Quinson

Quinson est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Quinson (homonymie).

Quinson

Chapelle romane abritant le syndicat d’initiative.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Jacques Espitalier
2020-2026
Code postal 04500
Code commune 04158
Démographie
Gentilé Quinsonnais
Population
municipale
407 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 11″ nord, 6° 02′ 26″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 584 m
Superficie 28,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Valensole
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Quinson
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Quinson
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Quinson
Géolocalisation sur la carte : France
Quinson
Liens
Site web quinson.fr

    Le nom de ses habitants est Quinsonnais[1].

    Géographie

    Localisation

    Les communes limitrophes de Quinson sont Esparron-de-Verdon, Saint-Laurent-du-Verdon, Régusse, Montmeyan, La Verdière et Saint-Julien (ces quatre dernières communes, au sud et à l’ouest de Quinson, sont situées dans le département du Var).

    Quinson et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Géologie et relief

    Le Mourre de Chanier.

    Situé sur le cours du Verdon, entre les retenues d'eau de Sainte-Croix et d'Esparron-sur-Verdon, le site de Quinson est caractérisé par une plaine alluviale de taille modeste, à 380 m d’altitude[2], enserrée entre de hautes parois rocheuses (le village est dominé par le plateau de Valensole en direction du nord et, à l'opposé, par le cataclinal qui marque la limite septentrionale du haut Var.

    La commune de Quinson fait partie du parc naturel régional du Verdon.

    Elle compte mille deux cents hectares de bois et forêts[1].

    Hameaux

    La commune de Quinson compte deux hameaux, en plus du village : Super Quinson et la Chéline.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité modérée[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Début des basses Gorges du Verdon, près de Quinson.

    Quinson est traversé par le Verdon, ainsi que par le ravin de Vauclare, son affluent. Au niveau de Quinson, le Verdon a un passage en plaine, entre les gorges hautes et les gorges basses. Il y forme le lac de Quinson[4].

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des deux cents communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Quinson est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Quinson est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

    • feu de forêt,
    • inondation,
    • mouvement de terrain : le tiers nord-est de la commune est entièrement concerné par un aléa moyen à fort[8].

    La commune de Quinson est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[9] :

    • celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD 11 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10] ;
    • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Quinson, la commune serait menacée par l’onde de submersion. Le danger provenant d’une rupture du barrage de Sainte-Croix est bien plus grand ; car, même éloigné, l’onde de submersion née d’une rupture du barrage de Castillon se propagerait au-delà des barrages de Sainte-Croix et de Quinson, et causerait une inondation dans la commune[11],[12].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune a été approuvé[9] et le Dicrim n’existe pas non plus[13].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 1994, 2003 et 2011[7]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui du 11 juin 1909, dont l’épicentre était situé à Lambesc. Ce séisme, qui est en fait un essaim, a atteint une intensité macro-sismique équivalente de V sur l’échelle MSK, à Quinson (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[14],[15]. L’incendie du 17 juillet 2003 détruit 820 ha de forêt, en touchant également les communes d’Esparron-de-Verdon et Saint-Laurent-du-Verdon ; le 7 août 2005, un nouvel incendie détruit 2 013 ha de forêt, en touchant également les communes de Saint-Martin-de-Brômes et Esparron-de-Verdon[16].

    Urbanisme

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[17], d'un Plan de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine (PVAP)[18] et étudie la mise au point d'un Règlement local de publicité[19].

    Typologie

    Quinson est une commune rurale[Note 1],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,8 %), terres arables (17 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom du village, fait l’objet de différentes interprétations :

    • Xavier de Fourvières, occitaniste mais non-toponymiste, rapproche Quinson de l’occitan quinsoun (pinson), rapprochement couramment fait, puisque le pinson figure sur les armes de la commune[27] ;
    • les toponymistes, eux, se basant sur la forme ancienne du nom du village, avant qu’il ne se déforme, (Poncius de Quincione, en 1042), expliquent le nom actuel par celui d’un nom propre romain, Quinctius (selon Charles Rostaing) ou Quintio (selon Ernest Nègre et le couple Fénié)[28],[29],[30].

