Montréal (Gers)

Montréal, ou Montréal-du-Gers, (en gascon : Montrejau de Gers) est une commune française du département du Gers, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Montréal (homonymie).

Montréal

Vue du village depuis la route de Genens

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Ténarèze
Maire
Mandat
Gérard Bezerra
2020-2026
Code postal 32250
Code commune 32290
Démographie
Gentilé Montréalais - Montréalaises
Population
municipale
1 166 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 03″ nord, 0° 12′ 11″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 183 m
Superficie 63,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Armagnac-Ténarèze
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Montréal
Géolocalisation sur la carte : Gers
Montréal
Géolocalisation sur la carte : France
Montréal
Géolocalisation sur la carte : France
Montréal
Liens
Site web www.montrealdugers.fr

    Ses habitants sont les Montréalais.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montréal est située à la limite des départements de Lot-et-Garonne et des Landes, bâtie sur un site escarpé de la rive droite de l'Auzoue. Elle domine deux collines de part et d'autre de la vallée.

    Entre haut et bas Armagnac, elle est la capitale de la Ténarèze.

    Montréal est située sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de l'abbaye de Flaran et l'étape suivante est Lauraët.

    La ligne des crêtes adoucies qui, quelques kilomètres à l'ouest de Seviac, sépare les bassins de l'Adour et de la Garonne, joint les Pyrénées à la Gironde sans devoir traverser des cours d'eau. C'est la Ténarèze, antique voie de migration néolithique. Elle servit à l'époque romaine et au Moyen Âge. Elle était couverte de moulins à vent. Aujourd'hui, ce mot a été repris pour désigner une zone centrale de l'aire de production de l'eau de vie d'armagnac.

    La Ténarèze couvre 105 330 hectares. Hors la vigne, le paysage est surtout marqué par la culture des céréales et des plantes oléagineuses.

    Montréal est une bastide avec un plan très régulier, étirée d'est en ouest. Respectant le quadrillage classique des bastides, rues et carrelots mènent à la place centrale entourée de cornières sur trois côtés.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Montréal se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Site paléographique

    Le site paléogéographique de fossiles de Montréal, large de plus de 1 hectare, se trouve dans une ancienne carrière près du lieu-dit Béon, le long de la D113 en direction de Gondrin (vers le sud). Il a été découvert en 1987 par Francis Duranthon, dans le cours de l'exploitation de la carrière. En 1990 il a été ajouté à la liste des niveaux repères internationaux. En 1997 la ville de Toulouse a acheté le terrain, qui a été depuis inscrit à l’Inventaire national du Patrimoine Géologique (InPG) comme site de niveau international. Ce site est le plus important connu en France pour le Miocène inférieur (environ 17 millions d’années). Le muséum de Toulouse y mène chaque année des campagnes de fouilles depuis sa découverte. Les collections paléontologiques provenant du site sont conservées au muséum de Toulouse qui en expose les plus beaux spécimens dans sa galerie de paléontologie, et une petite série se trouve au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) à Paris[3].

