Espaly-Saint-Marcel

Espaly-Saint-Marcel est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Marcel.

Espaly-Saint-Marcel

Entrée dans la commune en arrivant du Puy-en-Velay (pont d'Estroulhas)

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Christianne Mosnier
2020-2026
Code postal 43000
Code commune 43089
Démographie
Population
municipale
3 512 hab. (2018 )
Densité 558 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 50″ nord, 3° 51′ 37″ est
Altitude Min. 618 m
Max. 892 m
Superficie 6,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Puy-en-Velay
(banlieue)
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Puy-en-Velay-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Espaly-Saint-Marcel
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Espaly-Saint-Marcel
Géolocalisation sur la carte : France
Espaly-Saint-Marcel
Géolocalisation sur la carte : France
Espaly-Saint-Marcel
Liens
Site web www.espaly.fr

    Ses habitants sont appelés les Espaviots, Espaviotes.

    Géographie

    Situation

    Espaly-Saint-Marcel est à moins de km au nord-ouest du Puy-en-Velay[1].

    Valence (et l'autoroute A7) est à 111 km à l'est, Brioude à 56 km au nord-ouest et l'autoroute A75 à 70 km au nord-ouest (accès no 22 « Le Puy-en-Velay — Espalem »)[2].

    Espaly se trouve dans le massif du Devès, qui fait partie des monts du Velay dans le Massif central[1].

    Son altitude varie de 618 à 892 mètres, sa mairie se trouvant à 655 mètres[1].

    Communes limitrophes

    Elle est limitrophe des municipalités d'Aiguilhe au nord et à l'est, Le Puy-en-Velay au sud-est et au sud, Ceyssac au sud-ouest et à l'ouest, Polignac au nord-ouest[1].

    Hydrographie

    La rivière Borne, qui coule ici d'ouest en est, est le seul cours d'eau traversant la commune. En rive droite (côté sud); deux de ses affluents ont creusé des vallées : le ruisseau de Ceyssac et, en aval, le ruisseau de Clary dans le val du Riou[1].


    Géologie

    La formation volcanique en « tuyaux d'orgue » des Orgues d'Espaly.

    Urbanisme

    Typologie

    Espaly-Saint-Marcel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine du Puy-en-Velay, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[6] et 38 345 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,4 %), zones urbanisées (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), forêts (7,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 985, alors qu'il était de 1 940 en 2013 et de 1 803 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 14,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 61,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Espaly-Saint-Marcel en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Espaly-Saint-Marcel en 2018.
    Typologie Espaly-Saint-Marcel[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 82,5 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 14,3 12,4 8,2

    Histoire

    Préhistoire

    Volcan de la Denise derrière le Puy,
    flanc est.
    L'« Homme de la Denise »

    Découvert en 1844 par un laboureur[13] à la Malouteyre[Note 3] selon certains[14], à l'Ermitage[Note 3] selon d'autres[15], sur la pente sud-est du volcan de la Denise au nord-ouest du bourg, ce squelette est publié en 1847 par Auguste Aymard[16],[17]. Ses vestiges reposent dans un terrain dont la stratigraphie complexe s'avère longtemps difficile à déterminer et donne lieu à de nombreux avis partagés[18].
    Une stratigraphie complexe, car cet homme a été un témoin des éruptions du Velay et de la chaîne du Puy de Dôme - il est contemporain de la faune à Rhinoceros merckii (espèce éteinte depuis au moins 30 000 ans) et a été enseveli sous les cendres d'une éruption de la Denise[15].
    De plus et surtout, à l'époque de sa découverte l'idée de l'ancienneté de l'espèce humaine est strictement limitée à des temps très récents, ne dépassant pas quelques millénaires. Il est impensable qu'un crâne d'Homo sapiens puisse être plus vieux que ce que dit la bible. L'authenticité des vestiges humains découverts est donc contestée : les hypothèses de fraude et / ou sépulture récente sont encore avancées en 1921 par Marcellin Boule qui, après avoir en 1892 fait « honneur au talent et au courage des naturalistes du Puy » pour soutenir l'hypothèse d'une plus grande ancienneté, se rétracte de cette position et, selon Pierre Bout, trouve «  les Hommes fossiles de Denise […] trop évolués pour l'âge qu'il faut bien leur reconnaître dès l'instant que l'on admet leur authenticité »[18].

