Port-la-Nouvelle

Port-la-Nouvelle (occitan La Novèla) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Nouvelle (homonymie).

Port-la-Nouvelle

La plage de Port-la-Nouvelle.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Le Grand Narbonne
Maire
Mandat
Henri Martin
2020-2026
Code postal 11210
Code commune 11266
Démographie
Gentilé Nouvellois
Population
municipale
5 686 hab. (2018 )
Densité 199 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 14″ nord, 3° 02′ 36″ est
Altitude m
Min. 0 m
Max. 133 m
Superficie 28,55 km2
Unité urbaine Port-la-Nouvelle
(ville isolée)
Aire d'attraction Port-la-Nouvelle
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton des Corbières Méditerranée
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Port-la-Nouvelle
Géolocalisation sur la carte : Aude
Port-la-Nouvelle
Géolocalisation sur la carte : France
Port-la-Nouvelle
Géolocalisation sur la carte : France
Port-la-Nouvelle
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Nouvellois.

    Géographie

    Localisation

    Vue aérienne de Port-la-Nouvelle (2016).

    Port-la-Nouvelle appartient au canton de Sigean et à l'arrondissement de Narbonne. Elle est située à 5,7 km de Sigean et 18,9 km[1] de Narbonne.

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le canal de la Robine (quelques mètres avant l'entrée de l'île de Sainte-Lucie).

    La zone est assez marécageuse et entourée d'étangs au nord (Bages, Ayrolles par exemple). Le passage à l'île Sainte-Lucie, aux abords du canal de la Robine, se fait via un système d'écluses.

    Le canal de la Robine, qui est une branche latérale du canal du Midi, se jette dans la mer Méditerranée à Port-la-Nouvelle même.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 586 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gruissan-Inra », sur la commune de Gruissan, mise en service en 1964[8]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 582,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication

    L'avenue de la Mer qui débouche sur l'office du tourisme, le Casino et la plage.

    Port-la-Nouvelle est traversée par les routes départementales D 6139 (vers Sigean) et D 709 (vers La Palme et Perpignan).

    Le village est accessible par l'autoroute A9 à condition d'emprunter la sortie n°39 (Sigean).

    Une gare dessert la ville. Elle fait partie de la ligne Narbonne - Port-Bou et est desservie par les TER et certains trains de nuit.

    Des navettes reliant la ville, la gare et la plage sont mises en place du au [15].

    La commune est desservie par les lignes 14 et 16 des Autobus de Narbonne.

    Urbanisme

    Typologie

    Port-la-Nouvelle est une commune urbaine[Note 3],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Port-la-Nouvelle, une unité urbaine monocommunale[19] de 5 567 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Port-la-Nouvelle, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25],[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,5 %), zones humides côtières (19,7 %), eaux maritimes (16,4 %), 1territoires agricoles12,913,7zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (2,3 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), cultures permanentes (2,1 %), forêts (1,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Plusieurs propositions quant aux origines du nom de "La Nouvelle" ont été évoquées : elle pourrait aussi bien provenir de l’expression "novas bellas” ("nouez les voiles"), nou vella (nouvelle voile en catalan) utilisée par les marins que du latin “navilla” (canal maritime)[28].

    Histoire

    Premières traces d'aménagements au XVIe siècle

    Église paroissiale Notre-Dame-de-Bon-Voyage.

    Une tour carrée de défense du grau de l'actuelle Port-la-Nouvelle est mentionnée en 1589[29]. En 1681 une petite chapelle, "Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle", est édifiée sur le site et en 1704, le grau est équipé d'un môle.

    XVIIIe siècle : le hameau

    Au XVIIIe siècle, le site compte une trentaine d'habitants : ils résident dans quelques petites maisons (dont celle du capitaine du port). On peut aussi y voir une écurie. Au niveau de la "vieille nouvelle" une tour de défense est construite en 1742.

    XIXe siècle : Port-la-Nouvelle obtient le statut de commune

    Un habitat en dur se développe. Il se cantonne, dès 1822, à la rive droite du quai du port. En 1839, le village est peuplé de 500 habitants et un cimetière est aménagé.

    C'est le qu'un édit de Louis-Philippe proclame "La Nouvelle" commune française. Le premier maire de la ville, Jean-Baptiste Rival (ancien capitaine de marine), s'établit dans ses fonctions le .

