Loudes

Loudes est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Loudes

Loudes vue d'un planeur.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Laurent Barbalat
2020-2026
Code postal 43320
Code commune 43124
Démographie
Population
municipale
925 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 20″ nord, 3° 44′ 58″ est
Altitude Min. 759 m
Max. 1 042 m
Superficie 24,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Loudes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Loudes
Géolocalisation sur la carte : France
Loudes
Géolocalisation sur la carte : France
Loudes

    Ses habitants sont les Loudois et les Loudoises[1].

    Géographie

    Plan de Loudes.

    Situation

    La commune de Loudes est située dans la partie médiane du département de la Haute-Loire, au nord-est d'une zone de plateaux volcaniques érigés entre le fleuve de la Loire et la rivière de l'Allier qui constitue le massif du Devès.

    En plus du bourg, la commune comprend les villages de Vaures, Pouzols, Collange, Coubladour, Lestrade, Lanthenas, Civeyrac, Vendos et Pralhac. On peut ajouter à cette liste les lieux-dits de Rochely, la Vio de Nay, Mestrenac, le Mazet, le Charrouilh, les Moutonnades, le Buisson, le Moulin de Borie, le Masson et la Barraque de Dellis[2].

    La commune est traversée par les ruisseaux Cereix, Combe, Musette et Say.

    Géologie

    Loudes se trouve sur un vaste plateau basaltique parsemé de cônes de scories (les Gardes), de formations granitiques et de quelques formations calcaires. Dans la plupart des cratères d'anciens volcans non exploités, se sont installées des tourbières (ex. : le Mont-Bar à Allègre).

    Communes les plus proches de Loudes

    Chaspuzac à 2,8 km, Borne à 2,9 km, Saint-Vidal à 3,6 km, Sanssac-l'Église à 4,5 km, Saint-Jean-de-Nay à 4,6 km, Lissac à 5,1 km, Vergezac à 6,7 km, Vazeilles-Limandre à 7,2 km et Saint-Paulien à 7,2 km.

    Loudes se situe à 14 km du Puy-en-Velay et à 100 km de Clermont-Ferrand.

    Urbanisme

    Typologie

    Loudes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (11,1 %), terres arables (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 596, alors qu'il était de 547 en 2013 et de 508 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 72 % étaient des résidences principales, 7,8 % des résidences secondaires et 20,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loudes en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Loudes en 2018.
    Typologie Loudes[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 72 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,8 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 20,2 12,4 8,2

    Toponymie

    1. Loudes (Lode en 1087) serait issu du patois Louda dérivé du gaulois Lut qui signifie « terrain marécageux »[10],[11]. Cette hypothèse semble plausible car de nombreuses ruisseaux se trouvent aux alentours du bourg. Loudes aurait donc la même origine étymologique que Lutèce, Ludesse ou Lodève.
    2. Civeyrac procéderait du nom de personne latin Severus, suivi du suffixe -acum, d'où le sens global de « domaine de Severus »[12], Collange (Collangis en 1187) viendrait du patois Coll'ange « habitation sur la colline »[13] ou du latin Colonica « terre cultivée par un colon »[14],[15], Coubladour (Coblador en 1234) viendrait peut-être[16] du patois Coble et du suffixe -ador au sens global de « forteresse des mulets »[17], Lanthenas (Lentenas en 1314) est issu de l'anthroponyme gaulois Lentenus, suivi du suffixe -ate de même origine et signifie « Terres de Lentenus »[18],[19], Lestrade (Strada en 1453) viendrait du patois Estrada « grande route »[20],[21], Mestrenac (Mastrenac en 1342) viendrait du latin Magister avec le suffixe -acum « domaine du Maître »[13] ou du nom de personne latin Mestrius[22], Pouzols viendrait du patois Pouz'ols « entrée de la forêt » ou du latin puteolus « petit puits »[23],[24], Pralhac (Prualiacs ou Pruyliacs en 1280) viendrait peut-être du prénom latin Probus avec le suffixe -acum « domaine de Probus »[25],[26], Vaures (Vaures dès 1245) viendrait du bas-latin d'origine gauloise vabrus « ruisseau »[27],[28] et Vendos (Petrus Vendos en 1244) est issu du nom de personne gaulois Vindos « le Blanc »[29],[13].

