La Remaudière

La Remaudière est une commune située dans le département de la Loire-Atlantique, en région administrative Pays de la Loire.

La Remaudière

L'église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Sèvre et Loire
Maire
Mandat
Anne Choblet
2020-2026
Code postal 44430
Code commune 44141
Démographie
Gentilé Remaudièrois
Population
municipale
1 287 hab. (2018 )
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 18″ nord, 1° 14′ 32″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 101 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallet
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Remaudière
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La Remaudière
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La Remaudière
Liens
Site web http://www.laremaudiere.fr/

    Géographie

    Situation

    Situation de la commune de la Remaudière dans le département de la Loire-Atlantique.

    La Remaudière est une commune de la Loire-Atlantique, située au sud-est du Pays nantais (pays historique), dans le Vignoble nantais (pays traditionnel). La Remaudière longe la rivière Divatte sur 10 km. La Divatte marque la frontière entre le Duché de Bretagne et le Royaume de France. Landemont côté Anjou faisant face à la Remaudière.

    Les communes limitrophes sont Le Loroux-Bottereau, La Boissière-du-Doré, La Regrippière, Vallet et Le Landreau en Loire-Atlantique. Elle touche le Maine-et-Loire au contact des anciennes communes de Landemont (intégré depuis 2016 dans la commune nouvelle d'Orée d'Anjou), Le Puiset-Doré et La Chaussaire (toutes deux intégrées à la commune nouvelle de Montrevault-sur-Èvre en Maine-et-Loire).

    À vol d'oiseau, la commune est située à 7,6 km du Loroux-Bottereau[1], 7,5 km de Vallet[2], 17,5 km d'Ancenis[3] et 25,5 km à l'est / sud-est de Nantes[4] et 57 km d'Angers[5].

    La Remaudière est située sur la rive gauche de la Divatte, La commune est arrosée par la Sensive, l'Ebaudière, le Roger et séparée du Maine-et-Loire par la Divatte.La rivière Divatte marquait la frontière entre deux États souverains, le Duché de Bretagne et le Royaume de France. La paroisse de la Remaudière faisait partie du Clissonais, dénomination de l'actuel Pays du Vignoble Nantais. Olivier de Clisson,une des plus grandes familles nobles de Bretagne,en était le seigneur.

    C'est sur un pont franchissant la rivière Divatte que le Duc Jean V fut enlevé et emprisonné par le fils de Marguerite de Clisson, seigneur de Champtoceaux.

    La rivière Divatte était un passage pour les contrebandiers du sel, les faux-saulniers qui risquaient leur vie en passant le sel du Duché de Bretagne au Royaume de France. L'impôt sur le sel, la gabelle côté royaume de France n'existait pas en Bretagne. Les gabelous-douaniers du Royaume de France- n'hésitaient pas à attenter à la vie des faux-saulniers. C'est ainsi, que sur la Regrippière, commune bretonne limitrophe un faux-saulnier fit ériger une chapelle, toujours existante, en remerciement à la Sainte-Vierge qu'il implorait de l'avoir sorti vivant d'une confrontation avec les gabelous.

    En Loire-Atlantique au contact du Maine-et-Loire

    En 1790, les zones de marches entre les provinces d'Anjou, du Poitou et de la Bretagne furent supprimées et rattachés à l'un des trois nouveaux départements créés (Loire-Inférieure devenu Loire-Atlantique, Vendée et Maine-et-Loire) selon plusieurs principes : respect de situations antérieures (lorsque la marche était dite « avantagère » de l'une des anciennes provinces). La création des départements par la nouvelle république avait pour but de nier l'existence des provinces -du latin pays vaincu- surtout celles qui comme la Bretagne avait conservé depuis sa perte de l'indépendance, un parlement. Parlement supprimé par le nouveau pouvoir révolutionnaire. La Boissière-du-Doré et La Remaudière furent jointes au département de la Loire-Atlantique, en tant que « marche commune ». La Boissière ne formait qu'une seule et même paroisse avec La Remaudière jusqu'au milieu du XVIIIe siècle (Pierre Mauclerc de La Musanchère, évêque de Nantes de 1746 à 1775, créa deux paroisses). Les autres communes des « marches avantagères » à l'Anjou furent rattachées au Maine-et-Loire. Concernant le Sud et non l'Est du département de Loire-Inférieure 15 communes bretonnes furent placées dans le département de Vendée.

