Sangatte

Sangatte est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Sangatte

Vue de Sangatte depuis le cap Blanc-Nez.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers
Maire
Mandat
Guy Allemand
2020-2026
Code postal 62231
Code commune 62774
Démographie
Gentilé Sangattois
Population
municipale
4 852 hab. (2018 )
Densité 340 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 56′ 51″ nord, 1° 45′ 27″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 151 m
Superficie 14,28 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Calais
(banlieue)
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-1
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Sangatte
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Sangatte
Géolocalisation sur la carte : France
Sangatte
Géolocalisation sur la carte : France
Sangatte
Liens
Site web ville-sangatte.fr

    De 1999 à 2002, la commune a fait l'objet d'une importante exposition médiatique pour avoir hébergé un centre d'accueil pour des migrants cherchant à passer au Royaume-Uni. Elle a également accueilli plusieurs campements de fortune de réfugiés.

    Sangatte est néanmoins une station balnéaire relativement attractive de la Côte d'Opale, à l'entrée nord du Grand Site des Deux Caps.

    Géographie

    Plage et cordon dunaire, janvier 2010.

    Situation

    Sangatte est située sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche, au nord du département du Pas-de-Calais et à l'extrémité nord du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Elle est limitrophe de l'ouest de la ville de Calais et se trouve à 26 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer[1], à environ 100 km au nord-ouest de Lille[2] et à 235 km au nord de Paris[3].

    Sangatte est une petite station balnéaire, qui comprend également le hameau de Blériot-Plage. Elle abrite une plage de km de sable fin[4]. Elle est située près du site naturel du cap Blanc-Nez.

    Communes limitrophes

    Accès et transports

    Sangatte était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel, par Saint-Omer, passant par Saint-Martin-Boulogne, Balinghem, Sangatte, Etrehem (Leulinghem), Saint-Omer, Arques[5].

    La commune se trouve à proximité de l'autoroute A16 qui la dessert par le biais des sorties  41 et  43. Elle permet de rejoindre Boulogne-sur-Mer, Amiens, Rouen et Paris vers le sud, et Dunkerque vers le nord.

    La commune se trouve également près de l'entrée française du tunnel sous la Manche, qui relie le territoire à l'Angleterre.

    La gare de Calais-Fréthun, située à quelques kilomètres de Sangatte, est desservie par des Eurostar en direction de l'Angleterre, des TGV et TERGV vers Lille et Paris, ainsi que des TER Nord-Pas-de-Calais.

    La commune est desservie par les lignes   3  ,   5   et  Div'in  du réseau Imag'in de Calais.

    Hydrographie et géomorphologie

    Sangatte est une commune littorale. Sa faible altitude et la faible largeur du cordon dunaire font qu'elle est une des communes susceptibles d'être dans cette région parmi les premières inondées par la mer en cas de submersion marine induite par un aléa météorologique inhabituel ou à la suite d'un petit tsunami (risque faible dans cette région). Les sols sont limoneux à limoneux-argileux et reposent sur une craie fissurée.

    Le niveau marin a beaucoup fluctué depuis 100 000 ans[6]. Le territoire communal surplombait la vallée qui séparait la France de l'Angleterre durant la dernière glaciation, était littoral à l'époque gallo-romaine et sous la mer à l'époque de Charlemagne. Sangatte a déjà dans un passé plus ou moins récent été victime de courtes intrusions marines ;
    selon Bernard, chroniqueur du Calaisis, page 381 « la digue de Sangatte se rompit en 1614, par la violence de la mer, qui emporta l'écluse du fort Nieulay. Cet événement lui fit porter ses eaux bien avant dans le Calaisis, où elles causèrent un dommage considérable, dont on se ressentit fort longtemps. Les terres à labour jusqu'à Guînes ne produisirent plus rien. Notre faubourg, Saint-Pierre-lès-Calais, ne dut son salut qu'à des secours empressés qu'on lui porta ; car l'eau inondait ses maisons jusqu'à l'église paroissiale »[7].
    la dernière fois, ce fut lors de la tempête du [8](Quelques données sur la tempête de 1953 qui a inondé aussi 5 % des Pays-Bas).

