Chaspuzac

Chaspuzac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les chaspuzacois.[1]

Chaspuzac
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Michel Joubert
2020-2026
Code postal 43320
Code commune 43062
Démographie
Population
municipale
784 hab. (2018 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 09″ nord, 3° 44′ 59″ est
Altitude Min. 818 m
Max. 964 m
Superficie 9,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chaspuzac
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Chaspuzac
Géolocalisation sur la carte : France
Chaspuzac
Géolocalisation sur la carte : France
Chaspuzac

    Toponymie

    Le mot patois chap (tsap) « sommet, promontoire » apparaît le plus souvent sous les formes féminines chape, chappe, chapuse, voire chapelle, sans pour autant que cela désigne un petit édifice religieux. La présence du suffixe -acum invite à penser qu'il s'agit du nom d'un domaine gaulois ou gallo-romain, « le domaine du promontoire » qui s'appliquerait particulièrement bien au site de la Garde de Chaspuzac où ont été découverts des vestiges de cette époque.

    Géographie

    Les villages, écarts, lieux-dits : Aérodrome, Fontannes, les Jointes, Mauriac, les Ternes.

    Communes limitrophes de Chaspuzac
    Loudes
    Saint-Jean-de-Nay Saint-Vidal
    Vergezac Sanssac-l'Église

    Urbanisme

    Typologie

    Chaspuzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,2 %), terres arables (37,1 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 356, alors qu'il était de 335 en 2013 et de 276 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,1 % étaient des résidences principales, 11,5 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaspuzac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,5 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Chaspuzac en 2018.
    Typologie Chaspuzac[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,1 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,5 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 3,4 12,4 8,2

    Histoire

    Une voie antique nommée la Bolène traverse le territoire de la commune. Elle vient de Saint-Paulien et longe partiellement la limite communale à l'est du territoire. La voie poursuit ensuite sa route en direction du sud.

    Une autre voie antique venant aussi de Saint-Paulien semble traverser le territoire communal dans un axe sud-ouest selon les recherches de Jean-René Mestre[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 En cours
    (au 27 août 2014)
    Michel Joubert[10] DVD
    puis NC-Les Centristes
    Conseiller général
    Vice-président du conseil général
    Président de la communauté d'agglomération

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 784 habitants[Note 3], en augmentation de 7,69 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    405304377518491497476483477
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    522566516472537495544552542
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    526549546505469435407371378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    357326306338480521616630643
    2013 2018 - - - - - - -
    728784-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Barthélémy classée aux monuments historiques depuis le 16 septembre 1907[15] : une toute petite église, avec une nef à deux travées, qui renferme un vrai trésor : des peintures du XIIIe siècle redécouvertes lors d'une restauration en 1994.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Le nom des habitants du 43 - Haute-Loire - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean-René Mestre, Prospection thématique concernant la voie romaine Lyon-Rodez dans la traversée du Velay occidental (Haute-Loire) : rapport au 1er décembre 1991..
    10. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Église Saint-Barthélemy », notice no PA00092647, base Mérimée, ministère français de la Culture consultée le 19 avril 2012

    Liens externes

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