    Histoire

    Armoiries de Pierre et Pons de Loudes.
    Armoiries de la famille de Gorse.
    Armoiries de la famille des Serpens.
    Armoiries de la famille de Polignac.

    Antiquité

    Entre le Ier siècle et le IIIe siècle : selon les conjectures onomastiques, un nommé Sévère (en latin Severius) aurait construit un domaine agricole près du site actuel du village de Civeyrac[12] et un nommé Probus en aurait construit un près du site actuel de Pralhac.

    D'après les recherches de Jean-René Mestre, une voie antique traverserait le territoire communal dans un axe sud-ouest en passant près du village de Loudes[30].

    Moyen Âge

    • 1000 (environ) : création de la baronnie de Lode, construction d'un château fort au centre d'un bourg médiéval protégé par une enceinte.
    • 1087 : le baron Pierre de Lode est témoin d'une donation faite en l'église de Saint-Maurice-de-Roche par Durand, seigneur de Roche-en-Régnier et Ausilie, son épouse[31].
    • 1180 (environ) : le baron Hugues de Lode, son épouse Girine, et ses trois fils Hugues II, Falcon et Pons font donation de trois jardins situées à Combes, près d'Espaly-Saint-Marcel en faveur de la collégiale de Saint-Agrève du Puy-en-Velay[31].
    • 1182 à 1186 : Estève de Lode, frère du baron Hugues de Lode, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem est mentionné dans plusieurs donations faites à la commanderie des Templiers de Saint-Jean-du-Puy[31].
    • 1190 : Guillaume, second frère du baron Hugues de Lode est mentionné lors entre les Templiers du Puy-en-Velay et la commanderie de Chantoin[31].
    • 1200 (environ) : Pierre le Blanc fonde le village de Vendos.
    • 1203 : Pierre de Lode, fils d'Estève de Lode, est élevé à la dignité ecclésiastique de chanoine du Puy-en-Velay[31].
    • 1212 : Pierre de Lode, est témoin d'une investiture accordée par Brocard de Rochebaron, abbé de Saint-Pierre-Latour au Puy-en-Velay à l'hôpital Notre-Dame.
    •  : le chevalier Hugues III de Lode, fils du baron Hugues II est témoin lors d'un traité signé entre Étienne de Chalençon, évêque du Puy-en-Velay et Pons V, vicomte de Polignac[31].
    • 1250 (environ) : le seigneur de Ceyssac qui possède des terres près de Loudes, fonde un château au Charrouilh.
    • 1255 : Pons de Lode, fils cadet du baron Hugues III devient chanoine laïque au Puy-en-Velay.
    • 1280 (environ) : le seigneur de Ceyssac installe Hugon de Chattes comme coseigneur du Charrouilh[31].
    • 1310 (environ) : le seigneur Jourdan de Ceyssac installe sa résidence principale au Charrouilh[31].
    • 1313 : Bertrand de Lode est signalé comme noble et baron[31].
    • 1340 : Jousserand de Lode, fils cadet de Bertrand, passe une reconnaissance en faveur de la paroisse de Saint-Julien-d'Ance.
    • 1343 : François de Lode, fils aîné de Bertrand, chevalier et baron, reconnaît à l'évêque son moulin de Muze et ce qu'il a à Borne jusqu'à la rivière Muze.
    • 1348 : mort de Durand de Ceyssac, seigneur du Charrouilh. Le château passe à sa fille Béatrix épouse de Louis de Vissac[31].
    • 1355 : le baron Hugon de Lode épouse Alix Mitte de Mons[31].
    • 1362  : le baron Hugon de Lode, coseigneur de Borne, rend hommage à l'évêque du Puy, comte du Velay, pour son château et ses mandements de Loudes et ses fiefs situés à Civeyrac, Borne et Coubladour[31].
    • 1389 : Hélix de Gavaret de Saint-Didier-d'Allier, veuve de Hugon de Lode, rend hommage à l'évêque du Puy-en-Velay pour le château et les fiefs, en tant que tutrice légale de ses enfants orphelins[31].
    • 1430 (environ) : mort de Blanche de Loudes, fille de Guillaume. Elle lègue la baronnie à son fils, Artaud de Gorse de Vaux-en-Velay.
    • 1446 : Pierre de Gorse, fils d'Artaud et d'Élisabeth de Chateauneuf est mentionné dans le testament de Dragonnet de la Tour, baron de Saint-Vidal

