Gruissan

Gruissan [ɡʁɥisɑ̃] (en occitan Grussan) est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Gruissan

Vue sur le village de Gruissan dominé par la Tour Barberousse.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Grand Narbonne
Maire
Mandat
Didier Codorniou
2020-2026
Code postal 11430
Code commune 11170
Démographie
Gentilé Gruissanaises et Gruissanais
Population
municipale
5 044 hab. (2018 )
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 28″ nord, 3° 05′ 20″ est
Altitude m
Min. 0 m
Max. 200 m
Superficie 43,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Narbonne-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Gruissan
Géolocalisation sur la carte : Aude
Gruissan
Géolocalisation sur la carte : France
Gruissan
Géolocalisation sur la carte : France
Gruissan
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Gruissanais.

    Gruissan vu de l'ouest
    Gruissan vu de l'île St-Martin

    Géographie

    Localisation

    Gruissan est une commune, une station balnéaire et un village du golfe du Lion. Elle est située dans l'aire urbaine de Narbonne, entre le massif de la Clape et la mer Méditerranée.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes, massif et station balnéaire

    Hameaux et lieux-dits

    Le village, entre l'étang de Gruissan et l'étang du Grazel, est constitué de ruelles circulant autour d'un gros bloc de calcaire sur lequel se situent les restes d'un ancien château, la tour Barberousse. Le village est donc une circulade.

    Plusieurs extensions du village sont remarquables : Gruissan-Plage construite sur le lido séparant l'étang du Grazel de la mer, la station balnéaire et son port de plaisance, le village des pêcheurs de l'étang de l'Ayrolle.

    L'île Saint-Martin sépare le village de l'étang de l'Ayrolle, elle n'abrite que le village des pêcheurs de l'étang sur sa rive sud, quelques domaines viticoles et les marais salants de l'île Saint-Martin à l'est. De même sur la partie du massif de la Clape située dans la commune, l'habitat se limite à de rares domaines dispersés.

    Hydrographie

    Les principaux étangs de la commune de Gruissan sont l'étang de l'Ayrolle et l'étang de Campignol qui le prolonge au nord-est, l'étang de Gruissan, l'étang du Grazel qui donne l'accès aux bassins du port de plaisance et l'étang de Mateille.

    Géologie et relief

    Les roches et les falaises du massif de la Clape au nord de la commune sont essentiellement des calcaires du Crétacé inférieur, présentant les caractéristiques d'un calcaire urgonien. Pour le reste il s'agit d'alluvions récents.

    Faune et flore

    La végétation est de type halophile le long du littoral ; à l'intérieur des terres, comme dans le massif de la Clape, règne la garrigue. On y trouve quelques espèces rares et d'autres très rares dont certaines sont endémiques.

    Voies de communication et transports

    Gruissan s'ouvre sur le golfe du Lion et la mer Méditerranée. Des routes permettent d'aller directement à Narbonne (est et ouest), ainsi qu'à Narbonne-Plage.

