Gréoux-les-Bains

Gréoux-les-Bains est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Gréoux-les-Bains

Château des Hospitaliers de Saint-Jean
(Ordre de Saint-Jean de Jérusalem),
dit château des Templiers.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Paul Audan
2020-2026
Code postal 04800
Code commune 04094
Démographie
Gentilé Gryséliens
Population
municipale
2 635 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 33″ nord, 5° 53′ 03″ est
Altitude Min. 268 m
Max. 571 m
Superficie 69,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valensole
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Gréoux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Gréoux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Gréoux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Gréoux-les-Bains
Liens
Site web greoux-les-bains.com/

    Ses habitants sont appelés les Gryséliens[1].

    Géographie

    Le centre-ville est situé à 400 m d’altitude[1]. Construite sur une butte, ses maisons occupent uniquement le versant sud[2].

    La commune est située sur le cours du Verdon dont le confluent avec la Durance se trouve sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance. Un barrage (le barrage de Gréoux) y a été établi sur le Verdon en amont de la ville, en 1967.

    La commune est membre du parc naturel régional du Verdon.

    Gréoux-les-Bains et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes sont Valensole, Saint-Martin-de-Brômes, Esparron-de-Verdon, Saint-Julien-le-Montagnier et Vinon-sur-Verdon (département du Var), Corbières-en-Provence, Sainte-Tulle et Manosque.

    Hydrographie

    Bord du Verdon, près de Gréoux-les-Bains.

    Gréoux-les-Bains est arrosé par le Verdon.

    Environnement

    La commune compte 4 400 ha de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie[1].

    Le moustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristes est présent à Gréoux-les-Bains. Il est susceptible de transmettre la dengue et le chikungunya[3].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Valensole auquel appartient Gréoux-les-Bains est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Gréoux-les-Bains est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

    • feu de forêt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[6].

    La commune de Gréoux-les-Bains est également exposée à plusieurs risques d'origine technologique :

    • celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations[7] :
      • les départementales RD 4 et RD 6 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses[8] ;
      • un gazoduc transportant du gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[9] ;
    • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Sainte-Croix, toute la vallée du Verdon serait menacée par l'onde de submersion[10].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d'inondation[7] et la commune dispose d'un Dicrim[11].

    La commune a été l'objet de cinq arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1986, 1987, 1994 et 2006, et pour des glissements de terrain en 1994[5]. Les tremblements de terre fortement ressentis à Gréoux-les-Bains sont[12] :

    • le séisme du , d'une intensité ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). L'épicentre était à Gréoux même[13] :
    • celui du , d'une intensité ressentie de III et demi et dont l'épicentre était situé en Italie[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gréoux-les-Bains est une commune rurale[Note 1],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gréoux-les-Bains, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 634 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), terres arables (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), cultures permanentes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes sous l’Empire romain (Nymphis Griselicis), nom qui devient Criseldis (963), de Gresols (1018). Il s’agirait du pluriel d’un nom romain, Chrysellus, selon Ernest Nègre[25], ou d’une référence à la roche gréseuse selon Charles Rostaing[26] suivi par le couple Fénié[27]. Selon Charles Rostaing, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois[28]. La forme Greols est apparue au XIIIe siècle[29]. La commune se nomme Grèus en occitan provençal.

    Le nom de la commune devient Gréoux-les-Bains en 1923[30].

    Le nom du hameau d’Aurabelle, au sud du village, dans la vallée du Verdon, fait référence à l’oiseau auravela (casse-noix), ou avelanier ou encore nosier en occitan[31].

    Histoire

    De nombreuses traces d’occupation néolithique ont été retrouvées aux grottes de Saint-Sébastien, dont des fibules de culture de Hallstatt[32]. La localité est connue dès l’Antiquité, sous le nom de Nymphis Griselius[33], en rapport avec les sources thermales (les nymphes sont les divinités des sources), aménagées en thermes par les Romains[34].