    Époque moderne

    • 1550 : Françoise de Gorse, sœur et héritière du baron Claude de Gorse épouse Gilbert des Serpens.
    • 1590 : mort de François de Loudes, homme d'armes de Christophe de Chalençon, dernier représentant de la branche cadette de la famille de Lode, issue de Jousserand de Lode.
    •  : Philibert des Serpens, baron de Loudes, est témoin lors de la signature d'un contrat de mariage[33].
    • 1651 : mort de Claude des Serpens. C'est sa petite-fille Antoinette de Polignac qui hérite de la baronnie. Elle est la fille de Suzanne des Serpens et d'Armand XIX de Polignac.
    •  : Antoinette de Polignac est entrée au couvent des Carmélites à Paris. Elle lègue ses biens au roi Louis XIV qui ayant accepté l'héritage, le rétrocède au vicomte Armand XIX de Polignac, père de la testatrice. Par la suite, la baronnie devient une baronnie diocésaine.
    • 1702 : l'un des deux notaires de Loudes, Me Dorlhac crée une école laïque pour garçons à Loudes. La plupart des élèves viennent des villages voisins. Les élèves viennent deux mois par an, de janvier à mars[35].
    •  : une ordonnance du roi Louis XV demande que "La communauté de Loudes et le Charrouil sera tenue de fournir un milicien pour mettre au complet le bataillon de Privas dans la nouvelle levée de 2 520 hommes...". Le , Louis de Laval, subdélégué de l'intendance du Languedoc se rend à Loudes pour faire tirer au sort le nom du milicien réquisitionné.

    Époque contemporaine

    • 1790 : à la suite de la Révolution, Claude Rousset dit Bernard de Pralhac ameute les habitants du village de Civeyrac pour s'emparer d'un bois de noyers. Bernard propose aussi de ne plus payer de dîme, de censive et de taille. Les officiers municipaux font rentrer les manifestants dans les rangs[36].
    • 1793 : Laurent Trucher, est nommé commandant de la garde nationale du canton de Loudes. Les 40 Loudois qu'il recrute ne sont que peu républicains. De même que le conseil municipal et une grande majorité de la population. Trucher rapporte à ses supérieurs cette tiédeur[36].
    • 1799/an VII : un rapport fait état d'un rassemblement de réquisitionnaires déserteurs et conscrits dans les bois de Vergezac, tous armés de fusils à deux coups au nombre de 24 à 30. Ils s'opposent même à la translation d'un curé réfractaire conduit par la brigade de gendarmerie de Sanssac-l'Église. Les autorités de Paris envoient une garnison logée par l'habitant pour rétablir l'ordre[36].
    • 1799/an VII : le registre des patentes de l'administration municipale du canton de Loudes mentionne pour la commune de Loudes la présence de 7 meuniers, 7 cabaretiers, 3 maçons, 3 tailleurs d'habits, 2 charpentiers, 2 tisserands, 2 maréchaux-ferrants, 2 aubergistes, 1 notaire, 1 arpenteur et 1 officine de santé[37].
    • 1851 : le recensement dénombre 1399 habitants donc 1251 cultivateurs, 63 domestiques, 17 maçons, 9 tailleurs d'habits, 5 rentiers, 5 pensionnaires d'État, 1 instituteur et 1 mendiant.
    • 1856 (environ) : une épidémie de petite vérole décime la population loudoise.
    •  : une réunion secrète de la résistance a lieu au château du Charrouilh. C'est en ce lieu qu'Henry Ingrand est nommé président du "Comité régional de libération Auvergne"[40].
    • Février 1944 : les résistants auvergnats subtilisent 30 000 litres d'essence à la station de l'avenue des Belges au Puy-en-Velay. 2 400 litres des 30 000 sont dissimulés au garage Bernard à Loudes[40].
    •  : le Crédit agricole Loire-Haute-Loire (en partenariat avec la municipalité et le comité des fêtes de Loudes) a organisé sa troisième édition "Le terroir sur un plateau" à Loudes. Cette manifestation réunit des producteurs fermiers et des artisans d'art régionaux.