    Depuis les années 2000, la Remaudière fait partie du Syndicat mixte du Pays du Vignoble nantais

    Dans la communauté de communes Sèvre et Loire

    La Remaudière faisait partie du canton du Loroux-Bottereau depuis le découpage administratif de la Révolution française. Elle a intégré le SIVOM du Loroux-Bottreau dans les années 1970, qui a évolué en communauté de communes "Loire-Divatte". En 2017, la communauté de communes Loire-Divatte du Loroux-Bottereau a fusionné avec la communauté de communes du canton de Vallet. Cette nouvelle et vaste communauté de communes s'appelle "Sèvre et Loire".

    Dans le même temps, les deux cantons de Vallet et Le Loroux-Bottereau sont également fusionnés par l'administration d'État, pour les élections départementales de 2014.C'est donc devenu le Canton de Vallet.

    Plateau des Mauges et vallée de la Divatte

    La commune de La Remaudière est située dans le Massif Armoricain, sur le plateau des Mauges[6], contenu entre au nord la Loire, à l'est la vallée du Layon et à l'ouest la vallée de la Sèvre nantaise. Géologiquement, ce plateau fait partie du Massif armoricain. Ce plateau est une plateforme surélevée à 110 mètres d'altitude, qui se relève vers le sud (150-180 m vers la Gâtine) et s'abaisse lentement vers l'ouest (50 m dans le Vignoble nantais). Il est également profondément incisé par les rivières qui forment des vallées encaissées. C'est le long de l'une de ces rivières, la Divatte, qu'est située la commune de La Remaudière.

    On retrouve sur la commune de la Remaudière, ce contraste topographique : à l'ouest de la commune, en direction de Vallet ou du Loroux-Bottereau, le territoire communal est totalement plat à une altitude située autour de 100 m. En bordure est, la vallée de la Divatte qui longe la commune sur toute sa longueur, s'encaisse doucement, formant un versant très peuplé par les villages.

    Un pays d'argile

    Le sommet plat du plateau est recouverte d'une couche d'argile de 15 à 35 m d'épaisseur. Cette argile provient de l'altération du socle rocheux sous climat tropical humide au cours des temps géologiques de l'ère secondaire (entre -250 et -65 millions d'années). Il est présent essentiellement sur les schistes briovériens au nord du plateau des Mauges, la moitié granitique et métamorphique au sud est moins concernée. Cette argile est utilisée depuis longtemps pour fabriquer des pots, des briques et des tuiles dans tout le pays des Mauges, cette activité fait partie du patrimoine culturel de la région[6], notamment la commune du Fuilet qui abrite une "maison du potier".

    À la Remaudière, il existe un village nommé les Tuileries de l'Ébaudière, au centre duquel se trouve un four pour cuire les poteries, aujourd'hui abandonné. La briqueterie Guilbaud y a fonctionné jusqu'au milieu du XXe siècle. Sur la carte topographique au 1/25 000 de l'IGN, on observe des trous d'eau qui sont des anciennes argilières ennoyées autour du lieu-dit "Les Landes".

    Hydrographie

    Le bourg est localisé sur le versant gauche de la vallée de la Divatte[7]. De nombreux petits rus forment des coulées vers la vallée de la Divatte.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 791 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960[14] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 843,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 30 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,5 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    La Remaudière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51 %), terres arables (37 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (4,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Selon J.-L. Le Quellec[28], les noms finissant en -ière ou -erie signifient la plupart du temps "les terres de la famille x" ou "la demeure de x". Par exemple, l'Aujardière signifie « terre ou demeure des Aujard ». Ces noms se fixent au XIIe ou XIIIe siècle pour les noms en -ière et au XIVe siècle pour les noms en -erie. Toutefois au XIXe siècle à l'occasion de défrichements tardifs, des villages en -ière ; ce sont souvent des métairies et les propriétaires donnent souvent le prénom de leurs enfants, (comme la Henrière ou la Clémentière par exemple).