    Les Rivaux

    Le gisement des Rivaux se trouve en rive gauche (côté nord) de la Borne, à moins de 600 m au nord-ouest du centre d'Espaly[19]. Il inclut quatre gisements connus, numérotés de 1 à 4. Rivaux 1, le gisement principal, est découvert par Auguste Aymard qui le publie en 1855[20]. En 1876 il livre un vestige humain et, dans les couches sus-jacentes (donc plus récentes), de nombreux vestiges de faune quaternaire. Pierre Bout y découvre en 1949 des éléments d'industrie lithique paléolithique ; plus ou moins dans la même période, François Prat identifie le cheval des Rivaux à Equus caballus germanicus Nehring. Plusieurs fouilleurs explorent le site entre 1962 et 1968, sans beaucoup de méthode. En 1968, René Liabeuf et Alain Quinqueton découvrent dans les couches supérieures du remplissage des niveaux néolithiques avec structures d'habitat et une grande quantité de mobilier chasséen. Ces niveaux font l'objet de fouilles de sauvetage de 1970 à 1974 et en 1976. Mais devant l'ampleur du site, il s'avère que les moyens mis en œuvre sont insuffisants et inadaptés[Note 4] ; ce qui détermine en 1977 l'acceptation du site dans le programme du Fonds d'intervention destiné à l'archéologie de sauvetage (Fias) créé cette même année par le Conseil supérieur de la recherche archéologique (C.S.R.A.)[21].

    • Vestige humain découvert en 1876

    Il s'agit d'une portion inférieure de tibia droit, encastrée dans un morceau de brèche à éléments basaltiques liés par de la calcite. L'identité de son « inventeur » n'est pas formellement établie. Aymard l'attribue à Bertrand de Lom[Note 5],[22] ; mais l'inventaire par H. Mallergue du matériel préhistorique du musée Crozatier indique que le fossile a été trouvé par M. Pellegrini[Note 6] - ce dernier souvent associé à Aymard pour ce qui concerne les dons au musée[24].

    Raynal et al (1981) attribuent à ce fossile un âge rissien (entre 300 000 (ou 374 000) et 130 000 ans environ).

    • Mobilier

    Entre autre mobilier, le locus 1 a livré des plats à pain chasséens[25] à la base de l'occupation principale. Ce Chasséen peu évolué se retrouve au locus 4, où des vestiges de cette époque ont été découverts en 1979[26]. Le site a aussi fourni plusieurs niveaux avec des faunes wurmiennes et une industrie moustérienne[21].

    L'occupation chasséenne a duré à peu près un millénaire, de 5 600 ± 210 ans AP (3 650 BC) à 4 540 ± 210 ans AP (2 590 BC)[27].

    Site de plein air sur Ceyssac et Espaly

    Sur le plateau joignant Espaly et Ceyssac au sud-ouest, Alain Quinqueton a découvert en 1978 ou 1979 un site de plein air occupé sur une longue période, avec des vestiges datant de la fin du Néolithique, d'autres de l'époque gallo-romaine et des traces de remparts. Le mobilier néolithique inclut des meules, dont quatre en granite et d'autres en roche plus fine ; et cinq broyeurs en grès, en granite et en quartz[28].

    Un petit atelier de fabrication de haches a peut-être existé à cet endroit. Plusieurs haches sont en fibrolite, de même qu'un petit ciseau poli ; d'autres haches sont façonnées dans une roche verte, cette dernière rarement employée à cette fin sur le territoire de la Haute-Loire[28].

    Le site a aussi livré 46 pièces d'outillage, dont dix éclats retouchés, huit racloirs, six pièces foliacées, trois lames tronquées, trois lames retouchées, une pièce esquillée, deux denticulés, cinq grattoirs, deux encoches, une pièce à retouches alternes et un poignard. Sont également présentes des têtes de flèches dont plusieurs types ovalaires, une amygdaloïde, une triangulaire et une avec un cran basal assez rare[28].

    La céramique, typiquement mal conservée comme c'est généralement le cas pour les sites de plein air et surtout sur des terres labourées, n'a fourni en 1979 que deux éléments remarquables : un rebord atypique et un téton de préhension perforé très corrodé[28].

    Grotte de Cormail

    Un dépôt de haches polies est trouvé au XIXe siècle dans la grotte de Cormail, aujourd'hui détruite[29]. Le Chasséen y est représenté[30].

    Neck d'Espaly

    Des abris sont creusés dans le tuf volcanique du neck d'Espaly.[Quand ?][réf. nécessaire]

    Antiquité

    Le neck d'Espaly a probablement accueilli un oppidum vellaune[31]. En hiver 52 av. J.-C., les légionnaires de Jules César en marche vers Gergovie passent par cet endroit[32], mettant le pays à feu et à sang.

    Le nom latin du bourg est Spaleto (orthographe de 990, puis Spalatum en 1088, Spaly en 1387, Espaly en 1393[33]). Saint-Marcel se serait nommé Galabrum[Note 7]. De l'époque gallo-romaine furent trouvés quelques vestiges, dont des tuiles, un vase, une base sculptée de colonne, des lingots de plomb, les fondations d'une vaste habitation. Une épitaphe rappelle qu'un magistrat du lieu fut patronus collegii fabrorum tignariorum, c'est-à-dire patron du collège des charpentiers[34].

