Plouharnel

Plouharnel [pluaʁnɛl] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Plouharnel

La chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Chantal Le Piouff-Le Bihan
2020-2026
Code postal 56340
Code commune 56168
Démographie
Gentilé Plouharnelais, Plouharnelaise
Population
municipale
2 187 hab. (2018 )
Densité 119 hab./km2
Population
agglomération
7 859 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 56″ nord, 3° 06′ 41″ ouest
Altitude 21 m
Min. 0 m
Max. 33 m
Superficie 18,32 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Carnac
(ville-centre)
Aire d'attraction Carnac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quiberon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plouharnel
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Plouharnel
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Plouharnel
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Plouharnel
Liens
Site web http://www.plouharnel.fr/

    Géographie

    Situation

    Carte de la commune de Plouharnel.
    Le bourg de Plouharnel domine le fond de la Baie de Plouharnel.
    Le bourg de Plouharnel (partie ouest) domine le fond de la Baie de Plouharnel.

    Cette commune riveraine de l'Océan atlantique est située à km à l'ouest de Carnac et commande l'accès à la presqu'île de Quiberon.

    Relief et hydrographie

    Les altitudes du finage de Plouharnel sont comprises entre 33 mètres (au niveau du dolmen de Mané er Mor, vers 1 km au nord du bourg) et le niveau de la mer. Les pentes sont modestes, le relief étant peu accentué et en pente douce vers l'Océan, sauf dans le nord du territoire communal où les pentes faibles regardent vers le nord.

    Le réseau hydrographique est peu important : il est formé de minuscules fleuves côtiers, de simples ruisseaux en fait : à l'ouest le ruisseau de l'Étang, dont la source se trouve près de Crucuno, alimente l'étang de Loperhet et sert de limite administrative avec Erdeven avant de se jeter dans l'Océan atlantique ; les autres cours d'eau, qui se jettent dans la Baie de Plouharnel, ne sont qu'à écoulement intermittent.

    La partie sud du territoire communal forme un isthme constitué par un cordon littoral qui relie l'ancienne île de Quiberon au continent. La nature sableuse de son sol explique l'absence de réseau hydrographique. Seule la partie nord de cet isthme appartient à la commune de Plouharnel, la partie sud et notamment sa partie la plus étroite faisant partie de la commune de Saint-Pierre-Quiberon.

    Le littoral

    La commune possède deux façades littorales, de part et d'autre de l'isthme de la presqu'île de Quiberon.

    Le littoral Ouest de la commune fait partie du massif dunaire de Gâvres-Quiberon, le plus grand cordon dunaire de Bretagne qui s'étend de la pointe de Gâvres au fort de Penthièvre sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon[1]. Ce grand site dunaire de Quiberon-Gâvres, allant du Fort de Penthièvre à la Petite mer de Gâvres, est le plus long massif dunaire de Bretagne, coupé seulement par la ria d'Étel. Ce massif dunaire se serait formé il y a 2 500 ans environ et plus de 800 espèces végétales y sont inventoriées ; il comprend des zones humides d'origine naturelle comme l'étang du Cosquer à Erdeven ou Le Bégo en Plouharnel, Gléric, Len Vraz, et d'autres d'origine anthropique comme les anciennes carrières de sable de Kerminihy et de Kervegant. Cet espace naturel est menacé par la surfréquentation touristique, l'existence de décharges sauvages et la prolifération d'espèces invasives, mais d'importantes mesures de protection ont été prises (création de cheminements piétonniers et cyclables, pose de ganivelles, etc..)[2]. Ces dunes s'élèvent, pour la partie située dans la commune de Plouharnel, jusqu'à 11 mètres d'altitude, notamment au niveau du lieu-dit improprement nommé "La Falaise".

    Ce massif dunaire est devenu le le 18e Grand site de France sous le nom de « Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon »[3].

    Le collectif "Le peuple des dunes" a été créé le à Gâvres afin de s'opposer aux projets d'extraction de granulat marin au large du Massif dunaire de Quiberon-Gâvres. Une manifestation a notamment été organisée le dimanche à Erdeven sur la plage de Kerhillio.

    Sous les dunes de Plouharnel, ainsi que sur les îles de Roëlan (en Erdeven) et de Téviec (en Saint-Pierre-Quiberon) on observe les restes d'une plage suspendue formée de galets qui s'élève graduellement jusqu'à une dizaine de mètres d'altitude, formée à l'époque où Quiberon était une île, ce qui fut le cas au début de l'ère quaternaire[4].

    La Baie de Plouharnel à marée haute : la Pointe de Pen er Lé et, à l'arrière-plan, la presqu'île de Quiberon.