    En cas de sécheresse ou de déficit d'alimentation de la nappe d'eau douce, le biseau salé peut avancer et remonter sous les terres agricoles. Il empêche les grands arbres de pousser et s'il remonte trop peut nuire à l'agriculture par salinisation des terres. Le cordon dunaire fragilisé par les chemins et divers aménagements a fait l'objet dans les années 1990 d'un important programme de consolidation.

    La commune abrite une curiosité géomorphologique : la « falaise de Sangatte »[9], non-parallèle au littoral (angle moyen de 30°[10]), et qui comporte une sorte de relique de plage suspendue, signalées vers 1850 par Prestwich et rapidement considérée comme une falaise fossile du « Pléistocène moyen marin » voir de l'interglaciaire précédent (hypothèse abandonnée à la fin du XIXe siècle), bordant les zones envahies par la mer durant la transgression flandrienne[11],[12] (pendant de la formation d'Herzeele, autre gisement représentatif de cette époque[12]. Quelques indices de traces d'occupation préhistorique du paléolithique ont été trouvés en 1864, au pied de la falaise[13], sur un ancien niveau marin correspondant probablement à la « phase récente du complexe interglaciaire holsteinien (320 000 ans) »[13]. Cette falaise fossile étant presque située dans l'axe de la « flexure de Sangatte » (faille immergée dans le Pas de Calais, bordée de structures sous-marines dites « Rouge Riden » et « Quénocs »), on pourrait penser, comme le fait Sommé[10] qu'elle est peut-être aussi la résultante d'une tectonique active[14], et un indice d'activité sismique régionale récente[10]. Et en effet, la partie du littoral située entre le cap Gris-Nez et Sangatte montre une géométrie de détail qui se superpose globalement avec les trois directions tectoniques principales qui affectent la couverture sédimentaire régionale :

    1. des directions N020-N040
    2. des directions N100-N110 reconnues à grande échelle par l’analyse du système de joints dans la craie (Vandycke & Bergerat, 1992 ; Colbeaux et al., 1993),
    3. la direction N090 (orientation de petites failles et plis surtout visibles dans le Jurassique (Lamarche et al., 1998).

    L'analyse gravimétrique de cette partie de la région montre une anomalie devant Calais, mais pas de décalage altitudinal dans le socle paléozoïque sous-jacent à Sangatte[15], et la coupe NW-SE passant par le cap Blanc-Nez ne recoupe pas de faille de couverture[16].

    À la falaise fossile de Sangatte (qui n'est pas du tout parallèle à la falaise actuelle) correspond une plage fossile située entre la plaine maritime et les collines du Boulonnais. Cette "plage" intrigue depuis longtemps les géologues et géomorphologues, mais aussi des préhistoriens. La géologie de Sangatte pose problème depuis le XIXe siècle en raison principalement du caractère inhabituel de ses horizons repères, beaucoup moins nets qu'ailleurs dans les séquences du nord du pays où l'on distingue habituellement mieux les paléosols de rang interglaciaire, horizons périglaciaires et grandes fentes de gel. À proximité deux buttes reliques de l'époque tertaires dites Les Noires-Mottes ont pu par leur érosion compliquer la morphologie du site en épaississant les dépôts de pente périglaciaire qui ont formé l'essentiel du sédiment continental observé à Sangatte[17].

    La stratigraphie géologique et pédologique (micromorphologique des horizons repères pédostratigraphiques) de cette ancienne plage a été précisée à l'occasion de la préparation des travaux du Tunnel sous la Manche (formations pléistocènes)[18]. Un « troisième cycle glaciaire-interglaciaire » a été mis en évidence « dans la partie terminale de la couverture continentale qui fossilise l'ancien niveau marin » ce qui a conduit à remettre en question la datation de cette plage fossile (elle pourrait en réalité dater de la même époque que celle de la zone supérieure de la « Formation d'Herzeele, attribuée à l'Holsteinien et au stade isotopique 9 des sondages océaniques »)[18].