    On prononce et écrit Quinçon en provençal classique et Quinsoun selon la norme mistralienne.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Le blason de Quinson est d’azur à un pont d’argent maçonné de sable, sommé d’un pinson d’or le pied dextre levé, ou d’azur à un pont d’argent, surmonté d’un pinson de même (armes parlantes)[31],[32].

    Histoire

    Préhistoire

    Reconstitution dolmen néolithique final
    Visite de la grotte de la Baume Bonne

    Les origines d'un peuplement humain à proximité de Quinson se trouvent dans les basses gorges du Verdon, où plusieurs grottes (ou « baumes ») ont révélé des abris-sous-roche occupés périodiquement pendant plus de 400 000 ans : parmi ces sites préhistoriques, la plus importante est la grotte de la Baume Bonne, signalée à l'attention des préhistoriens en décembre 1946 et fouillée de 1957 à 1968 par Henry de Lumley, puis, en 19881998 sous la direction de Jean Gagnepain et de Claire Gaillard[33].

    La fréquentation du site à des époques différentes s’explique par la présence de l’eau, de bois (pour l’outillage et le chauffage), d’abris naturels (grottes) et la présence de quatre biotopes différents, donc autant de types de faune et de flore assurant l’alimentation :

    • les falaises (tahr, bouquetin),
    • la rivière (poisson et castor) et son tombolo formant un gué emprunté par les troupeaux pour traverser le Verdon ;
    • les forêts (cerf, chevreuil, sanglier) ;
    • la plaine de Quinson-Montmeyan, uniquement herbue (chevaux)[34].

    La grotte (actuellement au ras du lac de retenue) dominait le Verdon de 30 m environ, et permet de surveiller le passage des animaux[35]. Enfin, le Verdon charrie suffisamment de pierres de taille et de nature les rendant aptes à la taille : silex et chaille[36]. Plusieurs autres grottes sont occupées à différentes époques sur les falaises du Verdon. Au Bronze final, toutes sont occupées.

    La grotte de la Baume bonne est exceptionnelle, car fréquentée à peu près à toutes les époques préhistoriques et historiques. Les périodes d’occupation connues sont[37] :

    • une première à la fin du paléolithique inférieur (il y a 400 000 ans environ) ;
    • une seconde période avec outils fabriqués selon la méthode Levallois (occupation il y a 300 à 150 000 ans[38]). Un des silex vient de gisements situés à 40 (Largue) et 50 km (Sisteron). Ces deux occupations se font dans le fond de la grotte ;
    • l’homme de Néandertal (moustérien) occupe également le site. Les restes d’un ours des cavernes ont été retrouvés (époque : moins de 130 000 ans) ;
    • à différentes époques du paléolithique supérieur (Arénien[39] et Épigravettien), l’homme de Cro-Magnon lui succède (outils en os et bois d’animaux). Des pointes de flèche taillées dans le silex de Sisteron datent également de cette époque ;
    • enfin, la grotte est occupée au Néolithique supérieur (Cardial) : on y a retrouvé des céramiques, des outils en pierre polie. Petit à petit, la part de la chasse dans l’alimentation diminue et est progressivement remplacée par la chèvre et le mouton, du fromage est fabriqué (faisselles) (à partir de 5800 av. J.-C. et pendant 1800 ans environ). Tous ces restes sont découverts à l’entrée de la grotte.

    À l’époque historique, des tessons de céramique d’époque grecque (600 av. J.-C.), romaine (à partir du Ier siècle av. J.-C.), du Haut Moyen Âge, de la Renaissance (guerres de religion) attestent de la fréquentation du site. Sous la Révolution française, un prêtre catholique y tient un culte illégal[40] et les bergers s’y abritent encore épisodiquement aux XIXe et XXe siècles.

    Les grottes de Sainte-Maxime sont également occupées par l’homme de Néandertal[41]. À cette époque, l’alimentation est surtout constituée de cheval et de bouquetin[42]. Enfin, l’abri du Pont de Quinson est occupé à l’époque mésolithique (antérieur au début du Néolithique)[43]. À la fin du Néolithique, on trouve encore des traces d’art schématique linéaire (abri Donner[44]).

    L’âge du bronze est également représenté à Quinson, plus faiblement, par des épingles retrouvées à l’aven de Vauclare[45], et la sépulture des Points rouges date du Bronze final[46].