    La commune est desservie par les lignes 8 (NarbonneSaint-Pierre-la-Mer) et 8 Bis (Gruissan Planasse ↔ Gruissan-Plage) des autobus de Narbonne.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 614 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1964 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records GRUISSAN-INRA (11) - alt : 1m, lat : 43°08'30"N, lon : 03°08'06"E
    Données non disponibles
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,7 6,9 8,9 12,4 15,9 18,6 18,4 15,4 12,6 8,2 5,3 11
    Température moyenne (°C) 7,9 8,5 11,1 13,3 16,7 20,7 23,5 23,2 20 16,4 11,6 8,7 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11,5 12,3 15,3 17,6 21 25,5 28,4 28 24,5 20,1 15 12,1 19,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −8,7
    19.01.17
    −10,8
    09.02.12
    −10
    01.03.05
    −2,1
    14.04.1998
    0,3
    04.05.10
    5,6
    12.06.19
    8,6
    31.07.15
    7,3
    30.08.1993
    4,6
    29.09.1993
    −1
    30.10.12
    −6,7
    22.11.1998
    −10,3
    30.12.1996
    −10,8
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,4
    13.01.04
    25,8
    27.02.19
    29,5
    24.03.01
    29,9
    09.04.11
    33
    30.05.01
    38,2
    21.06.03
    37,7
    25.07.06
    40,1
    13.08.03
    34,7
    03.09.16
    30,4
    01.10.1997
    25,1
    02.11.11
    21,2
    07.12.00
    40,1
    2003
    Ensoleillement (h) 66,4 87,3 140,5 176,2 207 216,6 221,3 224,6 179,2 121,1 70,6 56,6 1 767,3
    Précipitations (mm) 57,4 59,6 38,1 48,2 48,7 28,1 12,3 30 55 84 68,6 52,8 582,8
    Source : « Fiche 11170001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Gruissan est une commune rurale[Note 2],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gruissan, une unité urbaine monocommunale[10] de 5 000 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (30,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (30,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (30,2 %), zones humides côtières (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,5 %), cultures permanentes (10,5 %), forêts (9,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), prairies (0,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Gruissan tire son nom de Grau estuaire » ou « chenal » en occitan, du latin « gradus » signifiant « pas, degré » ou plutôt du gallo-roman d'origine gauloise « grauus » signifiant « grève, rivage sablonneux, plage »). Les graus de l'étang de Gruissan, de l'étang de Mateille et de l'étang du Grazel sont situés dans la commune, celui de l'étang de l'Ayrolle, appelé le Grau de la Vieille Nouvelle, sépare la commune de Gruissan de celle de Port-la-Nouvelle au sud. Ces graus expliquent l'absence de route littorale longeant la mer. Dans l'antiquité, la morphologie des zones côtières était différente, l'estuaire de l'Aude se déversait dans la zone des étangs actuels qui servait d'entrée au port de Narbonne avant son ensablement[19].

    Histoire

    D'importants témoignages d'un habitat préhistorique ont été découverts en 1866 dans la grotte de la Crouzade. Classé monument historique, le site a fait l'objet de nombreuses campagnes de fouilles.

    Durant l'Antiquité l'histoire de Gruissan est mal connue. À la place du village actuel n'existait qu'un rocher dépourvu d'habitations et de sources d'eau potable. En revanche, certaines recherches concluent à l'existence de zones portuaires à Tintaine, le Bouis et sur le rivage sud de l'ile Saint-Martin, associées au complexe portuaire de la Narbonne antique, Narbo Martius, l'un des plus grands ports antiques du golfe du Lion. Un accès pour les galères au port de Narbonne passait probablement à proximité du rocher de Gruissan.
    À compter du Moyen Âge, l'histoire de Gruissan est intimement liée à l'archevêque de Narbonne, qui était le seigneur de Gruissan[20] et à son château situé sur une butte calcaire qui, à l'époque romaine, émergeait de la mer et constituait un haut lieu de défense stratégique du port de Narbonne.

    Toutefois la première mention officielle du château de Gruissan apparaît en 1084 dans un acte signé conjointement par le seigneur de Gruissan et l'archevêque de Narbonne. Durant les XIe siècle et XIIe siècle (Haut Moyen Âge), le château constitue un lieu de protection de la population locale face aux nombreuses incursions de pirates. Durant toute la période du Moyen Âge et de la Renaissance, le château sera successivement agencé et renforcé par les archevêques de Narbonne. Le fort devient une forteresse convoitée et le théâtre de luttes sanglantes durant la Croisade des albigeois au XIIIe siècle, et pendant les guerres de Religion, au XVIe siècle, le château est même pris par les troupes de Montmorency. De ces affrontements, le château et le village ressortent dévastés. L'abandon du château débute au XVIIe siècle sur les ordres de Richelieu et il sert alors de carrière de pierre pour reconstruire le village qui l'entoure, à ses pieds.

    Les nombreuses ruines qui subsistent au sommet de la butte sont classées en tant que monument historique en 1948. Restauré et consolidé pour être rendu accessible et mis en valeur, le château est aujourd'hui un lieu très fréquenté par les touristes et il est devenu le symbole du village.

    Au XIIIe siècle sept familles se sont installées à Gruissan et leurs descendants y étaient encore au siècle dernier. Les ancêtres des Gruissanais étaient pour la plupart des marins, certains d'entre eux ont été enrôlés au XVIIIe siècle dans la Marine et participèrent à la guerre d'indépendance des États-Unis et plus tard, entre autres, à la campagne d'Égypte.