    Le littoral Est regarde vers la Baie de Quiberon (partie occidentale de Mor braz) dont le fond est nommé "Baie de Plouharnel". Il est en forme d'arc de cercle très accentué vers le nord depuis le pointe de Pen er Lé, qui s'avance en mer face à la Pointe du Pô (laquelle se trouve en Carnac) jusqu'au hameau du Pô. Les altitudes sont peu importantes le long du littoral (moins d'une dizaine de mètres presque partout, 13 mètres toutefois près de Porh en Iliz. La partie sud et ouest de cette façade littorale forme un cordon littoral, la partie nord-est, plus découpée et moins sablonneuse, alterne modestes caps et petites anses formant des havres naturels comme ceux de Porh Saint-Guénahël et Porh en Iliz. L'ensemble de la Baie de Plouharnel découvre largement à marée basse son estran sableux et vaseux, ce qui a entravé la création d'un véritable port.

    L'arrêté municipal de 2016 décidé en fonction de la directive européenne "Natura 2000" et instaurant une "Zone de protection spéciale" dans la Baie de Plouharnel.

    La Baie de Plouharnel est une Zone de protection spéciale instaurée en 1979 par la directive européenne Natura 2000 « oiseaux » ; afin de protéger sa biodiversité et les oiseaux migrateurs qui la fréquentent, la pratique du kite surf et de la planche à voile y sont interdites entre le 1er novembre et le 31 mars.

    Ce littoral est en partie boisé : la forêt domaniale de Quiberon, créée dans la deuxième moitié du XIXe siècle appartient, en dépit de son nom qui pourrait faire croire le contraire, à la commune de Plouharnel. Elle longe la Plage des Sables Blancs, laquelle est à cheval sur les deux communes de Plouharnel et de Saint-Pierre-Quiberon. Sa gestion est assurée par l'Office national des forêts[5].

    Habitat

    Le bourg de Plouharnel s'est établi au fond de la Baie de Plouharnel, mais à distance de la côte (comme c'est le cas pour la plupart des paroisses créées à la suite de l'arrivée des Bretons en Armorique).

    La partie intérieure de la commune présente un habitat rural dispersé formant des écarts, c'est-à-dire des hameaux, pour certains d'entre eux assez importants comme ceux de Sainte-Barbe, de Crucuno, de Kerarno, ou encore de Kercroc, le seul proche du littoral resté par ailleurs traditionnellement inhabité. La partie nord-est du finage communal est à dominante boisée (Bois de Brénantec, Bois avoisinant les deux abbayes de Kergonan) et, en conséquence, peu peuplée.

    Les sites protégés du littoral (Dunes de Gâvres-Quiberon et Forêt domaniale de Quiberon) ont préservé celui-ci de l'urbanisation linéaire en dépit de la pression touristique forte, seul le littoral de la partie nord-est de la Baie de Plouhanrel connaissant une modeste urbanisation balnéaire.

    Transports

    Plouharnel est un carrefour routier, au croisement de la D 768 (ancienne Route nationale 168),qui permet l'accès à la presqu'île de Quiberon, et de la D 781 (ancienne Route nationale 781) qui vient d'Hennebont et va jusqu'à Locmariaquer.

    Ce fut auusi un carrefour ferroviaire en gare de Plouharnel - Carnac entre la voie ferrée Auray-Quiberon et la ligne de tramway allant de La Trinité-sur-Mer à Étel, laquelle est fermée depuis 1935.

    C'est désormais une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie, uniquement pendant la saison d'été, par le « Tire-Bouchon »[6] qui est un train TER Bretagne desservant depuis Auray la presqu'île de Quiberon, ce qui permet aux voyageurs qui l'empruntent d'éviter les traditionnels bouchons routiers en période estivale.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 902 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carnac », sur la commune de Carnac, mise en service en 1993[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 832,8 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 28 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[17] à 12,4 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Plouharnel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carnac, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[22] et 12 856 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carnac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,0 % 95
    Équipements sportifs et de loisirs 1,2 % 23
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 10,2 % 192
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 15,6 % 295
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 25,2 % 475
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,2 % 23
    Forêts de conifères 15,5 % 292
    Pelouses et pâturages naturels 18,6 % 350
    Landes et broussailles 2,8 % 53
    Plages, dunes et sable 3,1 % 59
    Marais maritimes 1,5 % 28
    Source : Corine Land Cover[30]

    Toponymie

    Attestée sous la forme Ploiarnel en 1387 [31].

    Le nom breton de Plouharnel est Plouharnel[32] ou Plarnel[33]. Le nom de Plouharnel est composée de plou (= paroisse) et d'Arnel donc il signifierait paroisse d'Arnel. En réalité, Arnel est saint Armel[34] qui laissa aussi son nom à Ploërmel, Plouarzel, Saint-Armel, Ergué-Armel, il faut donc comprendre paroisse d'Armel. Jusqu'au XIXe siècle, on trouve dans les ouvrages la graphie Plouharmel. Saint Armel est d'ailleurs représenté sous la forme d'une statue dans l'église de Plouharnel[35] puisqu'il est le patron de la paroisse et l'église paroissiale - qui date de 1840 où elle a été entièrement reconstruite à l'initiative du recteur Sagot - lui est dédiée.

    Histoire

    Préhistoire

    Dessin représentant l'anneau d'or trouvé dans une allée couverte située sous le tumulus de Roc'h Guyon en Plouharnel en 1849 (Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye).
    Récit de la découverte archéologique faite en 1849 à Plouharnel par Le Bail, maire de la commune (journal Le Constitutionnel du 27 octobre 1849).