    Galabrum eut son église dès le début du christianisme en Gaule, celle-ci étant détruite lors d'une incursion de Vandales, puis reconstruite[35].

    Moyen Âge

    La Famille d'Espaly, appelée Seigneurs de Ferranhe[36], ou Comarcs d'Espaly[Note 8], fit bâtir deux châteaux :

    Au IXe ou Xe siècle, le Castrum Spaletti, une forteresse sur le neck, cédée aux évêques du Puy en 1197, reconstruite en 1280 par Guillaume de La Roue et restaurée en 1465.

    L' Arbousset, plus récent, sur le rocher de Ferranhe, où loge la famille après la cession du premier château. Acheté par la Famille de Licques en 1586, il est complètement rasé en 1591 par les huguenots[Note 9]. Moins de 300 mètres séparent les deux bâtiments. La Famille de Licques achète aussi une métairie sur la commune. Cette métairie est ravagée en 1590 ; reconstruite, elle est agrandie et devient château de Licques au XVIIIe siècle .

    Au pied du neck (d'après Charles Calemard de Lafayette) s'ouvrait l'une des entrées d'un grand réseau souterrain où « pourrait passer une voiture à quatre chevaux », creusé à une date inconnue et passant sous le rocher Corneille (dominé aujourd'hui par la Statue de Notre-Dame de France)[37].

    Il reste le souvenir de plusieurs seigneurs d'Espaly, ou membres de cette famille  :
    • Durand (cité en 1096).
    • Un Comarc d'Espaly (1115-1180), qui prend part à la troisième croisade avec le comte de Toulouse.
    • Bertrand d'Espaly qui en 1197, avant de se faire chartreux, donna le Castrum Spaletti à l'évêque du Puy (Bertrand de Chalencon) et à ses successeurs.
    • Étienne de Ferragnhe (1285).
    • Pierre de Ferragnhe (1309).
    • Guillaume d'Espaly, dit de Ferragnhe (1343).
    • Hugues (1383).
    • Pierre d'Espaly (Floruit 1386-1397), alias Ferranhe.
    • Geoffroy d'Espaly (1495), père de Eymar.
    • Pierre d'Espaly (1519), alias Ferahne, écuyer.
    • Eymar d'Espaly (1545), seigneur de Ferranhe.
    • Jehan de Ferraghne de Séneujols (Ferranha de Seneol).
    [réf. nécessaire]

    Du XIIIe au XVe siècle, le Riou Pezouillou, qui naît au pied de l'ancien volcan du Croustet sur le territoire de Ceyssac et se jette dans la Borne, était l'un des gisements de pierres précieuses les plus importants d'Europe[38]. On y trouvait principalement des saphirs et des zircons, mais aussi quelquefois des émeraudes et des rubis, qui furent utilisés pour la confection de bijoux portés par les souverains français et par certains papes. En 1640, dans un traité sur la minéralogie, La restitution de Pluton, il n'est plus fait mention de saphirs ni d'émeraudes trouvés dans ce secteur[39].

    De 1347 à 1350, la peste noire frappe l'Auvergne, qui perd le quart de sa population.

    En septembre 1389, Charles VI séjourne dans la forteresse[Note 10]. Le il repasse par le Puy et Espaly.

    En juin 1421 le seigneur de Rochebaron, aidé de Bourguignons, assiège la ville du Puy. Ne pouvant la prendre, ils ravagent les environs avant de partir[14].

    Charles VII séjourne dans la forteresse en octobre 1422. Il y aurait appris la mort de son père et y aurait été proclamé roi.

    Les états généraux du Languedoc s'y tiennent en 1425 et 1429.

    [réf. nécessaire]

     : lors de la Ligue du Bien public, après un violent siège, elle est prise par Rauffet de Balsac (orthographié aussi Rouffiac de Balzac, au nom du roi Louis XI[14].

    Guerres de Religion et combats à Espaly

    Les guerres religieuses affligent le Velay de 1560 à 1596, période de l'épiscopat de Antoine de Senneterre, évêque du Puy de 1561 à 1592[40].

    Après avoir pillé et ravagé l'abbaye de La Chaise-Dieu le , le Chevalier des Blacons, lieutenant du baron des Adrets et chef des protestants du Dauphiné, à la tête de sept à huit mille huguenots[Note 11], arrive devant Le Puy le 4 août, occupe Espaly, Saint-Marcel et Aiguilhe, ravage et pille avant de partir le 10 août pour le château de la Rochelambert à Saint-Paulien. Espaly était à cette époque entourée d'une muraille, cette dernière bâtie à une date indéterminée.

