Estivareilles (Loire)

Estivareilles est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération. Le village se trouve à quelques kilomètres de Saint-Bonnet-le-Château.

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Estivareilles

L'église et les restes des fortifications du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Colette Ferrand
2020-2026
Code postal 42380
Code commune 42091
Démographie
Gentilé Estivaliens, Estivaliennes [1]
Population
municipale
683 hab. (2018 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 04″ nord, 4° 00′ 41″ est
Altitude Min. 885 m
Max. 1 149 m
Superficie 22,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-Saint-Rambert
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Estivareilles
Géolocalisation sur la carte : Loire
Estivareilles
Géolocalisation sur la carte : France
Estivareilles
Géolocalisation sur la carte : France
Estivareilles
Liens
Site web estivareilles42.fr

    Géographie

    Localisation du village et des communes aux alentours

    Estivareilles fait partie du Forez. Située à l'intersection de la D 44 et de la D 498, Estivareilles est entre les deux bourgs, Saint-Bonnet-le-Château et Usson-en-Forez.

    Urbanisme

    Typologie

    Estivareilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), prairies (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le prieuré a été construit au XIIIe siècle.

    En janvier 1362, pendant la guerre de Cent Ans, le prieuré est occupé par les troupes de Tard-Venus commandées par Petit Meschin[9].

    Le village est le théâtre, en août 1944, d'une action victorieuse de la résistance : divers maquis foréziens et auvergnats bloquèrent l'avancée d'une colonne allemande qui se dirigeait du Puy-en-Velay vers Saint-Étienne. Elle finira par se rendre aux maquisards le 22 août de la même année.

    Le village fait partie de l'aire d'influence de l'occitan et y est appelé Estivalelhas.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1965  ? Barthélemy Despréaux Modéré  
    mars 2001 mai 2020 Christian Barjon[10] MNR Retraité, chasseur
    mai 2020 En cours Colette Ferrand    

    Estivareilles faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1996 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2018, la commune comptait 683 habitants[Note 2], en diminution de 1,87 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 4291 3881 3141 4121 4901 5651 5601 613
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4621 5081 5581 5161 5461 4381 4471 2841 414
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2641 2481 1471 0381 0761 087990841737
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    692681616541558520629644696
    2017 2018 - - - - - - -
    686683-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Tourisme

    Circuit de randonnée : GR3, circuit des Babets.

    • Exploitation agricole

    Miellerie, agriculture

    • Industries

    Quelques usines se trouvent à l'entrée de la ville côté Saint-Bonnet-le-Château, elles sont développées par un financement du département Loire.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Musée d'histoire du XXe siècle.
    • Château de la Marandière[15] Le château a dû être construit vers 1468 contre un ancien donjon du XIVe siècle. Il a été incendié par les troupes du baron des Adrets vers 1562. Il a été modifié au XVIe siècle par Guillaume de Rochebaron et de sa femme Yolande de Lamps. D'autres modifications ont été faites aux XVIIIe et XIXe siècles.
    • Une miellerie est à visiter.
    • Chemin de fer du Haut Forez.
    • L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens[16] Jugée trop petite, l'église a été reconstruite en deux tranches.
      La première comprenait le chœur et quatre travées de la nef est construite entre 1869 et 1871 par Lévèque, entrepreneur et maître de carrière à Chamaret, sur les plans de Favrot, architecte à Saint-Étienne.
      La seconde comprenant la première travée et le clocher est réalisée par l'entrepreneur Théodore Prina entre 1897 et 1899, sur les plans de l'architecte C. F. Meley, architecte à Saint-Julien-en-Jarez.
      L'église était initialement celle d'un prieuré mentionné en 1153 comme étant la possession de l'abbaye Saint-Martin d'Ainay de Lyon. L'église avait été bâtie peu après cet acte. On peut voir un dessin de cette église sur l'armorial de Guillaume Revel de 1450.
    • Les vestiges des fortifications du village[17] Elles sont mentionnées dans l'acte de 1295 passé entre le prieur Falcon Verd et le coseigneur laïc Briand de Rochebaron. Elles sont partiellement détruites au cours d'un incendie en 1362 et probablement réparées peu après. On peut les voir représentées sur l'armorial de Guillaume Revel. Ces fortifications sont modifiées au cours du temps, mais elles sont encore mentionnées avec deux portes sur les quatre initiales en 1762 par le curé de la paroisse. Un incendie en 1787 a détruit la plupart des maisons du village et a dû endommager les fortifications. Sur le plan cadastral de 1824 les portes ont disparu et il ne reste plus que deux tours.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Maurin (1854-1925), sénateur de la Loire, mort à Estivareilles.
    • Jean Rist (1900-1944), ingénieur, résistant, juste parmi les nations est mort lors de la bataille d'Estivareilles.
    • Théo Vial-Massat (1919-2013), homme politique, résistant, commandant du Camp Wodli lors de la bataille d'Estivareilles.

    Héraldique

    Estivareilles
    Blason
    De gueules au chef échiqueté d'azur et d'argent de deux tires.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Chroniques de Froissart
    10. Estivareilles, association des maires de France, consulté le 13 mars 2015
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Notice no IA42000457, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison forte, dite château de Marandière
    16. Notice no IA42000256, base Mérimée, ministère français de la Culture : prieuré de Bénédictins ; église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.
    17. Notice no IA42000370, base Mérimée, ministère français de la Culture : fortification d'agglomération

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gérard Berger, Un bailliage marginal et aberrant en Forez Vellave sous l’Ancien Régime : le bailliage du Chauffour (commune d’Estivareilles, Loire) : in Cahiers de la Haute-Loire 1976, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

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