    En 1849 La Bail, maire de la commune, découvrit deux colliers ou bracelets « formés de plusieurs lames d'or, découpées en lanières sur le devant, et repliées aux deux extrémités en forme d'agrafes », placés sur un vase grossier qui se trouvait dans le couloir menant à la chambre de la plus grande des allées couvertes situées sous le tumulus de Roc'h Guyon[36]. L'un de ces anneaux d'or a 40 millimètres de large et est découpé en 12 lanières par de simples coupures longitudinales[37]. Trouvés en fait par des ouvriers carriers qui commençaient à détruire le tumulus, les deux anneaux furent vendus pour quelques verres de vin à Le Bail, capitaine au long cours et maire de Plouharnel, qui les revendit par la suite[38].

    Dessin d'une allée couverte sous tumulus à Plouharnel (Louis Figuier, L'homme primitif (5e édition), 1882).

    Au fil des siècles de nombreux monuments mégalithiques ont disparu. Cette destruction s'est poursuivie au moins jusque vers la fin du XIXe siècle (et même plus tardivement dans le courant du XXe siècle) comme en témoigne par exemple la destruction partielle des alignements de Sainte-Barbe. L'État achète en 1882 les dolmens de Kergorad, de Runesso, de Crucuno, et l'enceinte carrée de Crucuno, ainsi que des alignements dans les communes voisines de Carnac et d'Erdeven[39] et en 1883 quelques-uns des menhirs de ces alignements, mais la procédure traîne en longueur pour l'achat des autres ; deux menhirs sont transformés en moellons par les agriculteurs qui en étaient propriétaires et le remplacement en 1888 des gares provisoires en bois de la ligne ferroviaire d'Auray à Quiberon par des bâtiments en pierres et briques, entraîne la destruction de plusieurs autres. En 1889 Albert Macé écrit que « le premier alignement qui contenait quinze menhirs debout, n'en compte plus que sept ; le second, au lieu de neuf, n'en compte que huit. À la liste des menhirs brisés il convient d'ajouter les menhirs déjà renversés. Aujourd'hui, sur une cinquantaine de menhirs, seize seulement sont restés debout, et le système des alignements de Sainte-Barbe est irrémédiablement mutilé » en dépit des vaines protestations de la Société polymathique du Morbihan et de Félix Gaillard[40].

    L'archéologue Félix Gaillard (1832-1910)[Note 6] a publié en 1880 un recueil intitulé "Monuments mégalithiques du Morbihan" dont un tome consacré à Plouharnel contient de nombreuses photographies des mégalithes de la commune à cette date[41], y compris de monuments désormais disparus, avec leurs mensurations précises. En 1892 il publie un "Inventaire des monuments mégalithiques du Morbihan dans le périmètre des acquisitions de l'État dans les cantons de Quiberon, Belz et Locmariaquer"[42]. Il recense 61 sites mégalithiques sur la commune de Carnac, 24 sur celle de Plouharnel, 13 à Quiberon, 12 à La Trinité-sur-Mer, 9 à Saint-Pierre-Quiberon[43].

    Toutefois l'intérêt pour ces monument mégalithiques grandit à la fin du XIXe siècle ; en témoigne par exemple Victor-Eugène Ardouin-Dumazet qui écrit en septembre 1893 : « Plouharnel ! Carnac ! Le train se vide presque en entier, rares sont les voyageurs pour au-delà, vers Quiberon. Ceux qui mettent les pieds sur le trottoir de l'humble gare sont d'une essence particulière ; en cette saison les bains de mer ont pris fin, les touristes sont du genre savant : scandinaves, teutons, anglais. Anglais surtout, ce peuple a un faible pour les rochers druidiques[Note 7], pour ceux de Carnac d'abord ; n'est-ce pas un anglais, M. Miln qui s'est fait le « découvreur » du pays »[44].

    Antiquité

    Les vestiges datant de l'époque romaine sont rares à Plouharnel (ceux de l'époque gauloise sont inexistants), alors qu'ils sont importants dans des communes avoisinantes ; on a trouvé quelques tuiles à rebord près de Kerhellec et à proximité de l'étang de Loperhet[45].

    Moyen-Âge

    Trois seigneuries existaient à Plouharnel : Brénantec, Kergonan (dénommée aussi Villegonan) et Kerloguen[46].

    Temps modernes

    Carte de la partie nord de Plouharnel datant de la fin du XVIIIe siècle.
    Carte de la partie sud de Plouharnel datant de la fin du XVIIIe siècle.

    Le deux navires nantais, le Mentor et le Duchesse d'Aiguillon, firent naufrage près de Plouharnel ; en 1786 la Jeune Henriette s'échoua sur la grande grève entre le fort de Penthièvre et Sainte-Barbe[47].

