Julie Andrews

Dame Julia Elizabeth Andrews, dite Julie Andrews, née Julia Wells le à Walton-on-Thames dans le Surrey, est une actrice, chanteuse, danseuse et écrivaine britannique.

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Julie Andrews
Julie Andrews en 2013.
Nom de naissance Julia Elizabeth Wells
Surnom Julie Andrews
Naissance
Walton-on-Thames (Royaume-Uni)
Nationalité  Britannique
Profession Actrice
Chanteuse
Danseuse
Écrivaine
Films notables Mary Poppins
La Mélodie du bonheur
Victor Victoria
Princesse malgré elle
Un mariage de princesse

Surtout connue pour ses rôles dans Mary Poppins, La Mélodie du bonheur et Victor Victoria, elle a été faite dame commandeur dans l'ordre de l'Empire britannique (DBE) par la reine Élisabeth II le .

Biographie

Julie Andrews et Rex Harrison dans la comédie musicale My Fair Lady en 1957.

Fille aînée de Edward C. Wells[1], professeur de menuiserie et ferronnerie, et de Barbara Morris, professeur de piano, Julia Elizabeth Wells  surnommée par tous Julie  a cinq ans lorsque ses parents divorcent, sa mère ayant fait la connaissance de Ted Andrews, un comédien de vaudeville canadien en tournée en Europe, avec qui elle se marie peu de temps après. Le couple, qui se produit régulièrement dans les music-halls londoniens, remarque que la petite fille possède une voix exceptionnelle pour son âge : plus de quatre octaves[2]. Ils l'incitent alors à faire carrière dans le chant.

Elle monte sur scène pour la première fois au London Hippodrome dans la revue Starlight Roof en 1947-1948 au côté du comédien américain Wally Boag[3]. Elle y interprète l'air de Philine Je suis Titania la blonde, extrait de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas. Elle apparaît par la suite dans différents théâtres du West End dont le London Casino, dans des productions musicales, telles Aladdin ou Humpty Dumpty, et en tournée dans Jack et le Haricot magique, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon.

Elle fait ses débuts à Broadway en 1954 dans la comédie musicale The Boy Friend de Sandy Wilson, créée l'année précédente à Londres. Deux ans plus tard, elle est retenue pour créer le rôle féminin principal dans My Fair Lady d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

En 1957, elle crée le rôle de Cendrillon dans Cinderella, une comédie musicale télévisée de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, puis en 1960 à Broadway celui de la reine Guenièvre dans Camelot d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe. Elle épouse en 1959 le décorateur Tony Walton, avec lequel elle a une fille, Emma, née en novembre 1962 après une grossesse passée avec quiétude sur l'île d'Aurigny[4].

Carrière

En 1963, la société Warner Bros. lui préfère Audrey Hepburn (qui pourtant n'est pas chanteuse) pour l'adaptation cinématographique de My Fair Lady, pour des raisons de notoriété. Walt Disney lui propose au même moment le rôle-titre de Mary Poppins. La nounou magicienne fait alors de Julie Andrews une vedette du grand écran, lui permettant d'associer pour la première fois cinéma et chanson  certains titres comme Supercalifragilisticexpialidocious (Supercalifragilisticexpidocious) ou Just A Spoon Full of Sugar… (Un morceau de sucre) deviennent d'immenses succès. Son interprétation lui vaut notamment l'Oscar de la meilleure actrice en 1965.

Les Jeux de l'amour et de la guerre, une satire sur la Seconde Guerre mondiale tournée juste après Mary Poppins, lui permet parallèlement de montrer ses talents d'actrice dramatique.

Fin 1964, elle tourne La Mélodie du bonheur, l'adaptation cinématographique de la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II créée en 1959. L'énorme succès du film lui vaut une image d'actrice proprette et guimauve. Si ses prestations musicales intelligentes et sarcastiques comme dans Millie en 1967 plaisent toujours, ses rôles dramatiques  dans Hawaï de George Roy Hill ou Le Rideau déchiré d'Alfred Hitchcock  sont désormais moins bien accueillis par le public. Son échec le plus cuisant reste pourtant, en 1968, un autre film musical, Star! de Robert Wise, une somptueuse biographie romancée de l'actrice Gertrude Lawrence, devenue culte par la suite.

Elle épouse en 1969 le réalisateur Blake Edwards, rencontré sur le tournage de Darling Lili[5]. Pendant les années 1970, elle se consacre principalement à sa famille, le couple ayant adopté en 1974 et 1975 deux petites Vietnamiennes, Amy et Joanna, et elle anime aussi une série d'émissions de variétés qui reçoit de nombreuses récompenses, The Julie Andrews Hour. À partir de 1979, elle revient au cinéma sous la direction de son mari pour des rôles à contre-emploi dans Elle puis le délirant S.O.B. (1981), dans lequel elle n'hésite pas à montrer ses seins afin de casser définitivement son image de gentille gouvernante. Le point d'orgue de ce changement d'image est atteint avec Victor Victoria en 1982, dans lequel elle tient le rôle d'une chanteuse se faisant passer pour un travesti homosexuel.