    Le bourg

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Ramauderia au XIVe siècle[29].

    Le nom du bourg est probablement lié au patronyme Remaud qui est très répandu dans la région. Il est d'origine germanique : hramwald se compose de hramn qui signifie « corbeau » et wald qui signifie « gouverner ». Même si l'origine du peuplement de la commune est antérieur, son nom est lié à des populations arrivées au Ve siècle, au moment dit "les invasions barbares" (Wisigoths dans la région qui s'installe au sud de la Loire, puis Francs).

    Les toponymes liés à des noms

    Un très grand nombre de lieux-dits doivent leur nom à un patronyme des familles vivant là au Moyen Âge, quand se fixent les toponymes actuels.

    L'Aujardière était la seigneurie la plus importante de la paroisse. Le nom Aujard est répandu dans le Poitou.

    L'Aubertière ou L'Aubretière du patronyme Aubert d'origine germanique de la tribu des Wisigoths.

    Le Chêne Moreau. Le nom Moreau est très répandu notamment dans le Poitou et l'Aquitaine et désignait des gens bruns comme les Maures.

    La Croix Bijard

    La Brevère : vient peut-être du latin Brevis qui signifie petit. Ce village s'appelle La Bréviaire sur le cadastre de 1808 et La Breudière sur la carte d'État-Major. Le village comptait un moulin à vent.

    La Clartière a relié peut-être à un prénom latin Clarus, Saint-Clair fut le 1er évêque de Nantes.

    La Colinerie. Colin est un diminutif de Nicolas, qui est un prénom de baptême chrétien issu du grec. Il s'agit d'une borderie à 200 m du bourg aujourd'hui inclus dans le bourg.

    L'Ébaudière vient d'un nom germanique et a donné le patronyme Lebeau, Lebaud, Libaud, Liébaud, etc.

    L'Énaudière vient du patronyme Enaud d'origine germanique.

    L'Étardière

    La Grand Giraudière vient du nom Giraud ou Géraud, d'origine germanique. La Petite Giraudière est située en face, de l'autre côté de la Divatte, sur la commune de La Boissière du Doré, ces deux villages avaient un lien, la petite ayant été créée à partir de la grande. Ce village comptait un moulin sur le cadastre de 1808.

    La Guilbauderie du nom Guilbaud, d'origine germanique.

    La Harassière du nom Haras rare, mais présent en Anjou et Vendée.

    La Hiardière du patronyme Hiard d'origine germanique. Un moulin à eau se trouvait près de ce lieu-dit au bord de la Divatte.

    La Ménardière vient du nom Ménard, qui est très répandu dans la région, c'est un nom germanique.

    Le Champ Ménard de même origine que le précédent.

    La Miltière (cadastre 1808) vient peut-être du nom de famille Milet ou Millet, nom d'origine latine de la même racine qu'Émile.

    La Minaudière du nom Minaud, d'origine germanique.

    La Potardière vient du nom Potard, qui désignait des potiers.

    Le Pré Bourneau : Bourneau est un nom d'origine celtique (ou gauloise) qui désigne un trou ou une source.

    La Renouère peut-être du nom Renou, lié à un prénom germanique. Écrite Renière sur la carte d'État-Major et le cadastre napoléonien[30] et Renouère sur la carte de Cassini.

    La Robinière lié au nom Robin. Il s'y trouvait un moulin à eau

    La Haute Richaudière vient d'un patronyme d'origine germanique de la tribu des Goths.

    La Petite Richaudière (sur le cadastre de 1808) et La Petite Richardière (sur la carte d'État-Major), même origine que le précédent. Ce village comptait un moulin sur le cadastre de 1808.

    La Savinière est peut-être lié à Savinien, qui est un nom d'origine latine. Saint Savinien est l'un des évangélisateurs de la Gaule au IIIe siècle, 1er évêque de Sens et martyr.

    Les toponymes liés à des végétaux

    La Branlotière : L'herbe au Branlot[31] est le nom de la brize (briza media ou Briza Minor) "Petite amourette", mais aussi "l'herbe tremblante". Cette herbe pousse en terrain humide.