    Politique et administration

    Liste des barons successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Vers 1000Vers 1070Inconnus
    Vers 1070Vers 1090Pierre de Lode
    Vers 1090Vers 1170Inconnus
    Vers 1170Vers 1190Hugues de Lode
    Vers 1190Vers 1230Hugues II de Lode
    Vers 1230Vers 1270Hugues III de Lode
    Vers 1270Vers 1300Inconnus
    Vers 1300Vers 1330Bertrand de Lode
    Vers 1330Vers 1360François de Lode
    Vers 1360Vers 1390Hugon de Lode
    Vers 1390Vers 1410Guillaume de Lode
    Vers 1410Vers 1430Blanche de Lode
    Vers 1430Vers 1445Artaud de Gorse
    Vers 1445Vers 1465Pierre de Gorse
    Vers 1465Vers 1500Artaud II de Gorse
    Vers 1500Vers 1520Robertin de Gorse
    Vers 1520Vers 1543Claude de Gorse
    Vers 1543Vers 1590Françoise de Gorse
    Vers 15901616Philibert des Serpens
    16161651Claude II des Serpens
    16511668Antoinette de Polignac
    16681692Armand XIX de Polignac
    16921739Armand XX de Polignac
    17391792Armand XXI de Polignac
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    17921796Jean-Claude Ferrand
    17961800Martin Vidal
    18001808Jean-Gaspard Hugon
    Notaire
    18081815Étienne Rapatel
    18151830Antoine Hugon
    18301840Barthélemy Garde
    18401840 [41]Jean-Baptiste Pons de Rochely
    Aubergiste
    18401843Jean-André Robert dit Daudet
    18431848Baptiste Belland
    18481870Auguste Blanc Furnon
    18701874Jean-Florentin Tholance
    18741878Jacques Rouchon
    18781881Jean-Florentin Tholance
    18811883Louis Garnier
    18831888Auguste Blanc
    18841888Louis Garnier
    18881892François Rouchon
    18921904Louis Garnier
    19041919Auguste Bertrand
    19191928André Pays
    19281935Clovis Fournier
    19351938Étienne Dufour
    19381944Jean Portal
    19441945Joseph Varenne
    19451947Adrien Pays
    19471953Fernand Guitard
    Notaire
    19531965Louis Astier
    Chef cantonnier
    19651974Marcel Fillère
    Agriculteur
    1974Mars 1989Denis Robert
    Médecin
    Mars 1989Décembre 1989Jean-Claude Eyraud
    Cadre bancaire
    Décembre 1989Mars 2001Nicole Allary
    Controleur du trésor
    Mars 2001Août 2006 [42]René Cheucle
    Assureur
    Octobre 2006Jean-Claude Eyraud
    Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2018, la commune comptait 925 habitants[Note 3], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1688001 2261 3571 3461 4231 3251 3971 399
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4711 5581 6001 5501 6171 5951 6951 6381 589
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6401 6851 6221 3981 2741 2291 1881 071986
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    884823750731772804863870902
    2018 - - - - - - - -
    925--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Loudes : construit vers 1000. C'est la demeure des barons de Loudes. Vers 1220 A. Jocobin écrit que le château était en éminentes ruines. L'habitat des barons se recentre autour de la grosse tour. Les restes de la muraille sont détruits à la demande du conseil municipal de Loudes le . Il ne reste aujourd'hui que deux grosses tours, trois petites tours et une partie du mur de la cour du château[47].