    Climat

    La ville côtière est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux. Le temps est instable à cause des vents, très fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction. Les précipitations sont inférieures à la moyenne nationale mais sont plus fréquentes.

    Urbanisme

    Typologie

    Sangatte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Calais, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[22] et 98 712 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), zones urbanisées (16,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), zones humides côtières (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sangata en 1118[32]; Samgatha en 1137; Sangata en 1210; Saines Clayte en 1245; Sanghette en 1292; Zantgate en 1331; Sangathe en 1436; Sandgate en 1546; Sandegates en 1556; Sangate en 1617; Sangatte en 1681; Santgate en 1739; Sangatte en 1810[33],[34].

    Du germanique sant « sable »[32] ou sanda « sable »[34] (comprendre de l'ancien néerlandais *sant « sable » qui poursuit le vieux saxon, vieux frison sand) et du néerlandais gat « passage »[32] ou germanique gata « ouverture, voie d'accès »[34] (comprendre ancien néerlandais *gata « passage », qui poursuit le vieux saxon, vieux frison *gata issu du germanique occidental *gata postulé par l'existence du vieux haut allemand gazza, apparenté au germanique occidental gat > vieux saxon, vieux frison gat « accès, ouverture »), d'où le sens global de « passage / voie d'accès ensablé(e) / sableux (-euse) ».

    Zandgate en flamand[35].

    Homonymie avec Sandgate (Angleterre, kent, Sandgate 1256[36]), toponyme d'origine [anglo-]saxonne signifiant « trouée, ouverture menant sur le littoral sabloneux »[36].

    Remarque : il n'est pas possible de dire si ce toponyme est une formation plus ancienne, de type anglo-frisonne ou [anglo-]saxonne qui se perpétue en ancien néerlandais, car les formes les plus anciennes du toponyme ne remontent qu'au début du XIIe siècle.

    Histoire

    Moyen Âge et époque moderne

    Vers 1175, le comte de Guînes Baudouin II de Guînes, a fait construire dans les marais de Sangatte un solide château fort avec une haute tour, des fossés, malgré la résistance et l'opposition des cités de Boulogne, Wissant, Calais, Mercq (Marck), détenues par le comte de Boulogne. Le comte de Boulogne, Renaud de Dammartin, y voit une volonté d'entraver la libre possession des biens évoqués et va vouloir riposter en construisant un château à Ostrowic (devenu Ostruy, sur la commune actuelle de Réty) pour abolir le nom et la force de celui de Sangatte mais les gens de Guînes et de Sangatte vont empêcher sa construction [37].

    Manassès de Guînes, fils de Baudouin II de Guînes, détient Rorichove, sur la commune actuelle de Sangatte, du fait de son mariage avec Aélis de Thiembronne, héritière de Guillaume de Thiembronne. Manassès et Aélis vont donner des terres dépendant de leur possession de Rorichove dont certaines possessions se situaient à Andres et d'autres à Éperlecques à l'abbaye Saint-Médard d'Andres[38].

    Baudouin de Guînes (°v.1240 †?), fils de Baudouin III de Guînes, et frère d'Arnould III, comte de Guînes, est seigneur de Sangatte. En 1280, Baudouin et son frère Arnould III, comte de Guînes, concluent un accord pour déterminer la part de Baudouin dans l'héritage paternel : Baudouin reçoit d'Arnould sept cents livrées de terre (une livrée de terre est une superficie qui rapporte une livre de rente par an)[39].

    En 1308, une enquête a été faite par P. d'Hangest, bailli de Gisors puis de Rouen, au sujet d'un débat existant entre le comte d'Eu et de Guînes, décédé, et sa femme, d'une part, et Robert de Guînes, seigneur de Sangatte, d'autre part; cette requête, sans doute liée à l'héritage des comtes de Guînes, a été mise en garde de loi, parce que l'héritier de ce dernier était encore mineur[40], (Jean III de Brienne, comte d'Eu et de Guînes, avait récupéré le comte de Guînes vendu par Arnould III au roi, Robert de Guînes, fils probable de Baudouin et neveu ou petit-neveu d'Arnould III avait élevé des prétentions sur l'héritage des comtes de Guînes).

