Fleuve côtier

Un fleuve côtier est un « petit cours d'eau[1] qui prend naissance près des côtes et qui se jette dans la mer »[2],[3] ou dans l'océan, avec un débit permanent[4].

Ne doit pas être confondu avec Fleuve marin côtier.

Définition

Le fleuve côtier[5] est donc un fleuve particulier :

  • avec un débit permanent (soit un débit d'étiage non nul) et une embouchure marine pour acquérir la qualification de fleuve,
  • avec une longueur généralement inférieure à 200 km[réf. souhaitée] et/ou avec un bassin versant inférieur à 10 000 km2[réf. souhaitée] pour acquérir la qualification de côtier,
  • avec un faible rang de Strahler.

Sur les petites îles, les cours d'eau se jettent quasiment tous directement à la mer : ils sont néanmoins souvent appelés ravines (et non fleuve). Bien souvent leur débit d'étiage est nul.

L'espace drainé par un fleuve côtier est un bassin côtier[6].

Quelques fleuves côtiers célèbres

En Belgique

En France :

Ailleurs dans le monde :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. http://webworld.unesco.org/water/ihp/db/glossary/glu/FRDIC/DICCOURS.HTM
  2. « fleuve côtier », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le )
  3. « Variabilité spatio-temporelle des flux de matières en suspension d'un fleuve côtier méditerranéen : la Têt (France) », sur www.sciencedirect.com (consulté le )
  4. UNESCO, « Cours d'eau » (consulté le )
  5. Jules Verne, Géographie illustrée de la France et de ses colonies, Paris, J. Hetzel, coll. « Bibliothèque d'éducation », , 768 p., p. 266, 274, 402, 450, 490, 498, 514, 530, 689, 690
  6. Louis Dussieux, Géographie historique de la France ou Histoire de la formation du territoire, Paris, Firmin Didot frères, , 184 p., p. 9
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