    Afin d'intégrer la ville dans le trafic ferroviaire régional, la ligne de chemin de fer la reliant à Perpignan et Narbonne est construite entre 1855 et 1858 ainsi qu'une gare en 1857.

    Dans les années qui suivent, la commune s'organise en mettant en place rues pavées et places et en construisant un bureau postal et l'actuelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage.

    Fin du XIIIe et XVIe siècle : la naissance d'une station balnéaire

    On connaît[Quoi ?] aujourd'hui[Quand ?] la capacité de logements estivaux de Port-la-Nouvelle, ses animations et ses aménagements destinés aux touristes. Cette vocation de station balnéaire s'affirme dès 1847 avec la construction de bains. Puis sont mis en place des commerces saisonniers et un casino en 1898. Parallèlement, pour mettre en avant le statut de port de la petite ville de "La Nouvelle", le maire Paul Carrière décide de la renommer "Port-la-Nouvelle".

    Port-la-Nouvelle pendant la Seconde Guerre mondiale

    Le phare actuel de Port-la-Nouvelle.

    Le maire de Port-la-Nouvelle au début de la Seconde Guerre mondiale est Charles Palauqui. Sa politique n'allant pas assez dans le sens de la Révolution nationale, il est remplacé par Joseph Mouret en 1941. À la suite d'un arrêté préfectoral du , Port-la-Nouvelle est classée parmi les communes sensibles du département. Le plan de défense passive y sera appliqué jusqu'à l'arrivée des troupes allemandes en 1942.

    En mars 1941, plus aucun trafic n'est permis dans le port et le dragage de ce dernier connaît quelques problèmes.

    Le phare (reconstruit ensuite en 1949-1950) est mis hors service par la Commission d'Armistice en 1942. Sa lentille est démontée en novembre et le , sa tourelle est dynamitée.

    Le , 500 soldats investissent le village, l'Occupation est alors totale. L'état-major allemand réquisitionne les villas du front de mer ainsi que l'établissement Rapin.

    Il y a alors cessation des activités portuaires et réquisition des lieux stratégiques comme la gare, les entreprises et les commerces. La paralysie est totale, ce qui aggrave la situation des habitants dont la quasi-totalité est forcée de s'exiler en 1944 dans l'arrière-pays ou vers les départements voisins.

    On assiste alors à la construction de blockhaus, à la pose de réseaux de mines à l'entrée du chenal, sur la plage et au niveau des terrains entourant la commune. Au sud de l'agglomération est mis en place un canal antichar de 1,3 km de long et de 5 m de large. Le parapet de la promenade du front de mer est détruit (afin de ne pas gêner le tir des canons vers le large). Face à l'église est construit un blockhaus où sont stockées des munitions de tous calibres.

    Au début de l'année 1944, les Allemands font évacuer la population. D'après une instruction des 7 et de la Feldkommandantur, 50 % des habitants doivent quitter Port-la-Nouvelle avant le et le reste avant le . Le , la Feldkommandantur apprend aux Nouvellois que le personnel des services administratifs indispensables sont autorisés à rester au village (gare, Poste, police du port, etc.). Finalement le , 388 personnes sont autorisées à rester sur place. L'accès à la commune est de nouveau autorisé à partir du , trois jours après le départ des troupes d'occupation.

    Milieu et fin du XXe siècle : le port de commerce et l'industrie se fortifient

    Dès 1960 sont implantés à Port-la-Nouvelle des espaces de stockage pour les céréales (silos), le gaz et le vin, des dépôts de pétrole et d'acide phosphorique.

    Le baby boom touche aussi[pas clair] la petite commune de l'Aude, soutenu par la forte immigration depuis l'Algérie : l'essor démographique y est impressionnant et la population double quasiment entre le début des années 1960 et la fin des années 1970. On construit des lots et habitations à loyer modéré pour accueillir ces nouvelles populations ainsi que deux écoles primaires : André-Pic et Alphonse-Daudet.

    Politique et administration

    Liste des maires

    [30]
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1919 1941 Charles Palauqui Rad.soc. Médecin
    1941  ? Joseph Mouret    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 Charles Palauqui Rad.soc. Médecin
    Conseiller général du canton de Sigean (1922 → 1941)

    (décès)
    Paul Carrière[31] SFIO Instituteur
    Élie Ferval PS Médecin
    Jean-Pierre Casanave PS Enseignant
    Louis-Bernard Davidovici DVD Médecin
    en cours Henri Martin UDF puis UMP
    puis DVD
    Retraité
    Conseiller départemental du canton de Sigean (2015 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Environnement

    Sites protégés

    Port-la-Nouvelle est située dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée.