    En 1360, le roi de France cède le territoire aux mains des Anglais (traité de Brétigny). En 1558 (1er janvier), le duc de Guise arrive à Calais avec son armée et conquiert dès son arrivée le fort Nieulay et Sangatte[41].

    L'année 1614 est marquée par une invasion marine : la mer endommage la digue de Sangatte et submerge toute la basse ville dite de St Pierre. Elle se répand jusqu’à Guînes, « malgré le soin qu’on eut de fermer les brèches aussi vite que possible »[41].

    Le , la mer poussée par un violent orage menace à nouveau la digue et le cordon dunaire. Elle fait ce jour-là à Calais aux digues et glacis du Fort-Nieulay « trois brèches par lesquelles elle entre dans le pays sur la largeur de 28 toises et sur une de hauteur pendant douze marées consécutives »[41]. Le , la mer crève à nouveau la digue (construite en 1599 par Dominique de Vic alors gouverneur de Calais) et s'engouffre dans une brèche large de dix toises.

    Blériot-Plage (ancien hameau Les Baraques)

    Localisation du monument Louis Blériot : 50° 57′ 26″ N, 1° 49′ 05″ E

    Le , Louis Blériot est le premier à traverser la Manche, en décollant au lever du soleil, condition exigée par le Daily Mail qui est à l'origine du défi et lui remettra la somme de 25 000 francs-or mise en jeu. La traversée s'effectuera en 37 minutes, reliant le hameau Les Baraques, près de Calais, et Douvres, aux commandes du Blériot XI. Un monument en hommage à Louis Blériot est inauguré le aux Baraques, hameau qui prendra conformément à la délibération du conseil municipal de Sangatte du , le nom de l'aviateur et s’appelle désormais Sangatte-Blériot-Plage[42].

    Première guerre mondiale

    Pendant la première guerre mondiale, Sangatte fait partie en 1917-1918 d'un commandement d'étapes basé à Frethun, puis à Coulogne c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Sangatte a donc accueilli des troupes de passage[43]. La commune dépend également du commandement d'étapes de Guînes[43]. Le 3 septembre 1917, une bombe incendiaire est retrouvée sur la plage, Calais est prévenus pour faire le nécessaire[44]. À cette date, parmi les troupes accueillies sur le bourg, figure un bataillon de tirailleurs sénégalais, soit plus de1000 soldats[45].

    Batterie Lindemann et premier camp de Sangatte

    La batterie Lindemann en 1942.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis érigent sur les hauteurs de Sangatte au lieu-dit les Noires Mottes, la batterie Lindemann (en hommage au commandant du cuirassé Bismarck coulé en 1941). Un camp de l'organisation Todt est installé à Sangatte le temps des travaux, à partir de , avec des déportés belges dont une partie étaient juifs[46].

    Les trois canons de 406 mm « Anton », « Bruno » et « Cesar » sont mis hors d'état de nuire par les troupes canadiennes en 1944.

    Fortunes de mer

    La plage de Sangatte a été le théâtre de nombreuses fortunes de mer : en 1962 le liberty-ship Costas Michalos s'échoue et se brise en deux : l'épave est toujours visible à marée basse. En 1995 c'est le ferry Stena Challenger qui s'échoue et qui est renfloué le lendemain.

    Le tunnel sous la Manche

    Sangatte est particulièrement connue pour être à l'une des extrémités du tunnel sous la Manche. Elle est aussi un lieu de passage de migrants voulant se rendre au Royaume-Uni.