    Cette carrière a dévoilé plus de 90 espèces de vertébrés dont 50 espèces de mammifères, de reptiles, d'amphibiens et d'oiseaux - y compris quatre espèces nouvelles pour la science. On y a notamment découvert en 1992 le crâne d'un Ampelomeryx, un ruminant tenant à la fois du cerf et de la girafe et qui pourrait être l'ancêtre du rhinocéros[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 813 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MONTREAL (32) - alt : 156m, lat : 43°58'36"N, lon : 00°10'54"E
    Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1995 au 02-04-2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,8 5 7,2 10,8 13,9 15,3 15,4 12,5 10,3 5,1 2,6 8,7
    Température moyenne (°C) 6,2 7,2 10,5 12,9 16,6 20,2 21,7 21,9 18,8 15,3 9 6,1 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,7 15,9 18,6 22,5 26,4 28,1 28,3 25 20,3 13 9,5 19,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,4
    27.01.07
    −11,5
    09.02.12
    −9,3
    01.03.05
    −2,1
    04.04.1996
    2
    06.05.02
    5,3
    01.06.06
    9
    21.07.01
    7,9
    29.08.1998
    3,9
    25.09.02
    −2,6
    25.10.03
    −8,5
    22.11.1998
    −12
    25.12.01
    −12,4
    2007
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,4
    02.01.03
    24
    28.02.1997
    26,7
    20.03.05
    30,8
    30.04.05
    34,6
    30.05.01
    39,5
    21.06.03
    39,1
    13.07.03
    41,5
    04.08.03
    36,3
    12.09.16
    33,3
    04.10.04
    24,4
    07.11.15
    20,9
    18.12.15
    41,5
    2003
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 62,8 41,8 48,1 71,3 70,6 48,4 44,8 51,3 53 60,1 80,2 59,6 692
    Source : « Fiche 32290001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Montréal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), cultures permanentes (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (8,2 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,8 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le village est une bastide typique du XIIIe siècle, bâtie sur un éperon rocheux dominant l'Auzoue, sur l'emplacement d'un oppidum celtibère. C'est l'une des premières bastides gasconnes et la première du Gers. Elle a été fondée le [16] par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, devenu maître du comté de Toulouse et du comté d'Agenais par son mariage en 1229 avec Jeanne, fille de Raymond VII.

    L'un de ses officiers, Guillaume de Balneolis, sénéchal pour l'Agenais, vint lui-même choisir l'emplacement de la bastide au printemps 1255 et la baptisa Montréal (= Mont Royal) à la gloire de la dynastie capétienne dont l'autorité s'implantait petit à petit en Gascogne. C'est un notaire d'Agen, Pons Maynard, qui eut la charge de dresser le plan et d'écrire les coutumes.

    Montréal, d'abord rattachée au comté de Toulouse, passa dans le domaine de la couronne sous Philippe III le Hardi avec le reste du Languedoc. Elle eut une justice royale, dépendante de la sénéchaussée de Condom.

    Sise "sur la frontière", elle eut à souffrir pendant deux cents ans des rivalités franco-anglaises. En 1279 elle est réunie à la couronne d'Angleterre avec plusieurs autres cités du duché de Guyenne. En 1324 elle revient à la France, puis à nouveau à l'Angleterre en 1360. Pendant les longues années de la guerre de Cent Ans, elle sera écartelée et passera souvent d'un camp à l'autre[17].

    Charles IX visita Montréal le et y reçut les honneurs d'une entrée solennelle.

    Pendant les guerres de religion, Montgomery, chef protestant, incendia Montréal après 1565 sous les ordres de Jeanne d'Albret.

    De nos jours, il reste des débris des fortifications, détruites à la Révolution.

    Montréal était autrefois appelée Montréal-en-Agenais ou Montréal-en-Condomois.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1936 1946 Bezolle    
    1946 1974 Henri Magen    
    1974 1983 Guy Champ    
    1983 1989 André Duffau    
    1989 En cours Gérard Bezerra[18] UDF puis
    UMP-LR
    Chef d'entreprise
    Conseiller général (1985-2011) et Conseiller Régional
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

     Wittisheim (France)

     Montréal, Québec (Canada)

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20]. En 2018, la commune comptait 1 166 habitants[Note 3], en diminution de 1,52 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    3 4072 6702 7762 8402 8772 7272 7182 7312 733
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 7902 7332 5532 5412 6872 6042 5392 2232 073
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 0071 9551 8121 8821 9542 0022 0672 0301 893
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    1 7141 4931 3261 2211 2381 2631 2661 2691 184
    2018 - - - - - - - -
    1 166--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[23] 1975[23] 1982[23] 1990[23] 1999[23] 2006[24] 2009[25] 2013[26]
    Rang de la commune dans le département 12 16 17 22 21 20 21 25
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