    Les Épinettes signifie lieu avec des aubépines

    Les Mays ou Les Mais sur le cadastre de 1808 : Si on rapproche ce nom du May-sur-Évre (49), ce mot signifierait un lieu planté d'ormes, une ormeraie ou oulmaye.

    Le Chêne Moreau

    Le Bois Clisson comptait un moulin sur le cadastre de 1808.

    Les toponymes liés à l'agriculture

    Les Aveneaux sont liés à l'avoine.

    Le Bordage signifie maison agricole, métairie dépendante d'un droit seigneurial

    La Borderie : La borderie s'oppose à la métairie. La borderie est une petite exploitation agricole (moins de 10 ha vers 1950) en propriété partielle ou totale, avec un parcellaire dispersé sur différents terroirs.

    La Bourderie est une déformation de Borderie.

    Le Champ Ménard

    La Haute Gagnerie et la Basse Gagnerie : Une gagnerie est un espace cultivé sans haie dans un pays de bocage[32]. À la Remaudière, la Gagnerie est proche du bourg et on peut logiquement penser qu'il s'agissait de l'espace cultivé par les habitants du bourg. Le village de la Haute Gagnerie comptait un moulin sur le cadastre de 1808.

    Les Landes désigne une zone inculte.

    Les Landes de Sainte-Catherine : Le plateau entre La Remaudière et le Loroux-Bottereau est resté une lande inculte tardivement. La mise en valeur agricole de ces terres a eu lieu au XIXe siècle. Sur le cadastre de 1808, deux moulins à vent seulement occupent la lande.

    Le Pâtis signifie le pré.

    Le Pré Bourneau

    La Maison Neuve désigne une ferme lié à un défrichement agricole plus tardif au Moyen Âge.

    La Touche et le bois des Touches, le mot touche est d'origine latine et indique des bois, des bosquets qui subsistent entre des espaces défrichés.

    Toponymes liés à une activité humaine

    L'Angreverie : l'étymologie est à rapprocher d'Angreviers sur la commune de Gorges qui était un moulin à farine[33]. Or sur la carte d'État-Major et le cadastre napoléonien, le village s'appelle L'Angrenière, avec un rapport au mot grenier. Le nom du village vient probablement d'une activité de meunerie.

    La Gare de l'Énaudière : Il s'agit d'une gare créée en 1899 et fermée en 1947 pour le passage du Petit Train d'Anjou reliant Nantes à Cholet. La petite gare est toujours visible. Elle a toujours été dirigée par des femmes. La maison à proximité était un café « Chez Titine »[34].

    Les Jumelles : il s'agit d'un lieu-dit récent qui n'existait en 1857[35]

    Le Moulin Barbet : Ce moulin à eau sur la Divatte était associé au nom de son propriétaire. Le nom Barbé était répandu dans le secteur.

    Le Moulin Cassé

    La Chapelle aux Moines : ce village a un lien avec un monastère.

    La Mossetière ou Mostière (carte d'État-Major[36] et cadastre de 1808) vient de moustier qui signifie monastère. Ce village a un lien avec un monastère. Le village comptait un moulin à eau sur la Divatte et un moulin à vent sur le plateau sur le cadastre de 1808.

    Les Moussières ou Moustières (carte de cassini[37]) ou Meutières (sur la carte d'État-Major) vient aussi de moustier. Ce village a un lien avec un monastère. Un logis important est situé au bord du village.

    La Savaterie (La Savatière sur la carte d'État-Major) semble avoir un lien avec la production de souliers mais cela reste à confirmer.

    La Tuilerie de l'Ébaudière, sur le plateau argileux, possède encore les ruines de la tuilerie Guilbaud qui a fonctionné jusqu'au XXe siècle.

    La Sancie, Sensi sur le cadastre de 1808, Sensy sur la carte d'État-Major ou Censie sur la carte IGN. On peut peut-être rapprocher cela du cens qui était un impôt à payer une fois par an. Le lieu-dit peut être soit un lieu qui devait payer le cens ou à l'inverse un lieu où habitait un seigneur qui recevait le cens.