    La paroisse de Plouharnel comptait 5 chapellenies (Sainte-Barbe, Runigo et trois désignées par le nom de leurs fondateurs, respectivement Pierre Le Bidan, Pierre Le Héno et Roland Le Covas. Son territoire était aussi divisé en frairies, mais seul le nom de celle du bourg, dite aussi frairie de Larmor, nous est parvenu[48].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouharnel en 1778 :

    « Plouharnel ; au bord de la mer ; à 6 lieues à l'ouest-sud-ouest de Vannes, son évêché ; à 27 lieues de Rennes ; et à 3 lieues d'Aurai, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du Roi et compte 1 000 communiants[Note 8] ; la cure est à l'alternative. Quoique les habitants soient presque tous marins, les terres ne restent pas sans cultures ; les femmes, qui sont très laborieuses, les cultivent avec soin[49]. »

    Révolution française

    Joseph Le Borgne, nommé recteur de Plouharnel en 1791, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et émigra en Espagne. il fut en 1803 nommé recteur de la paroisse de Sainte-Hélène[50].

    Pierre Collet[Note 9], capitaine au long cours, de Plouharnel, alla en Angleterre en 1795 afin de servir de pilote côtier à l'escadre qui débarqua à Quiberon lors de l'expédition de Quiberon[51].

    Le , une bataille entre Chouans et Républicains eut lieu à l'ouest de Plouharnel et au sud de Carnac, on la nomme la bataille de Plouharnel.

    C'est dans le village de Sainte-Barbe « qu'entourent les sables de la grande dune de Plouharnel, que toute la population rurale des environs (de dix à douze mille individus de tout âge et de tout sexe[52].), refoulée par les colonnes mobiles du général Hoche, après le débarquement des émigrés à Quiberon, vint s'entasser et chercher un refuge sous la protection de Georges Cadoudal, qui avait fait la jonction avec les troupes de l'expédition. Peu de jours après, Hoche lui-même s'emparait de Sainte-Barbe, et toute cette population désespérée, hommes, femmes, vieillards et enfants, suivant péniblement les colonnes royalistes qui les protégeaient dans leur marche traversaient la falaise [le lieu-dit "La Falaise"] en fuyant devant les bataillons républicains, espérant trouver un refuge au Fort Penthièvre, occupé par les troupes de l'expédition »[53] ; « la mer était basse et l'anse de Plouharnel était encombrée de femmes traînant ou portant leurs enfants, de charrettes chargées de tout ce qu'on avait eu le temps d'y mettre en grains, d'hommes poussant leur bétail devant eux et réclamant à grands cris notre secours pour les préserver de la fureur des ennemis qui tiraient sur eux et avaient déjà pris plusieurs charrettes » témoigne un officier royaliste[54]. La carte de Cassini montre que l'anse de Plouharnel était alors plus étendue qu'actuellement, rétrécissant encore davantage que de nos jours le cordon de sable reliant le continent au fort de Penthièvre[55].

    En arrivant au pied du fort, la foule en trouva les portes fermées ; « les chouans de l'intérieur indignés qu'on refusât une retraite à leurs familles, arrachèrent les palissades et leur livrèrent l'entrée de la presqu'île [de Quiberon], où les paysans se répandirent en désordre, remerciant le ciel d'avoir enfin trouvé un asile contre les républicains »[56]. Après avoir vaincu l'armée royaliste et chouanne, les troupes républicaines laissèrent finalement s'échapper ces populations civiles sans les retenir prisonnières : « la lutte ayant cessé, les prisonniers , divisés en trois colonnes, furent ramenés au continent ; la première n'alla pas loin : composée de femmes, d'enfants, de vieillards, tous affamés et en guenilles, elle s'était dispersée sous l'œil, à dessein peu vigilant, de ses gardiens, avant d'atteindre le bourg de Plouharnel ; les deux autres furent dirigées sur Auray (...) »[57].

    Deux chapelles de Plouharnel furent détruites pendant la Révolution française : celle de Plaskaër et celle de Saint-Guénaël[58].

    Plusieurs habitants de la commune furent chouans, notamment Jean Rohu (futur maire de Plouharnel), qui commença la résistance à main armée et reçut le commandement de Carnac, mais aussi d'autres comme Gilles Daniel[Note 10], Nicolas Kerzérho, Gilles Michel[Note 11] , Joachim Madec, Pierre Bernard[Note 12], Bonaventure Madec[Note 13] ; tous déclarent en substance lors des interrogatoires qu'ils subirent par la suite devant la commission militaire de Port-Liberté qu'ils ont été enrôlés sous la menace et qu'ils ne sont que de pauvres laboureurs, entraînés de force dans l'expédition de Quiberon[59], ce que confirme la municipalité de Plouharnel dans une lettre adressée à la commission militaire de Quiberon : « Citoyens, nous osons vous interrompre dans votre pénible fonction, au sujet de Gilles Daniel, de Joseph Daniel, son fils, canonnier, réfugié à Quiberon, de Julien Lemaître, de Joseph Collet, de Gilles Levisage, de Julien Richard, ancien canonnier, et de Joseph Bideau, que nous connaissons paisibles et bons républicains, surpris et forcés, le pistolet à la gorge, d'entrer à Quiberon [c'est-à-dire de participer à l'expédition de Quiberon], desquels nous répondons sur nos têtes »[60]. Un Boutillic de La Villegonan, dont la famille possédait alors le château de Kergonan, émigré, prit part à l'expédition de Quiberon et fait prisonnier, il fut fusillé[61].

