Condom (Gers)
Condom (en gascon : Condòm), aussi appelée Condom-en-Armagnac, est une commune française, sous-préfecture du département du Gers, dans la région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Condom.
Condom | |||||
Vue de la cathédrale Saint-Pierre de Condom et de ses environs depuis la route de Fourcès. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Condom (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes de la Ténarèze (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-François Rousse (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 32100 | ||||
Code commune | 32107 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Condomois | ||||
Population municipale |
6 508 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 57′ 30″ nord, 0° 22′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 190 m |
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Superficie | 97,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Condom (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Condom (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Baïse-Armagnac (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Ses habitants sont appelés les Condomois.
Géographie
Localisation
La commune de Condom est située sur la Baïse, entre Armagnac et Agenais, Condom est la ville principale de la Ténarèze ou Condomois. C'est une commune limitrophe du département de Lot-et-Garonne. Elle est le centre de l'aire urbaine de Condom.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune s'étend sur 97,37 km2, superficie près de dix fois supérieure à la moyenne nationale et est la plus importante du département.
Condom se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Voies de communication et transports
Condom est desservi par trois lignes du réseau interurbain régional liO : la ligne 951 la reliant à Auch, la ligne 952 la reliant à Cazaubon et la ligne 953 la reliant à Agen.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 646,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 27 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Condom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Condom, une unité urbaine monocommunale[18] de 6 508 habitants en 2018, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), cultures permanentes (8 %), zones urbanisées (4,4 %), forêts (3,5 %), prairies (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), eaux continentales[Note 5] (0,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La ville de Condom est située sur un lieu de confluence, entre la Baïse et la Gèle, et c'est de cette particularité qu'elle tire son nom, Condomagos, terme gaulois signifiant marché de la confluence[24].
Histoire
Le site est occupé à la période protohistorique. Le musée d'Agen conserve, sous le numéro d'inventaire 134 A2, une hache plate en cuivre, remontant au Bronze moyen, trouvée à Condom[25]. La légende veut qu'un noble revenant de Palestine ait été envoyé par un pape, avec des reliques de la croix, dans une région boisée, pour y fonder une ville sur une colline. Des fouilles ont cependant démontré que des populations habitaient la ville bien avant l'invasion romaine.
L'origine de la ville est sujette à discussions[26]. Certains la font remonter à la prise de pouvoir du duc d'Aquitaine, Eudes d'Aquitaine, sur la Gascogne, à la fin du VIIe siècle. Il aurait alors distribué des terres aux Gascons qui l'auraient aidé. Plus tard un duc d'Aquitaine, sa mère et sa femme, que la tradition nomme Egalsius ou Algasius, dont l'existence est parfaitement inconnue, Ysemburge et Agnès, auraient édifié une chapelle sur le site. Quelques religieux seraient venus s'y établir pour fonder un monastère. Ce monastère aurait ensuite été détruit par les Vikings.
C'est vers 930, que la femme du duc de Gascogne Garcia Sanche le Courbé ou le Tors, Honorette (ou Honorée), entreprit de reconstruire l'église de Condom et la dota de terres. Elle fit aussi bâtir des demeures pour les nouveaux habitants du village[27]. Elle mourut en voulant voir une urne miraculeuse qui se trouvait dans l'église et donna naissance à Arnaud[28] ou Nonné, premier comte d'Astarac.