Après une série de films et de tours de chants, elle revient en 1995 sur les planches de Broadway dans l'adaptation scénique de Victor Victoria mais, à la suite d'une opération chirurgicale des cordes vocales, elle doit abandonner le rôle (repris par Liza Minnelli) et renoncer au chant. Elle se consacre alors à des rôles légers et à l'écriture de livres pour enfants, une activité qu'elle commençait dans les années 1970. En 2001, elle tient le rôle de la reine Clarisse dans Princesse malgré elle. Elle réitère ce rôle dans la suite du film en 2004 Un mariage de Princesse.

En 2003, Julie Andrews revient au théâtre en qualité de metteuse en scène pour une reprise de The Boy Friend, spectacle qui avait contribué à la rendre célèbre en 1954. En 2004, l'actrice prête sa voix au personnage de la reine Lillian dans Shrek 2, puis à nouveau en 2007 pour Shrek le troisième.

En 2006, elle est sur l'affiche officielle de la cérémonie des Oscars, où on la voit tenir son Oscar pour Mary Poppins en 1965. Depuis 2009, elle présente l'émission Great Performances sur PBS, en remplacement de Walter Cronkite.

En 2007, elle est la narratrice pour le film Disney "Il était une fois" ("Enchanted" en VO).

Elle est également la voix off du spectacle pyrotechnique Remember... Dreams Come True, présenté depuis le cinquantième anniversaire du premier parc Disney, dans ce même parc.

En 2017, elle crée et présente, avec la Jim Henson Company, la série éducative pour enfants En coulisse avec Julie, où elle aide des enfants-marionnettes à monter une comédie musicale. Cette série est uniquement visible sur la plateforme Netflix.

En 2020, elle est la voix-off de la série "La Chronique des Bridgerton" sur Netflix.

Elle est une amie proche du réalisateur Rob Marshall[réf. nécessaire].

Filmographie

Julie Andrews dans le rôle de Mary Poppins en 1964.

Années 1960

Années 1970-1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Discographie partielle

Titre Année Editeur
My Fair Lady 1956 Columbia/Sony Music Distributuon
Cinderella 1957 Masterworks Broadway
Song of Sense and Nonse : Tell it again 1957 Poppidisc Revol
The Lass Wit Delicate Air 1958 Japanese Import
Julie Andrews Sings 1958 BMG
Broadway Fair Julie 1961 Columbia
Don't go to the Lion Cage Tonight 1962 CBS Records
Mary Poppins 1964 Walt Disney Records
Christmas with Julie Andrews 1982 Sony Music Distribution
Love Julie 1989 USA Records
Broadway - The Music of Richard Rodgers 1994 Philips
Julie Andrews Sings My Fair Lady • Brigadoon • Camelot 1996 Philips
Julie Andrews select her favorite Disney's songs 2007 Walt Disney Records
The Very Besy of Julie Andrews 2015 Ingrooves
Home : A memoir of my Yearly Years 2019 Weindefeld et Nicholson
Cheek to Cheek 2019 Blackfen
Home Work : A Memoir of my Hollywood Years 2020 Weindefeld et Nicholson

Romans

  • 1971 : Mandy
  • 1974 : The Last of the Really Great Whangdoodles
  • 1999 : Little Bo
  • 2000 : Dumpy the dumptruck
  • 2001 : Simeon's Gift
  • 2001 : Dumpy saves Christmas
  • 2002 : Little Bo in France
  • 2004 : Dragon: Hound of Honor
  • 2004 : Dumpy to the rescue!
  • 2006 : Dumpy's valentine
  • 2006 : The great American mousical
  • 2007 : Thanks to You: Wisdom from Mother & Child
  • 2008 : Home: A Memoir of My Early Years
  • 2009 : Julie Andrews' Collection of Poems, Songs, and Lullabies
  • 2010 : The Very Fairy Princess
  • 2010 : Little Bo in Italy: The Continued Adventures of Bonnie Boadicea
  • 2011 : The Garner Files
  • 2012 : Julie Andrews' Treasury for All Seasons: Poems and Songs to Celebrate the Year
  • 2012 : Little Bo in London: The Ultimate Adventure of Bonnie Boadicea
  • 2013 : The Very Fairy Princess Follows Her Heart
  • 2013 : The Very Fairy Princess Sparkles in the Snow
  • 2019 : Home Work: A Memoir of My Hollywood Years

Distinctions

Récompenses

Nominations

Voix françaises

Notes et références

  1. Elle apprendra en 1950 que Edward C. Wells n'est pas son vrai père. Cité par Les Spindle dans Julie Andrews: A Bio-Bibliography, pp. 1-2.
  2. Françoise Arnould, Julie Andrews, p. 17.
  3. « Starlight Roof »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  4. Julie Andrews acheta une maison sur l'île d'Aurigny pour y passer tranquillement sa maternité durant sept mois.
  5. (en-GB) « Julie Andrews turns 80: An appreciation of the Mary Poppins star's career », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Site officiel

Voir aussi

Bibliographie

  • Françoise Arnould, Julie Andrews, Favre, Paris, 1988 (ISBN 2-8289-0374-5)
  • (en) Les Spindle, Julie Andrews: A Bio-Bibliography, Greenwood Press, 1989 (ISBN 0313262233)

Autobiographies

  • Home: A Memoir of My Early Years, en collaboration avec sa fille : Emma Walton, Hyperion, 2008
  • Home Work: A Memoir of My Hollywood Years, en collaboration avec sa fille : Emma Walton, Hyperion, 2019

Liens externes

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