Le Loroux-Bottereau

Le Loroux-Bottereau est une commune ligérienne située dans le département de la Loire-Atlantique, en région administrative des Pays de la Loire.

Le Loroux-Bottereau

Vue de la ville depuis l'étang.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Sèvre et Loire
Maire
Mandat
Emmanuel Rivery
2020-2026
Code postal 44430
Code commune 44084
Démographie
Gentilé Lorousains
Population
municipale
8 327 hab. (2018 )
Densité 184 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 20″ nord, 1° 20′ 52″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 93 m
Superficie 45,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Julien-de-Concelles
(ville-centre)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallet
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Le Loroux-Bottereau
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Le Loroux-Bottereau
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Le Loroux-Bottereau
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Le Loroux-Bottereau
Liens
Site web loroux-bottereau.fr

    Géographie

    Situation de la commune du Loroux-Bottereau dans le département de la Loire-Atlantique.

    Le Loroux-Bottereau est situé dans le Vignoble nantais, à environ 20 km au sud-est de Nantes.

    Les communes limitrophes sont La Remaudière, Le Landreau, Haute-Goulaine, Saint-Julien-de-Concelles et Divatte-sur-Loire en Loire-Atlantique, Orée d'Anjou en Maine-et-Loire.

    Saint-Julien-de-Concelles (3,5 km) Divatte-sur-Loire (5,5 km)
    Saint-Julien-de-Concelles (3,5 km)
    Orée d'Anjou (Maine-et-Loire) (9 km)
    Nantes (19 km)
    Haute-Goulaine (10 km
    N La Remaudière (9 km)
    O    Le Loroux-Bottereau    E
    S
    Haute-Goulaine (10 km Le Landreau (5 km)
    La Chapelle-Heulin (7,5 km)
    Le Landreau (5 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 784 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 843,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Loroux-Bottereau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Julien-de-Concelles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 15 144 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), terres arables (17,1 %), prairies (13,9 %), zones urbanisées (5,5 %), zones humides intérieures (3,4 %), forêts (1,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Oratorium en 1073, Oratorium Boterelli au XIVe siècle[24]. Loroux rappelle que l'agglomération s’est développée autour d'un modeste oratoire (Oratorio/Oratorium), c'est-à-dire un lieu de prière. Bottereau vient de Boterellus, seigneur du lieu au XIIe siècle. « L’Oratoire de Boterel ».

    Le nom de la commune en breton est Lavreer-Botorel[24].

    Le Loroux-Bottereau se trouve à la limite entre le parlé angevin et le parlé gallo (Le Lorór-Boterèu en écriture ELG)[25].

    Histoire

    Le Loroux-Bottereau s'inscrit pleinement dans l'histoire de Bretagne et se voit libéré de la présence des vikings grâce à Alain Barbe Torte 910-952, duc de Bretagne. Son histoire est marquée par Pierre Landais 1430-1485 qui dirige le Duché de Bretagne au nom du Duc François II et qui développe le commerce maritime. Il fortifia la ville, renforça son château, le Loroux-Bottereau étant sur la ligne défensive des Marches de Bretagne. Lors de la Révolution française, la population du Loroux-Bottereau se range majoritairement dans le camp des Vendéens royalistes et catholiques. Les hommes du secteur du Loroux-Bottereau forment une petite armée nommée « les Gars du Loroux », qui fait partie de la Grande Armée Catholique et Royale.

    En février et , la neuvième colonne incendiaire de Cordellier ravage le pays, faisant des milliers morts et ne laissant que peu de bâtiments intacts. Plaques et croix (dont certaines posées à l’initiative de la famille Renoul) au cours des XIXe et XXe siècles, perpétuent le souvenir de cette période, notamment à Bas-Briacé, près du château de Briacé, aujourd'hui sur la commune du Landreau, marqué par le martyre d’André Ripoche.

    Scission : le Landreau

    Le Chanoine Théard, édifie l'église du Landreau, sous le vocable de l'Immaculée Conception, entre 1845 et 1848, à cause de la distance séparant ses fidèles de l'église du Loroux-Bottereau ; une demande de scission est lancée.

    Le , le roi Louis-Philippe signe une ordonnance pour que Le Landreau devienne une paroisse succursale du Loroux. Le Landreau obtient son statut de paroisse, par ordonnance épiscopale, le .