Hugues de Gascogne (mort vers 1013), petit-fils de Garcia Sanche le Courbé, évêque d'Agen, hérita des terres de Condom à la mort de son père, Gombaud (frère de Guillaume Sanche de Gascogne) qui porta le titre de duc et d'évêque de Gascogne[29]. Hugues de Gascogne fit un voyage à Rome où il rencontra le pape Benoît VIII pour se faire absoudre de la faute qu'il avait commise de cumuler les titres d'évêques d'Agen et de Bazas. Le pape accepta de lui pardonner à condition qu'il fasse une donation à une abbaye. Il le fit à son retour au profit de l'abbaye de Condom. Il décida de reconstruire l'église d'Honorette détruite par un incendie. Il remplaça les prêtres qui y étaient par des moines de l'ordre bénédictin et nomma son filleul Pierre de Saint-Puelles, prieur claustral de l'abbaye. Il en fut le premier abbé. Le jour de la consécration de la nouvelle église Saint-Pierre, il réunit le duc de Gascogne, Sanche-Guillaume, l'évêque de Bazas, Arsius Raca (Arnaud), et les vicomtes de Lomagne, d'autres seigneurs et leurs épouses, tous ses parents et héritiers possibles, pour accepter devant l'autel la donation qu'il faisait à l'abbaye des terres qu'il possédait à Condom et autour, dont Larressingle, plaçant l'abbaye sous l'autorité du Saint-Siège. L'acte porte la date du 4 des ides d'août de l'année 1011. Certains ont mis en doute cette donation car Benoît VIII est devenu pape en mai 1012, mais cette erreur est probablement due au copiste. Pierre de Saint-Puelles lui a succédé mais ne survécut pas longtemps à Hugues de Gascogne. Il est remplacé par un certain Verecundus de Lana. L'abbé suivant est Seguin de Casalda qui a augmenté considérablement les biens de l'abbaye, dont l'église et le lieu de Cassaigne donné par le comte de Fezensac, Guillaume-Astanove Ier. Il est remplacé avant 1068 par Raymond d'Olbion puisque ce dernier signe comme abbé de Condom au concile de Toulouse qui rétablit l'évêché de Lectoure[30].
Le 20 juin 1285, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage avec le roi d'Angleterre, Édouard Ier. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances. Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls de la ville.
Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule.
Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. C'est le que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.
Après son sacre, le roi Louis XI (1423-1461-1483) attacha la ville à la couronne[31] et autorisa et confirma en novembre 1461 plusieurs droits de la ville, afin qu'elle accroisse[32].
Au carrefour de nombreuses routes, le commerce était source de richesse, mais aujourd'hui les grands axes routiers contournent la ville :
- l'axe Toulouse-Bordeaux passe plus au nord par Agen, avec l'autoroute des Deux-Mers et la route nationale 113 ;
- la route nationale 21 qui va d'Agen à Tarbes passe par Auch et Fleurance ;
- l'Itinéraire à Grand Gabarit passe plus au sud ;
- la route nationale 124 qui relie Auch à Mont-de-Marsan se trouve plus à l'ouest.
En 1839, la commune de Lialores fut rattachée à Condom.
À noter, l’influence de plusieurs familles fortunées, inspirées par des dynasties bordelaises, notamment avec la famille Mellet (branche de Fondelin, et branche de Bonas) qui est à l’origine d’au moins 3 hôtels particuliers, mais aussi les familles Gallard, de Coq, Cugnac, du Bouzet, Courtade, Lavenère-Lussan, et Latournerie.
L'armagnac
Le cours de la Baïse fut autrefois canalisé pour permettre l'exportation de l'armagnac vers Bordeaux. Cette activité assura dans le passé la prospérité de la cité.
L'armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom qui ne fut créé qu'en 1839 mais aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d'« aygo ardente ».
En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l'aller, en descendant vers l'Espagne, qu'au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l'armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal.
Le pèlerinage de Compostelle
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de La Romieu, la prochaine commune est Larressingle, et son château.
Les hospices
En 1314, grâce au cardinal de Teste, de souche condomoise, est fondé un premier hôpital Saint-Jacques en un lieu où des « femmes de mauvaise vie » avaient établi leur repaire. Les travaux de construction de cet établissement, situé « près de la ville de Condom, sur le chemin », expressément destiné à recevoir « les pèlerins, les infirmes, les pauvres et ceux qui vont en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle », furent achevés en 1319.