    La fin du XXe siècle marque un nouveau tournant crucial pour Gruissan, avec la construction, dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, d'un port de plaisance moderne. Aujourd'hui Gruissan est la principale station balnéaire du département de l'Aude.

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Gruissan a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[21].

    En 2010, la commune de Gruissan a été récompensée par le label « Pavillon bleu d'Europe »[22].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1910 1914 Joseph Camp Rad. puis SFIO Conseiller général du canton de Coursan (1907-1913)
    mars 1965 1983 Guy Gimié SE  
    mars 1983 1989 Pierre Salençon    
    mars 1989 2001 Guy Gimié    
    mars 2001 En cours Didier Codorniou PRG 1er vice-président du conseil régional d'Occitanie
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Depuis plusieurs années, la ville est jumelée avec Loro Ciuffenna, village près de Florence en Italie, ainsi que, depuis 2010, avec Saint-Clar, dans le Gers.

    Politique environnementale

    Elle mène une politique de recyclage des déchets, au vu du nombre de bennes à ordures. Elles sont peu à peu remplacées par des bennes enterrées plus esthétiques et plus facile d'utilisation.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 5 044 habitants[Note 4], en augmentation de 6,19 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7151 7081 8171 9322 3292 5052 6832 6412 861
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8412 8292 8012 6642 5682 3422 5252 5312 127
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8191 7211 6511 8241 8631 8901 8021 1991 231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 2001 2581 2691 5942 1703 0614 2674 6764 996
    2018 - - - - - - - -
    5 044--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Un bain du nouvel an est organisé chaque année le 1er janvier à 11 h au poste 1. Cet événement est réservé aux courageux qui voudront braver le froid du 1er de l’an.[27]. En 2017, Gruissan a pu accueillir la Vuelta, célèbre tour d'Espagne, étape de 201 km ; c'est la seule étape totalement courue en France et en Languedoc. Elle a été retransmise dans 190 pays pour 400 millions de téléspectateurs : ce fut un événement important apprécié notamment pour ses retombées économiques. Toute la journée ont eu lieu des animations gratuites à l'intérieur du parc Vuelta[28].

    Chaque été, Gruissan organise le Beach Rugby à la plage des Chalets, poste 1. Cet événement permet aux passionnés de rugby de le pratiquer, dans un esprit bon enfant. Les tournois sont ouverts à tous et les équipes s'affrontent sur le sable, dans la bonne entente. Tous les niveaux sont disponibles, 72 équipes s'affrontent soit 720 joueurs.[29]

    Fête des vendanges à Gruissan.

    La Fête des vendanges permet de mettre en avant les viticulteurs des différents domaines proches de Gruissan. À la fin des vendanges, les agriculteurs se retrouvent pour fêter leur dur travail, rendant hommage à la vigne locale. Un cortège d’animation folklorique est présent pendant les festivités. Un tonneau contenant le vin issu des vendanges est apporté par les vignerons dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption pour y être béni. Le cortège entre dans l'église sur l'air du "Se canto" et dépose le tonneau dans la nef. À la fin de la cérémonie religieuse, la procession des vignerons se dirige vers la place Gibert du village. Après un discours en l'honneur des viticulteurs, le maire ouvre le bal sur des airs folkloriques mêlés à ceux de la fanfare du village. Pendant ce temps, les vignerons préparent la fontaine de laquelle s'écoule le vin nouveau qu'ils offrent à la dégustation. Cette fête dure une demi-journée et présente une attractivité particulière pour tous ceux qui aiment la vigne et le vin[30].

    Le , l’association Play mo du sud a organisé « Gruissan joue au Playmobil » en partenariat avec la ville de Gruissan. Cette association propose différentes animations autour de ce jouet comme la personnalisation de personnages et des expositions fantastiques autour des playmobils. Cet événement, conçu pour les petits et les grands, permet de divertir n’importe quel public à travers des histoires. Un stand de 200 m2 montre des petits bonshommes d’une diversité impressionnante, puisqu'il existe énormément de combinaisons possibles lors de la création d’un Playmobil. Cet événement est l’occasion de contempler la créativité et l’ingéniosité des créateurs de Playmobil. Il est aussi enrichissant culturellement car on peut ainsi traverser les époques telles que : le temps de la prohibition, l’Empire romain, mais encore le temps de la préhistoire et ainsi enrichir sa culture historique[31].