    L’âge du fer (qui débute vers 650 av. J.-C. dans la région[47]) se manifeste par l’aménagement de l’éperon barré de Saint-Michel, site défensif situé en hauteur[48], préféré aux grottes et à un habitat sur les berges de la rivière. La raison en est certainement la multiplication de troubles liée à une plus grande hiérarchisation des sociétés vers la fin de l'âge du bronze. C’est à cet endroit que se situe le village médiéval de Quinson[49], qui succède à l’oppidum celto-ligure[48]. Il est situé en bordure du plateau, au nord-ouest du village actuel. Ses ruines — pour l'essentiel médiévales — sont encore visibles. Ce dernier est daté de près de 3000 ans et le site fut vraisemblablement occupé en permanence jusqu'à la conquête romaine de la Narbonnaise, date à laquelle au moins une riche exploitation — ou villa — romaine fut implantée dans la plaine[50]. Si aucun indice archéologique ne permet de savoir comment a pu s'achever l'occupation de l'oppidum, c'est peut-être parce que ce dernier, contrairement à d'autres forteresses, ne connut pas de fin violente.

    Moyen Âge et Temps modernes : l’Ancien Régime

    Porte ouvrant les remparts

    En tous cas, le rempart naturel constitué par la hauteur de ce premier habitat servit à nouveau — probablement d'abord de lieu de refuge — vers la fin de la période romaine. Durant le haut Moyen Âge, il constitua également le lieu d'implantation du premier village médiéval. Celui-ci apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042[51].

    Les seigneurs du village furent successivement les évêques de Riez puis les abbés de Lérins (rachat des droits en 1113), puis les comtes de Provence (1248)[31]. L’abbaye de Lérins était toutefois toujours détentrice de la paroisse et du prieuré Sainte-Marie de la vallée des Meuniers (rive gauche), dont elle percevait les revenus[51]. La communauté relève à partir du XIIIe siècle de la viguerie de Moustiers[51].

    L’implantation du village actuel dans la « plaine » constitue donc un nouvel épisode dans l'histoire de Quinson, daté quant à lui de la fin du Moyen Âge. En 1419, en effet, la reine Yolande d'Aragon, régente de Provence, permet aux villageois de s'établir près des cultures dans la plaine et d'ériger des murailles[52]. Cette enceinte permet de défendre la ville et de prélever un péage sur le pont du Verdon, essentiel pour les communications entre Basse et Haute-Provence[53]. Au XVIe siècle, le bourg devient ville royale.

    Le village dépend de la prévôté de Barjols de 1277 à 1775, date à laquelle il rachète les droits seigneuriaux[31]. Une foire s’y tenait au XVIIIe siècle[54]. Durant la Révolution, le village, fort d'environ 1100 habitants, prit sans hésitation le parti de la République.

    Révolution française

    Dès le 29 décembre 1790, la commune juste constituée de la Roquette lui est rattaché, car elle comptait trop peu d'électeurs actifs[55]. La société patriotique est créée en 1791[56]. Une société rivale est créée en 1792, puis les deux fusionnent[57]. Il y avait 137 adhérents à la Société révolutionnaire en 1793, ce qui faisait que plus de la moitié de la population masculine la fréquentait[58].

    Durant les années 1790, Quinson est chef-lieu de canton, avant d’être rattachée à celui de Riez[59].

    Époque contemporaine

    Monument aux morts.

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 10 habitants sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[60].

    Comme de nombreuses communes du département, Quinson se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[61]. La même instruction est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[62]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[63].

    De 1865 à 1875, le canal du Verdon ou d'Aix est creusé, et une retenue haute de 15 m construite, par plus de 500 bagnards, pour dériver les eaux du Verdon et alimenter en eau potable Aix[64].

    À la fin du XIXe siècle, Quinson connut la fin de sa prospérité : la construction des voies ferrées plus au sud contribua à l'isoler des grands axes de communication.

    La désaffection de la voie qui avait assuré sa richesse et les conséquences de la seconde révolution industrielle entraînèrent l’exode rural de la population jusque durant les années 1970 : en 1950, le village, en effet, ne comptait plus que 250 habitants.