Cet hôpital privé appartenait aux successeurs du fondateur. Toutefois, sa gestion était contrôlée par deux consuls de Condom et deux membres de la confrérie Saint-Jacques. On peut supposer que cet hôpital fut très fréquenté dès les premiers temps de son existence : « Cependant à cause de la multitude des pèlerins et des pauvres qui abondent continuellement audit hôpital… », lit-on dans un acte du . Ceci peut d'autant mieux se comprendre que la vieille hôtellerie abbatiale avait disparu au moment de la construction de l'évêché. Malgré tout, un inventaire de la fin du XVe siècle ne fait mention que de six lits garnis desquels ils pouvaient, s'ils étaient malades, assister à l'office divin. Le XVe siècle marque un indiscutable déclin des hôpitaux, délaissés pour les auberges, et n'est pas significatif pour les époques antérieures. Et la coutume était de coucher plusieurs personnes dans le même lit.
Peu de temps après 1319, une seconde construction intervient, à l'autre extrémité de la ville, hors les murs, au quartier dit de « la Bouquerie ». Ses fondateurs, les confrères de Saint-Jacques, se proposaient d'y recevoir les pèlerins en marche vers la Galice. Les textes précisent que cet hôpital est aussi édifié en bordure du chemin des pèlerins, près de l'église Saint-Jacques de la Bouquerie.
Ces deux fondations consacrent Condom comme étape jacquaire de toute première importance au XIVe siècle.
Politique et administration
Politique environnementale
La ville est récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[33].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2018, la commune comptait 6 508 habitants[Note 6], en diminution de 7,07 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Jusqu'en 1831, la population de l'ancienne commune de Lialores n'est pas reprise dans le graphique.
Enseignement
Condom dispose de deux écoles maternelles publiques (79 et 92 élèves en 2013)[42],[43], de deux écoles élémentaires publiques (86 et 122 élèves en 2013)[44],[45], d'une école élémentaire privée (159 élèves en 2013)[46], d'une école primaire privée (151 élèves en 2013)[47], d'un collège public[48], d'un collège privé[49] et d'un lycée public général et technologique[50].
Manifestations culturelles et festivités
- Festival de Bandas de Condom y Peñas, 2e week-end de mai (50 000 visiteurs - international) ;
- Tournoi international d'Échecs (juillet - international) ;
- Marathon d'échecs (parties 25 min en continu pendant 24 h - international) ;
- Salon des antiquaires (dernier week-end de février - national) ;
- Salon bio Biogascogne (dernier week-end d'août - national) ;
- Concours de voiliers modèles réduits (régional).
Santé
Le Centre hospitalier de Condom dispose de 137 lits[51] situé 21 avenue Maréchal Joffre[51], dont :
- Médecine : 22
- Moyen séjour : 20
- Long séjour : 35
- Hébergement : 60
Sports
- Club de rugby à XV, la Société athlétique condomoise évolue dans le championnat de France de Fédérale 3 pour la saison 2020-2021 après avoir fréquenté l’élite entre 1965 et 1973.
- La Condom City Catch (CCC), fédération de catch.
- Le Condom HandBall Club (CHBC).
- Municipale Gymnique Condomoise (MGC) : gymnastique artistique féminine et masculine et gymnastique adulte.
Économie
Essentiellement l'agriculture, le tourisme, et le commerce. Le secteur agroalimentaire induit par l'agriculture est aussi très important, et génère l'essentiel des emplois industriels.
Le commerce des produits agricoles du terroir est important, mais aussi les petits commerces en tout genre.
Le tourisme « à la ferme » allié à l'agriculture est en pleine croissance, et souvent présenté comme une alternative non négligeable à la baisse du revenu agricole.