    Enseignement

    L'école Primaire Publique de Montréal est composée de 5 classes qui accueillent les enfants de la maternelle (à partir de 3 ans) au CM2. Elle relève de l'Académie de Toulouse et de la zone C. Elle propose une restauration scolaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Le village accueille aussi des marchés : un marché traditionnel tous les vendredis matin, un marché aux fleurs le dernier week-end d'avril (la bastide est alors fermée à la circulation et transformée en une grande exposition de fleurs et de plantes), des marchés à la brocante les deuxièmes dimanches de chaque mois entre mai et novembre compris, un marché aux livres anciens mi-juillet pendant tout le week-end.

    Sports

    Économie

    L'essentiel de l'activité économique de Montréal s'organise autour de la production et la vente de produits du terroir : conserveries, croustades, foies gras, confit, miel, Côtes-de-gascogne (VDP), floc et eau-de-vie d'armagnac.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices publics

    Montréal est classé parmi les plus beaux villages de France.

    • La mairie est du XVIIIe siècle.
    • Un musée archéologique, accessible depuis l'office du tourisme, regroupe des pièces venant des fouilles de Séviac.
    • La villa gallo-romaine de Séviac[27] : fouillée depuis 1961, c'est une villa classique du IVe siècle, à péristyle : trois ailes encadrent une cour intérieure et sont flanquées au sud d'un complexe thermal avec hypocaustes en parfait état de conservation ; autour de la cour, quatre galeries desservent les pièces d'habitation et d'usage.
    • Le château de Balarin[28]. Il est caractéristique des époques guerrières des XIIIe et XIVe siècles qui voyaient s'affronter Anglais et Français par son logis rectangulaire flanqué d'un donjon carré, par la disposition des machicoulis, et par la forme des meurtrières. Le donjon et son mur de soutènement sont inscrits MH depuis le .
    • Le Château de Fourcès
    • Le site de Béon, un. site paléologique d'importance internationale

    Édifices religieux

    La Collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques de Montréal (Gers)[29],[30]
    Elle a été érigée sur les restes d'un première église dédiée à la Vierge (L'église est encore parfois désignée dans des publications sous le nom d'église Sainte-Marie ou Notre-Dame), date de 1300 (la date est portée sur le pilier de la nef le plus proche du chœur, du côté nord). Elle est en partie fortifiée, d'où son aspect assez imposant. Elle a été restaurée au XVIIe siècle. Elle possède une mosaïque gallo-romaine. Reste d'un beau portail gothique qui n'a plus malheureusement ses sculptures. Le chœur et les vitraux ont été réagencés au XIXe siècle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1925[31].

    Dans le prolongement du mur sud de l'église subsiste une porte de ville fortifiée inscrite au titre des monuments historiques [32].