    Durant l'année 1863, sous Napoléon III, la commune du Loroux-Bottereau se démembre d'une partie de son territoire, perdant environ un tiers de sa population, pour la création de la commune du Landreau. Le , M. Chon, ancien membre du Conseil Municipal du Loroux-Bottereau, délégué par le Préfet, procède aux élections municipales. Cette réunion se tient à la maison de Racapé, propriété de M. Boutillier-Delisle, à défaut de Maison commune. Par ampliation d'un arrêté préfectoral, en date du , est nommé M. Boutillier-Delisle, membre élu du conseil municipal, maire de la commune ; M. Chon est nommé adjoint au maire[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789   Gabriel-Honoré Vrignaud Patriote républicain Administrateur du département
    1790   Honoré Vrignaud fils Patriote républicain Administrateur du district de Clisson
    nov.1791   Antoine-Marie Tiger Royaliste  
    juin 1792   François-Esprit Langlois Royaliste Chirurgien dentiste
    nov. 1792   Yves Boutin Patriote républicain Administrateur du district de Clisson
             
    1851 1863 Aymé-Simon Renoul   Médecin
    1912 1940 Louis Linÿer FR Avocat
    Sénateur (1927-1940)
    officier de la Légion d'honneur
    mars 1977 juin 1995 André Bourgoin DVD Chef d'entreprise de sciage de bois
    juin 1995 5 juillet 2020 Paul Corbet[Note 6] DVG Chef d'entreprise en modelage
    5 juillet 2020 En cours Emmanuel Rivery[27] DVG Directeur d’établissement de santé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Le Loroux-Bottereau fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Julien-de-Concelles[28]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 57 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 41 % dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[29].

    Évolution démographique

    En 1863, la commune cède une partie de son territoire pour permettre la création du Landreau.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2018, la commune comptait 8 327 habitants[Note 7], en augmentation de 5,69 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 2002 9964 9714 9914 9915 3355 0125 6815 932
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 0586 1634 1954 0674 1054 0074 0293 8093 666
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5723 5733 4763 1103 1353 0523 0692 9863 024
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3 0673 2043 4884 0334 3534 9366 0236 1776 330
    2013 2018 - - - - - - -
    7 8798 327-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,1 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[34],[35],[36]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine[34],[35],[36].

    Pyramide des âges au Loroux-Bottereau en 2013 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,1 
    5,0 
    75 à 89 ans
    7,7 
    9,7 
    60 à 74 ans
    10,2 
    18,6 
    45 à 59 ans
    17,2 
    24,1 
    30 à 44 ans
    24,2 
    17,8 
    15 à 29 ans
    17,3 
    24,2 
    0 à 14 ans
    22,5 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Enseignement

    Le Loroux-Bottereau compte deux écoles primaires (une publique, Maxime-Marchand, et une privée, Sainte-Anne - Saint-Jean-Baptiste), deux collèges (Notre-Dame pour le privé et Auguste-Mailloux pour le public), ainsi qu'un lycée professionnel d'enseignement agricole privé, le lycée Briacé.

    Santé

    En 2018 a commencé la construction d'un bâtiment regroupant des commerces et un pôle santé. La commune compte un des deux sites de l'Hôpital Intercommunal Sèvre et Loire, structure hospitalière présentant un autre site sur la commune de Vertou. Le site historique de l'hôpital, qui a été fondé au XVIIIe siècle[37], va être déménagé vers un nouveau site dans la commune. L'ARS a en effet autorisé le transfert de l'établissement pour offrir à la commune un site plus adapté aux besoins actuels de santé[38]. Le déménagement devrait être effectif courant 2019[39].

    Sports

    La ville dispose d'un complexe sportif (deux terrains synthétiques, une tribune et un gymnase) pour un montant de 9 millions d'euros.