L'agriculture s'appuie principalement sur la production d'armagnac (Ténarèze), de floc de Gascogne, et de foie gras, ainsi que sur l'élevage : (canard, porc, veau) mais aussi la culture céréalière, du maïs, du tournesol et de cultures légumières diverses. Condom bénéficie de la présence d'une station expérimentale de la Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de semences qui travaille sur les betteraves, céréales, fourragères, potagères et protéagineux. La station conduit aussi des recherches sur le reboisement des Pyrénées.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- La place Bossuet, ex-place d'Armes
- la tour d'Andiran du XIIIe siècle et qui abritait le syndicat d'initiative
- De nombreux hôtels particuliers du XVIIIe siècle rivalisent d'élégance, avec leurs nobles escaliers, leurs balustrades de pierre et les ferronneries de leurs balcons, avenue de Gaulle, précédemment cours Scipion-Duplex. La famille Mellet, dont le Marquis de Bonas, alias Antoine de Mellet de Bonas (1744-1822) est à l’origine de plusieurs hôtels particuliers remarquables.
- Musée de l'Armagnac : dans les anciennes écuries de l'évêché, avec des charpentes du XVIIe siècle, le musée est consacré à l'eau-de-vie, il possède un pressoir en poutre de 18 tonnes.
- l'hôtel de Cugnac : l'une des belles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles de la vieille ville ; ses ailes entourent une cour carrée pavée, fermée d'une grille en fer forgé ; on peut visiter les chais d'armagnac.
- Hôtel de Polignac qui est occupé actuellement par l'école primaire
- Le château de Puypardin : sur une crête dominant la vallée de l'Osse, cette belle construction des XIIIe au XVIe siècles, comprend une enceinte polygonale avec un donjon rectangulaire accolé à une salle de la même époque.
- Port fluvial avec capitainerie (croisières)
- Canal relié au canal du Midi et à la mer
- Complexe nautique (ouvert en 2005)
- La statue de d'Artagnan et des trois mousquetaires, du sculpteur géorgien Zurab Tsereteli[52].
Édifices religieux
- Cathédrale Saint-Pierre de Condom, place Bossuet. Classée MH (1840).
- Le cloître de la cathédrale.
- Église des Carmes, rue Foch. XVIIe siècle ; Inscrit MH (1955, Façades et toitures)[53].
- Église Notre-Dame de Piétat, avenue d'Aquitaine.
- Église Saint-Barthélemy, rue Dutoya (musée du Pradau ). XIIe, XIVe, XVIIe et XIXe siècle ; Classée MH (1937) ; De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[54]. (art sacré).
- Église Saint-Jacques-de-la-Bouquerie, place du Cardinal. XIVe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle ; Inscrit MH (1988, L'église, y compris la salle voutée de l'ancien hôpital des Pélerins qui lui est contiguë)[55].
- Église Saint-Michel, place Lucien Lamarque.
- Église romane Sainte-Germaine de Baradieu. XIe et XIIe siècle ; Inscrit MH (1971)[56].
- Église Saint-Sernin de Cannes.
- Église Saint-Luper du Goalard.
- Église Saint-Pierre dite église de Grazimis du château Fousserie.
- Église Sainte-Livrade d'Herret.
- Église romane Saint-Antoine de Lialores (contenant les reliques du saint éponyme, ermite local martyrisé vers 540). Classé MH (1986).
- Église Saint-Laurans dite église du Pomaro du Rouge.
- Église romane Saint-Christophe de Scieurac.
- Église Saint-Pierre de Vicnau.
- Chapelle de l'ancien séminaire.
- Chapelle du château de Gensac.
- Chapelle du château de Fondelin.
- Chapelle de l'hôpital, avenue Joffre.
- Chapelle des Oratoriens, rue Jean Jaurès.
- L'ancien couvent du Carmel, rue du Carmel reconverti en établissement communautaire d'accueil tout public et pèlerins
- Centre évangélique, boulevard Montplaisir.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue de la Libération.