    Histoire

    Antiquité

    L'implantation dans la vallée de la Divatte est extrêmement ancienne. Les premiers agriculteurs arrivent dans la région vers -5 000 avant JC. Ils colonisent les terres à partir des vallées.

    Les Celtes (les Armoricains-Gaulois) s'implantent ensuite dans la région vers -900 avant JC. Ils occupent l'ensemble des terres cultivables de bord de vallée. Des implantations gauloises sont connues sur les communes mitoyennes : Le Loroux-Bottereau[38] au lieu-dit du Plessis et Vallet au village des Courrères[39].

    Moyen-âge

    Christianisation

    La paroisse aurait été fondée par saint Martin de Vertou, au VIe siècle et s'appelait « Ramaudiera » au XIVe siècle. Toutefois, La Remaudière appartenait au diocèse de Poitiers comme tout le sud de La Loire-Atlantique, jusqu'en 851, où la région passe au diocèse de Nantes. Donc l'évangélisation a sans doute été essentiellement influencée par le Poitou, dont Sainte-Radegonde est l'une des grandes saintes (un monastère à son nom est localisé près de la Remaudière sur la commune du Loroux-Bottereau). Par ailleurs, dans les forêts des Mauges étaient implantés des ermites chrétiens, en particulier autour du lac Roger près du Doré, aux limite de la Remaudière[39].

    La chapelle érigée vraisemblablement du 8e siècle au lieu-dit Sainte-Catherine, en l'honneur de cette sainte, était liée à la paroisse du Loroux-Bottereau et est rattachée à celle de La Remaudière au 13e siècle. La légende raconte la découverte miraculeuse d'une statuette de la sainte dans les buissons secs de cette lande[40]. La chapelle actuelle date du 18e siècle.

    La paroisse de La Remaudière a longtemps été rattachée à celle de La Boissière-du-Doré, de l'autre côté de la Divatte, jusqu'au 18e siècle.

    Peuplement

    Le peuplement de la Remaudière vers 1850 (bourg et villages)

    La Remaudière est une commune de 12,98 km2 et de 1 300 habitants soit 100 habitants par km2. La commune s'étire tout en longueur sur la rive gauche de la Divatte. Le peuplement du territoire communal est dispersé. Les formes actuelles du peuplement communal en bourg, villages et fermes isolées sont issues du passé.

    Le peuplement du territoire de La Remaudière s'est opéré en 3 phases liées à l'histoire de l'agriculture.

    - La première phase est le peuplement des villages, formés par de petits paysans libres qui vivent de façon groupée. Ce peuplement est extrêmement ancien. C'est un habitat groupé de quelques à plusieurs dizaines de familles, où s'enchevêtrent de petites maisons, des petits bâtis agricoles (granges, soues à cochons, etc.), entourées de potagers familiaux. On trouvait dans ces villages des « communs » villageois, c'est-à-dire un four, une mare, un puits ou une place, propriétés indivises à l'ensemble des habitants du lieu-dit[41]. Les exploitations agricoles de village (nommées borderies ou closeries) étaient des très petites exploitations, moins de cinq hectares, au parcellaire dispersé sur le finage villageois de façon que chacun ait des terres dans chaque terroir : prés de fond de vallée pour les pâtures des animaux ; pentes pour la vigne ou les céréales ; lande des plateaux pour le bois de chauffe ou d'œuvre, ainsi que la cueillette des baies, fruits secs, champignons, qui comptaient dans l'alimentation. Ces gros villages sont nombreux occupent chacun une croupe entre deux petites coulées et la vallée de la Divatte. Chaque village avait son propre finage. Outre le secteur du bourg avec la Gagnerie et la Savaterie, ces villages se situent vers l'Énaudière, la Ménardière, Les Mays l'Étardière à l'aval de la commune ; le Champ Ménard au centre face au bourg de la Boissière du Doré ; L'Ébaudière, la Potardière, la Minaudière ; la Borderie, la Richaudière à l'amont. Ce peuplement se situent sur les bonnes terres à une altitude comprise entre 70 et 85 m. Vers 1850, ces villages comprenaient en moyenne une quarantaine d'habitants chacun.