    Descriptions datant de la première moitié du XIXe siècle

    En 1836 le village de Sainte-Barbe et la zone de la Falaise sont ainsi décrits :

    « Le village de Sainte-Barbe est situé sur une côte élevée, à l'ouest de (...) Plouharnel. Au bas de cette côte s'étend une plage de sable qui conduit à la falaise, longue d'à peu près une lieue et demie, sur une largeur trois fois moindre, qui diminue insensiblement jusqu'au fort Penthièvre, construit à l'entrée de la presqu'île. Cette pointe de sable n'offre aucune route tracée, pas la moindre végétation ; elle forme des ondulations, des tertres coupés à angles droits et des anfractuosités (...). À l'ouest, du côté de la grande mer, que les habitants ont surnommé la mer sauvage, des vagues pressées déferlent continuellement sur cette plage sablonneuse, et se roulent impétueuses avec un bruit solennel, le seul qu'on entende sur ce désert aride, avec le cri des oiseaux marins. Au large on voit des rescifs dont les têtes noires battues par les flots sont couvertes d'une blanche écume qui les couronne (...). À gauche les eaux de la baie presque toujours calme dans cette partie, laissent à chaque marée une longue étendue de sable qu'elles couvrent deux fois par jour[62]. »

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouharnel en 1845 :

    « Plouharnel ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Cosquer, Henlis, Kernevé, Kerhelligan, Kergaze, Kererano, Courcouneau, Sainte-Barbe, Kerberen, Clévenay, Saint-Guenaël, Kercroc, Kerhellec, Kerlejean, Kerbachic. Superficie totale 1 847 hectares dont (...) terres labourables 400 ha, prés et pâturages 93 ha, bois 5 ha, vergers et jardins 17 ha, landes et incultes 1 258 ha, étangs 31 ha (...). Moulins du Bezo, à eau ; Vieux, de Kergonan, à vent. On voit en cette commune, outre l'église paroissiale, les chapelles du Plusquer et de Notre-Dame des Pleurs, dédiées à la Vierge ; de Saint-Antoine, de Sainte-Barbe. Dans le nord sont les étangs de Loperhet. La partie la plus resserrée de la pointe de Quiberon forme au sud-ouest du bourg un abri pour les navires, qui porte le nom d'anse de Plouharnel ; ce n'est pas cependant un excellent lieu de débarquement. Il y a foire le deuxième dimanche de mai et le 8 juin. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[63]. »

    Les aménagements survenus dans le courant du XIXe siècle

    Les travaux de continuation de la route royale n°168 venant d'Auray en direction de Quiberon au-delà de Plouharnel sont entrepris à partir de 1845[64]. En 1852 l'administration des Ponts et Chaussées pred possession des terrains de la dune qui appartenaient jusqu'alors pour 304 ha à la commune de Plouharnel et pour 5 ha à celle de Saint-Pierre-Quiberon ; ils sont cédés aux Eaux et Forêts en 1881[65].

    Des travaux de boisement en pins des dunes de Plouharnel en direction de la presqu'île de Quiberon sont entrepris à partir de 1860 (mais suscitent des protestations de la part de certains habitants qui bénéficiaient d'un droit de pacage libre pour leurs troupeaux sur ces dunes jusqu'alors[66]) et poursuivis dans la décennie 1870 afin de « protéger la route nationale n° 168 [et] fixer les dunes mouvantes » car la traversée de l'isthme qui relie Quiberon à la terre ferme « est rendue fort pénible en hiver par les gros temps, en été par des chaleurs et réverbérations dévorantes (…) et les désordres qu'entraînent, sur les deux côtés, le déchaînement des grands vents qui traversent ces dunes sans obstacles »[67] ; le l'État achète plus de 370 ha de ces terrains partiellement boisés à la commune de Plouharnel qui les possédait jusque-là, les transformant en forêt domaniale[68]. La dune était surveillée par un garde qui « doit lutter contre les instincts maraudeurs des populations riveraines et surtout celles du hameau de Sainte-Barbe (…), instincts avivés par la pénurie de bois aux abords de la mer »[69].

    Le trajet entre Plouharnel et Quiberon, ou vice-versa, n'était pas aisé, comme en témoigne Gustave Flaubert en 1886 : « Des monticules ronds formés par des coups de vent, et que piquaient çà et là quelques joncs minces comme des aiguilles, se présentaient sans cesse l'un après l'autre, il fallait les monter et les descendre, des traînées de poussière se levant lentement s'envolaient et nos yeux se fermaient à l'éblouissement du soleil qui flambait sur les flots et chatoyait le sable. Le vent nous empourprait le visage, il nous le fouettait à grands coups, nous avancions lentement et avec tristesse sur cette grève abandonnée »[70].