- Église Saint-Barthélémy du Pradau
- Église Saint-Barthélémy du Pradau - Portail roman
- Église Sainte-Germaine de Baradieu
Personnalités liées à la commune
- Vianne de Gontaut-Biron (1225-1280) : aristocrate et religieuse décédée au couvent des Dominicains de Condom qu'elle fonde en l'an 1261 ;
- Jean de Monluc (1548-1581) : évêque de Condom, fils du mémorialiste Blaise de Monluc ;
- Jean du Chemin (Treignac, 1540-Condom, 1626) : évêque de Condom, humaniste, poète en langues française, italienne, latine et grecque ;
- Scipion Dupleix (1569-1661) : historien, mort à Condom ;
- Antoine de Coux (Decoux) (Treignac, vers 1575-Condom, 14 février 1648) : neveu de Jean du Chemin, coadjuteur en 1603 puis évêque de Condom de 1616 à 1646 ;
- Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) : évêque de Condom de 1669 à 1671 sans pour autant y être jamais venu ;
- François Sabbathier (1735-1807) : littérateur né à Condom ;
- Antoine de Mellet (1744-1822), devenu vers 1775 Marquis de Bonas par héritage cognatique des Pardaillan, célèbre distillateur au Château de Bonas, et qui traversa la période révolutionnaire, confiné à Bonas;
- Jean-Louis Soubdès (1749-1819) : homme politique, député, magistrat mort à Condom ;
- Jean-Charles Persil (1785-1870) : homme politique né à Condom ;
- Louis Sébastien Gavarret (1791-1881) : homme politique mort à Condom ;
- Narcisse-Achille de Salvandy (1795-1856) : écrivain et homme politique né à Condom ;
- Joseph Noulens (1828-1898) : écrivain, journaliste et poète, fondateur de la Revue d'Aquitaine né à Condom ;
- Louis Robach (1871-1959) : pyrénéiste, voyageur, photographe, exerça à Condom comme dentiste, de 1898 à 1920 ;
- Georges Sérès (1887-1951), champion cycliste, champion du monde de demi-fond.
- Alphonse Dupront (1905-1990) : historien et anthropologue du fait religieux, président de l'université de Paris IV, né à Condom ;
- Louis-François Dubosc (1901-1991) : député sous la Troisième République et cofondateur du Parti socialiste démocratique, mort à Condom ;
- Marius Guiral (1904-1977)[57] : international de rugby à 15 et à 13 né à Condom ;
- Marcel Langer (1917-1990) : aviateur, Compagnon de la Libération, a passé les dernières années de sa vie à Condom et est inhumé au hameau de Herret ;
- Raymond Contrastin (1925-1985)[58] : joueur de rugby à XIII et de rugby à XV né à Condom ;
- Yves Navarre (1940-1994) : écrivain né à Condom ;
- Jean Trillo (1944-) : joueur de rugby à XV né à Condom ;
- Stéphane Abrial (1954-) : ancien commandant des forces aériennes de l'OTAN, né à Condom ;
- Siouxsie Sioux (1957-) : chanteuse anglaise, auteur et compositrice, a vécu à Condom plus d'une vingtaine d'années de 1992 à 2015[59];
- Valérie Baurens (1969-) : actrice française née à Condom.
- Gabriel et Marie-Louise Lanoux (1891-1973) : Justes parmi les Nations ayant résidé à Condom.
Héraldique
Blasonnement :
De gueules à un pont de cinq arches d'argent crénelé et maçonné de sable, sur une rivière aussi d'argent ondée d'azur de quatre pièces, le pont sommé de cinq tours d'argent crénelées et maçonnées de sable, celle du milieu plus haute que les deux dont elle se côtoie et les deux dernières plus petites que celles-ci et surmontées de deux clefs s'affrontant aussi d'argent. |
Culture populaire
Condom a connu un regain de popularité après le film d'Étienne Chatiliez Le bonheur est dans le pré qui retrace l'histoire d'un homme partagé, à la suite d'un quiproquo, entre deux femmes et deux villes: Dole (Jura) et Condom (le film a aussi été tourné ailleurs dans le Gers comme à Vic-Fezensac).
La série TV de l'été 2005 de France 2, Trois femmes… un soir d'été, a aussi été tournée à Condom, renommée à l'occasion en « Condor » et mettant en scène le festival de Bandas.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39919209)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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