    La fête de la Saint-Pierre, le , est un jour sacré pour les pêcheurs de Gruissan. En effet, durant ces festivités une longue procession s'organise, après avoir formé un cortège devant le tribunal des prud'hommes ; une statue de saint Pierre circule ensuite dans tout le village. Conçu pour les pêcheurs, cet événement permet à tous les amoureux du village d'y participer tout en restant une grande tradition pour les Gruissanais. Une messe est célébrée à Notre-Dame-de-l'Assomption en cette occasion. La Saint-Pierre date du XVIIe siècle et renforce l'identité du village puisque Gruissan est avant tout un village de pêcheurs.[32]

    Festejades

    Gruissan accueille pour la 12e édition les Festejades[33], du 13 au . Moment festif et convivial, cette fête met à l'honneur la culture occitane avec des concerts et des animations familiales.

    Les Festejades se caractérisent traditionnellement par le port d'une marinière lors des festivités[34] ; c'est une fête à destination des adultes mais également des enfants avec la mise en place d'animations ludiques. Chaque année, de nombreux spectacles animent la fête durant trois jours avec la présence de bodégas (cornemuses), de fanfares et de 350 artistes environ. C'est une fête très populaire qui réunit 50 000 participants ; lors des événements, la sécurité est optimale avec la présence d'une trentaine de gendarmes et de nombreuses caméras de surveillance. Un périmètre de sécurité est établi avec fouille des sacs et interdiction d'avoir sur soi des boissons alcoolisées. Concernant la mobilité, le Grand Narbonne met à disposition un système de bus permettant de rapatrier des personnes de 23 h à 5 h vers Narbonne et les villages alentour.

    Sports

    Kite surf
    • Defi wind ;
    • rugby à XV : Gruissan est champion de France de Fédérale 3 saison 2017-2018, l'aviron gruissanais a remporté la finale contre Nantua sur le score de 26 - 7[35] ;
    • Tour de France à la voile ;
    • Défi Kite Surf ;
    • Gruissan Phoebus Trail ;
    • Gruissan Football Club : club de football de la ville avec des catégories seniors et jeunes.

    Cyclisme :

    Économie

    Gruissan, le vignoble et les salins.

    L'économie gruissanaise est aujourd'hui essentiellement dédiée au tourisme et plus particulièrement durant la saison estivale. La commune a toutefois pu conserver et moderniser, grâce au tourisme, ses activités traditionnelles telles que la vigne qui bénéficie de l'appellation Vin de pays des Coteaux du littoral audois. La cave coopérative de Gruissan commercialise toute l'année des vins rouges, blancs, et rosés produits par les viticulteurs gruissanais ainsi que des produits locaux et régionaux (huile d'olive, miel de romarin, etc.).

    Le sel fut jadis « l'or blanc de Gruissan », cette activité saunière et la production de sel et de fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle et l'île Saint-Martin, où se trouve un musée consacré aux salins de Gruissan.

    Les activités traditionnelles de pêche et d'ostréiculture se sont maintenues mais dans une moindre mesure.

    Culture locale et patrimoine

    Les salins de Gruissan.
    Les salins.

    Les salins

    Les salins de l'île Saint Martin, proches du vieux village de Gruissan, se situent entre la Méditerranée et l'étang de l'Ayrolle. En direction de l'île Saint Martin, ce lieu offre encore de nombreux paysages très variés.

    Depuis l'Antiquité, Gruissan exploitait déjà ses productions salines, rendant le commerce du sel très important pendant l'époque romaine. La technique de récolte du sel a évolué mais elle est toujours présente à l’heure actuelle.

    Chapelle Notre-Dame des Auzils.

    Le métier de saunier ainsi que le fonctionnement de la récolte du sel sont expliqués à travers des visites guidées au sein du site des salins. Complétée par la visite de l'écomusée, l’histoire de la culture du sel est relatée, en lien étroit avec l’environnement vigneron, autre grand symbole de la culture audoise viticole.

    Chapelle Notre-Dame des Auzils

    La Tour Barberousse.

    C'est une chapelle perchée sur un rocher qui surplombe la Clape avec vue sur la mer. Elle a été construite en 1080 par des moines afin d'accueillir les voyageurs qui traversaient le massif de la Clape. Le chœur de l'église a la particularité d’être construit sur le rocher de la grotte Saint-Salvaire.