    • Château de Mestrénac : construit selon la tradition par les Templiers vers 1250. Sous l'ancien régime il appartenait à la famille Rouchon. Ceux-ci étaient une famille de rebouteux. Ils avaient acheté le manoir grâce à la générosité d'un seigneur guéri par eux. Au XVIIIe siècle le château est converti en ferme et pourvu de granges. La porte d'entrée est surmontée d'un cartouche portant un blason qui figure un calice entouré d'une couronne d'épines[47].
    Ancien château de Mestrénac.
    • Château du Charrouilh : construit vers 1250 par la famille de Ceyssac. En 1348, à la mort de Durand de Ceyssac, c'est sa fille Béatrix qui en hérite. Elle était l'épouse de Louis de Vissac. Leur descendante directe, Jeanne, se marie ensuite à Perceval Raybe, seigneur de Saint-Marcellin-en-Forez, à qui elle rapporte en dote le château du Charrouilh. Il appartient ensuite à Antoine Raybe, puis Hugues Raybe dit Galles en enfin en 1568 à Antoine II Raybe. Le château est ensuite vendu à Claude Ranquet, un bourgeois du Puy, qui le vend à son tour à Hugues de Fillère écuyer, seigneur de La Bornette, conseiller du roi, et sagemage de la sénéchaussée du Puy-en-Velay. Pendant les guerres de religion, le château est occupé par la garnison royaliste du baron de Chastes. En 1748, le château médiéval est détruit par le feu et est restauré pour 300 livres. Vers 1800, la famille Fillère cède le château au comte Amable de Rochenegly. À la mort de celui-ci, le château est vendu à Bernard Burtin pour 75 000. Il est ensuite vendu à Pierre Achard, puis à Claude Blanc-Furnon, puis à madame Aulagnier. Il appartient à l'heure actuelle à la famille Turin-Toulemonde[31],[47].
    Château du Charrouilh.
    • Maison forte de Coubladour : construit vers 1300 par une famille de nobles. La châtellenie de Coubladour reste dans la mouvance de l'évêque du Puy-en-Velay. Elle devient sous l'Ancien Régime, une auberge pour les muletiers du Velay. Elle avait pour nom l'auberge du Casque. Ensuite, la maison forte se transforme au XIXe siècle en exploitation agricole. La tour est percée à sa base d'une meurtrière commandant l'ensemble de la courtine nord[47].
    Maison forte de Coubladour.
    • Maison de la Béate de Civeyrac : construite en 1755, l'assemblée de Civeyrac, servit du XVIIIe siècle au XIXe siècle d'école pour filles. Une religieuse, la béate y enseignait le catéchisme, les prières, la lecture, l'écriture et la dentelle. À la fin des années 1990, madame le maire de Loudes, Nicole Allary, la fait aménager en petit musée.
    Linteau de la maison.
    Maison de la béate de Civeyrac.
    • Fours : à la fin du XVIIe siècle et au début XVIIIe siècle chaque village de Loudes a construit son propre four. Le plus ancien est celui de Vendos. Il a été construit en 1772. Ils ont tous été restaurés dans les années 1970-1990.
