Incunable

Un incunable est, par convention, un livre imprimé en Europe avant le .

Cet article concerne les incunables typographiques. Pour les incunables tabellaires ou xylographiques, voir Incunable xylographique.

La Chronique de Nuremberg, incunable de 1493
Diffusion de l'imprimerie au cours du XVe siècle.

L'appellation est parfois improprement étendue aux « post-incunables », livres d'aspect comparable mais imprimés ultérieurement, avant 1525-1530 voire, pour les pays nordiques, avant 1550.

Étymologie

Imprimerie du XVe siècle.

Le mot « incunable » provient du nom pluriel latin incunabula, qui signifie littéralement « les langes d'un nouveau-né », et par extension le berceau, l'enfance ou encore l'origine. On a longtemps cru que le terme provenait de l'expression latine prima typographiae incunabula utilisée en 1640 par Bernhard von Mallinckrodt (de) dans son traité intitulé De ortu et progressu artis typographiae où il désignait par là les débuts de la typographie (impression par caractères mobiles) en Occident, qui commencent traditionnellement avec l'invention de Gutenberg, vers 1454-1455. La date butoir est purement conventionnelle, l'usage en remonterait aussi à l'époque de Mallinckrodt[1]. Or on sait depuis 2009 que cette invention lexicale doit être retirée à Mallinckrodt : datée de 1569, elle est désormais attribuée au médecin et philologue hollandais Hadrianus Junius (Adriaan de Jonghe, 1511/1512-1575). Dans sa Batavia, publiée à Leyde en 1588 mais rédigée dès 1569, Junius applique explicitement le terme « incunabula » au temps des premières réalisations de l’art typographique : « id observatum fuerat inter prima artis incunabula »[2].

Définition

Un incunable est, par convention[3], un livre imprimé en Europe avant le [4],[5] . L'appellation est parfois improprement[3] étendue aux « post-incunables »[3], livres d'aspect comparable mais imprimés ultérieurement, avant 1525[4]-1530[3] voire, pour les pays nordiques, avant 1550[4].

Problématique des datations

Les premiers ouvrages imprimés : quand et quoi ?

« On connaissait depuis longtemps, au XIVe siècle, le moyen de reproduire industriellement une figure. On savait orner les reliures de figures et de légendes obtenues par pression, sur le cuir, d'une plaque de métal gravée en creux. Déjà, pour figurer rapidement sur le vélin ou le parchemin des manuscrits les grandes initiales ornementées qui devaient occuper l'espace blanc réservé par le copiste au début des chapitres et des paragraphes, on avait parfois recours à des estampilles en relief taillées dans le bois ou dans le métal. Surtout, la technique de l'impression sur tissu, venue d'Orient, était déjà connue ; grâce à elle on pouvait figurer, au moyen d'encres de couleur, des ornements décoratifs, des images de dévotion ou des scènes religieuses sur des toiles de lin ou des étoffes de soie. Le papier se prêtait à recevoir ainsi l'empreinte, en noir ou en couleur, de reliefs taillés sur bois ou sur métal, qu'il rendait avec plus de précision et de netteté encore que l'étoffe. Aussi, ne doit-on pas s'étonner si certaines des premières réalisations xylographiques que l'on connaisse semblent avoir été les tirages sur papier d'empreintes destinées à l'impression sur tissus, et si ces premiers xylographes n'apparurent que peu de temps après la vulgarisation de l'emploi du papier en Europe : disons quelque soixante-dix ans avant le livre imprimé, lui frayant la voie et l'annonçant en quelque sorte ». Ainsi s'expriment Lucien Febvre et Henri-Jean Martin dans leur essai intitulé L'Apparition du livre (1957)[6]. Cet ouvrage, certes révisé depuis sa parution, et sensiblement nuancé par de nouvelles recherches (dont celle d'Allan H. Stevenson (en)[7]), a le mérite de requestionner l'objet appelé « livre imprimé », et conséquemment de relever une distinction entre :

  • les ouvrages empruntant à diverses techniques xylographiques et à la presse à imprimer (vers 1450-1454) ;
  • les ouvrages nés directement de la presse à imprimer typographique à caractères mobiles (à partir de 1450-1454).

