La Chaise-Dieu
La Chaise-Dieu (La Chaa-Dieu en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir La Chaise (homonymie) et Chaise-Dieu.
La Chaise-Dieu | |||||
Le vieux bourg avec l'abbatiale Saint-Robert. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Brioude | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay | ||||
Maire Mandat |
André Brivadis 2020-2026 |
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Code postal | 43160 | ||||
Code commune | 43048 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Casadéens | ||||
Population municipale |
618 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 20″ nord, 3° 41′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 916 m Max. 1 112 m |
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Superficie | 13,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Plateau du Haut-Velay granitique | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | lachaisedieu.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Casadéens.
Elle est célèbre pour l'architecture gothique de son abbaye. Un premier monastère est construit à partir de 1048, sous l'autorité de Robert de Turlande, en remplacement d'un ermitage datant de 1043. Le bâtiment est retravaillé de 1344 à 1350, pour aboutir à l'abbaye actuelle, à la demande de Pierre Roger de Beaufort (Clément VI), pape à Avignon, ancien moine dans les lieux[2].
À l'intérieur de l'abbatiale se trouvent une fresque sur le thème de la danse macabre, une suite de douze tapisseries dont celle de L'Apparition du Christ à Marie-Madeleine, un orgue du XVIIe siècle et un jubé partageant le chœur en deux parties, l'une réservée aux moines et l'autre au peuple, 144 stalles. À l'extérieur, on peut voir le cloître, la chapelle des pénitents, les bâtiments conventuels autour de la place de l'Écho et de la place Lafayette, la Salle de l'écho et la ville médiévale.
Chaque année à la fin du mois d'août, se déroule le Festival de Musique de La Chaise-Dieu. Fondé en 1966 par Georges Cziffra, il s'agit d'un festival de musique classique essentiellement consacré à la musique sacrée.
Géographie
La Chaise-Dieu est située sur un plateau granitique à 1 082 mètres d’altitude, entre les monts du Livradois et les monts du Velay. Elle se situe à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, nichée au cœur du parc naturel régional Livradois-Forez. Les villes les plus proches sont Brioude (25 km à l'Ouest, de centre à centre, à vol d'oiseau), le village d'Auzon (26 km), Clermont-Ferrand (70 km au Nord-Ouest), Ambert (26 km au Nord), Le Puy-en-Velay (34 km au Sud-Est) et Saint-Etienne (81 km).
Hameaux, lieux-dits et écarts
- Arfeuille
- Baffour
- Champrigaud
- La Chaud
- Combomas
- La Pénide
- Les Chaloux
- Les Chapus
- L'Écurlerie
- L'Orme
- Roussac
Urbanisme
Typologie
La Chaise-Dieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), prairies (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), zones urbanisées (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 590, alors qu'il était de 644 en 2013 et de 642 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 47,8 % étaient des résidences principales, 30,7 % des résidences secondaires et 21,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chaise-Dieu en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,7 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | La Chaise-Dieu[I 1] | Haute-Loire[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 47,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 30,7 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,5 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous l'appellation latine Casa Deo en 1052. La « maison de Dieu » se transformera en « Chaise de Dieu », sous la forme Ecclésia Chasae De en 1105. Le Chasa, prononcé Casa (maison).
La Chas-Dieu[10] en occitan moderne et La Chasadieu[11] en occitan ancien.
La Chaise : Le terme se retrouve en toponymie sous les formes chaise, chaize du latin casa « hutte, maison puis exploitation rurale et probablement aussi domaine » [12].
Histoire
« … rudes, âpres, les paysages du Livradois ont été autour de l'an mille le théâtre d'un éveil monastique massif, comparable à celui de Cluny…[2] »
XIe et XIIe siècles
La fondation de l'abbaye bénédictine débute en 1048, mais saint Robert et ses compagnons sont arrivés sur le site à la Noël 1043, afin d'y trouver la solitude dans une vie érémitique. Paradoxalement, l'ermitage devint monastère, puis abbaye. Le pape Urbain II consacra l'abbatiale en 1095.
Autour des bâtiments religieux se crée naturellement un village, plus ou moins rapidement.
XIIIe et XIVe siècles
Vers 1365, le capitaine des « routiers » Seguin de Badefol pille la région.