    Culture locale et patrimoine

    Manifestations culturelles et festivités

    En 1470, sous la Bretagne souveraine et sans doute à l'initiative de Pierre Landais, La foire de la Sainte Catherine est née. Cette foire agricole se déroulait au mois de novembre et regroupait les habitants des communes voisines. En 2015, plus de 150 exposants étaient présents tout autour du palais des congrès et dans le centre-ville, afin de proposer aux chalands des démonstrations ou des dégustations. Après 537 années d’existence, la municipalité l'a transformée en 2016 en marché de Noël autour de la place de l’église. N'ayant pas su renouveler le concept cette foire a périclité mettant fin à plus de cinq siècles d'histoire.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Jean-Baptiste, troisième du nom, est construite de 1858 à 1870 (durant le mandat d'Aymé-Simon Renoul, maire sous le Second Empire) dans le style néo-gothique par l'architecte Henry Faucheur. Son clocher, de 75 mètres de haut, cache 8 cloches d'airain de 11 tonnes. Elle abrite un ensemble de fresques (vers 1170-1180), découvertes dans la chapelle Saint-Laurent, le , illustrant des scènes légendaires de la vie de l’ermite saint Gilles. Elles sont classées Monument historique en 1923[40]. Le panneau supérieur représente celle où il est blessé, lors d’une chasse, par Flavius, roi des Goths ; le panneau inférieur décrit un autre épisode où, à genou, un souverain coupable de relations incestueuses avec sa sœur, implore le saint homme de lui obtenir le pardon divin. Selon une tradition relatant la vie de saint Gilles, ce souverain est Charles Martel, mais le MAGNVS sur la fresque indique que celle-ci s’inspire d’une autre version légendaire, identifiant le souverain à Charlemagne, qui est pourtant né plusieurs années après la mort de l’ermite.
    • Une des cinq statues  existant encore en France  du roi Louis XVI, œuvre du sculpteur Dominique Molknecht est datée de 1823 (avec celle de la place Maréchal-Foch de Nantes). Celle qui est placée sur le parvis de l'église du bourg est une copie (l'original se trouvant à l'office de tourisme). Au mois d', l'aîné des Capétiens, Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou, invité par Pierre Renoul et la municipalité, y dépose une gerbe de lys blancs. Le roi Charles X a déjà honoré le Loroux-Bottereau en lui offrant une peinture de saint Jean-Baptiste, exposée dans l'église. .
    • L'ancienne chapelle Saint-Laurent, désaffectée à la Révolution, puis bâtiment public affecté à divers usages successifs, est démolie en 1974. Il n’en subsiste aujourd’hui que l’ogive d’une porte latérale, remontée sur son lieu d’origine.
    • Château de Le Loroux-Bottereau, les remparts et trois tours tronquées sont les seuls vestiges du château fort de la ville. Son histoire remonte au XIIe siècle. Il a été successivement propriété du seigneur Botterel, puis à la Maison de Machecoul, de Gilles de Rais et de Pierre Landais (décédé en 1485). Ce dernier a créé un château imposant à partir d'un château existant du XIIIe siècle. Celui-ci passera ensuite entre les mains de la famille de Goulaine, puis de la famille de Rosmadec.
    • Les moulins du Pé sont deux anciens moulins à vent du milieu du XIXe siècle, situés sur un (une butte) de 64 m d'altitude. Ils mesurent près de 15 m de haut. Le plus petit est réhabilité en habitation. Le second, qui n'a plus son toit, est aménagé en point de vue duquel l'on peut voir les alentours sur 360°. Contre sa face ouest est posé un Christ-Roi de 5,6 m et de 6 300 kg. Cette sculpture, œuvre de Jean Fréour, date de 1956 et est faite à la demande de l'abbé Lemaistre. La croix contre laquelle la statue est appuyée mesure 17 m.

    L'abbaye Sainte-Radegonde abrite un musée[41],[42] viti-vinicole très complet, balayant toute l'histoire de la vigne, du vin et des métiers apparentés à ce secteur d'activité.

    • La croix Cahyer (ou croix Cahier) est mentionnée dans des textes depuis le XVe siècle. Brisée par les troupes républicaines en 1794, reconstruite en 1800, elle chute en 1978. Après plusieurs tentatives de restauration dans les années 1980 et 90, elle est finalement restaurée par un tailleur de pierre nantais et inaugurée en 1996[43].

    Personnalités liées à la commune

    • Vincent-Yves Boutin, (1772-1815), colonel, né au Loroux-Bottereau.
    • Famille Barrin
    • Aristide Le Dantec, (1877-1964), médecin militaire français, créateur et premier directeur de l’école de médecine de l’Afrique Occidentale Française.
    • Famille Renoul[44], vieille famille notable de juristes et d'avocats en Parlement de Bretagne sous l'Ancien Régime : dont Honoré-Aymé Renoul de Moulin-Robert (1766-1844), officier chirurgien major des armées catholiques et royales pendant les Guerres de Vendée (armée de Charette puis Stofflet), adjoint au maire du Loroux démissionnaire à l'arrivée de Louis-Philippe. Aymé-Simon Renoul son fils (1795-1863), médecin, maire du Loroux constructeur de l'église actuelle (son nom est gravé sur la dernière clef de voute de l'église). François-Aymé Renoul son fils (1829-1911), notaire et avocat, historien du Loroux médiéval, adjoint au maire démissionnaire au moment des Inventaires. Joseph Renoul son fils (1868-1957), médecin, restaurateur de la statue de Louis XVI, initiateur de l'érection de quatre croix commémoratives des massacres des Colonnes Infernales de la République (colonne Cordelier - ) pendant la Guerre de Vendée.
    • Lucien Fruchaud, (1934-), né au Loroux-Bottereau, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.
    • Lionel Lamy, (1943-2018), né au Loroux-Bottereau, footballeur professionnel.

    Héraldique et devise

    Blasonnement :
    Palé contre-palé d'argent et d'azur, à deux chevrons d'or brochant sur le tout.
    Commentaires : Blason peint sur une toile conservée en l'église paroissiale avec mention : « À la paroisse du Loroux pour sa vaillance et son martyre, Charles roi de France a donné ce tableau » (il s'agit de Charles X1829). Blason (délibération municipale du ) enregistré le .

    La devise du Loroux-Bottereau : Fortes in bello, in fide autem fortiores ou, en français : « Valeureux dans la guerre et plus encore dans la foi ».

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Haie-Fouassière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Loroux-Bottereau et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Haie-Fouassière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Le Loroux-Bottereau et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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