Tréville (Aude)

Tréville est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

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Tréville

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
Maire
Mandat
Veronique Corroir
2020-2026
Code postal 11400
Code commune 11399
Démographie
Gentilé Trévillais
Population
municipale
106 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 09″ nord, 1° 57′ 12″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 311 m
Superficie 5,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Castelnaudary
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Bassin chaurien
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Tréville
Géolocalisation sur la carte : Aude
Tréville
Géolocalisation sur la carte : France
Tréville
Géolocalisation sur la carte : France
Tréville

    Ses habitants sont appelés les Trévilans.

    Géographie

    Commune de l'aire urbaine de Castelnaudary (au nord de cette ville) située dans le Lauragais audois. Elle appartient au canton de Castelnaudary et à l'arrondissement de Carcassonne.

    Les grandes villes les plus proches sont : Castelnaudary (8 km), Revel (13 km), Castres (40 km), Carcassonne (45 km) et Toulouse (64 km).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Tréville[1]
    La Pomarède Labécède-Lauragais
    (par un quadripoint)
    Puginier Issel
    Peyrens

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 792 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Tréville est une commune rurale[Note 3],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78 %), forêts (19,1 %), prairies (2,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    L’histoire de Tréville plonge ses racines dans le haut Moyen Âge du Lauragais, alors qu'il était une bastide fortifiée dès le XIIe siècle. De cette époque subsiste l’église, ancienne chapelle du château, et une partie de la courtine sur laquelle s’appuient les communs du château actuel.

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    La seigneurie de Tréville fut possédée par :

    • La famille de Rigaud de Vaudreuil aux XIVe et XVe siècles ;
    • Géraud d’Amiel, capitoul de Toulouse et seigneur d’Airoux, a épousé Jeanne de Rigaud de Vaudreuil à la fin du XVe siècle, qui apporta en dot la seigneurie de Tréville à son époux ;
    • Marc-Guillaume de Bedos, seigneur de Pechdoffieu, épousa au XVIe siècle Claire d’Amiel qui apporta en dot Tréville ;
    • Grégoire de Calouin, fils du seigneur de Montalivet (le château de Montalivet se trouve près de Villasavary) et de La Calouiniere, épousa le Jeanne de Bedos, fille du seigneur de Tréville. (La famille Calouin de Tréville fut titrée vicomte par ordonnance royale du ).

    Héraldique

    La commune porte

    • De gueules à trois roses d'argent

    Ce blason évoque celui des seigneurs du lieu (à trois quintefeuilles d'argent), et est enregistré sur l'armorial général de D'Hozier.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Guy Papais    
    mars 2001 2008 Jacky Calmes    
    mars 2008 En cours Danièle Thomas[20] SE Médecin
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22]. En 2018, la commune comptait 106 habitants[Note 5], en augmentation de 3,92 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    206202205247266220247258251
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    253259240223216211200180173
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    159177192158150140127129113
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    10576768091117112112111
    2013 2018 - - - - - - -
    102106-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Tréville (XIIe - XVIIe). La bâtisse actuelle a perdu ses tours lors de sa reconstruction au XVIIe siècle. Restes partiels de l'enceinte médiévale.
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIIe siècle).
    • Pigeonnier du XVIIe.
    • Monument aux morts de Tréville[25].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Castelnaudary - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Tréville et Castelnaudary », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Castelnaudary - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Tréville et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Site officiel de la préfecture de l‘Aude - liste des maires (doc pdf)
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Monument aux morts de Tréville.

    Voir aussi

    Liens externes

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