Saint-Bonnet-le-Château

Saint-Bonnet-le-Château (en occitan : Sant Bonet dau Chastèl) est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Bonnet (homonymie).

Saint-Bonnet-le-Château

Tour de la collégiale de Saint-Bonnet.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Patrick Ledieu
2020-2026
Code postal 42380
Code commune 42204
Démographie
Gentilé Sambonitains, Sambonitaines, Cacamerlots, cacamerlotes ou cacamarlous
Population
municipale
1 517 hab. (2018 )
Densité 811 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 28″ nord, 4° 04′ 01″ est
Altitude Min. 779 m
Max. 952 m
Superficie 1,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-Saint-Rambert
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Bonnet-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Loire
Saint-Bonnet-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Bonnet-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Bonnet-le-Château
Liens
Site web st-bonnet-le-chateau.fr

    Ses habitants, auparavant appelés les Cacamerlots, sont désormais nommés les Sambonitains.

    Géographie

    Localisation du village et des communes aux alentours

    Saint-Bonnet-le-Château fait partie du Forez.

    Communes limitrophes de Saint-Bonnet-le-Château
    Luriecq
    La Tourette
    Saint-Nizier-de-Fornas

    Située aux portes de l'Auvergne, au sud-ouest du département de la Loire, et à proximité des départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme, à 850 mètres d'altitude, la commune étend ses 173 hectares dans une zone champêtre offrant une alternance de forêts de conifères et de pâturages verdoyants.

    Elle est implantée au sommet d'un promontoire rocheux de la pointe sud des monts du Forez d'où l'on peut jouir d'un panorama qui va de la plaine du Forez, au nord, au massif du Pilat et aux Alpes, à l'est.

    Elle se situe à 28 kilomètres au sud de Montbrison[1] et à 25 kilomètres à l'ouest de Firminy[2].

    Le village fait partie de l'aire linguistique de l'occitan[3]. Le dialecte de langue occitane qui est parlé est le nord-occitan vivaro-alpin[4]. Dans ce parler occitan la ville est appelée Sant Bonet dau Chastèl.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Bonnet-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,3 %), prairies (23,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (11,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

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    Le pays de Saint-Bonnet est habité dès l'époque néolithique. S'y succèdent Celtes, Romains et Francs.

    Le site est christianisé aux premiers siècles de notre ère.

    Jusqu'en 722, l'agglomération gallo-romaine s'appelle Castrum Vari alors que s'y arrête le cortège funèbre des reliques de saint Bonnet, ancien évêque auvergnat, allant de Lyon à Clermont-Ferrand. La ville le prend alors comme « parrain » et devient Saint-Bonnet-le-Castel.

    On connaît, en 1145, un Guillaume de Saint-Bonnet, témoin avec le comte Guigues II de Forez, l'archevêque de Lyon Amédée, l'abbé d'Ainay Hugues Palatin, Guillaume de Lavieu et Guichard d'Oingt du don d'une terre où se trouvait le prieuré de Jourcey à l'abbaye de Fontevraud. La tombe des membres de la famille de Saint-Bonnet se trouvait au prieuré d'Aurec.

    Vers 1200, la seigneurie de Saint-Bonnet-le-château est la plus importante du Forez. Territoire d'un seul tenant, elle a quatre châteaux : Miribel (à Périgneux), Château-le-Bois (à Saint-Maurice-en-Gourgois), Leignecq (à Estivareilles) et Montarcher pour lequel un hommage avait été rendu au comte du Forez dès 1167. Le territoire est entouré, au nord, par les mandements comtaux de Lavieu, Marols, Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Victor-Malescours et, au sud, par les mandements seigneuriaux d'Usson-en-Forez, Chalencon, Rochebaron et Cornillon.

    Robert de Saint-Bonnet, seigneur de la ville, octroie à la cité, en 1223, une charte de privilèges qui attire de nombreux habitants. Les artisans fabriquent des cottes de maille, des couteaux, des limes et d'autres outils et, dès le XIVe siècle, des serrures, des clefs, des grilles à trous renflés, etc. Cette charte est rédigée en langue occitane (ancien occitan)[12].

    Un premier hôpital est construit en 1222. Une première chapelle existe à Saint-Bonnet, relevant de la paroisse de Saint-Nizier-de-Fornas, en 1225.

    Au Moyen Âge et à la Renaissance, la petite ville connaît un important essor industriel : tanneurs, tisserands et surtout travailleurs du fer y sont légion.

    En 1291, le comte Jean Ier de Forez rachète Saint-Bonnet pour 8 000 livres viennoises, en s'engageant à payer les dettes de Dauphine de Saint-Bonnet, dernière héritière de la seigneurie allodiale de Saint-Bonnet[13].

