Julie Andrews
Dame Julia Elizabeth Andrews, dite Julie Andrews, née Julia Wells le à Walton-on-Thames dans le Surrey, est une actrice, chanteuse, danseuse et écrivaine britannique.
Pour les articles homonymes, voir Andrews.

Nom de naissance | Julia Elizabeth Wells |
---|---|
Surnom | Julie Andrews |
Naissance |
Walton-on-Thames (Royaume-Uni) |
Nationalité |
![]() |
Profession |
Actrice Chanteuse Danseuse Écrivaine |
Films notables |
Mary Poppins La Mélodie du bonheur Victor Victoria Princesse malgré elle Un mariage de princesse |
Surtout connue pour ses rôles dans Mary Poppins, La Mélodie du bonheur et Victor Victoria, elle a été faite dame commandeur dans l'ordre de l'Empire britannique (DBE) par la reine Élisabeth II le .
Biographie

Fille aînée de Edward C. Wells[1], professeur de menuiserie et ferronnerie, et de Barbara Morris, professeur de piano, Julia Elizabeth Wells — surnommée par tous Julie — a cinq ans lorsque ses parents divorcent, sa mère ayant fait la connaissance de Ted Andrews, un comédien de vaudeville canadien en tournée en Europe, avec qui elle se marie peu de temps après. Le couple, qui se produit régulièrement dans les music-halls londoniens, remarque que la petite fille possède une voix exceptionnelle pour son âge : plus de quatre octaves[2]. Ils l'incitent alors à faire carrière dans le chant.
Elle monte sur scène pour la première fois au London Hippodrome dans la revue Starlight Roof en 1947-1948 au côté du comédien américain Wally Boag[3]. Elle y interprète l'air de Philine Je suis Titania la blonde, extrait de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas. Elle apparaît par la suite dans différents théâtres du West End dont le London Casino, dans des productions musicales, telles Aladdin ou Humpty Dumpty, et en tournée dans Jack et le Haricot magique, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon.
Elle fait ses débuts à Broadway en 1954 dans la comédie musicale The Boy Friend de Sandy Wilson, créée l'année précédente à Londres. Deux ans plus tard, elle est retenue pour créer le rôle féminin principal dans My Fair Lady d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.
En 1957, elle crée le rôle de Cendrillon dans Cinderella, une comédie musicale télévisée de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, puis en 1960 à Broadway celui de la reine Guenièvre dans Camelot d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe. Elle épouse en 1959 le décorateur Tony Walton, avec lequel elle a une fille, Emma, née en novembre 1962 après une grossesse passée avec quiétude sur l'île d'Aurigny[4].
Carrière
En 1963, la société Warner Bros. lui préfère Audrey Hepburn (qui pourtant n'est pas chanteuse) pour l'adaptation cinématographique de My Fair Lady, pour des raisons de notoriété. Walt Disney lui propose au même moment le rôle-titre de Mary Poppins. La nounou magicienne fait alors de Julie Andrews une vedette du grand écran, lui permettant d'associer pour la première fois cinéma et chanson — certains titres comme Supercalifragilisticexpialidocious (Supercalifragilisticexpidocious) ou Just A Spoon Full of Sugar… (Un morceau de sucre) deviennent d'immenses succès. Son interprétation lui vaut notamment l'Oscar de la meilleure actrice en 1965.
Les Jeux de l'amour et de la guerre, une satire sur la Seconde Guerre mondiale tournée juste après Mary Poppins, lui permet parallèlement de montrer ses talents d'actrice dramatique.
Fin 1964, elle tourne La Mélodie du bonheur, l'adaptation cinématographique de la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II créée en 1959. L'énorme succès du film lui vaut une image d'actrice proprette et guimauve. Si ses prestations musicales intelligentes et sarcastiques comme dans Millie en 1967 plaisent toujours, ses rôles dramatiques — dans Hawaï de George Roy Hill ou Le Rideau déchiré d'Alfred Hitchcock — sont désormais moins bien accueillis par le public. Son échec le plus cuisant reste pourtant, en 1968, un autre film musical, Star! de Robert Wise, une somptueuse biographie romancée de l'actrice Gertrude Lawrence, devenue culte par la suite.