    Sept moulins ont existé à Plouharnel, notamment à Kerloguen, Kergonan, Pero, Kerfourchelle, Pont-Neuf, Glevenay et le moulin à marée du Bego (lequel fut détruit lors de la construction de la route menant à Quiberon) ; seul subsiste de nos jours celui de Glevenay[71].

    En 1872 un projet d'endiguement de la Baie de Plouharnel à partir de la pointe de Pen er Lé, qui aurait permis « le dessèchement de 240 hectares de vases infectes » et leur transformation en terres agricoles, ainsi que la création d'une route directe évitant le bourg de Plouharnel en direction de la presqu'île de Quiberon, suscita des protestations de nombreux habitants, car la réalisation de ce projet aurait privé le bourg de Plouharnel de sa communication directe avec la mer et privé les habitants du varech pêché en abondance dans la baie et utilisé comme engrais marin[72]. Pour les partisans du projet, l'augmentation d'un tiers du territoire de la commune de Plouharnel qui en aurait résulté aurait été « une véritable bonne fortune », Plouharnel n'ayant qu'« un territoire très restreint et entièrement cultivé »[73].

    En 1876 la foire qui se tenait chaque année le 8 juin dans le village du Gohler est transférée dans le bourg de Plouharnel[74].

    En 1880 la gendarmerie de Plouharnel est transférée à Carnac[75].

    Benjamin Girard écrit en 1889 que l'on trouve à Plouharnel « une anse spacieuse, découvrant complètement à basse mer, et qui pourrait offrir un abri à de petits caboteurs, s'il y était exécuté quelques travaux d'appropriation en vue de cette destination »[53]. Mais aucun travail d'équipement portuaire n'y fut entrepris, la configuration des lieux ne s'y prêtant guère.

    La vie agricole vers la fin du XIXe siècle

    L'abbé Collet écrit en 1889 : « La principale ressource des habitants de Plouharnel est l'agriculture. Le goémon et les varechs de la côte servent à amender les terres. Celles-ci produisent le froment, l'avoine, l'orge, le mil, les pommes de terre et toutes espèces de fourrages. Ils cultivent, en outre, les oignons qu'ils échangent contre du seigle, de l'avoine et du blé noir. C'est la fortune du pays »[76]. Mais la terre était généralement cultivée par les femmes car les hommes étant presque tous marins.

    Les écoles de Plouharnel au XIXe siècle

    Le recteur Sagot créa en 1840 une école privée de garçons dont la direction fut assurée par les Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel ; une école privée de filles, tenue par des Sœurs, fut créée en 1874 ; l'école laïque ouvrit en 1884 et une nouvelle école privée de garçons, toujours tenue par les Frères de Ploërmel, en 1889.[77]. En 1881 « les bâtiments de l'école des garçons de Plouharnel menaçant ruine » et étant par ailleurs trop petits, la construction d'une nouvelle école est décidée[78]. En 1887 l'école communale est laïcisée[79].

    Le château de Kergonan, qui datait du XVIe siècle, fut acheté en 1895 par la Congrégation bénédictine de France et démoli ; ses pierres servirent à construire l'abbaye Saint-Michel de Kergonan[80].

    La Belle Époque

    La gare de Plouharnel-Carnac et le chemin de fer à voie étroite (vers 1910, photographie Émile Hamonic).
    Jules Culot, Henri Oberthür et Charles Oberthür à Plouharnel en 1912.

    La ligne de tramway reliant La Trinité-sur-Mer à Étel, initialement un chemin de fer à voie étroite utilisant du matériel Decauville, ouvre en 1901 ; cette ligne croise en Gare de Plouharnel - Carnac l'antenne vers Quiberon du P.O.. À l'arrivée de chaque train en gare de Plouharnel-Carnac « on trouvera un tramway se dirigeant vers Belz et Étel, et un autre sur Carnac et La Trinité-sur-Mer »[81]. Fermée en 1914, la ligne ouvre à nouveau en 1922 après avoir été mise à écartement métrique, mais ferme définitivement dès 1935.

    La gare de Plouharnel vers 1910 (carte postale de Zacharie Le Rouzic).

    Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit le que la ligne de tramway d'Étel à La Trinité fonctionnera dès le entre Plouharnel et Étel et sera totalement terminée en 1901[82].

    L'école communale de Plouharnel, tenue jusque-là par les Sœurs du Saint-Esprit, est laïcisée à partir du [83], mais les religieuses, en habits sécularisés (habits civils) continuèrent un temps à y faire cours[84].

    Les bénédictins et bénédictines des deux abbayes Saint-Michel et Sainte-Anne de Kergonan durent quitter leurs couvents en application de la loi du concernant les congrégations religieuses, achevant leur départ en 1904 ; les travaux de construction de la chapelle de l'abbaye Saint-Michel de Kergonan furent suspendus par les religieuses dès l'été 1901[85]. En 1910 le château de Kergonan, siège de l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan, fut mis en vente : la propriété « comprend [un] vaste bâtiment tout récemment construit en granit bleu, ayant servi de monastère, à deux étages, eau à chaque étage, chauffage à vapeur, cour, grand parc d'agrément et potager ; maison de garde »[86].