    L'église romane Saint-Pierre de Genens[33], du XIIe siècle
    Elle se trouve à km au sud de Montréal, sur la rive droite de l'Auzoue. Ce ne sont plus que des vestiges. Elle a été ruinée puis pillée par les troupes protestantes de Montgomery. Puis elle été dépouillée de sa toiture, au début du XIXe siècle, pour restaurer l'église paroissiale.
    Toutefois, il est toujours possible d'admirer sur le linteau de la porte sculpté un beau chrisme en marbre gris et autour de l'abside, trois colonnes en marbre griotte qui sont des réemplois gallo-romains. Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux en marbre. Ces réemplois pourraient venir d'une certaine villa Genengus qui fut donnée en 680 à l'abbaye de Moissac. Dans les premières années du XIIe siècle, l'église fut donnée au chapitre d'Auch. C'est ce dernier qui est à l'origine de l'édifice que l'on voit de nos jours.
    L'église est de petite dimension (26,10 m de long pour 7,60 m de largeur au niveau du chevet et 9,10 m au niveau de la nef). Elle est cependant très homogène. Ses murs sont en moyen appareil bien régulier aux layures obliques très marquées. Son chevet est rectangulaire, couvert d'un berceau. Il est divisé à l'intérieur en trois étages par des corniches ornées de boules et soutenues par des modillons. :Dans sa partie basse, sur chacune de ses trois faces, on peut admirer deux arcades s'appuyant aux extrémités sur un pilastre nu et au centre sur une colonnette de marbre rouge jaspé (griotte) surmonté d'un chapiteau. L'étage intermédiaire comporte deux fenêtres. Le mur est de l'étage haut est percé par un oculus.
    La nef unique est partagée en trois travées inégales. Un escalier carré est aménagé dans l'angle sud-ouest. Il donnait autrefois accès au clocher.
    Le portail ouvre au Sud. Il est de forme simple mais présente un décor de grande qualité : piedroits à arête vive surmontés d'impostes ornées de roses ou de palmettes, belle torsade sur l'une des trois voussures le surmontant. Sur son tympan, un de ces chrismes que l'on rencontre souvent sur les églises de la région. Mais, particularité, il est en marbre. Il a été certainement taillé au XIIe siècle dans une plaque réemployée, car à un archaïsme apparent constaté dans d'autres églises gersoises, sont associées des formes et des décorations forts évoluées, notamment dans le dessin des lettres.
    Louis Maribon de Montaut est inhumé à l'intérieur de cette église, en ruine mais sauvegardée grâce à l'association « Pour Genens ».
    Elle a été classée Monument historique le [34].
    L'église gothique de l'ancienne commune de Luzanet[35]
    Située route de Sainte-Maure, classée Monument historique le .
    L'église Saint-Louis-et-Sainte-Marie-Madeleine de Routgès
    Également dédiée à Sainte Marie Madeleine, sur le trajet du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

    Personnalités liées à la commune

    • Hélie de Bourdeilles (1423-1484) : prêtre franciscain ayant exercé à Montréal ;
    • Joseph Ducaud (1877-1971) : homme politique mort à Montréal ;
    • Philippe Mothe (1957-) : joueur de rugby à XV né à Montréal-du-Gers, champion de France de rugby à XV en 1981-1982 avec le Sporting union Agen Lot-et-Garonne et finaliste en 1984 et 1986. Trois-quarts centre (1,82 m).
    • Francis Duranthon (1961-) : Paléontologue, il dirige depuis sa découverte en 1992 des campagnes annuelles de fouilles sur un important gisement de fouilles datant de 17 millions d'années. La faune comprend 90 espèces de vertébrés, allant de la taille d'une souris à celle d'un éléphant. L'ensemble constitue un instantané, une sorte de photographie de la vie animale dans cette région de la Gascogne, voici 17 millions d'années. Il y a notamment été décrit pour la première fois l'espèce Ampelomeryx ginsburgi, sorte de cerf-girafe;

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à la montagne d'or surmontée d'une couronne même[36].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Capdeville & Millet 2006] Jean-Pierre Capdeville et D. Millet, Notice explicative de la feuille « Montréal-du-Gers » à 1/80000 no 927, Orléans, BRGM, (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. Sansan - Musées, sites et collections paléontologiques. Dans La lettre de l'OCIM, mai - juin 2013.
    4. Découverte touristique de Montréal-du-Gers sur sejour-touristique.com.
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    23. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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    26. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Notice no PA00094879, base Mérimée, ministère français de la Culture : Villa gallo-romaine de Séviac
    28. Notice no PA00094874, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Balarin
    29. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - p. 211-216 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
    30. Notice no PA00094875, base Mérimée, ministère français de la Culture : église Sainte-Marie
    31. Notice no PA00094875, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Notice no PA00094878, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Notice no PA00094876, base Mérimée, ministère français de la Culture
      Église de Genens
    34. Voir quelques photos sur le site de la base Mérimée
    35. Notice no PA00094877, base Mérimée, ministère français de la Culture Église de Luzanet
    36. Banque du blason.
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