XVe et XVIe siècles
Au XIVe siècle, à l'initiative de Jean Chandorat, est bâtie une tour de défense pourvue de créneaux et de mâchicoulis, appelée aujourd'hui « tour Clémentine ». Elle servait à la fois de donjon, de grenier, de refuge pour les religieux, et à conserver le trésor des reliques.
Vers 1365, le capitaine des « routiers » Seguin de Badefol pille la région.
Lorsque les huguenots commandés par Hector de La Forest, sieur de Blacons prennent sans difficulté la ville le , les moines se réfugient à l'abri dans la tour[13]. Le monastère est pillé, saccagé. Le sieur de Blacons et le gros de ses troupes quittent ensuite la ville pour tenter de s'emparer du Puy, mais laissent à La Chaise-Dieu une petite garnison qui continue à faire le siège des moines. Arrivent alors Gaspard de Montmorin-Saint-Herem, gouverneur de l'Auvergne, et Antoine de Saint Vidal, gouverneur du Velay, qui attaquent les réformés et les font capituler le [14].
En 1578, le seigneur de La Chaise, Gilbert de Riclènes, passe un accord avec Marie de Serviat, abbesse de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières pour recevoir ses deux filles Louise (13 ans) et Péronnelle (7 ans) comme novices bénédictines[15].
XVIIe et XVIIIe siècles
Au soir du , Louis Mandrin et une centaine de contrebandiers entrent dans la ville afin de vendre par la force leur ballots de tabacs[16]. Le , une quarantaine de « mandrins » réapparaissent en ville vers 15 heures, rejoints par leur « capitaine » vers 19 heures, qui donne précipitamment l'ordre de départ devant l'arrivée des troupes de Fischer[17].
L'abbaye est fermée à la révolution en 1790, son abbatiale devient église paroissiale, le reste est vendu.
XXe et XXIe siècles
Au XXe siècle, une nouvelle communauté religieuse s'installe dans ses murs[18].
Héraldique
- D'or au gonfanon de gueules, frangé de sinople, chargé de deux clefs du champ passées en sautoir.
- De gueules à deux clés d'or posées en sautoir[19].
- Les armoiries de l'abbaye sont différentes : elles associent les armoiries de Pierre Roger de Beaufort, ancien moine profès de la Chaise-Dieu, devenu pape sous le nom de Clément VI (1342-1352), et celle des rois de France : Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à la bande d’azur, accompagnée en orle de six roses de gueules (qui est de Beaufort, famille de Clément VI) et d’azur à trois fleurs de lys d’or (qui est de France).
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2018, la commune comptait 618 habitants[Note 2], en diminution de 6,65 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbatiale Saint-Robert de l'abbaye de la Chaise-Dieu datant du XIVe siècle, d'un style gothique languedocien grâce au travail du célèbre Hugues Morel, connu pour avoir réalisé le Palais des Papes à Avignon[26].
- Auditorium Cziffra, place Lafayette, inauguré en 2010 à l'occasion du 44e festival de musique.
- La salle de l'Écho, est un lieu où se produit un phénomène acoustique qui permet, en des coins opposés en diagonale, de s'entendre en toute confidentialité. Selon la légende, cette salle permettait, au XVIIe siècle, la confession des personnes atteintes de maladies contagieuses par les moines de l'abbaye.
- Fontaine datée de 1609, portails Notre-Dame (rue Sainte-Marie) et de la Coste (rue de la Côte), Maison de la Cloze avec galerie à mâchicoulis et fenêtres à meneaux (rue des Fossés), rue des Casernes qui conserve son plan médiéval, pietà (place du Monument), fontaine octogonale dite de Borvo (rue de la Côte), Vierge à l'enfant et lanterne (rue Sainte-Marie), statuette de la Trinité (rue Saint-Esprit).
- Gare terminus de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison, au départ d'Ambert ou d'Arlanc avec l'autorail panoramique, le Bleu d'Auvergne ou l'autorail Picasso et de la ligne touristique du Haut Forez exploitée par le Chemin de fer du Haut Forez au départ d'Estivareilles.
- Autorail Picasso.
- Gare.