    Le , entre 100 et 160 réformés conduits par Vidal Guyard, bonnetier ponot, prennent la forteresse en s'y introduisant de nuit par un égout et au matin maîtrisent tout le bourg. Le 20, Antoine II de La Tour Saint Vidal reprend le bourg, sans la forteresse. Les combats sont violents, la muraille entourant le village est ruinée. Guyard est assassiné par ses propres hommes, à qui on a fait croire qu'il les trahissait. Son successeur traite avec saint Vidal et abandonne la place le 12 mars[41].

    Toujours dans le cadre des Guerres de Religion (la huitième (1585-1598)), mais cette fois entre la Ligue catholique et les partisans des rois Henri III puis Henri IV, le des émeutes à mains armées ont lieu dans la ville du Puy, dont la population est majoritairement partisane de la ligue. Les royalistes se réfugient à Espaly. Des heurts meurtriers ont lieu entre les ponots et une troupe venue de Polignac, cette dernière y laissant une cinquantaine de morts. Les 24 et , des escarmouches ont lieu sur le territoire entre Espaly et Ceyssac[Note 12]. Le 26, la garnison d'Espaly attaque Vals et saisit des bestiaux qu'elle emmène à Polignac[14]. Le 3 février, les ligueur attaquent Ceyssac, ne cherchent pas à prendre son château[42] mais pillent le village et emmènent des prisonniers, libérés contre rançon. Les 5 et 6 février, ils attaquent le bourg d'Espaly, sans réussir à l'occuper. Ce combat fait dans les deux partis des dizaines de morts, la haine et le vandalisme atteignent leurs extrêmes limites, les royalistes parvenant après une contre-attaque aux portes du Puy à brûler des maisons, des moulins et des vignes[43]. Début mai les ligueurs incendient le bourg de Polignac, sous le feu des canons de son fort. Le 27, arrivent au Puy en provenance de Saint-Paulien entre 3 et 4000 hommes commandés par Antoine de La Tour, qui durent se frayer un passage par le Mont Denise en guerroyant, et attaquent Espaly les 28, 29 et 30 mai. Le 1er juin la forteresse est bombardée, mais les belligérants s'accordent ensuite pour un cessez-le-feu[Note 13].

    Le , lors d'une entrevue entre les chefs royalistes et ligueurs sur le pont d'Estroulhas[Note 14], le baron Antoine de Saint-Vidal, son lieutenant et plusieurs des leurs sont assassinés par Pierre de la Rodde et ses hommes.

    Le 10 juillet, les royalistes reçoivent le renfort de Chambaud (chef des protestants du Vivarais) et de troupes qui prennent position dans Espaly (après avoir assiégé en vain la forteresse de Saint-Vidal pendant huit jours) et s'emparent de Saint-Marcel et du pont d'Estroulhas. De leur côté, le 25 juillet, les ligueurs reçoivent en renfort quatre cents cavaliers et un millier de troupiers en provenance de Lyon, qui attaquent Saint-Marcel le 31. Les combats sont terribles, extrêmement meurtriers : ne serait-ce que dans l'église du bourg et à proximité, plus de quatre-vingt ligueurs sont tués, et plus de cent royalistes et protestants. Les blessés ne sont pas comptabilisés, mais les sols sont couverts de morts[44]. On se bat sur la Denise, dont le sommet reste cependant aux mains des royalistes, mais le lendemain 1er août, ces derniers et leurs alliés abandonnent Saint-Marcel après l'avoir incendié. Le 6, les ligueurs reçoivent un nouveau renfort de trois cents hommes et, le 7, Espaly et sa forteresse subissent plus de cent tirs d'artillerie. Les combats constants amènent les derniers défenseurs du bourg à négocier leur reddition le 21 août : ils gardent liberté et vie sauve, mais les ponots en massacrent quatre malgré le traité[Note 15]. Les survivants se réfugient dans le château-fort de Ceyssac, qui se rend sans combat peu après devant l'arrivée d'un fort parti de ligueurs.

    Les troubles, cette guerre fratricide, ne cessent dans le secteur qu'en 1596 (le roi de France Henri IV abjurant très officiellement sa foi protestante le en la Basilique de Saint-Denis, Charles de Mayenne se soumettant en 1595).

    La ville du Puy, intraitable, subit encore sans plier le siège d'une armée commandée par Anne de Lévis, qui débute en et s'étale sur plusieurs semaines. À cette époque, Espaly et Saint-Marcel ne sont que ruines[Note 16].

    De 1789 à aujourd'hui

    Les deux bourgs sont réunis lors de la période révolutionnaire, la nouvelle commune portant le nom d'Espaly-et-Marcel en 1789, Saint Marcel en 1793, Espailly en 1801[45].

    Commandé en 1821, le pont en pierre Paradis est achevé en 1824. Non loin se trouve une masure occupée à partir de 1837 par quatre religieux. L'année suivante, un noviciat y est établi, qui dès 1841 prend de l'importance et devient une antenne de l'institut des Frères du Sacré-Cœur. Cette congrégation, forte de 400 frères en 1859, y ouvre des écoles dans de nombreux bâtiments nouvellement construits. En 1985, une maison de retraite moderne est inaugurée à proximité pour les religieux catholiques ; les vieux bâtiments désertés sont transformés en immeubles d'habitations privées[46].