    La construction des barrages sur le Verdon par Électricité de France et la création de leurs lacs de retenue permet depuis un nouvel essor de ce site préservé, essor lié au tourisme vert[64].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Quinson fait partie :

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945   Amédée Lauthier[65]    
             
    avant 1962 après 1988 Lucien Veyan[66] SFIO-PS Propriétaire-exploitant, suppléant du député Claude Delorme
    mars 2001 mars 2008 Jacques Espitalier DVG[67],[68]  
    mars 2008 2014 Jean-Michel Reymond[69]    
    avril 2014 En cours Jacques Espitalier[70] DVG Agriculteur

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Quinson en 2009[71]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 5,10 %0,00 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 22,13 %0,00 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 55,99 %0,00 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 14,36 %0,00 %10,80 %3,84 %

    Budget et fiscalité 2019

    Mairie de Quinson

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[72] :

    • total des produits de fonctionnement : 912 000 , soit 2 093  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 720 000 , soit 1 652  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 492 000 , soit 1 128  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 256 000 , soit 586  par habitant ;
    • endettement : 101 000 , soit 232  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 5,61 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,57 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 57,11 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 910 [73].

    Environnement et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    Population et société

    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

    En 2018, la commune comptait 407 habitants[Note 2], en diminution de 7,71 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7691 0119299279491 024987962913
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8508131 005798763721683587546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    519486445345376345301274261
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    218225251232274350420430440
    2013 2018 - - - - - - -
    441407-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L’histoire démographique de Quinson, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[77]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population de la commune a doublé.

    Évolution démographique avant 1765
    1249 1263 1315 1323 1340 1471
    70 feux91 feux80 feux124 feux122 feux35 feux

    Économie

    Le tourisme et l’agriculture sont des ressources de la commune.

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 176 personnes, dont 28 chômeurs[78] (21 fin 2011[79]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (63 %)[80] et travaillent majoritairement dans la commune, ce qui est assez rare (60 %)[80].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 22 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[81].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 17 en 2010. Il était de 22 en 2000[82], de 27 en 1988[83]. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (trois d’entre eux), la viticulture (six exploitations), l’élevage ovin (quatre éleveurs)[82]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 601 à 696 ha[83] ; cette croissance s’est amplifiée lors de la dernière décennie, pour arriver à 1 013 ha[82].

    Cave coopérative de Quinson[84]
    Oliveraie

    La vigne, composante de la triade méditerranéenne, est cultivée anciennement à Quinson. Au XIXe siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux proches. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)[85]. La commune compte 87 ha plantés de vignes, soit la cinquième capacité de production du département[86].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Quinson, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Quinson occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[87].

    Artisanat et industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 12 établissements, employant trois salariés[81].

    Entrée de la centrale EDF

    Le lac de retenue EDF sert de bassin de compensation au barrage de Sainte-Croix. Cette retenue a été substituée à un petit barrage d'irrigation de 15 mètres de haut qui avait été édifié en 1886 pour fournir de l'eau à la plaine agricole d’Aix-en-Provence. Le barrage de Quinson est équipé d'une centrale souterraine produisant de l'électricité grâce à une turbine de 40 MW[88].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 40 établissements (avec onze emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant trois personnes[81].

    Base nautique sur le Verdon

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[89]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément intéressant à la capacité d’accueil[98] : au nombre de 180, elles représentent 38 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 13 possèdent plus d’un logement[94],[92].

    Le village est aujourd'hui renommé pour ses sites d'escalade. La base nautique de Quinson est également le point d'embarquement pour qui veut explorer les basses gorges du Verdon en direction d'Esparron : la location de kayaks, canoës ou bateaux à moteur électrique y est devenue une activité importante. En amont de Quinson, l'accès à la rivière est barré au départ des gorges de Baudinard par le barrage d'Électricité de France.

    Le tourisme culturel est attiré par le musée de la préhistoire, et le village préhistorique reconstitué et de visites guidées permettant de découvrir la Baume Bonne.

    Le climat favorable et la tranquillité du village ont permis l'établissement d'un camp naturiste.

    Lieux et monuments

    Le Musée de la préhistoire des gorges du Verdon : Son architecture moderne, aux courbes en béton gris qui tranchent sur le fond d'un important mur de soutènement en pierre naturelle, est due à l'Anglais Norman Foster[99]. La réalisation du projet a débuté en 1992 avec la création des Journées de la Préhistoire[100]. Le musée ouvre en 2001, avec une excellente fréquentation (90 000 visiteurs par an entre 2001 et 2004)[101]. Le musée fonctionne en réseau avec les musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon de Castellane[102].

