Cazaubon

Cazaubon (Casaubon en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.

Pour l’article homonyme, voir Pierre-Louis Cazaubon.

Cazaubon

Porte et église de Barbotan.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Armagnac
(siège)
Maire
Mandat
Isabelle Tintané
2020-2026
Code postal 32150
Code commune 32096
Démographie
Population
municipale
1 639 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 08″ nord, 0° 04′ 14″ ouest
Altitude Min. 92 m
Max. 183 m
Superficie 55,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Grand-Bas-Armagnac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cazaubon
Géolocalisation sur la carte : Gers
Cazaubon
Géolocalisation sur la carte : France
Cazaubon
Géolocalisation sur la carte : France
Cazaubon
Liens
Site web http://www.mairie-cazaubon.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune de Cazaubon est située à l'extrême nord-ouest du Gers, près de la forêt des Landes. Elle est limitrophe du département des Landes.

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Cazaubon se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Hydrographie

    Situé dans le bassin versant de l'Adour, le territoire de la commune est traversé[3] par la Douze, un affluent de la Midouze, et par ses tributaires (rive droite), l'Estampon (et par l'affluent de celui-ci, le fossé Bernet), le Bergon, le Maignan, le ruisseau de las Naouhounts et l'Uby, et les affluents de ce dernier, les ruisseaux de Saint-Cricq, de la Carpoulère, de Barbotan et de Cabé.

    La commune comprend la station thermale de Barbotan-les-Thermes.

    Transports

    • Par train : les gares de Barbotan et de Cazaubon étaient situées sur la ligne secondaire Nérac - Mont-de-Marsan, construite entre 1890 et 1897 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Le train présidentiel d'Armand Fallières, originaire de Mézin, située sur la ligne, parcourut cette dernière régulièrement entre 1906 et 1913. À partir des années 1930 apparut un nouveau type d'autorails rapides sur pneus, la Micheline. Malgré cela, la faiblesse du trafic conduisit la SNCF à fermer la totalité de la ligne au trafic voyageurs en 1938 et à l'abandonner aux autocars. En 1940, la pénurie de carburant incita la SNCF à rouvrir la ligne aux voyageurs, desservie par trains à vapeur, ce jusqu'en 1944, date à laquelle elle est de nouveau fermée. La ligne demeurera toutefois partiellement ouverte au trafic marchandises jusqu'en 1969, sera déclassée en 1972 puis déferrée entre Mézin et Mont-de-Marsan de 1973 à 1975, la section Nérac-Mézin demeurant intacte et ouverte en 2004 à l'exploitation du Train touristique de l'Albret. Aujourd'hui, la gare la plus proche de Barbotan et de Cazaubon est Mont-de-Marsan (38 km, TER uniquement), ralliée par autocars, les gares TGV d'Agen et de Bordeaux (via Marmande) l'étant également.

    Avec la décision gouvernementale du 26 septembre 2015, Mont-de-Marsan bénéficiera d'une desserte directe par les TGV Paris-Toulouse, qui la placera à deux heures et demie de Paris à l'horizon 2025, Barbotan et Cazaubon, par correspondance d'autocars, se trouvant ainsi reliées à la capitale en un peu plus de trois heures.

    • Par avion : l'aéroport le plus proche est celui de Tarbes-Lourdes-Pyrénées (85 km).
    • Par la route : bon réseau secondaire. Les liaisons par autocars Paris-Barbotan, essayées il y a quelques années pendant la période de cure, jugées inconfortables et lentes par rapport au TGV, sont aujourd'hui abandonnées.

    La ligne 952 du réseau liO relie la commune à Condom.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 933 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Parleboscq », sur la commune de Parleboscq, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 884,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 35 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Cazaubon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,1 %), forêts (25,1 %), terres arables (20,3 %), cultures permanentes (7,9 %), prairies (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les Gallo-Romains auraient découvert les bienfaits de l'eau, et auraient donné au lieu le nom de leur divinité des eaux thermales (Borvo) d'où le nom de Barbotan-les-Thermes sur la commune de Cazaubon.

    Le nom de la station, autre explication, pourrait venir de la famille Barbotan qui s'implanta dans le pays vers 1220.