    En 1860 est créée une papeterie, rachetée en 1991 par le groupe International Paper. En 2016, approximativement 150 salariés y produisent six-cent-mille emballages (cartons) par jour.

    La ligne ferroviaire du Puy à Clermont-Ferrand est ouverte en 1874 et passe sur la commune.

    En 1876 est créée la première malterie de Haute-Loire, sur la commune. Vers 1890 sont construits de nouveaux bâtiment, mais l'entreprise fait faillite en 1936[47].

    Le , le neck et les ruines de la forteresse sont vendus à l'abbé Fontanille pour 10 000 francs[Note 17], qui fait construire le sanctuaire de Saint Joseph et sa statue en béton armé d'une hauteur de 22,40 mètres, inaugurés et bénis le 11 avril 1910. Tout fut financé par l'argent d'un héritage familial fait à l'abbé, qui continua à vivre dans une pauvre masure, toujours visible.

    En , la ligne de tramway Espaly - Le Puy - Brives est inaugurée. Elle fonctionne jusqu'en 1923. Ses guichets à Espaly se trouvaient dans l'actuel "Bar du Rocher".

    En 1900, une centaine de personnes vivent directement ou indirectement de l'extraction de la chaux et de sa transformation en chaux vive dans des chaufours. Cette activité minière souterraine sur le territoire de la commune serait fort ancienne, longtemps effectuée seulement par les paysans à la morte saison. L'activité cessera définitivement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale[48]. De 1925 à 1977, nombre des anciennes galeries minières sont utilisées pour la production d'agaricus (champignons de Paris)[Note 18].

    Le , le journal La Haute-Loire mentionne « l'arrivée de quatre cents soldats allemands d'origine polonaise, qui sont internés dans les locaux de l'institution religieuse Paradis à Espaly ». Il en arrive encore une quarantaine en . En septembre de la même année, on dénombre huit cents prisonniers. Ce chiffre fluctue tout au long de la guerre, mais le camp de prisonniers de guerre d'Espaly est un des plus importants de France en ce qui concerne les polonais[49]. En 1918, un millier d'entre eux s'engagent dans un « bataillon polonais » qui combat en Champagne et dans les Vosges. Les blessés sont hospitalisés à Vals. Ce bataillon participe au défilé de la victoire le .

    Lors de la Première Guerre mondiale, soixante-deux enfants de la municipalité tombent au champ d'honneur.

    L'eau courante arrive au village en 1936.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1884 1884 Jacques Visconte[50]    
    mars 1977 juin 1995 Auguste Dumas PS Conseiller général (1979-1985)
    juin 1995 mars 2001 André Roure PS Conseiller général (1998-2004)
    mars 2001
    réélu en 2014
    2020 Jacques Volle[51] UDF puis UMP Conseiller général (2004-2009)
    2020 En cours Christianne Mosnier[52]   Conseillère départementale[53]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

    En 2018, la commune comptait 3 512 habitants[Note 19], en diminution de 1,57 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9569421 0051 0361 1311 1691 1921 3881 561
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4711 5071 7341 9912 2172 1902 1622 1072 280
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0561 8892 0931 8792 2351 8472 0032 2662 665
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 7752 9903 6323 5163 5163 5523 5863 5143 518
    2018 - - - - - - - -
    3 512--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalité liée à la commune

    Jules Vallès, l'auteur notamment de la trilogie Jacques Vingtras (L'Enfant, Le Bachelier, L'Insurgé) est natif du Puy-en-Velay, Il évoque dans le premier tome de ses souvenirs le hameau de Farreyrolles où il passe d'inoubliables vacances chez son oncle curé. L'endroit fait partie de la commune d'Espaly-Saint-Marcel. Dans le roman, la commune figure sous le nom d' « Espailly ».