Elle épouse en 1969 le réalisateur Blake Edwards, rencontré sur le tournage de Darling Lili[5]. Pendant les années 1970, elle se consacre principalement à sa famille, le couple ayant adopté en 1974 et 1975 deux petites Vietnamiennes, Amy et Joanna, et elle anime aussi une série d'émissions de variétés qui reçoit de nombreuses récompenses, The Julie Andrews Hour. À partir de 1979, elle revient au cinéma sous la direction de son mari pour des rôles à contre-emploi dans Elle puis le délirant S.O.B. (1981), dans lequel elle n'hésite pas à montrer ses seins afin de casser définitivement son image de gentille gouvernante. Le point d'orgue de ce changement d'image est atteint avec Victor Victoria en 1982, dans lequel elle tient le rôle d'une chanteuse se faisant passer pour un travesti homosexuel.
Après une série de films et de tours de chants, elle revient en 1995 sur les planches de Broadway dans l'adaptation scénique de Victor Victoria mais, à la suite d'une opération chirurgicale des cordes vocales, elle doit abandonner le rôle (repris par Liza Minnelli) et renoncer au chant. Elle se consacre alors à des rôles légers et à l'écriture de livres pour enfants, une activité qu'elle commençait dans les années 1970. En 2001, elle tient le rôle de la reine Clarisse dans Princesse malgré elle. Elle réitère ce rôle dans la suite du film en 2004 Un mariage de Princesse.
En 2003, Julie Andrews revient au théâtre en qualité de metteuse en scène pour une reprise de The Boy Friend, spectacle qui avait contribué à la rendre célèbre en 1954. En 2004, l'actrice prête sa voix au personnage de la reine Lillian dans Shrek 2, puis à nouveau en 2007 pour Shrek le troisième.
En 2006, elle est sur l'affiche officielle de la cérémonie des Oscars, où on la voit tenir son Oscar pour Mary Poppins en 1965. Depuis 2009, elle présente l'émission Great Performances sur PBS, en remplacement de Walter Cronkite.
En 2007, elle est la narratrice pour le film Disney "Il était une fois" ("Enchanted" en VO).
Elle est également la voix off du spectacle pyrotechnique Remember... Dreams Come True, présenté depuis le cinquantième anniversaire du premier parc Disney, dans ce même parc.
En 2017, elle crée et présente, avec la Jim Henson Company, la série éducative pour enfants En coulisse avec Julie, où elle aide des enfants-marionnettes à monter une comédie musicale. Cette série est uniquement visible sur la plateforme Netflix.
En 2020, elle est la voix-off de la série "La Chronique des Bridgerton" sur Netflix.
Elle est une amie proche du réalisateur Rob Marshall[réf. nécessaire].
Filmographie

Années 1960
- 1964 : Mary Poppins de Robert Stevenson : Mary Poppins
- 1964 : Les Jeux de l'amour et de la guerre (The Americanization of Emily) d'Arthur Hiller : Emily Barham
- 1965 : La Mélodie du bonheur (The Sound of Music) de Robert Wise : Maria
- 1966 : Hawaï (Hawaii) de George Roy Hill : Jerusha Bromley Hale
- 1966 : Le Rideau déchiré (Torn Curtain) d'Alfred Hitchcock : Dr Sarah Sherman
- 1967 : Millie (Thoroughly Modern Millie) de George Roy Hill : Millie Dillmount
- 1968 : Star ! de Robert Wise : Gertrude Lawrence
Années 1970-1990
- 1970 : Darling Lili de Blake Edwards : Lili Smith/Schmidt
- 1974 : Top Secret (The Tamarind Seed) de Blake Edwards : Judith Farrow
- 1979 : Elle (Ten) de Blake Edwards : Samantha Taylor
- 1980 : La Puce et le Grincheux (Little Miss Marker) de Walter Bernstein : Amanda
- 1981 : S.O.B. de Blake Edwards : Sally Miles
- 1982 : Victor Victoria de Blake Edwards : Victor Grazinski / Victoria Grant
- 1983 : L'Homme à femmes (The Man who Loved Women) de Blake Edwards : Marianna
- 1986 : Duo pour une soliste (Duet for One) d'Andreï Kontchalovski : Stephanie Anderson
- 1986 : That's Life! ou C'est la vie ! de Blake Edwards : Gillian Fairchild
- 1991 : Tchin-Tchin (Cin-Cin) de Gene Saks
- 1991 : Au-delà du désespoir (en) (Our Sons) de John Erman : Audrey
Années 2000
- 2000 : Stars in Love (en) (Relative Values) d'Eric Styles
- 2001 : Princesse malgré elle (The Princess Diaries) de Garry Marshall : la reine Clarisse Renaldi