    Histoire

    Le 27 juin 1991, l'incendie de l'établissement thermal de Barbotan-les-Thermes fit 21 morts.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie de Cazaubon.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1995 Marc Dero    
    Juin 1995 mars 2014 Claude Sainrapt[22] UDF puis UMP Maire, Conseiller général (1992-2011)
    mars 2014 mai 2020 Jean-Michel Augré PS[23] Retraité
    mai 2020 En cours Isabelle Tintané DVD Conseillère départementale du Canton du Grand-Bas-Armagnac depuis 2015
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2018, la commune comptait 1 639 habitants[Note 5], en diminution de 4,1 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    2 2661 1792 3712 4072 4562 6572 6002 7282 691
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 8002 7982 6662 7572 8392 8452 5912 6172 520
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 4272 2311 8771 9531 8411 7781 8561 7561 701
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    1 6911 6381 6351 6051 5451 6221 7071 6611 639
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[28] 1975[28] 1982[28] 1990[28] 1999[28] 2006[29] 2009[30] 2013[31]
    Rang de la commune dans le département 15 13 15 16 15 16 16 16
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463
    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 31,5 %) ;
    • 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,8 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 34,6 %).

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    Pyramide des âges à Cazaubon en 2007 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ans ou +
    2,3 
    9,0 
    75 à 89 ans
    12,5 
    21,8 
    60 à 74 ans
    19,8 
    22,8 
    45 à 59 ans
    23,6 
    19,1 
    30 à 44 ans
    17,4 
    13,5 
    15 à 29 ans
    11,5 
    13,1 
    0 à 14 ans
    12,8 
    Pyramide des âges du département du Gers en 2007 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ans ou +
    1,8 
    10,1 
    75 à 89 ans
    13,2 
    17,0 
    60 à 74 ans
    17,2 
    22,6 
    45 à 59 ans
    21,8 
    19,3 
    30 à 44 ans
    18,7 
    13,9 
    15 à 29 ans
    12,4 
    16,3 
    0 à 14 ans
    14,9 

    Économie

    Viticulture

    Le canton de Cazaubon se situe dans la région viticole du Bas-Armagnac. À l'ouest du Gers et adossée aux forêts landaises, la région s'appelle aussi l'Armagnac noir à cause de ses bosquets de chênes. Le sol de boulbène recouvre un sous-sol de sables blonds et d'argile, restes de dépôts de l'âge tertiaire. Les vins récoltés sont de degré faible et de forte acidité. Cultivée sur les coteaux et les collines, la vigne donne des raisins parfumés grâce à la douceur du climat et à l'humidité. Ces vins sont parfaits pour la distillation et produisent des eaux-de-vie d'armagnac de qualité.

    Les thermes

    Barbotan les Thermes est une station thermale dont les eaux et les boues ont pour particularité de soigner les affections rhumatismales et phlébologiques, les douleurs ostéo-articulaires et les arthrites. L'utilisation des eaux et des boues thermales de Barbotan dans un but thérapeutique était déjà connue avant l'ère chrétienne. Au cours du XVIe siècle d'illustres personnages viennent y soigner leurs douleurs : le maréchal Blaise de Monluc, Montaigne, Henri de Navarre. Elle est l'une de rares stations qui permet de traiter simultanément les affections veineuses et rhumatologiques. Barbotan est l'une des trois stations thermales qui restent dans le Gers avec Castera-Verduzan et Lectoure. Barbotan représente 90 % des curistes. La station a cependant fait l'objet d'un grave incendie au début des années 1990, qui a provoqué, à la suite d'une série de négligences (à l'époque), une vingtaine de morts[34].

    Les sources, peut-être en fonction de leur faible débit, furent l'objet d'un intérêt particulier dans la Gascogne gersoise. Depuis la Renaissance, médecins, scientifiques, investisseurs ont multiplié les équipements et les hébergements. Le XIXe siècle fut l'âge d'or du thermalisme et une quinzaine de sources était exploitée. Pour Barbotan, comme pour les autres centres gersois, tout a été mis en œuvre pour concurrencer les thermes des Pyrénées : recours à un style architectural néo-classique (fronton, péristyle...) pour signifier l'ancienneté des sources, ouverture d'un casino, création de zones de pêches au lac d'Uby, aménagement de parcs propices à la promenade, proposition d'un large éventail de soins.

    Les eaux qui émergent à 38 °C et sont utilisées à 36 °C pour les soins sont bicarbonatées calciques, silicatées, magnésiennes et sulfurées et dégagent du CO2 libre.