Cette distinction, qui repose sur une période historique nécessairement approximative, les années 1450-1454, permet de nuancer l'affirmation courante qui consiste à faire coïncider l'apparition des incunables avec la fabrication de la première « Bible dite B42 » entièrement typographiée à partir de caractères mobiles sur les presses de l'atelier de Gutenberg. De façon plus raisonnable, il semble qu'il faille envisager cette multiplication d'ouvrages imprimés dans le cadre d'un mouvement général, que les ateliers communiquent ou non sur leurs découvertes, et qu'en fin de compte, au milieu du XVe siècle, toutes les conditions étaient réunies pour permettre l'apparition du livre imprimé.

Pourquoi avant 1501 ?

L’auteur travaillant à son livre (fr. Danse macabre publié par Guy Marchant).

Les ouvrages imprimés au cours de l'année 1500 ne diffèrent pas de ceux imprimés en 1501. D'une manière générale, la mise en page des livres évolue de façon continue entre 1480 et 1520. Pour qualifier les livres publiés à partir de 1501, on emploie parfois l'expression post-incunable. Environ un tiers des ouvrages imprimés avant 1501 le sont sans date (noté « [s.d.] ») et à cette époque de nombreux ouvrages produits sont manuscrits : le métier de copiste n'a pas disparu du jour au lendemain en Europe, loin de là. Conséquemment, les livres entièrement manuscrits fabriqués durant cette période ne sont pas considérés comme des incunables.

Pour évaluer la date d'impression d'un incunable, les experts se servent du nom de l'imprimeur, du style des gravures et des fontes de caractères utilisées (la marque typographique), de la qualité du papier et de son fabricant, du matériel décoratif, du type d'ornementation[8].

L'usage de la datation mentionnée d'abord de façon manuscrite dans la rubrication évolue et devient imprimée en page de titre à côté du privilège, système qui se généralise vers 1480. Par ailleurs, deux styles de datation vont cohabiter, du moins en France, celui de Pâques et celui de janvier. En 1564, tous les ouvrages commencent l'année au 1er janvier mais ce style s'est en réalité généralisé bien avant.

Un incunable peut donc comporter des annotations manuscrites (marginalia) et des enluminures, sans pour autant être exclu de cette catégorie. Il peut comporter également des pages imprimées à partir de blocs xylographiques dans lesquels on taille directement le texte mais surtout l'image : un ouvrage composé principalement à partir de tels blocs est appelé incunable xylographique. Trois techniques peuvent donc coexister au sein d'un même ouvrage.

Le terme « incunable » est employé de manière uniforme de nos jours, car les livres imprimés avant 1501 sont répertoriés dans des bases de données internationales comme l'ISTC ou le GW[9],[10].

Les dernières évaluations établies par le catalogue collectif informatisé de la British Library (ISTC) font état d'un peu moins de 27 000 titres considérés comme réellement incunables.

Histoire et diffusion des incunables

Premiers incunables typographiques

Bible de Gutenberg (exemplaire appartenant à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis)

Bible dite « B42 »

Le premier incunable typographique répertorié est tout simplement le premier ouvrage sorti des presses de Mayence, à savoir la Bible à quarante-deux lignes, dite « B42 », imprimée par Johannes Gutenberg, Peter Schöffer et Johann Fust à la fin de l'année 1454. Elle se compose de deux volumes qui font ensemble 1 282 pages composées de deux colonnes de quarante-deux lignes, d'où son nom. Le texte est noir et en lettres gothiques et a nécessité la gravure de 290 signes typographiques et l'emploi de 100 000 caractères. Les ornementations du rubricateur sont de couleur rouge, nécessitant un deuxième passage en machine. Sur un tirage estimé de cent quatre-vingts exemplaires, seuls quarante-huit nous sont parvenus. Le premier chercheur à avoir décrit cet ouvrage est Guillaume-François Debure, au XVIIIe siècle[11].

Psalmorum Codex

Du Psalterium Benedictinum, 1459 : avec une lettrine peinte

Il faut attendre 1457 pour que Peter Schöffer et Johann Fust, bien que la coopération technique de ce dernier ne soit pas clairement prouvée, impriment leur premier véritable livre en couleurs, le Psalmorum Codex, connu en France sous le nom de Psautier de Mayence. Il contient calendrier, litanies, cantiques et prières en latin.