    Le pardon de la chapelle Sainte-Barbe en 1907 (journal L'Ouest-Éclair).
    Les événements du à Plouharnel lors de l'inventaire des biens d'église.

    L'abbé Broustal, curé de Plouharnel, est condamné à 8 jours de prison et 100 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Lorient pour ses agissements[87] lors de l'inventaire des biens de l'église de Plouharnel le [88]. Un décret du ministre de l'intérieur en date du « attribue à la commune de Plouharnel, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Plouharnel et actuellement placés sous séquestre » depuis la querelle des inventaires.

    Les entomologistes Jules Culot[Note 14], Henri Joseph Oberthür (de) ( - et Charles Oberthür firent des recherches à Plouharnel en 1912.

    Le deuxième tour organisé le des élections municipales de Plouharnel, gagné par la liste du maire sortant, Guézel, fut annulé par décision du Conseil d'État, sa liste étant suspectée d'avoir propagé une fausse nouvelle[89].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plouharnel, inauguré le par Alphonse Rio, sous-secrétaire d'État à la Marine Marchande[90], porte les noms de 54 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[91].

    L'Entre-deux-guerres

    Plouharnel vers 1920 (carte postale de Zacharie Le Rouzic).

    La route nationale n° 168 entre Plouharnel et Quiberon est bitumée en 1927, la partie entre Auray et Plouharnel l'ayant été antérieurement[92].

    En 1928 des cultivateurs d'Erdeven, d'Étel et de Plouharnel se plaignent d'être fréquemment empêchés d'aller chercher à la côte le goémon « si nécessaire à leurs cultures » en raison des tirs du polygone de Gâvres[93].

    En 1933 une "Commission de la Marine" du Sénat reconnaît qu'« une entrave absolue était apportée au développement normal des communes d'Étel, d'Erdeven, de Plouharnel et de Plouhinec, par les sujétions et les dangers résultant pour elles de la proximité du champ de tir de Gâvres ; que le dommage ainsi causé pouvait être assimilé à une éviction et qu'il devait donc faire l'objet d'une juste et préalable indemnité »[94].

    La Deuxième Guerre mondiale

    Les Allemands ont construit près de 180 ouvrages répartis sur 300 hectares, faisant partie du Mur de l'Atlantique, bétonnés un peu partout dans les dunes de Plouharnel, principalement sur le site du Bégo où ils installèrent notamment une batterie dotée d'un canon de 340 mm, afin de protéger le port de Lorient et sa base sous-marine d'une part, et d'empêcher un possible débarquement allié sur les plages voisines. Deux ans de travail entre 1940 et 1942 et 2 000 hommes furent nécessaires pour construire ces ouvrages de défense[95].

    En janvier 1944, Lucien Tessoulin, alors maire de Plouharnel, est révoqué par le gouvernement de Vichy pour avoir « fait preuve de mauvaise volonté manifeste dans l'exécution des directives du ravitaillement général »[96].

    Le sous-lieutenant Auguste-Victor Lebon, résistant FTPF, fut tué le lors d'une patrouille dans le bourg de Plouharnel « alors que l'ennemi, bien que supérieur en nombre, était contraint d'évacuer le village »[97].

    Le monument aux morts de Plouharnel porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[91].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Trois soldats originaires de Plouharnel sont morts pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie[91].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1802 Étienne Le Portz   Officier public.
    1802 1812 Julien Erdeven[Note 15]    
    1812 1815 Colomban Le Bagousse[Note 16]   Laboureur
    1815 1826 Jean Rohu[Note 17]   Colonel chouan (lieutenant de Georges Cadoudal). Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.
    1826 1844 Joseph Le Diot[Note 18]   Receveur buraliste et cultivateur
    1844 1856 Grégoire Le Bail[Note 19]   Marchand de vins.
    1856 1860 Marc Pessel[Note 20]   Propriétaire à Sainte-Barbe.
    1860 1874 Joseph-Marie Jégo[Note 21]   Maître de cabotage.
    1874 1881 Marc Pessel   Déjà maire entre 1856 et 1860.
    1881 1883 Jean-Louis Le Bideau[Note 22]   Maître de cabotage.
    1883 1888 Joseph-Marie Jégo[Note 23]   Marin (simple homonyme de Joseph-Marie Jégo, maire entre 1860 et 1874).
    1888 1894 Jean-Marie Le Bideau[Note 24]   Boulanger. Fils de Jean-Louis Le Bideau, maire entre 1881 et 1883.
    1894 1900 Joseph Le Visage[Note 25]   Cultivateur.
    1900 1912 Pierre Guézel   Réélu en 1908.
    1912 1924 Jean Le Buhé[Note 26]    
    1924 1929 Jean Thoumelin[Note 27]    
    1929 1953 Lucien Tessoulin[Note 28]   Révoqué par le Gouvernement de Vichy[98]
    1953 1955 Joseph Le Bail[Note 29]    
    1955 1965 Albert Janot[Note 30]    
    1965 1989 Joseph Le Corvec UDF  
    1989 1995 Charles Kerino DVD  
    1995 28 mai 2020 Gérard Pierre MPF[99] puis UMP-LR Conseiller général (2004-2015) puis départemental (depuis 2015)
    Vice-président du conseil général du Morbihan
    Vice-président de la CC Auray Quiberon Terre Atlantique (depuis 2014)
    28 mai 2020 En cours Chantal Le Piouff-Le Bihan[100]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[101]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[102]. En 2018, la commune comptait 2 187 habitants[Note 31], en augmentation de 2,53 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0319781 0501 0391 0581 2641 3491 3701 986
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4231 3711 4251 4031 4661 5491 6311 6161 563
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7501 6521 6391 5471 5921 5661 5511 3601 436
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 4781 4871 4921 5251 6531 7001 8652 0382 144
    2018 - - - - - - - -
    2 187--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[103] puis Insee à partir de 2006[104].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Les monuments mégalithiques