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la tour d'or ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accompagnée en chef à dextre d'une couronne fermée au naturel, à senestre dune croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or et en pointe d'un pont de trois arches d'argent mouvant des flancs.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La Malouteyre et l'Ermitage sont tous deux indiqués dans la carte IGN[1] ; la Malouteyre est à l'est du volcan, l'Ermitage au sud-est.
    4. En automne 1976 une tempête détruit le grand toit construit seulement quelques mois auparavant pour abriter les fouilles.
    5. Jean-Pierre Bertrand de Lom (1798-1878), est principalement un minéralogiste français. Il a découvert des gisements inconnus de corindon et de saphir à l'ouest du Puy. Voir :
      « Pierres fines du Velay » [PDF], sur geol-43.asso-web.com (consulté en ) ;
      « Minéraux : Corindon », sur orpaillage.fr (consulté en ) ;
      [Lom 1844] Bertrand de Lom, Considérations minéralogiques et géologiques sur les buttes volcaniques de Saint-Michel, de Corneille, de Polignac, de Denise, de Ceyssac et d'Espaly (Haute-Loire), suivies de la découverte, dans ce même département, de la polybasite (minerai d'argent)…, éd. Lacour et Maîstrasse, , 8 p..
    6. M. Pellegrini : il s'agit peut-être de Jean Barthélemy Bertrand Pellegrini, né le 28 novembre 1840 à Coreglia Antelminelli (province de Lucques, Italie), qui épouse le 23 février 1867 au Puy Victoire Solignac née à Saint-Germain du Teil (Lozère)[23]. Le patronyme de Pellegrini n'est pas rare dans cette région. Il existe une rue Pellegrini à Aix-les-Bains, une rue Lucienne Pellegrini à Arthes.
    7. Saint Marcel du Velay aurait été le premier prédicateur dans cette région, au IVe ou VIe siècle. L'église du bourg lui aurait été dédicacée au début du Moyen Âge.
    8. Comarc : titre qui était aux temps gallo-romains et Francs dévolu aux chefs des comtes (voir « Les seigneurs et nobles de Ferragne en Velay », sur a.ferragne.free.fr).
    9. « Complètement rasé par les huguenots » est la formule qu'on retrouve dans tous les écrits modernes relatant la destruction du bâtiment. Mais en 1591 ont lieu les terribles combats à Espaly, ligueurs contre royalistes et protestants ; la destruction du bâtiment est certainement due aux effets de ces combats, et non un acte gratuit.
    10. Le site internet www.espaly.fr écrit[Où ?] que cette résidence des évêques du Puy reçut Louis IX et Louis XI, mais cette affirmation n'est pas confirmée et n'est reprise nulle part.
    11. C'est le nombre de huguenots souvent avancé dans les sources, comme par exemple dans Cubizolles 2005, p. 265. Mais ils devaient être beaucoup moins nombreux : Roger Briand ([Briand 2011] Roger Briand (préf. Jean-Jacques Gabut), Les mystères de Haute-Loire, éd. De Borée, , 432 p. (présentation en ligne), p. 126) écrit « ...sept à huit cents hommes d'armes... » ; le site internet www.saint-paulien.fr donne 800 combattants aussi (dans « Château de la Rochelambert à Saint-Paulien »). En tous cas, une cinquantaine de ces hommes d'armes furent capturés, puis pendus Place du Martouret dans la ville du Puy, endroit habituel des exécutions publiques par la Justice de la cité, et nommée depuis le XIIIe siècle "Martouret", qui signifie "Martyr".
    12. « Les 24 et , des escarmouches ont lieu entre Espaly et Ceyssac » : c'est ce que rapportent certaines sources, mais d'autres situent ces combats entre Espaly et le Puy, ce qui semble plus logique car cela laisse la possibilité d'un contournement par le sud du champ de bataille par les Royalistes pour attaquer Vals le 26.
    13. Adrien Lascombe (Mémoires et procès-verbaux de la société agricole et scientifique de la Haute-Loire, 1881, p. 219-221) retranscrit un texte écrit par un certain historien Arnaud : « Antoine de Latour (sic), baron de Saint-Vidal, fit, en 1590, sauter les voûtes du château et quatre charges (?) de poudre à canon y furent employées ».
      Cette action militaire n'est pas aujourd'hui vérifiable, et sa date exacte n'est pas connue.
    14. Ce pont, large de cinq mètres et long de plus de deux-cents mètres, franchit la Borne entre les territoires actuels du Puy-en-Velay et Espaly. Seules deux arches se trouvent sur la rivière ; le reste surplombe des terrains de culture, ce qui laisse supposer un lit autrefois plus important. Le pont est mentionné en 1264, mais a peut-être une origine gallo-romaine. C'est là qu'ont lieu les batailles de 1589 entre les gens de Polignac et ceux du Puy. Les royalistes y perdent quelque 50 hommes, poursuivis et massacrés jusque sous les murs de la forteresse de Polignac.