    L’enceinte médiévale est construite après 1419[103]. Elle est percée de deux portes, et défendue par sept tours, dont deux sont construites au-dessus d’une porte[104]. Quelques maisons, identifiables à leur linteau en accolade, dataient du XVe siècle. Une maison au linteau en dos-d’âne orné d’un marteau, et une autre rue des Deux Portails, avec des fenêtres à meneaux, étaient de la même époque, mais ont été démolies dans les années 1970 et 1980[105].

    L’hôtel des prévôts de Barjols, construit sous Louis XIV, possède un intérieur orné de gypseries (cheminée, escaliers[106]). Un beffroi du XVIIIe siècle est construit dans les murailles.

    L’église paroissiale, placée sous le vocable de Notre-Dame-du-Plan et le patronage de sainte Maxime. Sa première construction remonte à la fondation de la ville basse, au XVe siècle, mais cet édifice s’est écroulée sous la Révolution. Elle a donc été reconstruite en 1807. Le bâtiment actuel est élevé en 1858-1860, mais il est possible que le bas des murs gouttereaux et les chapelles du côté nord datent du Moyen Âge (XVe siècle). Sa nef de quatre travées voûtées d’arêtes débouche dans un chœur sous fausse coupole. Côté sud, les chapelles ont été remplacées par un collatéral[107].

    La chapelle Sainte-Maxime[108] dans le désert[51] est située à l’écart du village ; elle est reconstruite en 1854[109]. Au XVIIIe siècle, elle était dotée d’un ermitage[51].

    La chapelle Notre-Dame-de-Quinson était le siège d’un ancien prieuré[51]. La chapelle Saint-Esprit, au bourg, est actuellement occupée par le syndicat d’initiative[51].

    L'abri Donner.

    Le sentier du garde-canal de l'ancien canal du Verdon a été aménagé en itinéraire de promenade en aval de Quinson depuis 1990. Il emprunte les murets bordant le canal et des secteurs creusés dans la roche[110].

    Sur les bas-plateaux du Verdon, s'ouvre la baume des Pierres.

    Équipements et services

    Lignes intercommunales

    Le village est reliée par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[111] :

    Logo du réseau Trans'agglo
    Ligne Tracé
    134Esparron-de-Verdon ↔ Quinson ↔ Saint-Laurent-du-VerdonMontagnac-MontpezatRiez (Transport à la demande)
    136ManosqueGréoux-les-BainsSaint-Martin-de-BrômesEsparron-de-Verdon ↔ Quinson (Ligne estivale)
    Lignes scolaires

    Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez. Ces lignes sont financées par la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.

    Ligne Tracé
    144 SQuinson ↔ Saint-Laurent-du-VerdonRiez
    182 RPIEsparron-de-Verdon ↔ Quinson
    183 RPISaint-Laurent-du-Verdon ↔ Quinson

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[112] :

    • La commune est dotée d’une école primaire[113].
    • Collèges à Riez, Barjols, Manosque,
    • Lycées à Manosque.

    Sports

    La présence du Verdon et la proximité du lac d'Esparron-de-Verdon permettent la pratiques d'activités nautiques : kayaks, canoës, pédalos et bateaux électriques. Les randonnées, tant équestres que pédestres, ou en VTT, se pratiquent également le long des Gorges du Verdon. Pour les amateurs d'escalades[114], 170 voies sont disponibles à l'année.

    Une association de Tennis de table, ainsi qu'un club de boulistes sont actifs dans la commune.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[115] :

    • Médecins à Régusse, La Verdière,
    • Pharmacies à Varages, Gréoux-les-Bains,
    • Hôpitaux à Salernes, Manosque, Oraison, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

    Vie locale

    Un réseau associatif important intervient sur les diverses activités culturelles et sportives de la commune[116].