    Une motte castrale est élevée au XIe siècle (site d’Aurabelle)[35]. Les seigneurs du lieu sont, successivement, l’ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, les Glandevès du XIVe au XVIIe siècle, les d’Audiffred jusqu’à la Révolution française[29]. Le prieuré de Saint-Pierre-hors-les-murs (situé à l’est du village, dans le quartier antique) dépend de l’abbaye de Montmajour[36]. L’église paroissiale relevait de l’évêque de Riez, qui nommait le chapelain et percevait les revenus attachés à cette église[36].

    La communauté d’Aurafrède (Aurafrigida au XIIIe siècle), sur la rive gauche du Verdon, était indépendante[37]. Elle formait également un fief distinct[36]. Elle est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Gréoux au XVe siècle[37]. De la même façon, la communauté de Rousset-lès-Gréoux, créée autour d’un prieuré (Saint-Pierre-de-Rousset[36]) de l’abbaye de Montmajour et qui comptait 37 feux en 1315, est elle aussi rattachée à Gréoux au XVe siècle[29]. Une paroisse existait encore à la fin de l’Ancien Régime, qui recouvrait aussi une partie de Valensole, et dont le culte se tenait à l’église Sainte-Madeleine à Villedieu[36].

    Gréoux, le village et son château.

    La ville est pillée par les huguenots lors des guerres de religion[33]. La baronnie médiévale est érigée en marquisat pour Jérôme d’Audiffred en 1702[29].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[38]. En 1793, le château est désigné comme pouvant être démoli par les administrateurs du département, mais échappe à la destruction[39]. Il est néanmoins pillé le par les royalistes entretenant l’agitation dans la région[40].

    Le coup d'État du commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 25 habitants de Gréoux sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[41].

    Comme de nombreuses communes du département, Gréoux se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[42]. La même instruction est donnée aux filles : c’est la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[43]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[44].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un centre d’internement est ouvert à Gréoux pour les étrangers indésirables. Les Polonais de l’armée polonaise de l'Ouest démobilisés et incapables de réaliser des travaux de force (dans les groupements de travailleurs étrangers) y sont dirigés. Il ouvre en , par réquisition du Grand Hôtel et de l’hôtel des Bains, pour 170 personnes au départ, qui sont 200 en septembre. Une quarantaine de personnes étaient également assignées à résidence à Gréoux et sont, pendant l’occupation italienne, protégées par les autorités[45]. Le maire s’était d’ailleurs plaint de devoir accueillir ces indésirables dans sa commune[46]. Parmi ces assignés, deux Lettons, réfugiés en France depuis 1940 et assignés à résidence à Gréoux, sont raflés et déportés en [47]. 12 juifs sont arrêtés à Gréoux avant d’être déportés. Le camp est géré par la Croix-Rouge polonaise, puis sous Vichy, par le Service social des étrangers, avant sa fermeture fin 1942[48].

    Le , dans le cadre du Grand débat national, le président de la République française Emmanuel Macron, organise une réunion pour échanger avec 400 élus et jeunes rassemblés sur la commune[49].

    Les Hospitaliers

    Le château dit des Templiers (mais ne leur ayant jamais appartenu), avec des parties allant du XIIe au XVIIe siècle, est classé monument historique en 1840[50] et restauré. Il appartient aux comtes de Provence à partir de 1248, puis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il est acheté par la commune au début des années 1980. De très nombreux auteurs (y compris l’abbé Féraud), à partir de 1705, font état de la présence de l'ordre du Temple à Gréoux (soit possesseurs de l'hospice et soignant par les eaux, soit seigneurs du lieu, ou les deux). Raymond Collier dans les Annales de Haute-Provence (livraison de 1959-60), Régis Bertrand et Joseph-Antoine Durbec ont démenti ce qu'ils considèrent comme une légende, aucune pièce d'archive ne mentionnant leur présence à aucun moment à Gréoux. Ces auteurs se contentent d'avancer la présence des Templiers en se recopiant, sans vérifications[51],[52].