Cet ouvrage est considéré, avec les quatre livres imprimés par Gutenberg, comme l’un des livres les plus précieux de tous les temps pour plusieurs raisons :

  • l'impression à partir d'encres de couleurs noire, rouge et bleue ;
  • sa qualité d’impression, malgré l’utilisation d’un caractère dit « de forme » ;
  • la régularité de la fonte des caractères ;
  • les illustrations, par la précision de la gravure sur bois ;
  • les lettrines ornées filigranées ;
  • un colophon en fin d'ouvrage.

Peter Schöffer aura les plus grandes difficultés pour imprimer son livre. Il dépensera, paraît-il, plus de 4 000 florins pour l’impression de 12 feuillets.

Le psautier était, à cette époque, le livre le plus recherché pour la dévotion privée : le « Psautier de Mayence » fut réimprimé par Fust et Schöffer en 1459.

La Chronique de Nuremberg

Gravure de La Chronique de Nuremberg.

La Chronique de Nuremberg de Hartmann Schedel, livre profane imprimé par Anton Koberger en 1493, est un autre incunable célèbre qui comporte de nombreuses illustrations rehaussées à la main.

L'atelier de la Sorbonne

En 1470 trois compagnons typographes allemands, issus de l’imprimerie typographique de Mayence, Ulrich Gering, Martin Grantz et Michel Friburger, installent en France, à Paris, dans des locaux appartenant à la Sorbonne, la première imprimerie typographique à caractères mobiles : durant l'automne ou l'hiver de cette année-là, ils réalisent les Espitolae de Gasparino Barziza, considérées comme le premier livre imprimé sur le territoire du royaume de France. Cet ouvrage est conservé à la Réserve des livres rares et précieux de la Bibliothèque nationale de France.

Lyon

En 1476, sort à Lyon  « l'une des capitales négociantes et artistiques de la Renaissance à partir de 1460 » selon l'expression de l'historien Frédéric Barbier  l'un des premiers livres imprimés en français : La Légende dorée de Jacques de Voragine[12]. En 1503 Guillaume Balsarin y imprime « Le romant de la rose - moralisé cler et net, translaté de rime en prose par vostre humble Molinet ».

Autres imprimeurs

Les imprimeurs d'incunables qui nous sont connus : Albrecht Pfister (Bamberg) ; Niccolò di Lorenzo (Florence) ; Erhard Ratdolt, Alde Manuce, Wendelin de Spire, Nicolas Jenson, Zacharie Kalliergis (Venise) ; Arnold Pannartz et Konrad Sweynheim (Subiaco puis Rome) ; Jean Neumeister[13] (Albi), Guy Marchant (Paris), Johannes Mentelin (Strasbourg), Günther Zainer (de) (Augsbourg), Colard Mansion (Bruges), William Caxton (Bruges et Londres), Michael Furter (Bâle), Henri Mayer[14] (Toulouse)...

Présentation des incunables

L'incunable est vendu la plupart du temps en cahiers, non relié, comme le livre de l'époque moderne. Certains imprimeurs-libraires peuvent faire faire des reliures à la demande de clients plus fortunés.

La mise en page

Page d'un incunable avec une lettrine peinte

La mise en page d’un incunable reprend celle des livres manuscrits de type codex.

Le format le plus utilisé est le in-folio  feuille pliée en deux , mais il existe également des incunables aux formats in-quarto  feuille pliée en quatre  ce format plus pratique à manipuler sera utilisé par les imprimeurs de manuels, livres de droit, romans.

Les pages sont imprimées recto-verso (opisthographie) sur du papier ou sur vélin. Le papier utilisé depuis le XIIIe siècle un peu partout en Europe favorisera considérablement le développement de l’imprimerie.

La page de titre n’existe pas encore, l’impression du livre débute au recto du premier feuillet d’où une usure prématurée de cette première page.

Le texte s’étale sur deux ou trois colonnes de 30 à 70 lignes par colonne.

Les lettres sont imprimées en caractères gothiques imitation des manuscrits codex. Plus tard, apparaît le caractère romain issu des inscriptions lapidaires des monuments antiques.

Au début, les caractères étaient fondus dans l’atelier de l’imprimeur. C’est vers 1540 que Claude Garamond créa la première fonderie de caractères.