- 2003 : Amours suspectes (Unconditional Love) de P. J. Hogan : Elle-même
- 2003 : Eloïse fête Noël (en) (Eloise at Christmastime) : Nanny
- 2004 : Shrek 2 d'Andrew Adamson : la reine Lillian (voix)
- 2004 : Un mariage de princesse (The Princess Diaries 2: Royal Engagement) de Garry Marshall : la reine Clarisse Renaldi
- 2004 : The Cat That Looked at a King de Peter Schneider : Mary Poppins
- 2007 : Shrek le troisième de Chris Miller : la reine Lillian (voix)
- 2007 : Il était une fois (Enchanted) de Kevin Lima : narratrice
Années 2010
- 2010 : Shrek 4 : Il était une fin (Shrek Forever After) de Mike Mitchell : la reine Lillian (voix)
- 2010 : Moi, moche et méchant (Despicable Me) de Chris Renaud et Pierre Coffin : Marlena Gru (voix)
- 2010 : Fée malgré lui (Tooth Fairy) de Michael Lembeck : la directrice de Tooth Fairy, Lily
- 2017 : Moi, moche et méchant 3 (Despicable Me 3) de Kyle Balda et Pierre Coffin : Marlena Gru (voix)
- 2018 : Aquaman de James Wan : Karathen (voix)
Années 2020
- 2020 : La Chronique des Bridgerton : Lady Whistledown (narratrice)
Discographie partielle
Titre | Année | Editeur |
---|---|---|
My Fair Lady | 1956 | Columbia/Sony Music Distributuon |
Cinderella | 1957 | Masterworks Broadway |
Song of Sense and Nonse : Tell it again | 1957 | Poppidisc Revol |
The Lass Wit Delicate Air | 1958 | Japanese Import |
Julie Andrews Sings | 1958 | BMG |
Broadway Fair Julie | 1961 | Columbia |
Don't go to the Lion Cage Tonight | 1962 | CBS Records |
Mary Poppins | 1964 | Walt Disney Records |
Christmas with Julie Andrews | 1982 | Sony Music Distribution |
Love Julie | 1989 | USA Records |
Broadway - The Music of Richard Rodgers | 1994 | Philips |
Julie Andrews Sings My Fair Lady • Brigadoon • Camelot | 1996 | Philips |
Julie Andrews select her favorite Disney's songs | 2007 | Walt Disney Records |
The Very Besy of Julie Andrews | 2015 | Ingrooves |
Home : A memoir of my Yearly Years | 2019 | Weindefeld et Nicholson |
Cheek to Cheek | 2019 | Blackfen |
Home Work : A Memoir of my Hollywood Years | 2020 | Weindefeld et Nicholson |
Romans
- 1971 : Mandy
- 1974 : The Last of the Really Great Whangdoodles
- 1999 : Little Bo
- 2000 : Dumpy the dumptruck
- 2001 : Simeon's Gift
- 2001 : Dumpy saves Christmas
- 2002 : Little Bo in France
- 2004 : Dragon: Hound of Honor
- 2004 : Dumpy to the rescue!
- 2006 : Dumpy's valentine
- 2006 : The great American mousical
- 2007 : Thanks to You: Wisdom from Mother & Child
- 2008 : Home: A Memoir of My Early Years
- 2009 : Julie Andrews' Collection of Poems, Songs, and Lullabies
- 2010 : The Very Fairy Princess
- 2010 : Little Bo in Italy: The Continued Adventures of Bonnie Boadicea
- 2011 : The Garner Files
- 2012 : Julie Andrews' Treasury for All Seasons: Poems and Songs to Celebrate the Year
- 2012 : Little Bo in London: The Ultimate Adventure of Bonnie Boadicea
- 2013 : The Very Fairy Princess Follows Her Heart
- 2013 : The Very Fairy Princess Sparkles in the Snow
- 2019 : Home Work: A Memoir of My Hollywood Years
Distinctions
Récompenses
- Golden Globes 1965 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Mary Poppins
- Oscars du cinéma 1965 : Meilleure actrice pour Mary Poppins
- Golden Globes 1966 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour La Mélodie du bonheur
- Golden Globes 1967 : Henrietta Award
- Golden Globes 1968 : Henrietta Award
- Golden Globes 1969 : Henrietta Award
- Golden Globes 1970 : Henrietta Award
- Golden Globes 1983 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Victor Victoria
- Disney Legends 1991 « pour sa contribution à la magie de Disney »[6]
- Drama Desk Awards 1996 : Victor Victoria
- Mostra de Venise 2019 : Lion d'or pour la carrière
Nominations
- Tony Awards 1957 : Meilleure actrice dans une comédie musicale pour My Fair Lady
- Tony Awards 1961 : Meilleure actrice dans une comédie musicale pour Camelot
- Oscars 1966 : Meilleure actrice pour La Mélodie du bonheur
- Golden Globes 1968 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Millie
- Golden Globes 1969 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Star !