    Vitrail de la collégiale Saint-Bonnet : Anne Dauphine, duchesse de Bourbon, sort de son oratoire de Saint-Bonnet-le-Château en 1403.

    En 1351, Saint-Bonnet devient une paroisse dont le premier curé est Matthieu Bolle et, en 1382, les habitants obtiennent le droit d'enterrer leurs morts à Saint-Bonnet au lieu de Saint-Nizier-de-Fornas.

    La guerre de Cent Ans entraîne la construction de murailles pour défendre la ville contre les Anglais débandés et les brigands, à partir de 1357. Six portes permettaient d'entrer dans la ville. Il n'en reste les portes de la double enceinte du midi avec l'oratoire de la Vierge qui est, depuis les épidémies de peste noire du XIVe siècle, la protectrice de la ville. L'enceinte ceinture la ville jusqu'en 1820.

    Devenu seigneur du comté de Forez, le comte Jean II exempt la ville de l'impôt du vingtain en 1365 car les habitants assurent l'entretien des remparts. Il meurt sans postérité, en 1372.

    Anne (1358-1417), fille du dauphin d'Auvergne, Béraud II, et nièce de Jean II, mariée en 1371 à Louis de Bourbon, hérite du comté qui entre dans la famille de Bourbon, jusqu'en 1523.

    Après le procès perdu par le connétable de Bourbon sur l'héritage des ducs de Bourbon, le comté devient la propriété de Louise de Savoie et entre dans le domaine royal, à sa mort, en 1531. François Ier confirme la charte de franchises en 1536.

    Le , la première pierre de la chapelle basse de la nouvelle collégiale Saint-Bonnet est posée sur le site de l'église du XIIIe siècle, grâce au don d'un marchand drapier, Jean Taillefer, en 1399. Son exécuteur testamentaire Bonnet Greyset, marchand de fer, fait commencer la construction qui se termine, pour l'essentiel, en 1418.

    Le XVe siècle est un siècle de prospérité pour la ville ; d'imposantes maisons sont construites par les familles les plus riches et certaines sont encore visibles.

    En 1562, le baron des Adrets, chef protestant, s'empare de la ville ; il saccage l'église, en brûle les archives ; il pille, incendie la ville et massacre la population.

    Au début du XVIIe siècle, des couvents des ursulines et des capucins sont créés.

    En 1620, les ursulines s'installent à l'emplacement du château fort du XIIe siècle. Françoise de Bermond, introductrice de l'ordre des ursulines en France, décide d'y finir ses jours et y meurt en 1628. Le couvent des ursulines est le seul qui subsiste à la suite de sa transformation en hospice, en 1792.

    Le début du XVIIe siècle voit la ville livrée aux réquisitions, aux pillages par des troupes de passage et subir des épidémies de peste[14].

    La ville se remet de ces troubles et développe une industrie de serrurerie.

    En 1754, le contrebandier Mandrin passe à Saint-Bonnet et y rançonne les notables et les employés de la ferme générale. Une porte ancienne rappelle son passage.

    La Révolution de 1789 touche Saint-Bonnet comme le reste de la France ; la ville s'appelle alors Bonnet-la-Montagne.

    À la fin du premier Empire, les Autrichiens occupent la cité.

    Au XIXe siècle, la ville, restée cinq siècles un centre important de serrurerie, connaît un nouvel essor en se tournant vers l'armurerie puis grâce à l'arrivée du chemin de fer, en 1873.

    Dans la collégiale Saint-Bonnet, un caveau contient une trentaine de squelettes découverts en 1837. Ils conservent une chair parcheminée collée à la charpente osseuse avec, çà et là, un bout de toile fine laissant supposer qu'il pourrait s'agir de nobles. La science attribue cette conservation à la composition du sol qui contient certains éléments favorables, particulièrement de l'alun et de l'arsenic. Au moment de leur découverte la population, d'instinct, leur donna le nom de « momies ».

    Au XXe siècle, les travailleurs du fer, maintenant leur longue tradition, inventent et exploitent la boule à jouer, en acier (la boule Obut). De plus, il y a toujours des industries travaillant pour l'automobile et de l'habillement.

    Le chemin de fer

    La loi du institue les chemins de fer d'intérêt local.

    En 1868, le département présente un projet qui prévoit, entre autres, une section Bonson - Saint-Bonnet-le-Château. La Compagnie anonyme du chemin de fer de Saint-Étienne en est le concessionnaire.

    Les autorités locales et régionales se déclarent favorables au projet ; seules les communes de Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Jean-Soleymieux regrettent l'éloignement des gares devant les desservir.