    La conquête agricole du plateau plus argileux, moins fertile, plus dur à cultiver, s'est opérée ensuite. Cela s'est fait en deux phases de défrichement l'une au Moyen Âge et l'autre plus tardive au XIXe siècle :

    - À l'époque féodale, entre le XIe et le XIVe siècle, la révolution agricole du Moyen Âge[42] provoqua de grands défrichements dans toute l'Europe. Dans notre région, ces défrichements médiévaux concernent les bordures des plateaux (les sommets les plus argileux restent en lande). La noblesse et les monastères qui organisent et financent les défrichements médiévaux accaparent les terres défrichées et les mettent en location sous forme de métairies (loyer payé en part de la récolte). Il est vraisemblable qu'à cette époque sont défrichées les terres autour du logis seigneurial de L'Aujardière et peut-être les terres du secteur entre l'Aubretière et la Renouère. À l'amont, certains villages semblent tirés leur nom d'une présence monastique.

    - Lors de la Révolution française, des espaces de la paroisse situées sur le plateau entre La Remaudière et le Loroux-Bottereau sont encore en landes, terres non cultivées, souvent collectives[43]. Seuls vivent sur ce plateau argileux peu fertile, des meuniers avec leur moulin à vent et, des tuiliers et potiers. La première révolution agricole contemporaine[44] marque la privatisation des ultimes terres communes de landes et marais en Europe occidentale[42]. Ce qui reste des landes de La Remaudière est privatisé et affermé en métairies par la bourgeoisie qui loue ces nouvelles terres agricoles aux paysans. Les métairies de plateau étaient de grandes exploitations pour l'époque, de 20 à 50 hectares, au parcellaire bien groupé autour des bâtiments agricoles. On y trouvait des trains de labours, c'est-à-dire des paires de bœufs pour les labours[45]. La métairie est facile à identifier dans le paysage, car c'est une ferme isolée reconnaissable à la présence d'une grande bâtisse à proximité d'une vaste grange étable. La Burlasserie, le Bois des Touches, Les Jumelles datent du XIXe siècle.

    Certains auteurs montrent que la noblesse ou la bourgeoisie ont souvent racheté dans les villages, les terres des bordiers appauvris (qui deviennent des journaliers) pour les louer et ainsi maîtriser toutes les terres agricoles[46],[47], outil de production et richesse majeure dans les sociétés agricoles pré-industrielles.

    - Le XXe siècle avec la deuxième révolution agricole contemporaine marquée par la motorisation, la mécanisation, la chimie et la sélection scientifique a entraîné l'effondrement spectaculaire de la main d'œuvre agricole et du nombre des exploitations agricoles de la commune, favorisant le déclin de la population des villages. Dans le même temps la construction de lotissements nouveaux a favorisé le grossissement de la population du bourg. En 1857, le bourg représentait moins de 15% de la population communale (120 habitants sur 1000), aujourd'hui il groupe la majorité de la population. Sur le plateau aujourd'hui cultivé, les moulins à vent pour la farine ont été remplacés par 4 grandes éoliennes, construites dans la première décennie des années 2000[48], pour produire l'électricité.

    Les domaines fonciers

    À l'époque féodale, La Remaudière dépend de la seigneurie de Clisson.

    Le territoire de La Remaudière est breton depuis le roi Nominoé. Le roi Alain Barbe Torte chasse les vikings de toute la Bretagne, de Nantes et intègre les mauges au duché. Il fait de la ville de Nantes la capitale du Duché de Bretagne.

    Le Prieuré d'Iseron (Vallet) et de Ste Radegonde (Le Loroux Bottereau) s'étendaient sur la paroisse, si bien que plusieurs de ces métairies furent vendues pendant la Révolution.