    Classée aux monuments historiques depuis 1964, la chapelle a bénéficié de nombreuses rénovations. Il s'agit notamment de la reproduction de nombreux ex-voto de tableaux et maquettes, peints sur les murs selon la technique du trompe-l'œil, à la suite d'un vol survenu en .

    Ces ex-voto étaient offerts par les marins rescapés qui, partis en mer, s'étaient retrouvés en péril, ayant pour seul recours d'implorer le Ciel.

    L'accès se fait par le cimetière marin situé en contrebas, c'est un chemin bordé de cénotaphes à la mémoire des marins disparus en mer.

    Tout au long de l'année, trois pèlerinages ont lieu en direction de la chapelle afin d'honorer les défunts marins originaires de Gruissan : le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte et le jour du . À l'issue de cette montée, une messe est célébrée dans la chapelle.

    Île Saint-Martin.

    Gruissan-village

    • Les rues formant une circulade : le cœur du village de Gruissan date du XIe siècle, il est construit en circulade[37], organisation typique de la région Languedoc ; cette organisation permet la construction de bâtiments autour d'une église ou d'un château fort. Cette disposition fait de Gruissan une cité maritime unique en Occitanie. Les promenades dans la vieille ville atypique permettent de découvrir un art de vivre méditerranéen. Le village dispose en son cœur de nombreux bars, restaurants, boutiques.
    • La tour Barberousse (XIIIe siècle) : également appelé tour de broa[38], cet édifice tient son nom Barberousse du pirate ottoman Khizir Khayr ad-Dîn Barberousse. Le sommet de la tour offre une vue splendide sur la ville ainsi que sur ses alentours.
    • L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption avec sa voûte en forme de cale de bateau : cette église est située au pied de la tour Barberousse, c'est un des édifices les plus anciens du village[39]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[40].
    • Le vieux port.
    • L'espace patrimonial du Pech des Moulins : cet espace se trouve sur une colline où étaient autrefois implantés cinq moulins avec divers équipements traditionnels comme une capitelle (construction en pierre servant d'abri aux bergers), une noria (une machine permettant de remonter de l'eau à la surface), également un four et un pressoir. Ce lieu offre un panorama sublime sur Gruissan, la Clape et les étangs[41].
    • Le marché : un marché se déroule toute l'année place Gibert de 8 h à 13 h le lundi, le mercredi et le samedi[42].  

    Gruissan-Les Chalets

    Les chalets en bois sur pilotis construits à l'origine sur la plage même sont une particularité de Gruissan. Ils ont été rendus célèbres par le film de Jean-Jacques Beineix : 37°2 le matin, tiré du roman éponyme de Philippe Djian.

    Fin du XIXe et début du XXe

    Quelques familles de Narbonne et des alentours, avant les vendanges, venaient avec une charrette tendue de toiles (les bourounes) et s’installaient sur la plage pour quelques jours. Mais les tempêtes, les coups de mer des hivers mettaient à rude épreuve ces constructions sommaires, les emportant régulièrement. Les bâtiments sur pilotis résistent mieux et se pérennisent au fil des ans ; ils sont occupés durant l’été.

    Années 1920

    Gruissan-Plage connaît un développement important ; on observe un phénomène de « cabanisation » sur la plage. La commune rachète à l’État, en 1923, les lais de la mer (ce que la mer couvre en hiver et découvre en été). La commune percevant une taxe pour la jouissance des chalets (une des premières taxes de séjour) décide en 1928 de bâtir, sur un terrain non inondable, un lotissement de 57 lots et passe les premiers contrats sous forme de location. Le confort est rudimentaire et le ravitaillement en vivres et en eau douce se fait chaque fin de semaine avec le retour des hommes et leurs charrettes.

    Années 1930

    Estivants et Gruissanais parlent de « la station » et la désignent sous ce nom désormais connu : Gruissan-Plage. Les locaux profitent des vertus liées aux bains de mer, en vogue à cette époque. Le photographe Claude Fagedet disait : « L’eau de mer et le sable remplaçant savon et détergent pour se laver le corps et faire la vaisselle ».