    En 1870, le conseil général demande au préfet la déclaration d'utilité publique mais, le , l'entrée en guerre contre la Prusse stoppe le projet.

    Après la chute du Second Empire, le , et la déclaration de la République, le 4, le gouvernement provisoire signe le décret d'utilité publique le .

    Le retard pris et les nombreuses avaries découvertes engendrent des difficultés financières de la compagnie.

    Le , le premier train circule officiellement.

    Les tarifs élevés et la ligne trop courte entraînent une exploitation déficitaire ; le , une convention est signée avec le PLM pour exploiter la ligne Bonson – Saint-Bonnet-le-Château. PLM propose au ministère des Travaux Publics un tracé pour la section Saint-Bonnet – Craponne-sur-Arzon, en . Les acquisitions foncières débutent en et s'achevèrent en  ; les travaux débutent en et l’inauguration a lieu le , en présence du ministre de la Justice, Jean-Baptiste Darlan.

    L’inauguration de la section Craponne-sur-Arzon - Sembadel a lieu le .

    La ligne est fermée aux voyageurs en , puis au service marchandise entre 1974 et 1990, selon les sections.

    Politique et administration

    Saint-Bonnet-le-Château faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1996 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Liste des maires

    Mairie

    .

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1885   Lucien Bouchetal Laroche    
    mai 1887   Pierre Antoine Thavaud    
    mai 1892   Antoine Baleyguier    
    août 1899   Louis Charrerau    
    novembre 1901 1912 Jean Bruel    
    mai 1912 1917 Louis Charrerau    
    janvier 1917 1925 Antonin Cheyssac    
    mai 1925 1941 Joannès Vignal    
    mars 1941 1947 Antoine Thavaud    
    octobre 1947 1953 Émile Falabregue    
    juillet 1953 1967 Paul Armand    
    janvier 1968 1971 Louis Chometton    
    mars 1971 1983 Georges Souvignet    
    mars 1983 1995 Marcel Locca    
    mars 1995 1998 Jean Farges    
    juillet 1998 2001 René Marceiller    
    mars 2001 2008 Michel Avril    
    mars 2008 mai 2020 Roger Violante[15] sans étiquette  
    mai 2020 En cours Patrick Ledieu    

    Jumelage

    Saint-Bonnet-Le-Château est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 1 517 habitants[Note 2], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 5061 7862 0112 1692 1562 2512 2142 108
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1032 2302 1322 2372 3512 3032 3862 3112 383
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2722 4072 4802 2162 2862 2442 2352 0462 002
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 1152 2802 2431 9051 6871 5621 4921 5831 536
    2018 - - - - - - - -
    1 517--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête africaine, organisée en été depuis 2000, par l'association Pour un échange Kpaï. Concerts, vente d'artisanat, restauration.
    • Festival des musiques d'automne, renommé Baroque en Forez depuis 2013 avec l'élargissement aux communes aux alentours[20]. Il est organisé par Loire Forez Agglomération.

    Économie

    • Saint-Bonnet-le-Château est connue comme étant la capitale mondiale de la boule de pétanque ; deux usines qui fabriquent 80 % des boules de pétanque dans le monde y sont installées. Le leader du secteur, l'entreprise Obut y a ses installations et son siège social. La ville abrite aussi un musée de la boule de pétanque.
    • D'autres activités se sont développées dans le pays de Saint-Bonnet-le-Château depuis les années 1950, à savoir : le mobilier médical (ateliers du Haut-Forez), le mobilier pour collectivités (Souvignet SAS), les armes de chasse (Chapuis-armes et Pierre Artisan), les tissus d'ameublement (Stof), les produits d'entretien (La Châtelaine), les escaliers (S.B.M), les menuiseries industrielles (Chataing), l'électronique / assemblage / tôlerie fine (ATOMELEC), la tôlerie plastique (ATOPLAST), les tissus capitonnés (Chataignier), le négoce de bois et l'exploitation forestière (Société forestière Rolly).
    • Estivareilles connaît aussi un développement économique avec, entre autres, la miellerie.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