    On trouve sur le secteur de Port-la-Nouvelle deux sites principaux protégés par le Conservatoire du littoral : le domaine de Frescati (entre Port-la-Nouvelle et Sigean) et l'île et les salins de Sainte-Lucie devenus réserve naturelle régionale de Sainte Lucie.

    Le parc éolien des Corbières maritimes

    La région de Port-la-Nouvelle est relativement ventée : cette énergie, loin d'être indomptable, a été mise à profit au début des années 1990. Entamé dès 1991, le parc éolien de Port-la-Nouvelle-Sigean regroupe en tout quinze éoliennes[32]. Il a été mis en place en trois phases :

    • première éolienne dite "V25" en 1991 (démontée en )
    • quatre éoliennes dites "V39" en 1993 (démontées en )
    • dix éoliennes dites "V47" en 2000

    L'énergie produite sur le site est acheminée vers Port-la-Nouvelle puis introduite dans le réseau national géré par ENEDIS.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2018, la commune comptait 5 686 habitants[Note 5], en augmentation de 0,74 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 3641 5191 6871 6811 9961 8262 0992 4882 445
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    2 4462 3712 4122 2922 0181 9392 0142 0102 023
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2009
    1 8072 2142 4793 9384 5544 4104 8225 1515 658
    2014 2018 - - - - - - -
    5 6355 686-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Port-la-Nouvelle dispose de trois lieux de culte, par ordre de capacité d'accueil, le premier pour la communauté catholique qui se regroupe à l'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage[37] (place de l'Église) qui dépend de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul-des-Étangs[38] rassemblant plusieurs communes des environs ; le deuxième pour la communauté musulmane sunnite qui se regroupe à la mosquée de Port-la-Nouvelle, rue des Anciens-Chantiers[39], et enfin l'Assemblée de Dieu de Port-la-Nouvelle, rue Louis-Blanc, qui regroupe la communauté protestante évangélique[40].

    Enseignement

    La commune dispose d'une maison de la petite enfance, d'une école maternelle "Alphonse Daudet", d'une école élémentaire "André Pic" et d'un collège "La Nadière".

    Manifestations culturelles et festivités

    Hors saison estivale, la commune de Port-la-Nouvelle met régulièrement en place des animations : du carnaval en passant par des compétitions sportives, tous les goûts sont représentés. Le théâtre de la Mer accueille des représentations tout au long de l'année.

    Durant juillet et août, on retrouve des activités hebdomadaires (bal "disco", bal musette, marché gourmand, pêche à la traine, joutes nautiques...) tout comme des événements plus rares : partenariat avec la Française des Jeux et divers concerts.

    Santé

    • Centre Hospitalier Francis Vals de Port-la-Nouvelle faisant partie du groupement hospitalier de Territoire Aude-Pyrénées.
    • Maison de santé pluridisciplinaire
    • Centre municipal de santé comprend 3 médecins généralistes.
    • Antenne du SIST Narbonne

    Port-la-Nouvelle est labellisée Ma Commune a du coeur[41] en 2016 valorisant les bonnes pratiques locales en matière de santé publique et de mise à disposition de défibrillateurs.

    La commune lutte contre l'obésité infantile et cofinance le projet "LECODE"

    Sécurité

    Quatre postes de secours sont chargés de la surveillance de la plage.[réf. nécessaire]


    Sports

    Cerfs-volants
    Équipements sportifs

    La ville de Port-la-Nouvelle dispose de deux gymnases (gymnases Jean-Monnet et COSEC), une piscine municipale, six courts de tennis (résine Greenset et moquette Top Slide), deux stades (Roger-Couderc et stade d'athlétisme attenant au gymnase Jean-Monnet), deux boulodromes, un stand de tir, un skatepark et un city park.

    Clubs de sport

    Diverses associations et clubs permettent la pratique de sports à Port-la-Nouvelle, dont :

    Économie

    Entreprises et commerces

    Industrie

    L'atout principal de la ville de Port-la-Nouvelle se situe dans son port multifonctionnel, propriété de la région[42] : il constitue le troisième port français en Méditerranée. Étendu sur une distance de 2,5 kilomètres, du grau de l'étang de Bages-Sigean jusqu'à la passe d'entrée du canal, il concentre les statuts de port de commerce, de port de pêche et de port de plaisance.