    Le château est construit autour d’une cour rectangulaire. L’enceinte est renforcée d’une tour ronde (nord-est) et d’un donjon carré (nord-ouest), qui peut dater du XIIe siècle. Ses défenses sont encore améliorées au XVIe siècle, avant qu’il soit modifié pour apporter plus de confort à ses habitants. Outre la légende des Templiers, une autre concerne l’existence d’un souterrain partant de la citerne pour rejoindre les caves du village, tout aussi infondée[53]. Gréoux a été protégée par deux murailles successives, qui subsistent toutes deux à l’état de vestiges. Celle du XIIe siècle est visible près du château, au portail du Vieil-Horloge (dit aussi porte de la Vière ou de la vieille horloge), dans une tour d’angle, et des murs qui ont été percés de fenêtres gothiques. De la muraille de 1554, qui était longue de 670 m, subsistent principalement des pans de mur, jardin des Remparts, et une grosse tour ronde[54].

    Héraldique

    Blasonnement :
    coupé : au premier d'argent au loup de sable et au second d'azur à l'écureuil d'argent[55]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Gréoux-les-Bains.
    Liste des maires successifs[56]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 Marius Martino[57]    
    1947 1959 Léopold Chaussegros    
    1959 1971 Elie Gravier    
    1971 1974 Alexandre Gay    
    1974 1980 Alain Vidal    
    1980 Georges Bonal    
    Jacques Saintonge    
    Pierre Vial DVD Pharmacien biologiste
    Vincent La Rocca UMP[58] Président de la CC Luberon Durance Verdon
    (2002 → 2008)
    En cours
    (au )
    Paul Audan[59],[60]
    (1953- )
    DVD-LR[61],[62] Retraité de la fonction publique
    4e vice-président de DLVA (2020 → )

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[63] :

    • total des produits de fonctionnement : 5 931 000 , soit 2 249  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 5 807 000 , soit 2 202  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 546 000 , soit 586  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 1 729 000 , soit 656  par habitant.
    • endettement : 5 748 000 , soit 2 180  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,44 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,12 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,29 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Services publics

    La commune est dotée d’une école maternelle et d’une école élémentaire[64].

    Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Gréoux-les-Bains[65].

    Intercommunalité

    Gréoux-les-Bains fait partie :

    Environnement et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l’environnement se font dans le cadre de la communauté d’agglomération Durance-Luberon-Verdon.

    La commune dispose d'une déchèterie.

    Jumelages

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[68].

    En 2018, la commune comptait 2 635 habitants[Note 3], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9581 1801 4711 4191 4321 3371 3741 3681 404
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3561 4001 3561 3781 2601 2281 2831 1631 092
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9809951 022855835947950871782
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0391 1821 2961 6351 7181 9212 4552 5812 611
    2018 - - - - - - - -
    2 635--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    100 feux55 feux

    L’histoire démographique de Gréoux-les-Bains, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1871. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Contrairement à de nombreuses communes du département, Gréoux-les-Bains limite les pertes et perd moins de la moitié de sa population, avant qu’elle reparte à la hausse dans les années 1960[70]. Actuellement, elle dépasse assez largement son plus haut niveau du XIXe siècle.

    Économie

    Entrée principale des thermes de Gréoux-les-Bains.

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 1 083 personnes, dont 158 chômeurs[71] (218 fin 2011[72]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (75 %)[73] et travaillent majoritairement à Gréoux-les-Bains (56 %)[73]. L’agriculture est encore bien présente, active et diversifiée dans la commune, mais c'est surtout le secteur tertiaire qui est le moteur de l'activité locale. Le tourisme, avec ses nombreux hôtels et campings hébergeant des curistes venus pour les thermes, et des touristes visitant les gorges du Verdon, fait fonctionner de nombreux commerces.

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 44 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 19 emplois salariés[74].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 26 en 2010. Il était de 30 en 2000[75], de 61 en 1988[76]. Actuellement, les spécialités dominantes sont les grandes cultures (neuf exploitations), les cultures permanentes comme l’olivier et les arbres fruitiers (six exploitations), et l’élevage ovin (cinq éleveurs). La commune compte également des viticulteurs spécialisés et trois exploitations pratiquant la polyculture[75]. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) a fortement augmenté, de 1 146 ha à 2 846 ha[76]. La SAU a suivi le mouvement inverse lors de la dernière décennie, étant divisée par deux, à 1 438 ha[75].