    Le centre de Sangatte

    En 1999, sous le gouvernement Jospin et en accord avec les autorités préfectorales, est créé un centre d'hébergement et d'accueil d'urgence humanitaire administré par la Croix-Rouge. Ce centre, connu sous le nom de centre de Sangatte est installé dans une ancienne usine d'Eurotunnel et possède un équipement limité prévu pour accueillir environ 200 personnes. Or les besoins de la population de migrants (principalement Afghans, Iraniens, Irakiens, Kurdes et Kosovars) sont tels qu'on a compté jusqu'à environ 1 600 personnes hébergées dans des conditions, par conséquent, précaires et sources de tensions y compris avec la population locale. En , le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, sous la pression du ministère britannique de David Blunkett, ordonne sa fermeture et son démantèlement[47], mais le problème reste entier pour le Calaisis : de nouveaux immigrés illégaux continuent d'affluer malgré la fermeture définitive du centre le [48]. Les migrants sont dispersés depuis à divers endroits du littoral dans des abris de fortune.

    Traversée de la Manche en flyboard

    Le , 110 ans après l'exploit de Louis Blériot et après une tentative infructueuse la semaine précédente, l'inventeur marseillais, Franky Zapata réussi à rallier l'Angleterre depuis la France grâce à son Flyboard Air. Il a rejoint St Margaret's Bay en 21 minutes après un vol de 35 km[49].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Sangatte dans son canton et son arrondissement.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 1983 René Coucy DVG Docteur en médecine
    mars 1983 mars 2001 René Lapotre RPR Conseiller général (1992 → 1998)
    mars 2001 8 septembre 2006[50] André Segard PS Ancien inspecteur de l'Education nationale
    Conseiller général (2004 → 2006)
    Décédé en fonction
    2006 En cours Guy Allemand
    Réélu pour le mandat 2020-2026[51]
    SE Réélu pour le mandat 2014-2020 suivi par Henrique Ramos[52],[53],[54]

    La commune est dotée d'un conseil municipal des enfants[55].

    Jumelages

    Sangatte est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

    En 2018, la commune comptait 4 852 habitants[Note 4], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6465687176439059009411 0441 063
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0241 0321 1291 2501 4911 9792 1602 0282 067
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1422 3022 5162 5542 6222 7942 7111 5882 447
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3 3093 3403 3323 1993 3264 0464 4874 5494 611
    2013 2018 - - - - - - -
    4 7404 852-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 22,3 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 14,9 %) ;
    • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 18,7 %).
    Pyramide des âges à Sangatte en 2007 en pourcentage[60]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,4 
    4,7 
    75 à 89 ans
    7,4 
    10,1 
    60 à 74 ans
    10,9 
    22,0 
    45 à 59 ans
    21,8 
    22,3 
    30 à 44 ans
    22,1 
    19,0 
    15 à 29 ans
    17,2 
    21,8 
    0 à 14 ans
    20,2 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Manifestations culturelles et festivités

    Il y a un centre social et culturel, qui a été nommé d'après Marie-Jeanne Bassot[62],[63].

    Sports

    La commune est équipée de salles et terrains de sport, d'un club nautique, de courts de tennis (intérieur et extérieur) ouverts qu'aux licenciés, d'un boulodrome. Il existe également un projet de golf.

    Économie

    Le tourisme est un secteur d'activité important à travers la présence d'un Village-Vacances et une base de loisirs nautiques.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Blockhaus dans les dunes, janvier 2010.
    • Dans la région, on peut voir des tronçons de la Leulène, ancienne voie romaine.
    • Le mémorial de la « Dover Patrol » en haut du cap Blanc-Nez qui offre un point de vue unique sur le pas de Calais.
    • L'ancien puits du tunnel sous la Manche commencé au XIXe siècle au bord de la falaise.
    • La galerie (dite « descenderie ») inachevée, commencée en 1974 près de l’actuel puits d'aération d'Eurotunnel.
    • Les vestiges du Fort Lapin à la sortie de Blériot-Plage.
    • Le mémorial de Louis Blériot à Blériot-Plage.
    • Les 213 cabanons de Blériot-Plage, érigés selon une tradition commencée au XIXe siècle par des vacanciers et menacés de destruction en 2020 pour non respect de la loi littoral, alors que ses propriétaires évoquent un « patrimoine culturel » à défendre[64].
    • Le mémorial d'Hubert Latham sur la route du cap Blanc-Nez.
    • L'épave du Costas Michalos au lieu-dit le Dos d'Ane.
    • Le cimetière communal, où reposent des travailleurs chinois employés par l'armée britannique durant la Première Guerre mondiale.