    Port de commerce
    Le port de commerce.

    Le port de commerce de Port-la-Nouvelle se situait en 2019 au 20e rang des ports français avec 1 812 440 tonnes de marchandises traitées, principalement des produits pétroliers (110 000 tonnes) et des céréales (669 000 tonnes).

    À mi-chemin entre Marseille et Barcelone et au carrefour des autoroutes A9, A61 et A75 (Narbonne), il occupe donc une place stratégique entre les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées mais aussi à plus grande échelle entre la France et l'Espagne.

    La darse pétrolière, avant l'achèvement des travaux d'agrandissement prévu vers 2024, possède un tirant d'eau de 8 mètres et elle a la possibilité de recevoir des cargos de 14 000 tonnes de port en lourd. Si les pétroliers de 145 mètres de long peuvent accoster dans le port, les gaziers doivent avoir un chargement pesant au maximum 3 000 tonnes.

    Dans certains cas particuliers, les manœuvres sont effectuées grâce à l'aide de bateaux remorqueurs.

    Le port dispose de trois dépôts d'hydrocarbures (Dyneff et Total), de trois dépôts de gaz (Antargaz et Frangaz) et d'un dépôt d'alcool (VINIFLHOR)[43].

    Mais la dynamique portuaire de la ville possède aussi des travers plus délicats :

    Au 1er janvier 2019, Port-la-Nouvelle accueille 6 des 10 établissements classés "Seveso" du département de l'Aude. Quatre sont classés "Seveso Seuil Haut" et 2 "Seveso Seuil Bas"

    Port de pêche

    Le port possède aussi sa propre criée et réserve des espaces au mouillage de chalutiers.

    Cimenterie
    La cimenterie Lafarge

    Depuis 1971, la cimenterie Lafarge située à l'entrée de la ville est un acteur économique important de Port-la-Nouvelle. L'usine emploie une centaine de personnes à l'œuvre sur l'ensemble de son site. Elle exploite le calcaire[44], matière première nécessaire à la confection de clinker et plus tard de ciments , dans une carrière située dans la colline et reliée à l'usine même par un système de passerelles (afin de franchir la route D 6139 entrant dans la ville). Elle a été modernisée en 1997 et propose une capacité de production de 700 000 tonnes par an[45].

    Depuis plusieurs années, des visites sont organisées afin de permettre aux collégiens de la ville de comprendre le fonctionnement de l'usine.

    Tourisme
    La plage de Port-la-Nouvelle au coucher du soleil.

    Port-la-Nouvelle est une station balnéaire : avec 13 kilomètres de plage de sable fin, la ville accueille chaque année des milliers de touristes.

    Équipements et loisirs

    Le front de mer est bordé de restaurants, bars et autres hôtels. On trouve sur la plage des jeux gonflables, un club d'amusements pour enfants ou des terrains de volley-ball.

    Le casino, situé derrière l'Office de tourisme ouverte 7 jours sur 7 en été, a été créé en 1995 : il propose entre autres une salle de jeux, des machines à sous, un bar lounge et un restaurant. Il est en activité du mois d'avril à la fin décembre.

    Culture locale et patrimoine

    Tour de la Vieille Nouvelle

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-Bon-Voyage de Port-la-Nouvelle.
    • La tour de défense de la « Vieille Nouvelle » : construite en 1742, cette tour à base carrée s'insérait dans un programme de défense du littoral.
    • Musée de la baleine : Jean-Louis Fabre expose dans son chai, au Domaine de Jugnes, route de Lapalme, les ossements d'une baleine qui s'était échouée sur la plage du Rouet à Port-la-Nouvelle en 1989. Le vigneron l'a dépecée et en a remonté lui-même les ossements. L'accès au musée est aussi possible en effectuant une promenade avec le « petit train » basé l'été en front de mer[46].
    • À l'office du tourisme, on peut voir dans une châsse de verre un spécimen de cœlacanthe.