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    • La collégiale Saint-Bonnet[21] est mentionnée dès 1225. L'édifice actuel est construit à partir du , date gravée dans la crypte. Elle comporte plusieurs chapelles, un ancien couvent et une grande salle. Elle est surtout connue pour ses peintures murales du XVe siècle et pour sa bibliothèque renfermant de nombreux incunables. Elle comporte, en outre, la plus riche collection d'ornements religieux anciens du département et abrite des « momies ». Si la plupart de ses caveaux ont été violés et pillés à la Révolution, on retrouve, lors de réparations en 1837, dans celui de la dernière chapelle, une quarantaine de squelettes conservés grâce à l'alun et à l'arsenic du sol (on ne sait pas qui sont ces corps ni pourquoi ils se trouvent là, ni même depuis quand ils y sont). Il pourrait s'agir de victimes du baron des Adrets qui sévit dans la région en 1562. Des recherches au carbone 14 montrent que les momies dataient des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Il s'agit du caveau d'une famille de notables locale.
    • Nombreux vestiges de l'époque médiévale et Renaissance ; certains quartiers ont le même aspect qu'au XVIIe siècle.
      • Hôtel Bouchetal
      • Maison Valeyre, place du Grand-Faubourg
      • Hôtel Verchère de la Bâtie
      • Maison au 2 place Suchet
      • Maisons du XVe siècle de la place Julliard[22]
      • Hôtels de la rue Châtelaine :
        • Maison du XVe siècle[23]
        • Hôtel Dupuy[24]
        • Hôtel d'Épinac[25]
      • Hôtels et maisons de la rue Dessous-des-Remparts :
        • Hôtel de Vinols
        • Bâtiments des Pénitents blancs et de la confrérie du Gonfalon, partie arrière de la mairie
      • Maisons de la rue et de la place des Fours-Banaux des XVe et XVIe siècles :
      • Maisons de la Grand'Rue
      • Maison du 2 place du Suchet[27]
      • Portes de l'enceinte[28] :
        • Porte Baume ou de Montrond. Elle était l'entrée sud de la ville. Elle est mentionnée en 1361. Elle a été refaite au XVe siècle, mais on peut voir l'amorce de l'arc brisé de la porte du XIVe siècle ainsi qu'une archère murée. La tourette d'angle a été ajoutée à la fin du XVe siècle.
        • Porte Mandrin, placée devant la porte de la Châtelaine.
        • Porte de la Châtelaine on peut voir un oratoire dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours au-dessus de l'entrée. La porte est citée en 1372. C'est cette Vierge qui aurait été appelée Châtelaine. La statue de la Vierge date du XVIIIe siècle.
      • Chapelle du couvent des Ursulines datant de 1621 et intégrée dans l'hospice à la Révolution
    • Musée international pétanque et boules.
    • Ancien chemin de fer de Saint-Étienne à la Chaise-Dieu ; depuis 1982] la ligne Saint-Étienne - Saint-Bonnet est fermée ; il ne reste que le tronçon d'Estivareilles à La Chaise-Dieu.

    Galerie

    Cinéma

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : le 1er coupé d'or à la fleur de lis (florencée) d'azur et d'azur à l'aigle d'argent, au 2e de gueules au griffon d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Édouard Perroy, Les Familles nobles du Forez au XIIIe siècle : essais de filiation, t. II, Saint-Étienne Montbrison, Centre d'études foréziennes, La Diana, , 958 p. (ISBN 2-85145-022-0)
    • Histoire de Saint-Bonnet-le-Château par deux prêtres du diocèse de Lyon, tome 1, 1885 ; tome 1, 1887, abbés James Condamin et François Langlois.

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Bonnet-le-Château et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Bonnet-le-Château et Firminy », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
    4. (fr + oc) Gérard Ligozat, A nostre biais : Apprendre l'Occitan Vivaro-alpin, Fouesnant, Yoran Embanner, (ISBN 978-2-36747-071-9 et 2-36747-071-5, EAN 978-2367470719).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Simone Escoffier, Le Forez linguistique, Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, coll. « études foréziennes », (lire en ligne), « Le dialecte occitan du plateau de Saint-Bonnet-le-Château », p. 131
    13. Perroy 1977, p. 729-734.
    14. « Histoire : quand la peste frappait le Forez », sur forez-info.com.
    15. Saint-Bonnet-le-Château sur le site de l'association des maires de France, consulté le 29 juin 2015.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Baroque en Forez : un festival est né en pays de Saint-Bonnet-le-Château, Le Progrès, Martine Goubatian, 14 juin 2013
    21. Bernard Ducouret, « La collégiale de Saint-Bonnet-le-Château (Loire), In Situ n°2 », sur insitu.culture.fr, .
    22. Notice no IA42000484, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison
    23. Notice no IA42000490, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison 7 rue de la Châtelaine
    24. Notice no IA42000491, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison 8 rue de la Châtelaine
    25. Notice no IA42000494, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison 13 rue de la Châtelaine
    26. Notice no IA42000473, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison 10 place des Fours-Banaux
    27. Notice no IA42000476, base Mérimée, ministère français de la Culture : maison du 2 place du Suchet
    28. Notice no IA42000523, base Mérimée, ministère français de la Culture : fortifications d'agglomération
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