Les illustrations

Page d'un incunable illustrée d'une gravure sur bois représentant le martyre de saint Laurent, Légende dorée en allemand, 1489

Comme le manuscrit, l'incunable peut être décoré par un rubricateur et un miniaturiste : la place leur est laissée pour ajouter des capitales enluminées dans les livres. Peu à peu, cet espace vide est remplacé par une gravure sur bois. Certains livres sont accompagnés d'illustrations, constituées de gravures sur bois insérées dans la forme avec les caractères.

Le contenu

À la différence du codex  chaque manuscrit est unique  le livre imprimé est produit en série.

Le texte débute par l’incipit et se termine par un colophon. La réclame et la signature sont utilisées.

La production des incunables  en Italie et en Allemagne principalement  est essentiellement religieuse : cantiques, litanies, rituel, prières en latin, la vie de Jésus et, bien sûr, les œuvres de saint Augustin.

La production s’oriente également vers la reproduction d’herbiers, les textes médiévaux, calendriers, la littérature grecque (Homère), l’œuvre du poète écrivain Horace, les traités de médecine, imprimés dans des langues autres que latine  langues vernaculaires romanes, germaniques, anglo-saxonnes, etc.

Pour la même édition, le contenu d’un livre peut varier. Si en cours d’impression le correcteur modifie le contenu du livre, par souci d'économie, le premier tirage ne sera pas détruit. Finalement, le livre sera relié avec les pages modifiées et les pages non modifiées. Pour les imprimeurs les plus courageux les modifications du texte seront rapportées à la main.

Typographie

Extrait de la Bible historiée de Pierre le Mangeur, Rély, Guiart des Moulins. Imprimée chez Antoine Vérard à Paris. 1495
Caractère romain créé à Venise par Nicolas Jenson pour une édition de 1475.

Dans le nord de l'Europe, les premiers incunables, qui reproduisent la Bible, sont en écriture gothique, une police appelée Textura, qui est moins anguleuse que celle des livres d’images. Ces caractères furent appelées « lettres de somme », par opposition aux « lettres de forme », et aussi « flamandes » ou « allemandes ».

En Italie, les imprimeurs choisissent une typographie nettement plus aérée et arrondie, grâce aux travaux de l'imprimeur franco-vénitien Nicolas Jenson (1420-1480) qui dessine une police de lettre dite « romaine ». Celle-ci est « faite d'équilibre et de rondeur, véritable emblème humaniste, jusque-là réservée aux textes poétiques[15] ». Alde Manuce (1449-1515) est également réputé pour le soin apporté à une typographie lisible, dont on peut voir un exemple dans l'article qui lui est consacré. Alde inventa aussi les caractères italiques.

Ce choix d'une typographie aérée et arrondie se répandra en France tandis que l'Allemagne s'en tiendra à la Textura, qui évoluera pour donner la Fraktur, mise au point pour l'impression d'un ensemble de livres destiné à l'empereur Maximilien (1459-1519). La Fraktur restera en vigueur en Allemagne jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale.

En ponctuation, le point a la figure d’une étoile et la virgule est marquée par une ligne oblique.

Les alinéas sont souvent alignés, c’est-à-dire au niveau des autres lignes ; ils sont quelquefois saillants, ou en dehors des autres lignes de quelques lettres, d’autres fois rentrants comme dans les éditions actuelles.

Les livres sont tardivement foliotés, et plus rarement encore paginés. La pagination à l'aide de chiffres arabes sur les deux côtés de la page apparaîtra pour la première fois en 1513 dans une édition de Cornucopiae de Nicolo Perotti[16].

La page de titre apparaît elle-même tardivement, vers 1475-1480[17] à Venise, mais ce n'est qu'au siècle suivant qu'elle ressemblera à la page de titre actuelle.

Imprimeurs, libraires, éditeurs, financiers

La « marque rouge » des imprimeurs-libraires Johann Fust et Pierre Schoeffer.

Les libraires sont les marchands de livres, depuis le XIIe siècle. À partir de l'invention de l'impression en caractères mobiles, il existe des imprimeurs-libraires mais ce n'est pas le modèle économique le plus répandu. Très souvent, l'artisan imprimeur travaille avec une ou plusieurs personnes qui le financent. C'est le cas pour Johann Gutenberg. Le premier privilège de libraire connu est délivré par le Sénat de Venise en 1469 : il s'agit d'un privilège attribué pour 10 ans pour une nouvelle invention qui arrivait à peine à Venise, l'imprimerie[18].