    • Lavoirs : plusieurs lavoirs du début du XVIIIe siècle ont été restaurés dans les années 1990 par madame le maire Nicole Allary. Les plus beaux sont ceux du bourg et du village de Pouzols (l'un des rares lavoirs circulaires de la région).
    • L'église de Loudes : le début de la construction date de 1865. Elle est construite avec des pierres du pays. La tour est ornée d'une horloge qui sonne les heures jour et nuit. L'intérieur a été rénové en 1982. Le patron de la paroisse est saint Roch (1340-1380). Il est fêté le et le dimanche qui suit est organisée la Vogue traditionnelle[48].
    Église de Loudes.
    • Chapelle de Notre-Dame-de-Lorette : à l'époque des foires, les marchands de bestiaux y jetaient des pièces de monnaies pour que leurs ventes soient bonnes. Le carrefour ayant été élargi, la chapelle originelle fut rasée et remplacée par une très contemporaine construction à toit pentu[49].
    Chapelle de Notre-Dame-de-Lorette.
    • Le monument aux morts : un vaste enclos en ferronnerie accueille quatre obus et un canon de tranchée. Une stèle porte la dédicace "La commune de Loudes à ses enfants morts pour la France : 1914-1918". Le bas-relief en bronze est signé du sculpteur ponot Marcelin Sabatier. Il représente la mobilisation d'un paysan. Le monument a été inauguré le en présence du maire Adrien Pays, de monsieur Laurent Eynac, sous-secrétaire d'État à l'aéronautique et des sénateurs Enjolras et Foulhy[50].
    Monument aux morts de Loudes.
    • L'aérodrome Le Puy-Loudes : c'est le qu'est fondé l'aéro-club du Puy. Le le préfet Louis Comtet signe un arrêté déclarant d'intérêt public la construction d'un aérodrome. En 1977, sont construits des bâtiments administratifs, une tour de contrôle et un restaurant. L'aérodrome chevauche la commune de Loudes et celle de Chaspuzac. Son emprise au sol est de 75 hectares. Il n'y a qu'une seule ligne aérienne. Elle est exploitée par Hex'Air, à raison de deux vols aller-retour quotidiens. Elle permet de relier Paris-Orly en une heure dix grâce à un turbopropulseur Beechcraft 1900 de dix-neuf places[47],[51].
    Aérodrome Le Puy-Loudes.
    • La fontaine de la Cheneau : la fontaine a été restaurée dans les années 1990 par madame le maire Nicole Allary. L'ancienne source a été mise en évidence avec l'apport d'orgues basaltiques et de plantes. Beaucoup de Loudois viennent y remplir leurs bouteilles pour la consommation quotidienne.
    Fontaine de la Cheneau.
    • Fontaine de Loudes et fontaine de Vaures : il existe deux autres fontaines dans la commune de Loudes. Une près de l'église, l'autre au village de Vaures.
    • Croix : il y a de nombreuses croix sur la commune de Loudes. La croix la plus ancienne date de 1613. Elle est à l'entrée de Loudes. Une croix en pierre entre Vaures et le Mazet date de 1844. Une croix en fer à l'entrée de Vaures date de 1875. Elles ont été construites en souvenir de la mission. Une deuxième croix en fer forgé se trouve en face de l'église.
    Avion de Loudes.