    Espaces naturels[source insuffisante]

    Panneau du site naturel protégé : la dune de Fort-Mahon, janvier 2010.
    • Le cap Blanc-Nez fait l'objet de plusieurs classements : site classé, site inscrit, ZNIEFF de type I, Natura 2000 (falaises et pelouses), espace naturel sensible.
    • Le territoire présente également d'autres zones Natura 2000 : Noires mottes, Mont de Couple.
    • le Fond de la Forge est classé espaces naturels sensibles et ZNIEFF de type I.
    • Le Mont d'Hubert est classé en ZNIEFF de type I et Natura 2000.
    • Le Mont Vasseur est classé en ZNIEFF de type I.
    • La dune de Fort-Mahon est un site naturel protégé, géré par le conservatoire du littoral avec la participation du conseil général (Eden 62).
    • La plage de sable fin, de plusieurs kilomètres de long, est un spot de windsurf et de kitesurf réputé[réf. nécessaire].

    Sangatte et le cinéma

    Films tournés à Sangatte :

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueules.
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Sangatte et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Sangatte et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Sangatte et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. Sangatte - Blériot-Plage - Lieux à visiter sur www.ville-sangatte.fr, consulté le 13 juillet 2013
    5. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, p. 81, lire en ligne
    6. Cotton C.A (1963) Levels of planation of marine benches. Zeitschrift für Geomorphologie, 7, 91-111.
    7. Mémoires de la Société d'agriculture, du commerce, sciences et arts...
    8. voir carte de la zone touchée dans la photothèque de la préfecture du Nord/Pas-de-Calais (Documents réunis pour la réunion d'information sur les risques naturels littoraux liés au changement climatique, animée par le préfet de région à Gravelines, le 16 juillet 2008 avec la DIREN Nord-Pas-de-Calais)
    9. SOMMÉ J., ANTOINE P., CUNAT-BOGÉ N., LEFÈVRE D., & MUNAUT A.V., 1999 - Le Pléistocène moyenmarin de la mer du Nord en France : falaise de Sangatte et formation d’Herzeele. Quaternaire, 10, 151-160
    10. Guillaume Pierre ; Durée de l'évolution marine et recul holocène d'un littoral à falaise. L'exemple du Nord Boulonnais (France) ; Quaternaire, 18, (3), 2007, p. 219-231
    11. BRIQUET A., 1930 - Le littoral du Nord de la France et son évolution morphologique. Armand Colin, Paris, 349 p.
    12. Sommé Jean, Antoine Pierre, Cunat-Bogé Nicole, Lefèvre David, Munaut André Valentin. Le Pléistocène moyen marin de la mer du Nord en France : falaise de Sangatte et formation d'Herzeele [The marine middle pleistocene of the north ssa in France : Sangatte cliff and Herzeele formation]. In: Quaternaire - Volume 10 - Numéro 2-3 - 1999. pp. 151-160. (Résumé)
    13. Les premiers chasseurs du Pas de Calais (Page d'information du Conseil général 62)
    14. COLBEAUX J.P., DUPUIS C., ROBASZYNSKI F., AUFFRET J.P., HAESAERTS P., & SOMME J., 1980 - Le détroit du Pas deCalais : un élément dans la tectonique de blocs de l’Europe nord-occidentale. Bulletin d’Information des Géologues du Bassin de Paris, 17, 41-54.
    15. EVERAERTS M.,& MANSY J.L., 2001 - Le filtrage des anomalies gravimétriques ; une clé pour la compréhension des structures tectoniques du Boulonnais et de l’Artois (France). Bulletin de la Société Géologique de France, 3, 267-274.
    16. Antoine P., 1989 - Stratigraphie des formations pléistocènes de Sangatte (Pas-de-Calais), d’après les premiers travaux du Tunnel sous la Manche. Bulletin de l’Association Française pour l’Étude du Quaternaire, 37, 5-17.
    17. Antoine P (1989) Stratigraphie des formations pléistocènes de Sangatte (Pas-de-Calais), d'après les premiers travaux du tunnel sous la Manche. Bulletin de l'Association Française pour l'Étude du Quaternaire, 26(1), 5-17.
    18. Antoine P (1989. Stratigraphie des formations pléistocènes de Sangatte (Pas-de-Calais), d'après les premiers travaux du tunnel sous la Manche. Bulletin de l'Association Française pour l'Étude du Quaternaire, 26(1), 5-17.