Manifestations culturelles
Au XXe siècle, à l’initiative du pianiste Georges Cziffra, un festival de musique s'y développa (créé en 1966). La renommée de ce festival est aujourd'hui de dimension internationale (en août chaque année) et des musiciens célèbres comme G. Cziffra, M. Rostropovitch, I. Gitlis, A. Dumay, J.-P. Collard, K. et M. Labèque, J.-C. Malgoire, M. Corboz, W. Christie, M. André, M.-C. Alain, K. Penderecki, etc. s'y sont produits.
Grâce à l'impulsion de Cziffra, les orgues furent restaurées. En 1995, le facteur Michel Garnier restitua un orgue français classique avec une tuyauterie neuve selon les tailles du XVIIIe siècle. L'orgue comporte 4 claviers, un pédalier à la française, 4 soufflets cunéiformes. L'association Marin Carouge, du nom du facteur qui construisit l'orgue au XVIIIe siècle, organise chaque année, avant le , les « journées d'orgue » en invitant des organistes de renom : Michel Chapuis, Olivier Latry, Michel Bouvard, Julian Gembalski, Henri Delorme, Olivier Vernet, Georges Lartigau, Thilo Muster, François Clément, Jean-Luc Perrot, Yves Lafargue, Viviane Loriaut, Jean-Paul Lécot…
- Orgue de la Chaise-Dieu, restauré en 1995 par Michel Garnier.
- Georges Cziffra par le peintre Serge Tziganov (dessin)[27].
Patrimoine
Depuis 2009, le site de La Chaise-Dieu fait l'objet de travaux de mise en valeur avec l'ambition de favoriser le développement culturel et touristique du territoire en équilibrant cinq fonctions : administrative, religieuse et culturelle, culturelle et patrimoniale, touristique et enfin environnementale. La maîtrise d'ouvrage est assurée par le Syndicat mixte des travaux de La Chaise-Dieu (conseil général, communauté de communes du plateau de La Chaise-Dieu et commune de La Chaise-Dieu)[26].
Le montant total de l'opération est estimé à 18 millions d'euros, financés par l’État (6), les fonds européens (1,6), la région Auvergne (1,7) et le syndicat mixte (la commune et la communauté de communes supportant chacune 2,5 % du montant des travaux et le conseil général le solde). Ont été achevés à l'été 2013, la chapelle des Pénitents, les toitures de l'aile de l'Écho, le chevet de l'abbatiale, le cloître, la tour Clémentine, la porte du For. Sont en cours de travaux, la maison du Cardinal et l'aile Ouest. Sont programmés les travaux de l'aile de l’Écho, de l'abbatiale, de la cour Lafayette, du jardin de l’Écho. Les tapisseries restaurées devraient trouver place dans une chapelle retrouvée du XVIIe siècle située dans l'aile de l’Écho[26].
Depuis 2001, le Réseau européen des sites casadéens s'essaie à renouer les liens entre les centaines de dépendances de l'abbaye de La Chaise-Dieu, en développant les échanges culturels et la coopération entre ces sites, à l'échelle de l'Europe. Cette association loi de 1901 souhaite faire connaître et valoriser ce patrimoine casadéen, et contribuer au développement culturel et touristique des sites. Ainsi, l'association poursuit la construction de l'Europe initiée par les moines de La Chaise-Dieu, dès le XIe siècle, et ce par le voyage dans le temps et dans l'espace[28].
Personnalités liées à la commune
- Le pape Clément VI, dont le tombeau se trouve dans le chœur de l'abbatiale sous un gisant de marbre blanc.
- Le cardinal Louis-René de Rohan-Guéméné, exilé par Louis XVI de juin à octobre 1786 après la fameuse affaire du collier de la reine. Il habita dans la demeure accolée à l'abbatiale et au cloître qui fut ensuite rachetée par la famille Picasso.
- Le cardinal de Richelieu qui a instauré une nouvelle règle pour le monastère au XVIIe siècle, la règle de Saint-Maur, et qui par la même occasion a réalisé de nombreux travaux autour de ce qui est aujourd'hui la place de l’Écho.
- Maurice Chantelauze (1888-1963), maire et conseiller général de La Chaise-Dieu, préfet de la Corrèze à la Libération, reconnu « juste parmi les nations ».