    L'après-guerre

    Gruissan-Plage à l'après-guerre voit l'intervention de l’urbaniste-architecte Fagard qui propose une implantation nouvelle des constructions en les disposant en quinconce, à 45° par rapport à la ligne de bord de mer, ménageant ainsi le maximum de vue sur la Méditerranée. En 1947, la commune au titre des dommages de guerre peut envisager la reconstruction des chalets. Le plan de la station est établi par un urbaniste de Paris, R. Coquerel, qui justifie et énonce les principes de disposition permettant une meilleure orientation des pièces d'habitation. « Le vent prédominant Nord-Ouest ou Cers représente 66 % de la totalité des vents, et la plage n'est protégée par aucun accident de terrain » et il faut aussi tenir compte de l'orientation ouest qui occasionne de très fortes chaleurs. « Des constructions dont une diagonale serait orientée N.O – S.E. répondraient au mieux à ces conditions ». Les rangées de chalets situés en deuxième et troisième rangs ont ainsi une vue sur la mer et la plage. « Les dents de scie » (principe cher à l’architecte Le Corbusier) allongent la longueur du front de mer et permettent aussi sa protection.

    La moitié des chalets de Gruissan ont été construits par une société haute-savoyarde, la société Pécou. Préfabriqués en Haute-Savoie, ils ont été ensuite assemblés sur place. Ils étaient entièrement en bois, sauf les ferrures des volets, bois à petites sections assemblées pour obtenir les portées, ces chalets se révéleront être les plus durables des chalets construits. En 1982, il y en avait encore 700 sur le site.

    À partir des années 1950, les chalets ne sont plus adaptés au confort moderne, ils n'ont ni eau, ni lumière et sont équipés d’une cuisine pour seule commodité. Les WC sont communs et installés près des parkings rejetés en arrière de la plage. Quelques commerces alimentaires durant la saison estivale et cinq cafés-restaurants animent la station. L'eau potable et l'électricité n'arrivent à Gruissan-Plage qu'en 1955.

    Gruissan-Plage à l'épreuve des projets de réaménagement de la côte languedocienne

    En 1964, en pleine période de réaménagement de la côte languedocienne, un projet d'aménagement implique la destruction totale des chalets de Gruissan, mais la mobilisation locale fait annuler le projet.

    À la fin des années 1970, les chalets sont raccordés au tout-à-l’égout communal, les travaux sont terminés en 1981, le sol a été rehaussé de 60 à 80 centimètres. Les chalets cessent alors d’être submersibles, les pilotis n'auront plus jamais les pieds dans l'eau.

    Avec l’aménagement de Gruissan-Port programmé dès 1964 et dont les travaux commencent en 1974, une nouvelle orientation touristique s’opère. D'importants équipements ludiques, de services et de commerces, d’équipements publics se développent à Gruissan-Plage. L’offre de location devient rentable. Les chalets sont équipés : nouvelles pièces en rez-de-chaussée, garages, barbecues et espaces verts.

    Gruissan-Plage aujourd'hui

    En 1976, un cahier des charges applicables à la zone des chalets est modifié pour fixer les règles applicables lors des aménagements. La même année, à l’occasion d’une rénovation cadastrale, des numéros sont attribués aux chalets. En 1988, une lettre-circulaire informe les habitants des chalets que des impôts et des taxes sur les actes seront désormais perçus.

    Un grand nombre d'entre eux ont perdu beaucoup de leur charme et de leur spécificité, leurs propriétaires ayant bétonné la partie basse et fait disparaître les pilotis. Une digue a également été mise en place. Elle longe la plage, constitue une promenade sur le front de mer, abrite les habitations des hautes eaux d’hiver, mais crée ainsi une séparation entre chalets et plage, éloignant encore le lieu de l'esprit dans lequel il a été conçu.

    Gruissan-Port

    La capitainerie est le symbole d'une architecture du XXe siècle. C'est en 1963 que la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon ou « Mission Racine » crée Gruissan. L'État, à l'origine de ce projet, l'a confié à de grands architectes dont Raymond Gleize pour Gruissan. L'œuvre de ces architectes a été destinée à favoriser le dépaysement des vacanciers. C'est en 1976 que le port de Gruissan a connu ses premiers visiteurs. La « Mission Racine » a permis un fort développement de Gruissan puisque la station était constituée de 1 500 hectares de terrains et 50 000 lits contre 400 à 700 hectares pour Le Cap d'Agde[43].