    Le terroir de la commune a été classé par l'INAO comme pouvant produire de l'huile d'olive de Provence AOC[77]. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de Gréoux-les-Bains se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Gréoux-les-Bains, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole, terrassés ou non. L’oliveraie de Gréoux-les-Bains occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du XIXe siècle[78]. En 2005, elle reste une des plus importantes du département, avec 253 ha et 15 500 arbres exploités[79]. Son aspect patrimonial dans un site particulièrement touristique est noté par les auteurs[79].

    La vigne, autre composante de la triade méditerranéenne, est aussi présente anciennement. Au XIXe siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC), mais les surfaces plantées en vigne sont symboliques[80].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 56 établissements, employant 53 salariés[74].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 311 établissements (avec 415 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 77 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 239 personnes[74].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour Gréoux-les-Bains, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[81], la capacité d'hébergement étant majoritairement non-marchande[82]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • le secteur hôtelier est important, Gréoux-les-Bains possède la plus forte capacité hôtelière du département[83], avec 14 hôtels en 2008[84] (et 10 classés en 2012)[85]. Toute la gamme est représentée, avec quatre hôtels non classés[86], un hôtel une étoile[87], 7 hôtels classés deux étoiles[88], deux trois étoiles[89] et deux résidences de tourisme[90]. La capacité hôtelière atteint à elle seule 325 chambres[85] ;
    • les campings sont eux aussi nombreux dans la commune. Il y a deux campings classés deux étoiles[91] et trois campings classés trois-étoiles[92], avec une capacité totale de 759 emplacements[93] ;
    • les meublés labellisés sont nombreux[94], tout comme les meublés non-labellisés[95] ;
    • la commune compte également des chambres d’hôtes[96] ;
    • les hébergements collectifs sont représentés par un village de vacances classé, et un gîte d’étape[97].

    Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[98]. Dépassant les 2 500, elles représentent trois logements sur cinq. Parmi les résidences secondaires, 1 750 possèdent plus d’un logement[74],[85].

    Un casino du groupe Partouche est implanté sur la commune[99].

    Lieux et monuments

    Le barrage de Gréoux est haut de 87 m.

    Châteaux

    • Le château dit des Templiers (mais ne leur ayant jamais appartenu), avec des parties allant du XIIe au XVIIe siècle, est classé monument historique en 1840[50] et restauré.
    • Le château du Rousset domine la vallée de la Durance et date du XVIIe siècle pour l’essentiel[36].
    • Le château de Laval[33]

    Architecture civile et fonctionnelle

    Les maisons anciennes sont rectangulaires, plus profondes que la largeur de la façade, ce qui a contraint à aménager des pièces noires, dites « alcôves »[100].

    Le relais du Rousset est composé de l’ancienne auberge, des écuries, de la fontaine[101]. La ferme, dite « château d’Aurabelle », était habitée par des familles nobles, qui tenaient un fief. Elle est constituée d’un corps de logis flanqué de deux tours rondes, et percé de portes cochères[102].

    Le château de Rousset[103], qui datait du XVe siècle, mais surtout du XVIIe siècle, a été reconstruit à partir de 1890, et les parties visibles datent de cette époque[104]. Il a néanmoins conservé une pietà du XVe[105] ou du XVIIIe siècle, classée[106] et, dans sa chapelle, une « Assomption » du peintre Philippe de Champaigne, datée de 1629 et également classée[107].

    • Thermes troglodytiques romains[33]. Non loin, les archéologues ont trouvé une piscine du Ier siècle ap. J.-C.

    Art religieux

    Église de Gréoux-les-Bains.

    L’église Notre-Dame-des-Ormeaux, ancien prieuré de l’abbaye de Montmajour, est composée d’une nef à cinq travées voûtées en berceau. Le bas-côté sud, qui court le long de la nef sur quatre travées, est en fait constitué de chapelles latérales médiévales (chapelle seigneuriale de Sainte-Catherine, chapelle de la confrérie de la Vierge, chapelle Saint-Sébastien, en allant vers l'est), dont les murs de séparation ont été abattus. Au total, il est datable du XIVe siècle, voire du XVe siècle. Les voûtes mettant en communication ces chapelles sont d’ailleurs de hauteur variable. Le bas-côté nord, qui n’est long que de deux travées, est bas et étroit, et a dû être construit vers le XVIe siècle. Le chœur est de style gothique. Le clocher-tour, construit sur la façade occidentale, a été construit vers 1830, environ. Certaines parties de l’église peuvent être du XIIe siècle ou du XIIIe siècle. L’intérieur a été restauré en 1973-1975[108].