    Les boues, d'une température de 38 à 42 °C sont formées de composés spécifiques humiques et siliceux.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les arènes se remplissent à chaque manifestation locale, principalement en été. D'une contenance de 1 050 places assises, les arènes Jean-et-Gérard-Darrigade tiennent une place privilégiée dans la tauromachie bas-armagnacaise.
    • Le parc Adrien-Barthélémy et ses splendides lotus roses.
    • Des vestiges gallo-romains ont été découverts à Barbotan en 1828.
    • Le lac de l'Uby avec ses 80 hectares et ses activités de pêche, de natation, de planche à voile mais surtout d'aviron où se déroulent depuis de nombreuses années les championnats de France.
    • Ruines de l'église de Saint-Christau, dans les environs de Barbotan.
    • Église Sainte-Fauste de Sainte-Fauste.
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Cutxan.
    • Église de Sentex.
    • Église de Tavernes.
    • Église Saint-Martin de Cazaubon.
    • Ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Cazaubon
    Le Vieux Cazaubon

    Le Vieux Cazaubon, avec ses arcades et ses maisons à colombage, date du XIIIe siècle et a été classé comme bastide[35]. Il abrite la mairie, l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste, un ancien couvent, et l'église paroissiale Saint-Martin qui, devenue trop petite, a été doublée d'une nouvelle église achevée en 1870. Deux portes de ville subsistent encore : la porte du Hourrat (trou en gascon), côté ouest, et la porte d'Uzan (ou du Juzan, signifiant du bas), côté sud.

    Le lac de l'Uby

    Plan d’eau de 80 ha dans une vallée très évasée et arborée avec une piscine ludique de 700 m2, un bassin de 25 m, balnéothérapie, transats, parasols, petit bassin au lac aménagé et surveillé avec une plage de sable fin de 260 mètres, jeux gonflables aquatiques. Le lac est l'un des sites privilégiés pour les compétitions d'aviron de haut niveau et l'aviron de tourisme. Le bassin accueille notamment les championnats de France de bateaux courts et handi-aviron, les régates internationales de Cazaubon, les championnats de ligue et de zones.

    Le lac a été créé en 1972, il s'étend sur une superficie d’environ 72 ha. C'est un petit affluent de rive droite de la Douze. Il est classé zone protégée par Natura 2000 et fait partie des nombreux étangs de L’Armagnac.

    Le château médiéval

    Du château médiéval, il ne subsiste qu'une tour. Une légende a fait de ce monument la "Tour du Crime" : un seigneur de Barbotan se serait rendu coupable d'un meurtre à la suite duquel son château aurait été démoli, hors la tour, conservée comme témoin de son forfait.

    Le château de Bégué
    Le château du Bégué vu de Barbotan.

    Le château de Bégué, situé à la sortie du bourg vers Barbotan, a été transformé en hôtel.

    L'église Saint-Pierre de Barbotan

    L'église Saint-Pierre de Barbotan a la particularité d'être aussi une ancienne porte de la ville datant du XVe et XVIe siècles. Elle est construite sur des pilotis car le sol est constitué de boues chaudes. Elle se compose d'une nef à quatre travées et d'un bas-côté de style roman. Elle est voutée et quelques clés de voûte sont de la même époque, notamment celles de la sacristie. La fenêtre du sanctuaire est couronnée par des arcs romans supportés par des colonnettes avec des chapiteaux et des bases du XIIIIe siècle.

    L'édifice fut complètement remanié après la guerre de Cent Ans : les voûtes ont été refaites et les charpentes reposent directement sur les murs avec chevrons débordants.

    Le porche extérieur à ogive abrite une porte de style Renaissance. Le dessus a été transformé en forme de pyramide pour servir de clocher et en 1899, il reçut son horloge. Le fronton porte les armes de Cazaubon.

    Le Portail Renaissance datant du XVIe siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1925[36]. La Porte de ville de Barbotan est aussi inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926[37].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-François Capot de Feuillide (1750-1794) : propriétaire d'un domaine à Cazaubon ;
    • Joseph Capin (1760-1842) : homme politique né et mort à Cazaubon ;
    • Eliza de Feuillide (1761-1813) : épouse de Jean-François Capot de Feuillide ;
    • Léonce Couture (1832 - 1902), professeur puis doyen à l'Institut Catholique de Toulouse, érudit et écrivain français, né à Cazaubon ;
    • Alexandre Dufrèche (1864-1919) : homme politique mort à Cazaubon.
    • Vila Glasberg (1907-1944), arrêté Le 19 août 1943, au Château de Bégué, où il dirige un centre pour réfugiés juifs et non-juifs, et déporté à Auschwitz où il meurt. Une plaque commémorative pour Vila Glasberg au Château de Bégué est dévoilée en octobre 2014[38].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or aux trois chevrons de gueules.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. SANDRE, « Cours d'eau de la commune de Cazaubon » (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Parleboscq - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Cazaubon et Parleboscq », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Parleboscq - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Cazaubon et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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