    15. Selon « Chronologie vellave » (sur zogotounga.free.fr), Chambaud et plusieurs des siens ont survécu à la bataille, car le 24 novembre ils tentent une attaque sur la porte du Pourtalet de la ville du Puy.
    16. Un bâtiment semble cependant avoir échappé au désastre, le moulin à eau Gory, véritable miraculé car situé au pied du neck et datant de 1557.
    17. La somme n'est pas certaine, on trouve aussi 19 000 francs.
    18. Les entrées de ces galeries souterraines sont aujourd'hui murées à cause des risques d'effondrements et d'inondations.
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Espaly-Saint-Marcel, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
    2. « Espaly-Saint-Marcel », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires".
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 du Le Puy-en-Velay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. [Gabis 1957] Renée V. Gabis, « Les restes humains du volcan de La Denise près du Puy-en-Velay, Haute-Loire », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, vol. 8, nos 5-6, , p. 205-243 (lire en ligne [sur persee]).
    14. « Chronologie vellave », sur zogotounga.free.fr.
    15. [Meunier 1914] Stanislas Meunier, « Le Plateau central et ses volcans. — Un Etna français », Revue des Deux Mondes, t. 19, 6e période, janvier 1914, 2e quinzaine, p. 400-432 (lire en ligne [sur revuedesdeuxmondes.fr]), p. 415.
    16. [Aymard 1847] Auguste Aymard, « Des fossiles humains trouvés sur la Montagne de Denize, près le Puy, des ossements de mammifère signalés dans les divers dépôts de la Haute-Loire, et de l'époque probable de leur enfouissement » (séance du 22 novembre 1847), Bulletin de la Société géologique de France, t. 5, 2e série, , p. 52 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org], consulté en ).
    17. [Richard 2011] Nathalie Richard, « Les sociétés savantes & la question de l'antiquité de l'homme », dans Arnaud Hurel & Noël Coye, Dans l'épaisseur du temps. Archéologues et géologues inventent la Préhistoire, Paris, Publications scientifiques du Muséum, , 442 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 266-277, paragr. 6. (photo d'une portion du crâne et d'une vertèbre.)
    18. Gabis 1957, p. 206.
    19. [Daugas et al. 1979] Jean-Pierre Daugas, Marie-Agnès Courty, René Liabeuf, Jean-Paul Raynal et Joël Vital, « Études quaternaires en Velay. I : Les éléments chasséens du Locus 4 du site des Rivaux, Espaly (Haute-Loire) », Publications du musée des Confluences (Nouvelles archives du Museum d'Histoire naturelle de Lyon), Muséum d'histoire naturelle de Lyon, no 17 « supplément », , p. 53-57 (lire en ligne [sur persee]), carte p. 54.
    20. [Aymard 1855] Auguste Aymard, « Sur les cavernes du Velay qui ont été anciennement habitées », Congrès scientifique de France, Le Puy, , p. 654. Cité dans Daugas & Raynal 1977, p. 36.
    21. Daugas & Raynal 1977, p. 36.
    22. Auguste Aymard, Bulletin de la Société agricole et scientifique de la Haute-Loire, 1886-1887, p. 154. Cité dans Raynal et al (1981).
    23. Catherine Lamonthézie, « Mariage de Jean Barthélemy Bertrand Pellegrini et de Victoire Solignac en 1867 au Puy », fiche mise en ligne le 04 septembre 2016, issue de la page « Les mariages de migrants pour : Haute Loire », sur francegenweb.org/migranet (consulté en ).
    24. [Raynal et al 1981] Jean-Paul Raynal, Jean-Pierre Daugas, Marie-Madeleine Paquereau et François-Xavier Amprimoz, « Arguments en faveur d'un âge rissien pour le fossile humain découvert en 1876 au lieu-dit Les Rivaux à Espaly (Haute-Loire) » (Projet: « Espaces et subsistance au Paléolithique ancien et moyen dans le Massif central (France) »), Comptes-rendus de l'Académie des sciences de Paris, t. 292, série 2, , p. 1501-15 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).
    25. [Marinval 1987] Philippe Marinval, « Annexe 2. Étude des impressions végétales d'un plat à pain chasséen du gisement des Rivaux I, Espaly-Saint-Marcel (Haute-Loire) », dans Jean Guilaine, Jean Courtin, Jean-Louis Roudil et al. 1987, Premières communautés paysannes en Méditerranée occidentale, CNRS éditions, , sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 120-124.
    26. Daugas et al. 1979, p. 53.
    27. Daugas & Raynal 1977, p. 43.
    28. [Philibert & Quinqueton 1979] Myriam Philibert et Alain Quinqueton, « Un site de plateau sur les communes de Ceyssac et d'Espaly-Saint-Marcel (Haute-Loire) », Publications du musée des Confluences, no 17, , p. 83-84 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
    29. [Béal 2018] Jean-Paul Béal, Le monde souterrain de Haute-Loire, Éditions du Roure, , 304 p. (ISBN 978-2-919762-63-7, présentation en ligne), p. 130.