    Elle contient une Assomption peinte par Jacques Macadré, vers 1615, classée[109]. La Pâmoison de la Vierge (au moment de la descente de Croix du Christ) est la seule peinture retrouvée d’Honoré Morenon, se trouve dans la chapelle Sainte-Croix (1697)[110].

    Le retable de l’autel Saint-Sébastien est signalé par Raymond Collier comme étant du XVIIe siècle ; il est classé[111].

    La chapelle Notre-Dame-des-Œufs, proche d’Aurafrède, est mentionnée en 960 sous le nom de Sainte-Marie d’Aurafrède, du nom du fief voisin. Dans son état actuel, la chapelle date en partie du XVIIe siècle, en partie d’une époque plus récente, notamment de la restauration qui a commencé dans les années 1960[112]. Elle était le but d’un pèlerinage contre la stérilité pour les femmes mariées, ou pour trouver un époux pour les jeunes filles. Après être montée au sanctuaire, la pèlerine déposait quelques œufs dans les niches du chœur en ex-voto, et mangeait les autres[36],[112]. Ce pèlerinage s’est maintenu jusqu’aux années 1930[36]. Il est actuellement remplacé par un cahier de demandes[112].

    La chapelle Saint-Sébastien est ouverte aux protestants l’été[33].

    La chapelle Sainte-Croix se trouve dans la partie ouest du vieux bourg[36].

    Les monuments commémoratifs[113].

    Musée

    La maison de Pauline fonctionne en réseau avec les musées des gorges du Verdon, le musée de la Préhistoire des gorges du Verdon de Quinson, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et les musées des Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon de Castellane[114].

    Site naturel

    Les roches Bleues dans lesquelles s'ouvrent les grottes de Saint-Sébastien.

    Vie locale

    Culture

    • Automne Musical par l'association Les Solistes de Provence Verdon.
    • Les Nuits du Cinéma en Plein Air par l'association Cinéma de Pays au Château, plusieurs soirs par semaine en juillet et août.
    Transports urbains

    Depuis le [115], le service de bus de Gréoux-les-Bains précédemment gratuit est réunis avec les autres lignes Trans'Agglo de la DLVA. Les tarifs varient d'un ticket unitaire à à des Pass Annuels, tout comme des Pass Annuels réduits et scolaires, de 30  à 15  par an[116].

    Parcours
    101 Les Thermes ↺ Les Floralies
    102 Les Thermes ↺ Château-Laval
    103 Les Thermes ↺ Les Collines
    Lignes régionales, réseau Zou !

    Gréoux-les-Bains est desservie par une ligne express régionale Zou ![117] :

    Ligne Tracé
    27 Marseille ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Riez
    Lignes intercommunales

    La ville est reliée par 4 lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo[118] :

    Parcours
    131 Gréoux-les-Bains ↔ Vinon-sur-VerdonManosque
    132 Riez ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque
    136 Manosque ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Saint-Martin-de-BrômesEsparron-de-VerdonQuinson (Ligne estivale)
    137 Esparron-de-Verdon ↔ Gréoux-les-Bains (Ligne à la demande)