    • Création terminée en 1976, coordonnée par l'architecte Raymond Gleize[44].
    • Port de plaisance : 1 650 anneaux sur la Méditerranée dont deux marinas (La Presqu'île et Les Méridiennes) et le bassin Barberousse.
    • La capitainerie classée au patrimoine architectural du XXe siècle.
    • Port de plaisance nommé « Port exemplaire de France » en par le ministère de l'Écologie et du Développement durable.
    • Les immeubles en « dos de chameaux », forme censée rappeler le mouvement adouci de la vague qui retombe, ou de la forme floue des dunes de sable sur la plage[44].

    Les plages

    • Gruissan-Plage.
    • La plage de Mateille est un site naturel classé par le Conservatoire du littoral. Elle est flanquée d'un lac marin dévolu aux activités des planches à voiles et chars à voile. C'est une plage sauvage qui s'étend sur 1,2 km de sable et dispose d'une base nautique où se pratique notamment la planche à voile. Il existe une zone où le naturisme est toléré[45].
    • La Vieille Nouvelle (ou plage des Salins ou Salines) est une plage sauvage peu fréquentée et peu connue, excepté par les pratiquants de kitesurf ou de sport nautique car, en période de tramontane, cet endroit devient le lieu le plus venté de Méditerranée selon eux. Il n'y a aucune construction et son accès est difficile. Le naturisme est toléré sur cette plage[46].
    • La plage du Grazel, à l'intérieur du port, est une plage artificielle en plein centre-ville de Gruissan. Cette plage est fermée et elle est comparée à un lac. Un seul poste de secours s'y trouve[47].
    • La plage des Ayguades est une plage de sable qui s'étend sur 1,5 km. Légèrement en recul, sur l'étang des Ayguades se pratiquent des activités nautiques. Deux postes de secours sont implantés sur la plage des Ayguades. Cette dernière est d'un certain intérêt touristique pour Gruissan car, tout au long de cette plage de sable, des campings et logements saisonniers sont installés. Il existe aussi une plage privée au nord des Ayguades[48].

    Aux alentours

    • le Cimetière marin : cénotaphes commémoratifs aux marins disparus ;

    Personnalités liées à la commune

    • Lina Bill, de son véritable nom Louis Bonnot, (Gruissan, 1855 - Avignon, 1936), peintre ;
    • René Iché (1897-1954), sculpteur moderne de Montparnasse, fit l'acquisition d'un atelier d'été dans le village, au bord de l'étang en 1949 ;
    • Yvan Reverdy (1904-1996), colonel d'Infanterie et résistant, commandeur de la Légion d'honneur, membre de l'Académie de Montauban[49] (Président en 1982-1983), aquarelliste initié par son grand-oncle maternel, Lina Bill ;
    • Auguste Ambert (Gruissan, 1928 - Narbonne, 2008), joueur international de rugby à XIII ;
    • Pierre Richard (né en 1934), comédien, viticulteur à Gruissan ;
    • René Bénésis (né en 1944), joueur international de rugby à XV ;
    • Didier Codorniou (né en 1958), maire de la commune depuis 2001, ancien joueur international de rugby à XV ;
      • la famille Tiné, grande famille de Gruissan implantée dans le village depuis le début du XXe siècle, a participé à la reconnaissance du village à travers le canton du Narbonnais, et ce grâce à ses représentants tels que Octave Tiné (1906-1983), connu pour avoir été membre de l’orchestre du village, mais aussi les autres membres tels que Simon Tiné, adjoint au maire durant près de cinq décennies.

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'argent, au lion léopardé de gueules accompagné de trois croissants du même[50].
    Ce blason est celui du dernier archevêque de Narbonne, Arthur Richard Dillon.
    Les communes d'Alaigne, de Bize-Minervois, de Pieusse et de Routier, qui sont aussi d'anciens fiefs de l'archevêque de Narbonne, ont les mêmes armoiries.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Gruissan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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    21. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    22. Palmarès 2010 des ports Pavillon Bleu d'Europe. Consulté le 23/08/2010.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    49. « Liste des présidents de 1883 à 2014 », sur Académie de Montauban (consulté le ).
    50. Denis-François Gastelier de La Tour, Armorial des États de Languedoc, Paris, Jacques Vincent, , 248 p. (lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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