    Comparatifs

    Début XXe siècle et début XXIe siècle :

    • Pont et lavoir du hameau de Rochely.
    • La Grosse tour et sa dépendance.
    • La Grosse tour et l'église.

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Loudes est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 5] de la lentille verte du Puy. Le territoire de Loudes est également intégré aux aires de productions de quatre produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le porc d'Auvergne, le saucisson sec d'Auvergne et les volailles d'Auvergne et du Velay[52].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Nomenclature européenne.
    5. Nomenclature française.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Gentilé sur le site habitants.fr
    2. Cartes de l'IGN numéros 2735 O - Loudes et 2735 E - Le Puy-en-Velay.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 221 :
      « Au gaulois lut- « boue, terrain marécageux » d’où résulte patois louda « bourbe, vase limon » (Dictionnaire français-occitan des parlers de la Haute-Loire). LOUDES [...], au bord du ruisseau de Cereix : Lode 1087 [...]. »
      .
    11. Cassagne et Korsak 2006, p. 154 : Loudes..
    12. Cassagne et Korsak 2006, p. 79 : Civeyrac :
      « Civeyrac constitue l'héritière de l'ancienne Sever(i)acum ou Villa Sever(i)i. Le hameau primitif s'est donc développé à partir du domaine de Severius, un important propriétaire terrien. »
      .
    13. Chantal Jouve, pages 132 et 133 pour Vaures, Pouzols (Pouz'ols), Collange (Coll'ange), Lanthenas et Civeyrac. Chantal Jouve, page 110 pour Coubladour.
    14. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 192 :
      « Colonica [...] « terre cultivée par un colon » (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), a fourni les noms de lieux : [...] COLLANGE [...] Collangis 1187 [...]. »
      .
    15. Cassagne et Korsak 2006, p. 82 : Collange..
    16. Cassagne et Korsak 2006, p. 89 : Coubladour :
      « Il est néanmoins difficile de se montrer très affirmatif en ce qui concerne l'origine de Coubladour après examen des formes anciennes. »
      .
    17. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 404 :
      « COUBLADOUR [...], Coblador 1234 [...]. Le patois coble [...] signifie « couple, paire », mais désignait plus participe en Velay un ensemble de mulets conduit par le même muletier. Le suffixe -ador, du latin -atoriu ayant valeur de locatif, Coubladour pouvait être soit un lieu d’élevage de mulets, soit un relais muletier sur l’Estrade du Puy à Fix [...]. »
      .
    18. Cassagne et Korsak 2006, p. 143 : Lanthenas :
      « Lentenus pourrait don se traduire littéralement par « sur les terres de Lentenus ». »
      .
    19. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 118 :
      « LANTHENAS [...], Lentenas 1314 [...]. Du nom d’homme gaulois Lentenus (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), suivi du suffixe -ate [...]. »
      .
    20. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 356 :
      « Le latin strata peut être à l’origine de quelques noms de lieux. On lui doit le patois estrada > francisé en estrade « grande route», qui désigne le plus souvent une voie ancienne importante parfois une voie romaine, voire gauloise [...]. Un compendium reliait la Bolène et la Régordane de Marcilhac (Saint-Paul) à Mercury (Saint-Privat). Il est nommé Lestrade sur les communes de Loudes (Mansus de Strata 1453) [...]. »
      .
    21. Cassagne et Korsak 2006, p. 149 : Lestrade..
    22. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 155 :
      « MESTRENAC [...], Mastrenac 1342 [...]. Mestrinacum, de Mestrinius, dérivé du nom d’homme latin Mestrius [...]. »
      .
    23. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 251 :
      « De puteus, puits, peuvent résulter : LE POUTIOU [...]. Le diminutif puteolus est à l’origine des nombreux noms de lieux POUZOLS [...]. »
      .
    24. Cassagne et Korsak 2006, p. 213 : Pouzols..
    25. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 159 :
      « PRALHAC [...], Prualiacs sive Pruyliacs 1280 [...] Probiliacum, de *Probilius, dérivée de Probus [...]. »
      .
    26. Cassagne et Korsak 2006, p. 214 : Prailhac..
