d'être une tentative ratée de répéter le succès de Mary Poppins (1964), ce que Grant considère injustifiée les deux films sont très dissemblables[4]. Leonard Maltin rappelle que cette critique est liée à la campagne publicitaire reprenant le graphisme de Mary Poppins mais déclare que les deux films ne jouent pas dans la même ligue[28]. Malgré des recettes honorables en salles, le film est un effort décourageant pour les studios Disney en raison de cette comparaison avec Mary Poppins, un énorme succès financier et artistique[45], attribué à Walt Disney. Pour rappel, Drew Casper qualifie Mary Poppins de cerise sur le gâteau[46] pour la carrière de Walt Disney et pour Robin Allan, Mary Poppins constitue l'épitaphe de Walt Disney au cinéma[47]. John West rappelle que Peter et Elliott le dragon fait partie des nombreux droits détenus par le studio depuis longtemps, certains projets avaient été planifiés par Walt Disney mais suspendus à la fin des années 1960 et d'autres attendaient d'être mis en production comme La Course au trésor (1978)[48].

Leonard Maltin écrit que le scénario est parfait pour Disney un orphelin échappant à ses cruels gardiens pour une ville de pêcheurs du Maine et recueilli par une femme et son père dans un phare[28]. Douglas Brode considère qu'Elliott dans la tradition de l'envol final de Mary Poppins, s'envolera une fois qu'il aura normalisé ses relations de petit garçon abandonné avec son père[49]. Mais le film possède de nombreux problèmes, les premiers étant sa longueur et son rythme lent au début[28]. Il y a aussi un point commun aux comédies musicales de Disney, la bande sonore est "piétonne", comportant quelques musiques agréables mais aucune mémorable après la fin du film[28]. Un autre problème réside au niveau du personnage féminin principal, Helen Reddy, une chanteuse populaire sans charisme à l'écran[28]. Une erreur de l'actrice a nécessité la coupure de 13 minutes du film après sa première diffusion[28]. David Koenig précise que la chanteuse était préoccupée par son accent australien qu'elle cherchait à masquer, problème inverse de Dick Van Dyke dans Mary Poppins qui forçait un accent britannique[21]. Koenig considère qu'elle joue plus sur la diction que sur la conviction, se concentrant sur la prononciation et non son rôle[21]. Par ses propos, Maltin fait incomber à l'actrice la majeure partie de l'écart de durée entre la version de 1977 et celle de 1984. Maltin trouve une énième erreur, au niveau du personnage principal[28]. Le personnage conçu par Ken Anderson a été animé et rendu vivant avec brio et humour par Don Bluth et son équipe[28]. Chaque scène avec Sean Marshall et son ami animé est gagnante[28]. Tout cela donne aux bouffonneries des autres personnages, réels, un aspect fatiguant[45].

Pour Leonard Maltin, la décision d'une jeune chanteuse pour le rôle principal et la campagne publicitaire "à la" Mary Poppins ont joué en défaveur du film en invitant à une comparaison et confirme un sentiment général au sein de l'industrie cinématographique que toutes les décisions au sein des Studios Disney étaient sur la base de Qu'aurait fait Walt ?[45]. Et la réponse aurait été « quelque chose de mieux » car Walt Disney, comme le rappelle Ward Kimball, bien que critiqué par les banques et les empires financiers pendant des années parvenait à innover en prenant des risques[45].


Malgré ces critiques, certaines auteurs voient dans ce film des éléments intéressant voir de grande qualité. John Grant considère la scène de la larme de Peter recueillie par Elliott comme un chef d'œuvre des effets spéciaux dans l'histoire du cinéma de part l'usage de plusieurs méthodes[19]. Mark Arnold considère le film comme son film préféré de sa jeunesse, appréciant l'animation et les personnages mais la musique étant un cran en dessous de Mary Poppins (1964)[10]. David Koenig rappelle que sans la sortie de Peter Elliott, Steven Spielberg n'aurait pas réalisé E.T., l'extra-terrestre (1982)[21].

Lynda Haas, Elizabeth Bell et Laura Sells associent le film au thème récurrent de la « mère absente » dans un sous-groupe où la mère n'est pas absente comme dans Pinocchio, Cendrillon, etc. mais qu'elle n'est présente que pour encourager ses enfants de manière bénévole, se sacrifiant pour atteindre ce but comme dans La Belle et le Clochard (1955) ou Fidèle Vagabond (1957)[50].

Titre en différentes langues

  • Allemand : Elliot, das Schmunzelmonster
  • Anglais : Pete's Dragon
  • Danois : Peter og Dragen
  • Espagnol : Pedro y el dragón Elliot (Espagne) / Mi amigo el dragón (Mexique)
  • Finnois : Pete ja lohikäärme Elliot
  • Hongrois : Peti sárkánya
  • Italien : Elliott, il drago invisibile
  • Japonais : ピートとドラゴン (Pīto to Doragon : « Peter et le Dragon »)
  • Néerlandais : Peter en de Draak
  • Portugais : Meu Amigo O Dragão
  • Russe : Дракон Пита (Drakon Pita)
  • Suédois : Peter och draken Elliott

Notes et références

  1. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 275.
  2. (en) Peter et Elliott le dragon sur l’Internet Movie Database
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Annexes

Bibliographie

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  • (en) Ollie Johnston et Frank Thomas, The Disney Villain, New York, Hyperion Books, , 232 p. [détail des éditions] (ISBN 1-56282-792-8).
  • (en) Leonard Maltin, The Disney Films, New York, Hyperion Books, , 3e éd., 384 p., broché [détail des éditions] (ISBN 0-7868-8137-2).
  • (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, Boalsburg, PA, BearManor Media, , 604 p. [détail des éditions] (ISBN 9781593937515, OCLC 862884980).

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