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 de Calais », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    28. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 642a.
    33. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 136.
    34. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 330 (lire en ligne)
    35. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    36. A. D. Mills, A Dictionary of British Place Names, Publisher: Oxford University Press, Print Publication Date: 2011, Print (ISBN 9780199609086), Published online: 2011, Current Online Version: 2011e, (ISBN 9780191739446)
    37. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 70, lire en ligne.
    38. A. Duchesne, option citée, p. 75.
    39. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VI, Année 1280.
    40. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1308.
    41. J. Goutier ; Éphémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs
    42. Sangatte Blériot-Plage (site de la mairie)
    43. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
    44. Journal du commandement d'étapes de Guînes, juillet-décembre 1917, p. 63, lire en ligne.
    45. Journal du commandement d'étapes de Guînes, juillet-décembre 1917, p. 70, lire en ligne.
    46. Bulletin d'information de MEMOR (Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en zone interdite), no 10, octobre 1989, Les "camps de Juifs" dans le Boulonnais (1942-1944), Actes de la table ronde de Boulogne sur Mer, 24 septembre 1988, p. 10 à 13.
    47. « Sarkozy à Sangatte - Factuel » [vidéo], sur Ina.fr (consulté le ).
    48. Association SALAM
    49. Eric de la Chesnais, « Franky Zapata a réussi la traversée de la Manche sur sa machine volante », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
    50. Roland Delattre, « Disparition d’André Ségard, maire de Blériot-Sangatte », Actualités laïques, Libre Pensée du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    51. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
    52. Bruno Mallet, « Sangatte : Moulières, digue, plaine de loisirs... Un mandat marqué par les gros dossiers : Suite de notre série sur les bilans des maires, avec aujourd’hui Guy Allemand. Arrivé au fauteuil de maire en 2006 à la suite du décès d’André Ségard, il achève son premier mandat complet. Qui pourrait être suivi d’un autre, puisqu’il a décidé de se représenter lors des municipales de mars », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    53. M. L. (CLP), « Réélu maire à Sangatte, Guy Allemand fait une virulente mise au point au premier conseil : Après avoir, comme le veut la loi, fait lecture du procès-verbal des élections, Guy Allemand a laissé la présidence de ce premier conseil municipal de la nouvelle mandature à Francine Thorel, doyenne de l'assemblée et opposante de la liste d'Henrique Ramos. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    54. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    55. H.P. (CLP), « Sangatte : Guillaume Pondesserre, 10 ans, élu maire du conseil municipal des enfants : Âgé de 10 ans, Guillaume Pondesserre, vient d’être élu à la tête du conseil municipal des jeunes à la mairie de Blériot-plage. Campagne électorale, urne, carte d’électeur, bulletins de vote, isoloir... Les élections se passent comme pour les adultes. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    60. « Évolution et structure de la population à Sangatte en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    61. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    62. « Centre social et culturel - Centre Social et Culturel Marie-Jeanne BASSOT - Ville Sangatte website », sur www.ville-sangatte.fr (consulté le ).
    63. « Centre Social et Culturel Marie-Jeanne BASSOT », sur mariejeannebassotsangatte.centres-sociaux.fr (consulté le ).
    64. Stéphane Kovacs, « À Blériot-Plage, les chalets menacés de destruction », Le Figaro, 27-28 février 2021, p. 9 (lire en ligne).
    • Portail des tunnels
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Côte d'Opale
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.