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    31. Adrien Lascombe, « Un mot d'archéologie sur le rocher d'Espaly », Mémoires et procès-verbaux de la société agricole et scientifique de la Haute-Loire, 1881, p. 219-221.
    32. Jérôme Bay, « Quand l'armée de Jules César traversa le Velay », L'éveil de la Haute-Loire, 27 décembre 2018 (réédité le 12 avril 2020).
    33. Espaly-Saint-Marcel, présentation, sur espaly.fr.
    34. [Trément 2005] Frédéric Trément, « Panorama des campagnes arvernes à l'époque romaine », dans Alain Bouet et Florence Verdin, Territoires et paysages de l'Âge du Fer au Moyen-Âge (Mélanges offerts à Philippe Leveau), Bordeaux, Ausonius, coll. « Mémoires » (no 16), , sur researchgate.net (ISBN 2-910023-65-6, lire en ligne), p. 120.
    35. « Ancienne église Saint-Marcel à Espaly-Saint-Marcel », sur monumentum.fr. Ce raid de Vandales saccagea aussi Ruessium (Saint-Paulien).
    36. « Cadre de vie et châteaux des seigneurs de Ferranhe à Espaly-Saint-Marcel », sur a.ferragne.free.fr. La Famille d'Espaly s'éteignit en 1570 avec la mort d'Eymar d'Espaly, son dernier représentant mâle.
    37. Annette Lauras-Pourrat, Guide de l'Auvergne mystérieuse, éd. Tchou, coll. « Les guides noirs », éd. Sand, 1976 (réimpr. 1998), 589 p., (ISBN 2-7107-0636-9), p. 434.
    38. Ophélie Crémillieux, « Des saphirs ramassés dans le Riou Pezouillou, à Espaly, ont appartenu à des rois et des reines », L'éveil de la Haute-Loire, 31/12/2016.
    39. Roger Briand, La Haute-Loire insolite, éd De Borée, 2016, 300 p., (ISBN 281291811X), p. 89-95.
    40. [Vécourt 1916] Louis de Bécourt, Histoire de Ceyssac (Haute-Loire), Le Puy-en-Velay, impr. Périller, Rouchon & Gamon, , 180 p., sur gallica (lire en ligne), p. 67.
    41. [Cubizolles 2005] Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, , p. 269.
    42. Livre "Histoire de Ceyssac", de Louis de Bécourt, 1916, page 69.
    43. Cubizolles 2005, p. 276. Voir aussi « Chronologie vellave », sur zogotounga.free.fr.
    44. [Bernard 1839] Auguste Joseph Bernard, Les d'Urfé, souvenirs historiques et littéraires du Forez au XVIe et XVIIe siècles, Paris, Imprimerie royale, , 500 p., sur gallica (lire en ligne), p. 300-301.
    45. « Ville d'Espaly-Saint-Marcel », sur annuaire-mairie.fr.
    46. Cubizolles 2005.
    47. « Distillerie Maurin-Vey à Espaly-Saint-Marcel », sur monumentum.fr. Le site est repris et devient distillerie "Pagès" en 1943. Aujourd'hui inactif, il est entièrement protégé comme monument historique depuis le 20 septembre 2012.
    48. Jean-Paul Béal, Le monde souterrain de Haute-Loire, 2018, p. 130-132. L'extraction de la chaux se faisait aussi sur les territoires des villes d'Aiguilhe, du Puy, de Vals.
    49. Richard Crespy, « Des centaines de soldats polonais ont été internés à Espaly-Saint-Marcel entre 1914 et 1918 », L'éveil de la Haute-Loire, 10 novembre 2017.
    50. http://www.memoireetactualite.org/presse/42PETITSTEPH/PDF/1884/42PETITSTEPH-18840521-P-0003.pdf
    51. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
    52. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    53. « Liste des conseillers départementaux de Haute-Loire » [PDF], AMF43, (consulté le ).
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    58. « Pont d'Estroulhas (également sur commune d'Espaly-Saint-Marcel) à Aiguilhe - PA00092567 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    59. « Présentation de la Commune d'Espaly Saint Marcel », sur www.espaly.fr (consulté le ).
    60. DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, « Rocher des Orgues d’Espaly », sur www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    61. « Distillerie Maurin-Vey à Espaly-Saint-Marcel - PA43000057 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    62. « Ancienne église Saint-Marcel à Espaly-Saint-Marcel - PA00092666 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    63. « Immeuble dit Villa d'Espaly à Espaly-Saint-Marcel - PA00092667 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    64. « Pavillon de jardin 1900 à Espaly-Saint-Marcel - PA00092668 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • [Girod, Bouiller et al. 1979] Michel Girod, Robert Bouiller, Alexandre Roche (magnétisme), Francis Weber (séries sédimentaires), Philippe Larqué (séries sédimentaires), Denis Giot (séries sédimentaires), Claude Guérin (gisements de Mammifères), Yvon Bladier (formations métamorphiques), Philippe Laurent (formations métamorphiques) et André Bambier (minéralisations), « Notice explicative de la carte géologique à 1/50000 « Le Puy », n° 791 », 32 p. [PDF], sur ficheinfoterre.brgm.fr, éd. BRGM.

    Liens externes

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