    Sur le territoire de la commune de Plouharnel se trouve un ensemble important de monuments mégalithiques de l'époque néolithique :

    Ces mégalithes sont classés monuments historiques, la plupart depuis la fin du XIXe siècle[106].

    Les monuments religieux

    • L'église paroissiale Saint-Armel ;
      • Chapelle Saint-Antoine et Saint-Éloy à Kerharno[109] ; un pardon des chevaux s'y tenait au début du XXe siècle ; selon Zacharie Le Rouzic, celui de 1904 réunit plus de 400 chevaux autour de la chapelle et de sa source[110].
      • Chapelle Saint-Gilles, au Cosquer ;

    Les monuments civils

    • La fontaine de Porh en Iliz, proche de la mer.
    • L'ancienne gare de Plouharnel est transformée en 2021 en café-guinguette-boutique éthique[113].
    • Le musée de la Chouannerie, situé à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, est consacré à la Chouannerie, à la Guerre de Vendée et aux Guerres de l'Ouest[114].

    Le site du Bégo

    Des membres de l'association "Liberty Breizh Memory Group" ont désensablé d'anciens bunkers du site du Bégo et remis à jour en 2021 d'anciens dessins produits par des soldats allemands qui occupaient ces lieux pendant la Seconde Guerre mondiale. La création d'un "chemin de mémoire" est projetée[115].

    Tableaux

    • Ernest Guérin : Notre-Dame-des-Fleurs, Bretagne (Plouharnel) (vers 1940, collection particulière).

    Légendes

    • Zacharie Le Rouzic a écrit en 1912 un ouvrage "Carnac. Légendes, traditions, coutumes et contes du pays" dans lequel il raconte des légendes de la région, dont plusieurs concernent Plouharnel : Kei-Hent-Plarnel - Le chien de la route de Plouharnel, Trésors cachés (dans le village de Sainte-Barbe), Un marin de sainte-Barbe, Patr--Kerhultan[116].

    Personnalités liées à la commune

    La fontaine Félix Gailard.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Félix Gaillard est à partir de 1852 propriétaire de l'Hôtel du Commerce à Plouharnel.
    7. On croyait alors que les mégalithes avaient été mis en place par les Celtes dans le cadre de la religion druidique.
    8. Personnes en âge de communier.
    9. Pierre Collet, né le à Kerhellec en Plouharnel, décédé le à Bourgerel en Carnac.
    10. Gilles Daniel, né le à Erdeven, marchand, décédé le 12 vendémiaire an IV () à Plouharnel.
    11. Gilles Michel, né le à Plouharnel, tisserand, décédé le à Plouharnel.
    12. Pierre Bernard, né le à Carnac, laboureur.
    13. Bonaventure Madec, né vers 1766, laboureur, décédé le à Brenantec en Plouharnel.
    14. Jules Culot (1861-1933) est un entomologiste français né à Baccarat, spécialiste des coléoptères et des lépidoptères, qui travailla notamment au Muséum d'histoire naturelle de Genève, ville où il est décédé.
    15. Julien Erdeven, né le à Kerarno en Plouharnel, décédé le à Kerarno en Plouharnel.
    16. Colomban Le Bagousse, né vers 1740.
    17. Jean Rohu, né le Modèle:5 mai 1771 à Plouharnel, décédé le à Sainte-Hélène (Morbihan).
    18. Joseph Le Diot, né le à Quelmaluezin en Carnac, décédé le au bourg de Plouharnel.
    19. Grégoire Le Bail, né le à Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    20. Marc Pessel, né le à Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    21. Joseph-Marie Jégo, né le à Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    22. Jean-Louis Le Bideau, né le à Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    23. Joseph-Marie Jego, né le à Plouharnel.
    24. Jean-Marie Le Bideau, né le à Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    25. Joseph Le Visage, né le à Plouharnel.
    26. Jean Le Buhé, né le à Plouharnel.
    27. Jean Thoumelin, né le à Saint-Guénaël en Plouharnel, décédé le à Plouharnel.
    28. Lucien Victor Tessoulin, né le à La Falaise en Plouharnel, décédé le au bourg de Plouharnel.
    29. Joseph Le Bail, né le au Pô en Carnec, décédé le à Plouharnel.
    30. Albert Janot, né en 1902, décédé en 1982.
    31. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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