    27. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 107 :
      « Le mot gaulois *vabero/*vobero « ruisseau (plus ou moins caché) », (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), « cours d’eau souterrain » (La toponymie française, 10), a pris chez nous le sens de « ravin ». Par l’intermédiaire du bas-latin vabrus (La toponymie française, 221), il a donné : (…) VAURES (…) village au bord de la Musette : Vaures 1245. [...]. »
      .
    28. Cassagne et Korsak 2006, p. 287 : Vaures..
    29. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 120 :
      « VENDOS [...] : Petrus Vendos 1244. Nom d’homme ou surnom d’après gaulois vindos, blanc [...]. »
      .
    30. Jean-René Mestre, Prospection thématique concernant la voie romaine Lyon-Rodez dans la traversée du Velay occidental (Haute-Loire) : rapport au 1er décembre 1991..
    31. Sylvie Sargue, Chapitre II : Tour et château, pages 11 à 14.
    32. Sylvie Sargue, Chapitre VIII : Anecdotes historiques, pages 31 à 34.
    33. Claude Le Brun de la Rochelle, Les procès civil et criminel, 1664.
    34. Jean Arnaud, Histoire de Velay jusqu'à la fin du régime de Louis XV, 1816.
    35. Autour du lavoir n° 3, article Une classe sur mesure à Loudes par Georges Breure.
    36. Autour du lavoir n° 1, article La Révolution dans le canton de Loudes par Patrick Rossi.
    37. L'Eveil, article Loudes, Un peu d'histoire : An 7 de la République... La patente déjà !
    38. Sylvie Sargue, Chapitre X : Les habitants et leurs noms, pages 40 à 43.
    39. Sylvie Sargue, Chapitre XI : Le déclin de Loudes, pages 44 à 46.
    40. La Tribune, article Il y a trente ans, dans Loudes coupée du monde la Résistance constituait le comité régional de libération Auvergne, 1974.
    41. Demissionna.
    42. Le Président de la République, [...], Vu l'article L. 2121-6 du code général des collectivités territoriales ; Considérant que les dissensions qui existent au sein du conseil municipal de Loudes (Haute-Loire) entravent l'administration de cette commune ; le conseil des ministres entendu, décrète : Article 1 - Le conseil municipal de Loudes (Haute-Loire) est dissous. [...] Fait à Paris, le 25 août 2006. Jacques Chirac [...].
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. L'Eveil, article Loudes historique.
    48. Sylvie Sargue, Chapitre III : Eglise et croix, pages 15 à 17.
    49. Chantal Jouve, pages 74 et 75.
    50. Georges Michel, pages 82 et 83.
    51. Catherine Mamontoff, La réforme aéroportuaire de la loi du 13 août 2004 à l'épreuve des faits, L'Harmattan, 2011.
    52. Liste des produits par commune - Loudes, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), [lire en ligne].
    53. Autour du lavoir n° 2, article Ulysse Rouchon 1878-1960 par Patrick Rossi.
    54. L'Eveil, article Ulysse Rouchon s'est éteint, 1960.
    55. Google Book pour la Bibliographie

    Bibliographie

    • Vicomte Gaston de Jourdan de Vaux, Le Nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy, 1927
    • L'Éveil de la Haute-Loire, depuis 1944, divers articles de ce journal
    • Sylvie Sargue, Loudes, histoire et histoires, imprimerie Jeanne-d'Arc, 1986
    • Chantal Jouve, Loudes...au Pays du Feu, éditions de la Borne, 1989
    • Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991
    • Autour du lavoir (no 1 à 3), 1995 à 1997, revue du patrimoine du pays de Loudes
    • Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Les noms de lieux de la Haute-Loire : D'où vient le nom de mon village ?, Bordeaux, Editions Sud-Ouest,
    • Georges Michel, Mémoire de la Grande Guerre, Les monuments aux morts et les victimes de 14-18 en Haute-Loire, éditions de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 2008
    • Luc Tixier, Contribution à l’étude de la céramique médiévale : à propos d’un vase à fond marqué d’un signe cruciforme trouvé au Charrouilh (commune de Loudes) et conservé au musée du Puy-en-Velay : in Cahiers de la Haute-Loire 1976, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
    • Robert Chamonard, Les structures agraires du Velay occidental, l’exemple du plateau entre Cayres et Loudes : in Cahiers de la Haute-Loire 1967, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)

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