Catalogues

Dans le monde

En France

C’est en France qu’est entrepris pour la première fois un catalogue national collectif des incunables. L’initiative est due à Marie Pellechet en 1895, poursuivie par Marie-Louis Polain[21]. L’entreprise s’arrête cependant à l’article Gregorius Magnus et est abandonnée[22].

L’inspecteur général Louis Desgraves relance l’idée dans les années 1970 en créant les Catalogues régionaux des incunables (CRI), financés par la nouvelle Direction du livre et de la lecture au ministère de la Culture. Le premier volume (Champagne-Ardennes) paraît en 1979 ; 16 ont paru en 2012, ce qui représente environ la moitié des volumes prévus. D’abord publiés par la Société des bibliophiles de Guyenne (1979-1989), ils sont ensuite confiés aux Amateurs de livres (1989-2005) puis à Klincksieck (1995-2005) puis enfin à Droz (depuis 2005). La coordination scientifique est assurée par Pierre Aquilon depuis 1992[22]. Le volume correspondant à la région Nord-Pas-de-Calais est annoncé pour 2014.

En 2009, le service du livre et de la lecture engage l’informatisation des catalogues déjà publiés. À terme, cela permettra de proposer en ligne un catalogue général des incunables de France avec des notices chapeau pour les éditions mais également toutes les données d’exemplaires (reliure, mentions manuscrites, etc.). Cette solution a été préférée à un simple ajout des exemplaires dans les catalogues collectifs existants (dont elle n’est toutefois pas exclusive) afin de gagner en précision sur ces données d’exemplaires[22].

La BnF commence, elle, un catalogage scientifique de ses incunables à partir des années 1970. Il paraît sous forme de fascicules formant quatre volumes : le deuxième, comprenant les lettres H à Z et les hebraica, est publié de 1981 à 1985 ; le premier (lettres A-G et les livrets xylographiques) est presque achevé en 2012 ; le troisième comprend les tables et le quatrième consacré à la bibliothèque de l'Arsenal est prévu pour parution en 2016[22].

Répartition géographique et linguistique

Notes et références

  1. (en) Jacqueline Glomski, « Incunabula Typographiae: Seventeenth-Century Views on Early Printing » in The Library, vol. 2, n°4 (2001), p. 336-348.
  2. Yann Sordet, « Le baptême inconscient de l'incunable : non pas 1640 mais 1569 au plus tard » in Gutenberg Jahrbuch, n°84 (2009), p. 102-105 (lire en ligne).
  3. Nicolas Petit, « Les Incunables : livres imprimés au XVe siècle » [html], sur classes.bnf.fr, site pédagogique de la Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  4. Entrée « incunable » [html], sur TERMIUM Plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada (consulté le 22 juin 2015).
  5. Définition d'autorité dans « Incunable » par Denise Hillard in Dictionnaire encyclopédique du livre, tome II, Paris, Cercle de la librairie, 2005, p. 547-549.
  6. L. Febvre & H.-J. Martin, op. cit., § « La xylographie, ancêtre du livre ? », p. 88-89.
  7. (en)(de)« The Problem of the Blockbooks » par Allan H. Stevenson (1965-1966), in Sabine Mertens et al. (dir.), Blockbücher des Mittelalters : Bilderfolgen als Lektüre, Gutenberg-Gesellschaft & Gutenberg Museum, Mayence, Philipp von Zabern, 1991, p. 229-262.
  8. « Datation du livre imprimé » par Denise Hillard in Dictionnaire encyclopédique du livre, tome I, Paris, Cercle de la librairie, 2002, p. 716-718.
  9. « Incunabula short title catalogue », sur http://www.bl.uk.
  10. « Gesamtkatalog der Wiegendrucke », sur http://www.gesamtkatalogderwiegendrucke.de.
  11. « La Bible à 42 lignes, dite Bible de Gutenberg », par René Plisnier, Université de Mons, en ligne.
  12. Barbier 2006, p. 200-201.
  13. http://d-nb.info/978563867/04
  14. « Henri Mayer (14..-1499?) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  15. Blasselle 1998.
  16. Blair 2010, p. 49.
  17. Febvre & Martin 1958, p. 153.
  18. Barbier 2006, p. 205.
  19. ISTC.
  20. GW.
  21. Marie Pellechet et Marie-Louis Polain, Catalogue des incunables des bibliothèques publiques de France, Paris, 1897-1909, 3 vol. Publié en fac-simile avec les notes manuscrites et les fiches de M.-L. Polain, Nendeln, 1970, 26 vol.
  22. Thierry Claerr, Dominique Coq et Florent Palluault, « Vers un catalogue en ligne des incunables des bibliothèques de France », Bulletin du bibliophile, 2012, n° 1, p. 3-9.