    . La principale terre noble fut celle de l'Aujardière. Elle a appartenu à la famille de Chambellé, seigneurs de la Court-Bellière (voir l'histoire du château de La Boissière-du-Doré) ; Pierre Louis de Chambellé, né au Chalonge en Héric, a été longtemps maire de la commune au début du XIXe siècle. Il est mort à l'Aujardière en 1837 à l'âge de 83 ans. Le domaine a ensuite appartenu aux Besnard de la Giraudais et aux Bureau de la Boissière. Le logis de l'Aujardière possédait une chapelle (aujourd'hui disparue), un très beau four à pain (toujours existant), un étang (comblé dans les années 1980), l'habitat noble était entouré de douves et le domaine était entouré de murs qui n'existent plus. Le grand logis, et le petit logis qui est la ferme attenante (construite à la fin du XIXe siècle), sont actuellement les sièges de deux exploitations agricoles. Il existe dans les dépendances du petit logis un très beau four à pain.

    . La Mostière (ou la Mossetière) appartint aux Grasset qui fut une famille d'experts, comme les Pasquereau et les Poilasne.

    . La Renouère et ses environs étaient une dépendance du domaine des Moricaud de la Haye et Blouin du Baschet, nobles émigrés pendant la Révolution dont les biens furent un moment vendus aux bourgeois des environs, puis restitués sous la Restauration. Sous l'Empire, on peut noter la présence des docteurs Fabré de Vallet, propriétaires sur La Remaudière[49].

    La Révolution française : La Remaudière au cœur des guerres de la Vendée militaire.

    Registre paroissial clandestin de la paroisse de La Remaudière en 1794, tenu par l'abbé Billaud, prêtre réfractaire (Musée de la Chouannerie, Plouharnel).

    Durant la Révolution française, les habitants de La Remaudière se joignent à ceux du Loroux-Bottereau, tant pour voter que pour participer au soulèvement de 1793.

    En , la 9e des colonnes infernales, qui décime alors le Vignoble nantais et les Mauges, campe dans les landes de Sainte-Catherine. De là, les Bleus tuent 5 habitants de la commune le 11 mars. Ils tentent, sans total succès, de mettre le feu à l'église. Le 17 mars, ils massacrent 96 personnes, cela représente 10% de la population de l'époque. Parmi les victimes de nombreuses familles des villages de Sainte-Catherine, La Ménardière, La Savaterie. Ces 96 victimes, pour moitié de chaque sexe, se répartissent ainsi : 8 bébés, 20 enfants entre 2 et 11 ans, 10 adolescents de 12 à 18 ans, 22 femmes et 17 hommes adultes, 19 personnes âgées de plus de 60 ans[50]. La mémoire vivante locale gardait le souvenir que le corps d'une fillette avait été retrouvée près de l'Étang de l'Aujardière, aujourd'hui comblé. Les registres paroissiaux clandestins de 1792-94, le confirment : elle s'appelait Marie Moreau et elle avait 12 ans, c'était la fille d'un sabotier de Landemont. Ses parents et ses 3 sœurs sont retrouvés morts, dispersés sur La Remaudière. La liste complète des victimes est consultable en ligne[51].

    En 1803, un paysan trouva sous une grosse pierre, le long de la route de la Boissière, un coffret contenant plusieurs dizaines de louis d'or et de pierres précieuses[40].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Marcel Fleurance    
    mars 2008 mars 2014 Alan Coraud[52]   Chef d'entreprise
    mars 2014 Dany Laurent[53],[54] SE Chef d'entreprise retraité, fondateur du zoo de La Boissière-du-Doré
    En cours Anne Choblet[55] SE-DVD Secrétaire de direction et comptable
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, La Remaudière fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Saint-Julien-de-Concelles. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[56]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 97 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 3 % dans des zones « très peu denses »[57].

    Pour résumer, La Remaudière est une commune rurale qui s'intègre depuis les années 2000 à l'orbite nantaise.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].

    En 2018, la commune comptait 1 287 habitants[Note 6], en augmentation de 3,71 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0005197617708549749661 0161 048
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0531 0911 0711 0991 1261 1451 1201 086993
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 015977952810810794746733744
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    7657477107307958161 0211 1161 263
    2018 - - - - - - - -
    1 287--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,3 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[62],[63],[64]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[62],[63],[64].

    Pyramide des âges à La Remaudière en 2013 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,5 
    3,2 
    75 à 89 ans
    3,9 
    9,7 
    60 à 74 ans
    9,3 
    16,9 
    45 à 59 ans
    15,8 
    28,1 
    30 à 44 ans
    27,8 
    13,4 
    15 à 29 ans
    12,0 
    28,8 
    0 à 14 ans
    30,8 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Réplique de la grotte de Lourdes.

