Jean de Monluc (évêque de Condom)

Jean de Monluc (né vers 1548 mort le ) est un homme de guerre devenu évêque désigné de Condom de 1570 à 1581.

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Jean de Monluc
Biographie
Naissance Vers
Décès
Cassaigne
Évêque de l’Église catholique
Évêque de Condom

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Biographie

Jean de Monluc, dit le commandeur de Monluc est le 3e fils de Blaise de Monluc et le neveu et homonyme de Jean de Monluc, diplomate et évêque de Valence. Comme ses frères, il se destine à la carrière des armes, il est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1556 vers l'age de 8 ans[1] mais ne présentera pas ses vœux à la demande de son père.

Il reçoit le commandement de la compagnie d'infanterie en garnison à Pignerol, puis combat aux côtés de son père en Gascogne au cours des deuxième et troisième guerres civiles. Il est fait colonel de 30 enseignes en 1569. Après la mort prématurée de ses deux frères aînés tués lors des conflits et à la demande de son père, il se consacre à une carrière religieuse. En 1570, il est nommé évêque de Condom par le roi Charles IX. Il demande au chanoine Jean Duchemin, collaborateur de son prédécesseur de revenir dans le diocèse. Les deux hommes se lient d'amitié et administrent le diocèse de concert. Accablé d'infirmité à la suite de nombreuses blessures reçues au combat, il ne se fait jamais consacrer, il se démet en 1581 de son évêché en faveur de Jean Duchemin et lui confie la tutelle de son jeune neveu Adrien de Monluc et meurt le de la même année à l'âge de 33 ans[2]. Il est inhumé dans le tombeau conjoint que fait édifier pour eux Jean Duchemin dans l'église de Cassaigne qui en compose en latin et fait graver l'épitaphe suivante :

« Ci-git Jean de Monluc, évêque de Condom et [commandeur de Saint-Jean de Jérusalem], illustre dans la paix et dans la guerre... il mourut à la fleur de l'âge à 33 ans en 1581. Jean du Chemin, évêque de Condom, a fait élever ce tombeau à son prédécesseur et bienfaiteur ainsi qu'à lui-même afin qu'après avoir été unis de cœur dans la vie ils reposent unis de corps jusqu'à la résurrection[3]. »

Notes et références

  1. Vertot, 1778, t7, p. 62
  2. R.P. Charles-Louis Richard & Giraud, Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris, 1828, tome XXVIII, p. 259
  3. Revue de Gascogne : Bulletin bimestriel de la Société historique de Gascogne, t.14 (1873), p. 124-136

Bibliographie

  • R.P. Charles-Louis Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris, 1828, tome XXVIII,
  • Revue de Gascogne : Bulletin bimestriel de la Société historique de Gascogne, t.14, 1873, p. 124-136
  • Abbé de Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, appelés depuis chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui chevaliers de Malte, tome 7, 1778, Veuve Savoye


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