    Personnalités liées à la commune

    Sources

    Bibliographie

    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017)
    • Sandrine Claude, Le château de Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) : une résidence seigneuriale du Moyen Âge à l'époque moderne, Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, coll. « Documents d'archéologie française » (no 80), .
    • Gréoux-les-Bains par Daniel Thiery.
    • Hélène Vésian (en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron), Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, (ISBN 2-7006-0145-9), p. 167
      Le pavillon de Pauline Borghèse, p. 151 à 153.
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
      Gréoux-les-Bains, p. 588.
    • Gréoux-les-Bains sur Patrimages Drac Paca.
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence–Alpes-Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence–Alpes–Côte d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988) : Gréoux-les-Bains, p. 21.
    • Cavités souterraines naturelles
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Valensole », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    2. Collier, op. cit., p. 352.
    3. Philippe Larue, « L'été du moustique tigre », La Provence, 16 juin 2013, p. 2.
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    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
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    12. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Gréoux-les-Bains », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 24 juillet 2012.
    13. BRGM, « fiche 40042 », Sisfrance, consulté le 24 juillet 2012.
    14. BRGM, « fiche 1130122 », Sisfrance, consulté le 24 juillet 2012.
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 11509, p. 681.
    26. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 184.
    27. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 21.
    28. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
    29. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 178.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fénié & Fénié, op. cit., p. 104.
    32. Collier, op. cit., p. 11.
    33. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
    34. fouilles de 1974, Collier, op. cit., p. 29.
    35. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 31.
    36. Daniel Thiery, « Gréoux-les-Bains », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 22 janvier 2012, consulté le 24 juillet 2012.
    37. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 161.
    38. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
    39. Collier, op. cit., p. 243.
    40. Collier, op. cit., p. 247.
    41. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
    42. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    43. Labadie, op. cit., p. 16.
    44. Labadie, op. cit., p. 11.
    45. Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Menchérini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 242.
    46. Ribot, op. cit., p. 249.
    47. Ribot, op. cit., p. 253.
    48. Thérèse Dumont, « Compte-rendu de la soirée "1939-1945, L’INTERNEMENT EN FRANCE DES « INDÉSIRABLES » : LE CAMP DE FORCALQUIER », EOEP, publié le 18 janvier 2013.
    49. https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/direct-grand-debat-national-regardez-la-reunion-d-emmanuel-macron-dans-la-region-paca_3222069.html
    50. Liste de 1840, Notice no PA00080405, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
    51. Régis Bertrand, « Les Templiers à Gréoux. Avatars d'une légende » Annales de Haute-Provence, Bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, n° 285, tome XLVIII, 3e trimestre (1979), p. 159-170.
    52. Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430 p. (ISBN 978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p. 137.
    53. Collier, op. cit., p. 246-247.
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    55. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994.
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    79. Réparaz, op. cit., p. 61.
    80. Réparaz, op. cit., p. 56 et 59.
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    86. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13.
    87. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 15.
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    94. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32.
    95. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36.
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    97. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30.
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    99. Casino de Gréoux, groupe Partouche, consulté le 6 juillet 2012
    100. Collier, op. cit., p. 348.
    101. Collier, op. cit., p. 424.
    102. Collier, op. cit., p. 373.
    103. Château de Rousset sur vin-en-provence.com.
    104. Collier, op. cit., p. 260.
    105. Collier, op. cit., p. 467.
    106. Arrêté du 16 mai 1966, Notice no PM04000180, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
    107. Arrêté du 12 août 1959, Notice no PM04000181, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
    108. Collier, op. cit., p. 117-118 et 170.
    109. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000652, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
    110. Pour les deux tableaux, Collier, op. cit., p. 475.
    111. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000653, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
    112. Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le Coteau, Horvath, (ISBN 2-7171-0565-4), p. 29-30.
    113. Monument aux Morts ancien cimetière, Plaque commémorative église Notre-Dame des Ormeaux
    114. Christel Venzal-Barde, « Culture scientifique et tourisme : l’exemple des musées du Verdon », Méditerranée, no 3.4 2006, p. 91.
    115. DLVA, « #Mobilité - Signature de la convention de #DSP Transport avec @transdevFR et la @BanqueDesTerr Lancement du nouveau #réseau Trans'Agglo le 7 juillet prochain Infos + : https://mobilite.dlva.fr pic.twitter.com/NRzicRl2al », sur @DLVAgglo, 2019t01:30 (consulté le )
    116. « Tarifs au 7 juillet 2019 | Mobilité DLVA », sur mobilite.dlva.fr (consulté le )
    117. Info LER PACA
    118. DLVA Transports intercommunaux

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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