    Cultes

    Environnement

    Personnalités liées à la commune

    • Fouilles archéologiques réalisées sous la direction de Jean Courtin et Charles Lagrand, et Henry de Lumley initiateur du projet de création du musée de la préhistoire.
    • Norman Foster, architecte dont le cabinet Foster & Partners a remporté le concours d’architecture pour la construction du musée, en association avec le muséographe dignois Bruno Chiambretto.
    • Catherine Tasca, ministre de la culture et de la communication, qui a inauguré officiellement le 1er juin 2001 le musée de la préhistoire.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Livres

    • François Warin, Quinson-sur-Verdon : découverte d'un village en Haute-Provence, Les Alpes de lumière, Mane, 2002, collection « Les Alpes de lumière » no 140. (ISBN 2-906162-61-2)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Editions Publitotal Strasbourg, 3e trimestre 1987
      Quinson, p. 954

    Sources

    Bibliographie

    Liens internet présentant le village et son patrimoine

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
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    3. Didacticiel de la réglementation parasismique
    4. Quison, Leau sur la commune], sur www.provence7.com/
    5. Table climatique
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    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88
    12. DREAL, « Cartographie de l’onde de submersion des grands barrages », Région PACA, consulté le 9 août 2012.
    13. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur l'Internet Archive), base Dicrim, consultée le 11 août 2012
    14. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Quinson », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 11 août 2012
    15. BRGM, « fiche 130057 », Sisfrance, consultée le 11 août 2012
    16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 52.
    17. Plan local d'urbanisme
    18. Plan de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine (PVAP)
    19. Projet de Règlement local de publicité
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    35. Jean Gagnepain, Verdon, p 98
    36. D’après des observations effectuées lors de la vidange du barrage d'Esparron, Jean Gagnepain, Verdon, p. 98.
    37. Jean Gagnepain, Verdon, p. 100-106.
    38. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon : Alpes de Haute-Provence et Var, des origines à la conquête romaine, Édisud et Parc naturel du Verdon, Aix-en-Provence, 2002. (ISBN 2-7449-0347-7), p 45
    39. Le Gravettien de la France méditerranéenne, par Fréderic Bazile
    40. Jean Gagnepain, Verdon, p. 106.
    41. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, p 53
    42. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, p. 56.
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    45. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, p. 78.
    46. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, p 80
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    48. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, p 34
    49. « Village médiéval déserté », notice no PA04000033, base Mérimée, ministère français de la Culture
    50. Carte archéologique de la Gaule : 04. Alpes-de-Haute-Provence, Géraldine Bérard, Guy Barruol, 1997
    51. Daniel Thiery, « Quinson », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 11 août 2012
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    55. Gilly, « Lagremuse : l'existence éphémère d'une petite commune des Alpes-de-Haute-Provence », in Annales de Haute-Provence no 320, Bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Digne, 1992, p 215
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    60. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
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    62. Labadie, op. cit., p. 16.
    63. Labadie, op. cit., p. 11.
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    66. Lucien Veyan est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de François Mitterrand (PS) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4793, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
    67. Jacques Espitalier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
    68. Jacques Espitalier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Dominique Voynet (Les Verts) à l’élection présidentielle de 2007 cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
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    92. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
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    94. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    95. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    96. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 
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    99. Architecture du Musée Préhistorique de Quinson
    100. Christel Venzal-Barde, « Culture scientifique et tourisme : l’exemple des musées du Verdon », Méditerranée, no 3.4 2006, p. 88.
    101. C. Venzal-Barde, op. cit., p. 90.
    102. C. Venzal-Barde, op. cit., p. 91.
    103. Raymond Collier, op. cit., p. 300.
    104. Raymond Collier, op. cit., p. 307 et 308.
    105. Raymond Collier, op. cit., p. 357.
    106. Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence : cheminées et escaliers (XVIe – XVIIe siècles), Turriers, Naturalia publications, (ISBN 2-909717-22-4), p. 100.
    107. Raymond Collier, op. cit., p. 385.
    108. La restauration de la chapelle Sainte-Maxime, avec le soutien de la Fondation du patrimoine
    109. Raymond Collier, op. cit., p. 380.
    110. « Fermé pour travaux ! », Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, no 120, janvier 2014, p. 17.
    111. DLVA Transports intercommunaux
    112. Établissements d'enseignements
    113. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
    114. site du club d'escalade de Quinson
    115. Professionnels et établissements de santé
    116. Réseau associatif
    117. Paroisse de Quinson, Digne, Riez, Sisteron
    118. Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
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