    Patrimoine naturel

    Vue sur l'étang de Bages depuis l'île de Sainte-Lucie.
    Plage entre Port-La-Nouvelle et La Franqui.
    • La réserve naturelle régionale de l'"île de Sainte-Lucie" qui n'est pas vraiment une île (et parfois surnommée "île aux mille senteurs") .Elle est accessible à pied, en voiture (grâce à un parking situé quelques centaines de mètres avant l'entrée de l'île) ou en petit train (en saison), elle est séparée de la ville par le canal de la Robine. La faune et la flore y sont protégées par le Conservatoire du littoral. Elle offre des panoramas sur l'étang de Bages-Sigean, la ville de Narbonne et Gruissan Plage. Elle abrite une ancienne carrière antique, les restes d'une porcherie du XXe siècle et autres bâtiments désaffectés. Un balisage précis permet à chaque promeneur d'effectuer le parcours voulu (7 km pour le "grand tour" de l'île contre 3 km pour le "petit tour")[47].
    • l'île de la Nadière : un ancien hameau de pêcheurs sur l'étang de Bages-Sigean.
    • départ du sentier cathare : ce circuit de randonnée relie Port-la-Nouvelle à Foix dans l'Ariège et permet la visite des célèbres châteaux cathares.

    Port-la-Nouvelle est aussi situé sur le sentier de Grande Randonnée de Pays (GRP) du Golfe Antique qui en 75 km permet de faire à pied ou à VTT le tour de l'étang de Bages-Sigean.

    Gastronomie

    La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes :

    Traditions

    Tous les dimanches de juillet et août, une session de pêche à la traîne est organisée par la commune : l'inscription se fait à l'office du tourisme. Une petite embarcation pose un filet en mer qui est tiré depuis la plage par les participants. Une sardinade est organisée pour tous les pêcheurs et le poisson est ensuite partagé équitablement.

    Personnalités liées à la commune

    Artistes
    • Charles Trenet (1913-2001), originaire de la ville de Narbonne, venait souvent se baigner à Port-la-Nouvelle. La chanson Fidèle cite « le port de la Nouvelle au mois d'août ». Son roman Dodo manière s'inspire également de ces séjours.
    • Piet Moget (1928-2015) installe à partir de 1956 son camion-atelier, face à la mer. Toute sa peinture, inlassable quête des harmonies de la lumière, du vent, des couleurs prend sa source dans les infinies nuances offertes par le paysage de la mer à Port-la-Nouvelle.
    Sportifs
    • Pierre Monier, né le à Port-la-Nouvelle. Joueur de rugby à XV, en tant que pilier (1,76 m, 91 kg), il est finaliste du championnat de France avec Toulon en 1948.
    • David Mélé, né le , originaire de Port-la-Nouvelle. Il devient champion de France de rugby à XV, avec l'USAP (Perpignan) en 2009, au poste de demi de mêlée.

    Héraldique

    Son blasonnement est : Taillé : au premier d'or à la croix cléchée de gueules, au deuxième d'azur à la tour de gueules maçonnée de sable, brochant sur le tout un navire de sinople aux voiles d'argent sur un soleil de gueules.

    Culture populaire

    Cinéma

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques-Michel Ducros, Les Corbières Maritimes et leur Patrimoine, 2008, pages 241 à 274, (ISBN 978-2-9520-3214-8).
    • Jean-Claude Embry. Port-la-Nouvelle : la ville et les hommes, Loubatières, 200 (ISBN 2-86266-397-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

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    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2017 et 2018.
    37. La messe est célébrée le vendredi à 18 heures (18 heures 30 l'été) et le dimanche à 11 heures.
    38. Messes à Port-la-Nouvelle
    39. Annuaire des mosquées et salles de prières musulmanes de l'Aude
    40. « Église du Narbonnais »
    41. Ma Commune a du coeur
    42. Le port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Narbonne - Lézignan-Corbières et Port-la-Nouvelle.
    43. Site du port de Port-la-Nouvelle
    44. calcaire du jurassique Supérieur selon la notice des cartes géologiques de Narbonne et Leucate, ainsi que les marnes de la carrière de Roquefort-des-Corbières
    45. Jean-Claude Embry, Port-la-Nouvelle : la ville et les hommes, Portet-sur-Garonne, Loubatières, , 477 p. (ISBN 2-86266-397-2), p. 448
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    48. « Sortie sur les écrans français de 2 films tournés dans la Région : Les Ogres de Léa Fehner et Quand on a 17 ans d’André Téchiné », sur www.toulouseinfos.fr, (consulté le )
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