Bibliographie

Ouvrages de référence

  • Frédéric Barbier, L'Europe de Gutenberg : le livre et l'invention de la modernité occidentale (XIIIe – XVIe siècle), Paris, Belin, , 364 p. (présentation en ligne). 
  • (en) Ann M. Blair, Too much to know : Managing Scholarly Information before the Modern Age, New Haven, Yale University Press, , 397 p. (ISBN 978-0-300-16539-5)
  • Bruno Blasselle, Histoire du livre : volume 1, Gallimard,
  • (de) Severin Costen ; Reimar Walter Fuchs, Der Buchdruck im 15. Jahrhundert : Eine Bibliographie herausgegeben von S. Costen und R. W. Fuchs, A. Hiersemann, 1988-1994, 988 p. (ISBN 3-7772-8812-8)
  • Lucien Febvre et Henri-Jean Martin, L'Apparition du livre, Paris, Albin Michel, (lire en ligne)
  • (de) Ferdinand Geldner, Die Deutschen Inkunabelndrucker : Ein Handbuch des Deutschen Buchdrucker des XV. Jahrhunderts nach Druckorten, Stuttgart, 1968-1970.
  • (fr) Marie-Louis Polain, Marque des imprimeurs et libraires en France au XVe siècle, Paris, 1926.

Bibliographies et catalogues d’incunables

  • le « Hain » et ses compléments :
    • Ludwig Hain, Repertorium bibliographicum, in quo libri omnes ab arte typographica inventa usque ad annum MD typis expressi ordine alphabetico vel simpliciter enumerantur vel adcuratius recensentur, Paris / Stuttgart, 1826-1838. Voir sur Gallica, une édition de 1925 : vol.1-1, vol.2-1, vol.2-2
    • Walter Arthur Copinger, Supplement to Hains’s Repertorium bibliographicum, Londres, 1895-1902
    • Dietrich Reichling, Appendices ad Hainii-Copingeri Repertorium bibliographicum : additiones et emendationes, 6 fasc., Munich, 1905-1914.
  • Catalogues d’incunables conservés dans les bibliothèques
    • Catalogue des incunables de la bibliothèque de Toulouse rédigé par le Dr. Desbarreaux-Bernard, Toulouse, Privat, 1878.
    • Catalogue of Books printed in the XVth century, now in the British Museum, Londres, 1908.
    • Catalogue des incunables de la Bibliothèque nationale [puis de la Bibliothèque nationale de France], BnF, Paris, 1981.
    • Catalogues régionaux des incunables de bibliothèques publiques de France, Société des bibliophiles de Guyenne, Bordeaux, puis Bibliothèque nationale [de France], Paris, 1979.
    • G. Sajo et E. Soltesz, Catalogus incunabulorum quae in bibliothecis publicis Hungariae asservantur, Budapest, 1970.
    • M. Bohonos, A. Kawecka-Gryczowa et E. Szandorowska, Catalogus incunabulorum quae in bibliothecis Poloniae asservantur, Wratislava, Varsovie, Cracovie, 1970.
    • Incunabula in Dutch libraries : a census of fifteenth-century printed books in Dutch public collections, Nieuwkoop, 1983, 2 vol.
    • F. R. Goff, Incunabula in American libraries : A third census of the XVth century books recorded in North American collections, New York, 1973.
    • Indice generale degli incunaboli delle biblioteche d’Italia a cura del Centro nazionale d’informazioni bibliografiche, Rome, 1943-1981, 6 vol.
    • Bibliothecae Apostolicae Vaticanae Incunabula, Bibliotheca Apostolica Vaticana, Cité du Vatican, 1997, 4 vol. (ISBN 88-210-0676-X)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

(Marie Léontine Catherine Pellechet, 1840-1900; France. Ministère de l'éducation nationale; Polain, M.-Louis, 1866-1933). Tome 1 (sur Archives.org).


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