    Tourisme

    Il y a deux sentiers pédestres qui sont le circuit la Divatte et le circuit des Landes.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à la cotice ondée d'argent accompagnée à dextre d'un lion d'argent et à senestre d'une grappe de raisin feuillée d'or ; au chef d'hermine.

    Au centre, la cotice ou ligne fine, représente la rivière de la Divatte, qui borde la commune et lui donne son étirement géographique et sa forme très longiligne. À gauche, la Grappe de raisin représente le muscadet et le Vignoble nantais. À droite, le lion évoque le blason de Clisson, chef-lieu du pays du Vignoble nantais.

    Le haut marqué d'hermine évoque la Bretagne, rappelant l'appartenance historique au diocèse de Nantes.

    Ce blason a été conçu par Raphaël Vinet, élève de l'héraldiste Michel Pressencé. (délibération municipale du ) alors que Alan Coraud était maire.la Remaudière rejoint ainsi les 19 communes du Pays du Vignoble Nantais sur 34 à arborer des hermines bretonnes sur son blason. La commune voisine de la Boissière du Doré montre son attachement à la Bretagne par la présence d'hermines sur son blason, mais aussi par des hermines présentes sur le sol de son église. La Boissière du doré étant sur la rive droite de la Divatte, elle partage son histoire entre Bretagne et Anjou.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Orthodromie entre "Boissière-du-Doré" et "Loroux-Bottereau" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Boissière-du-Doré" et "Vallet" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Boissière-du-Doré" et "Ancenis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Boissière-du-Doré" et "Nantes" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Boissière-du-Doré" et "Angers" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. Bruno COMENTALE, « Géomorphologie des Mauges », Les Cahiers Nantais, , p. 81-86 (lire en ligne).
    7. Carte Institut Géographique National 1/25 000e Gesté 1323 Est.
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Haie-Fouassière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre La Remaudière et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Haie-Fouassière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre La Remaudière et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    20. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée : origines, histoire et légendes de plus de 1300 noms, communes, villages, rivières, fermes, lieux-dits et mégalithes, La Crèche (79), Geste Poche, , 443 p. p. (ISBN 2-84561-263-X).
    29. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    30. « Cadastre Napoléon 1808 - La Remaudère - section A », sur Archives départementales de Loire-Atlantique (consulté le ).
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    32. Jean RENARD, Les évolutions contemporaines de la vie rurale dans la région nantaise (Thèse d'État de l'Université de Paris 1 Sorbonne en 1975), Les Sables d'Olonne, Éditions du cercle d'or, 1976,, 447 p. p..
    33. « L’Histoire d’Angreviers », sur Notre-Dame du Bon accueil - centre scolaire d'Angreviers (consulté le ).
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    41. Marion Orillard, « Les villages à communs en Pays du Vignoble Nantais », Fenêtres sur le Pays du Vignoble Nantais n°2, , p. 159 (ISBN 978-2-9539761-1-3).
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    44. René Bourrigaud, Le développement agricole en Loire-Atlantique au 19e siècle, CDMOT, 496 p. (lire en ligne), Thèse de l'Université de Nantes.
    45. Louis Merle, La métairie et l'évolution agraire de la gâtine poitevine de la fin du Moyen-Âge à la Révolution, Paris, SEVPEM, (lire en ligne).
    46. Annie Antoine, Fiefs et Villages du Bas-Maine au XVIIIe siècle, Mayenne, Éditions Régionales de l'Ouest, , 539 p. (lire en ligne), Thèse de l'Université du Mans, 1993.
    47. « Etat d’avancement des projets éoliens en Loire-Atlantique », sur Les services de l'Etat en Loire-Atlantique, (consulté le ).
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    52. Mort le 30 septembre 2014. Source : Ouest-France
    53. « La Remaudière (44). Le maire se noie dans sa piscine », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
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    55. « Commune de La Remaudière (44141) », Insee (consulté le ).
    56. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    61. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - La Remaudière - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    62. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    63. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
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