- Golden Globes 1971 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Darling Lili
- Golden Globes 1973 : Meilleure actrice dans une série télévisée musicale ou comique pour The Julie Andrews Hour
- Golden Globes 1980 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Elle
- Oscars 1983 : Meilleure actrice pour Victor Victoria
- Golden Globes 1987 :
- Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour That's Life!
- Meilleure actrice dans un film dramatique pour Duo pour une soliste
- Tony Awards 1996 : Meilleure actrice dans une comédie musicale pour Victor Victoria, nomination qu'elle a décliné
Voix françaises
- Martine Sarcey (5 fois) dans :
- La Mélodie du bonheur (1965)
- Le Rideau déchiré (1966)
- Star! (1968)
- Elle (1979)
- Duo pour une soliste (1986)
- Éliane Thibault (3 fois) dans :
- Mary Poppins (1964)
- Millie (1967)
- Darling Lili (1970)
- Tania Torrens (3 fois) dans :
- Shrek 2 (2004)
- Shrek le troisième (2007)
- Shrek 4 : Il était une fin (2010)
- Perrette Pradier (2 fois) dans :
- Victor Victoria (1982)
- Amours suspectes (2002)
- Marie-Martine Bisson (2 fois) dans :
- Princesse malgré elle (2001)
- Un mariage de princesse (2004)
- Frédérique Cantrel (2 fois) dans :
- Moi, moche et méchant (2010)
- Moi, moche et méchant 3 (2017)
- Frédérique Tirmont (2 fois) dans
- En coulisse avec Julie (Série TV) (2017)
- La Chronique des Bridgerton (Série TV) (2020)
- Renée Simonot (1 fois) dans La Rose de Bagdad (1949)
- Nicole Favart (1 fois) dans Les Jeux de l'amour et de la guerre (1964)
- Brigitte Virtudes (1 fois) dans Il était une fois (2007)
- Léonce Wapelhorst (1 fois) dans Fée malgré lui (2010)
Notes et références
- Elle apprendra en 1950 que Edward C. Wells n'est pas son vrai père. Cité par Les Spindle dans Julie Andrews: A Bio-Bibliography, pp. 1-2.
- Françoise Arnould, Julie Andrews, p. 17.
- « Starlight Roof »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Julie Andrews acheta une maison sur l'île d'Aurigny pour y passer tranquillement sa maternité durant sept mois.
- (en-GB) « Julie Andrews turns 80: An appreciation of the Mary Poppins star's career », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Site officiel
Voir aussi
Bibliographie
Autobiographies
- Home: A Memoir of My Early Years, en collaboration avec sa fille : Emma Walton, Hyperion, 2008
- Home Work: A Memoir of My Hollywood Years, en collaboration avec sa fille : Emma Walton, Hyperion, 2019
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discography of American Historical Recordings
- Discogs
- Last.fm
- Shazam
- SoundCloud
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) Carnegie Hall
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Rolling Stone
- (en) Songfacts
- (en) Songkick
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives au spectacle :
- (en) Internet Broadway Database
- (en) Lortel Archives
- (en) Playbill
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Brockhaus Enzyklopädie
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire universel des créatrices
- Enciclopedia De Agostini
- Encyclopædia Britannica
- Encyclopædia Universalis
- Encyclopédie Treccani
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Swedish Nationalencyklopedin
- Munzinger Archiv
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- CiNii
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Autorités Canadiana
- Bibliothèque nationale d’Australie
- WorldCat
- Portail du cinéma britannique
- Portail sur Disney
- Portail des comédies musicales