- La Sale Famine de Valfunde, membre principal du groupe de black metal français Peste noire, réside à La Chaise-Dieu. Le titre de son album La Chaise-Dyable est inspiré du nom du village.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Paul, L'Abbaye bénédictine de La Chaise-Dieu, Librairie ancienne Champion, 1929
- Jacques de Seauve, Bornes sculptées de l’abbaye de La Chaise-Dieu, Brioude, Almanach de Brioude, [29],[30]
- Pierre-Roger Gaussin, L'Abbaye de La Chaise-Dieu, éditions Almanach de Brioude, 1947
- Pierre-Roger Gaussin, Le Rayonnement de La Chaise-Dieu, éditions Watel, Brioude, 1981
- Christian de Seauve, La Forêt de l'abbaye de la Chaise-Dieu et sa gestion sous l'Ancien Régime 1669-1791 : in Cahiers de la Haute-Loire 2002, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, [31],[32]
- Jean-Claude Fauveau, Le Prince Louis cardinal de Rohan-Guéméné ou les diamants du roi, L'Harmattan, 2007
- Jacques Bellut, L'Abbaye de La Chaise-Dieu - Mille ans de présence religieuse, éditions Créer, 2011
- Jacques Bellut, Les bâtiments de l’abbaye de La Chaise-Dieu depuis la Révolution : in Cahiers de la Haute-Loire 2017, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Articles connexes
Liens externes
- La Chaise-Dieu sur le site de la Maison du Tourisme du Parc du Livradois-Forez
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Chaise-Dieu - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
- Site internet la-croix.com, « Mille ans d'histoire à la Chaise-Dieu », article de F. Mounier, édité le .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- (oc) « Marraire - Paraulas de tèrras occitanas ».
- « Dictionnaire d'ancien occitan auvergnat: Mauriacois et Sanflorain (1340-1540) par Philippe Olivier ».
- Auguste Vincent, « Toponymie de la France ».
- Site internet herodote.net, « La Chaise-Dieu - L'abbatiale et sa danse macabre », 2019.
- Pierre Cubizolles, Le Diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, page 266.
- Archives départementales d'Eure-et-Loir, no E.3098.
- Roger Briand, Les Mystères de Haute-Loire, 2011, pages 150 à 153.
- Roger Briand, op. cit., pages 162 à 164.
- Site internet abbaye-chaise-dieu.com « Abbaye de la Chaise-Dieu - Une histoire millénaire », édité en 2019.
- Armorial du Velay, George Paul, P102.
- Voir sur haute-loire.pref.gouv.fr.
- « Liste des maires » [PDF], sur le site de la préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Abbaye de La Chaise-Dieu », sur Livradois Forez (consulté le ).
- Collection particulière Jean-Luc Perrot.
- « Réseau européen des sites casadéens, qui sommes-nous ? » « Copie archivée » (version du 20 octobre 2011 sur l'Internet Archive).
- Plus d'une trentaine de bornes parsèment les bois. Elles représentent le bâton en T de saint Robert où la crosse abbatiale, les paysans appellent pierre du beurre celles aux armes de Richelieu.
- « Monsieur Jacques de Seauve, qui publie sur ce sujet une très intéressante étude dans l'Almanach de Brioude de 1935 en a compté une trentaine dans le bois de Lamandy et le long du ravin de la Belette » in Jean Clara, Les Bornes sculptées de l’abbaye de La Chaise-Dieu : in Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, Saint Etienne, (lire en ligne).
- Depuis l'Ordonnance de 1669 de Colbert, les Eaux et Forêts administrent les bois de l'Abbaye de la Chaise-Dieu. Inlassablement les forêts de Livradois sont donc visitées, « réformées », bornées. Malgré quelques manquements individuels, les grands-maîtres et les officiers de la Maîtrise d'Ambert se battent de conserve avec les moines contre les droits et vols des riverains, et la rapacité des abbés cardinaux de Rohan.
- Critique de l'ouvrage de Christian de Seauve par la revue ENGREF, publication de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, Nancy, en 2003 :
« L’auteur, Christian de Seauve, s’intéresse de longue date au patrimoine et au passé du Velay. L’Abbaye de la Chaise-Dieu est située au nord de ce pays du Massif central au particularisme marqué. Durant des siècles, l’Abbaye eut une puissance et une influence considérables et, à la fin de l’Ancien Régime, elle “possédait” un patrimoine forestier de près de 1 000 ha, divisé en une quinzaine de massifs.(…) »
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