Saint-Vidal

Saint-Vidal est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Vidal.

Saint-Vidal
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Gérard Gros
2020-2026
Code postal 43320
Code commune 43229
Démographie
Gentilé Valladiers
Population
municipale
610 hab. (2018 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 32″ nord, 3° 48′ 03″ est
Altitude Min. 682 m
Max. 924 m
Superficie 7,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Vidal
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Vidal
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vidal
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vidal

    Ses habitants sont les Valladiers et Valladières.

    Géographie

    Les villages, écarts, lieux-dits : Bleu, Chazelle, Grazac, Locussol.

    Communes limitrophes de Saint-Vidal
    Loudes Borne Saint-Paulien
    Chaspuzac Polignac
    Sanssac-l'Église

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vidal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,9 %), prairies (27,6 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (9,5 %), terres arables (7,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 289, alors qu'il était de 264 en 2013 et de 210 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 82,9 % étaient des résidences principales, 6,8 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vidal en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Vidal en 2018.
    Typologie Saint-Vidal[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 82,9 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,8 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 10,3 12,4 8,2

    Histoire

    Rien n'indique que le site est occupé dans la préhistoire ou l'antiquité. Cependant, la capitale des Vellaunes, Ruessio, qui est encore la principale ville de la région du Ier au IIIe siècle sous le nom de Ruessium, se trouve à 6,8 km au Nord, et la ville qui prend ensuite de l'importance, Anicium, se trouve à 7,5 km au Sud-Est (à vol d'oiseau, de centre à centre).

    Origine du nom : le nom de la commune vient de Saint Vidal (ou Vital) auquel l'église, qui était la chapelle du château, est dédiée.

    Le château, qui était à l'origine une maison-forte, fut bâti au XIIe siècle[8] (et transformé en véritable forteresse lors des Guerres de Religion), et la seigneurie de Saint Vidal est attestée dès cette époque, le nom d'origine des premiers seigneurs étant Goudet[9]. Elle passe à la fin du XIIIe siècle dans la famille de La Tour, seigneurs de Barges, par le mariage d'Adhémare (sans doute sœur de Guigon de Goudet, seigneur de Saint-Vidal) avec Hugues de La Tour, seigneur de Barges[10]. La famille de La Tour prit alors le nom de La Tour Saint Vidal, et en 1288 le seigneur de Polignac laisse à Hugues de La Tour la justice seigneuriale du lieu, la famille de la Tour prend alors le titre de baron et conserve la seigneurie jusqu'à la fin du XVIe siècle.

    Après la mort (dans le cadre des combats à Espaly) en janvier 1591 d'Antoine II de La Tour Saint Vidal, gouverneur du Gévaudan et du Velay, dernier membre de la famille de la Tour Saint-Vidal, la baronnie passe à la Famille de Rochefort d'Ailly qui en prend le nom, par le mariage en 1582 de sa fille Claire avec Claude de Rochefort d’Ailly[11].

    Pierre-Joseph de Rochefort-d'Ailly vend vers 1765 la terre de Saint-Vidal à Louis-Augustin Porral, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial du Puy[12].

    Au cours de la période révolutionnaire, la commune porte le nom de La Pénide.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Pierre Coste    
    mars 2001 En cours Gérard Gros[13]    

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2018, la commune comptait 610 habitants[Note 3], en augmentation de 9,12 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    377320365427425399414425443
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    440452447574423425466504494
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    436436412366354353331248292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    255236242278319355434540597
    2018 - - - - - - - -
    610--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49,1 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,2 %, 15 à 29 ans = 10,7 %, 30 à 44 ans = 26,7 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 16 %) ;
    • 48,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 27,8 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 17,3 %).
    Pyramide des âges à Saint-Vidal en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,5 
    6,7 
    75 à 89 ans
    7,2 
    9,3 
    60 à 74 ans
    9,6 
    20,4 
    45 à 59 ans
    22,0 
    26,7 
    30 à 44 ans
    27,8 
    10,7 
    15 à 29 ans
    15,3 
    26,2 
    0 à 14 ans
    17,7 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,4 
    7,4 
    75 à 89 ans
    11,8 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,6 
    21,9 
    45 à 59 ans
    20,3 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,4 
    16,1 
    15 à 29 ans
    14,4 
    18,5 
    0 à 14 ans
    17,1 

    Lieux et monuments

    Vue du château de Saint-Vidal
    • Le château de Saint-Vidal, dont les origines remontent aux XIIIe siècle est depuis 2018 le lieu d'un spectacle animé avec le concours de professionnels, d’acteurs et figurants bénévoles[20]

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site internet www.auvergne-centrefrance.com __"Château de Saint-Vidal". Mais l'actuel propriétaire des lieux, Vianney d'Alençon, laisse entendre qu'il daterait du XIe siècle, in article web du journal Le Pèlerin, année 2019 : "À 32 ans, un entrepreneur redonne vie à la forteresse de Saint-Vidal".
    9. Jean Theillière, Notes historiques sur les monastères de la Séauve, Bellecombe, Clavas et Montfaucon, 1872, pages 101-103.
    10. Mémoires de Jean Burel bourgeois du Puy, Volume 3, 1875, page 34.
    11. Florentin Benoît d'Entrevaux, Armorial du Vivarais, 1908, page 302.
    12. Jean Theillière, Armorial des barons diocésains du Velay, J.-M. Freydier, 1880, page 83.
    13. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 1er octobre 2014).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Évolution et structure de la population à Saint-Vidal en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    19. « Résultats du recensement de la population de la Haute-Loire en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. zoomdici.fr du 20 février 2018.
    21. L'église se nomme bien Saint-Vital, et non Saint-Vidal.
    22. Collectif, dir. Régis Thomas, Églises de Haute-Loire, coédition Phil'Print et le Département de la Haute-Loire, 2015.

    Voir aussi

    Liens externes

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