La Ferté Macé

La Ferté-Macé[Note 1] est une commune française située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 5 207 habitants[Note 2].

Pour les articles homonymes, voir La Ferté (homonymie).

La Ferté Macé

L'Hôtel de ville de La Ferté Macé.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Intercommunalité Flers Agglo
Maire
Mandat
Michel Leroyer
2020-2026
Code postal 61600 et 61410
Code commune 61168
Démographie
Gentilé Fertois
Population
municipale
5 207 hab. (2018)
Densité 163 hab./km2
Population
agglomération
7 199 hab. (2016[1])
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 33″ nord, 0° 21′ 26″ ouest
Altitude Min. 138 m
Max. 286 m
Superficie 31,86 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Ferté Macé
(ville isolée)
Aire d'attraction La Ferté Macé
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Ferté Macé (bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Orne
La Ferté Macé
Géolocalisation sur la carte : Orne
La Ferté Macé
Géolocalisation sur la carte : France
La Ferté Macé
Géolocalisation sur la carte : France
La Ferté Macé
Liens
Site web www.lafertemace.fr

    Le , elle fusionne au sein de la commune nouvelle de La Ferté Macé avec la commune voisine Antoigny qui devient commune déléguée.

    Géographie

    Situation

    La Ferté-Macé et ses environs font partie du pays d'Andaine, région naturelle appartenant au bocage normand.

    La ville se situe dans le sud de la région Normandie, non loin de la limite du Maine, à 65 km au sud de Caen et à 200 km à l'ouest de Paris[Note 3].

    Elle se situe également à km de la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne. La ville se situe sur le territoire du parc naturel régional Normandie-Maine ; elle est en outre bordée à l'ouest et au sud par le massif forestier des Andaines, lequel fait partiellement partie de la commune de La Ferté-Macé.

    Hydrographie

    La Ferté-Macé est arrosée par la Maure (bassin de la Mayenne).

    La Ferté-Macé est à l'extrême limite nord du bassin versant de la Loire. La limite des eaux partageant l'Atlantique (via la Mayenne puis la Loire) et la Manche (via l'Orne) borde la commune au nord.

    Le plan d'eau de la Ferté-Macé ou lac de la Ferté-Macé, est un lac artificiellement créé dans les années 1980 pour servir à un complexe touristique avec base de loisirs. Ce lac est alimenté par la rivière de Fimbrune.

    Relief et paysage

    La commune est au nord-ouest du Massif armoricain, à une vingtaine de kilomètres du mont des Avaloirs. Le point culminant du territoire (286 m) se situe au nord, près du lieu-dit les Fieffes. Le point le plus bas (165 m) correspond à la sortie de la Maure du territoire, au sud. En dehors de la partie urbaine, la commune est bocagère à l'exception du sud-ouest, occupé par la forêt de la Ferté-Macé, partie de la forêt d'Andaine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 883 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bagnoles-de-L_orne », sur la commune de Bagnoles de l'Orne Normandie, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 902,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 7], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 38 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Communes limitrophes

    Dans sa configuration de commune nouvelle de 2016, le territoire de La Ferté-Macé est limitrophe de dix communes. Il est bordé à l'est par Magny-le-Désert, au sud-est par Saint-Patrice-du-Désert (sur une petite portion), au sud par Saint-Ouen-le-Brisoult et Méhoudin, au sud-ouest par Rives d'Andaine (commune déléguée de Couterne), à l'ouest par Bagnoles de l'Orne Normandie (communes déléguées de Saint-Michel-des-Andaines et Bagnoles-de-l'Orne), au nord-ouest par Les Monts d'Andaine (commune déléguée de Saint-Maurice-du-Désert) et au nord par Beauvain. La commune déléguée d'Antoigny occupe le sud de ce territoire.

    Liaisons routières

    La Ferté-Macé se situe :

    La ville est le croisement des anciennes routes nationales RN 808 et 816, déclassées respectivement en RD 908 et RD 916. La RD 908 permet d'aller vers Alençon et Sées d'un sens, et vers Domfront et Le Mont-Saint-Michel dans l'autre. La RD 916 permet d'aller vers Argentan dans un sens, et vers Bagnoles-de-l'Orne, Mayenne et Laval dans l'autre.

    En plus de ces deux anciennes routes nationales, La Ferté-Macé est reliée à Flers par la RD 18 (grand trafic), à Falaise (puis vers Caen) par la RD 19 et à Briouze par la RD 20.

    Enfin, la déviation urbaine de La Ferté-Macé, d'une longueur de 10,7 km, a été inaugurée le et ouverte à la circulation le [16],[17],[18]. Elle contourne la ville par le nord, l'est et le sud ; en débutant à partir de la RD 18 vers Flers, rencontrant la RD 916 vers Argentan, la RD 908 vers Alençon et Sées et en terminant sur la RD 916 vers Bagnoles-de-l'Orne, Mayenne et Laval. À terme, la déviation doit être prolongée jusqu'à la RD 908 vers Domfront depuis la route de Bagnoles-de-l'Orne. Trois communes sont ainsi traversées par cette déviation urbaine : Magny-le-Désert, Saint-Maurice-du-Désert et La Ferté-Macé.

    Liaisons ferroviaires

    La Ferté-Macé n'est plus desservie par le train depuis 1992. La gare ferroviaire la plus proche est alors la gare de Briouze, à 15 km au nord de la commune. Toutefois, la Ferté-Macé reste connectée à la ligne Paris - Granville par un service d'autocars sous tarification SNCF (ligne 6 du TER Basse-Normandie). Ce service d'autocars fait la navette entre la gare de Briouze ou la gare d'Argentan et Bagnoles-de-l'Orne, en passant par La Ferté-Macé.

    La Ferté-Macé se situe ainsi à 2 h 15 de Paris par rail.

    Liaisons aéroportuaires

    La ville est distante de km de l'aérodrome de Bagnoles-de-l'Orne - Couterne, spécialisé dans l'aviation légère et de loisirs.

    Pour des liaisons passagers, l'aéroport le plus proche de La Ferté-Macé est l'aéroport de Caen - Carpiquet, situé à Carpiquet à 85 km au nord de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La Ferté-Macé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté Macé, une unité urbaine monocommunale[22] de 5 237 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté Macé, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

    Toponymie

    La ville est mentionnée sous des formes latinisées : Firmitas en 1053[27], apud Feritatem Mathei en 1205[28], de Feritate Mathei vers 1330[27].

    Le toponyme signifierait la « forteresse de Mathieu ». Il s'agit en effet de l'ancien français ferté issu du bas latin firmitate « fermeté » au sens de forteresse.

    Matthaeus en latin, souvent réduit à Mateus, a donné Maheu, Mahé, Mahieu en ancien français, Mathieu étant une forme savante, et Macé au centre ouest de la France (cf. Saint-Macé, Maine-et-Loire)[29]. Macé semble bien être une forme typique de l'ouest de Mathieu, dont l'évolution phonétique doit s'expliquer par le maintien du /s/ du cas sujet masculin (cf. James, Gilles, Jacques, Georges, etc.).

    Microtoponymie

    • Le Fays
    • Le Bas de Maure : point bas de la Ferté-Macé, au passage du ruisseau de Fimbrune
    • Le Désert

    Histoire

    Au Moyen Âge

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2016). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Seule cette ancienne église romane du XIIe siècle témoigne du passé médiéval de la Ferté-Macé.

    Le château de la Ferté-Macé est construit dans la première moitié du XIe siècle, sur une motte féodale. Geoffray en est le premier seigneur. Il a certainement bâti cette forteresse sur l’ordre du duc de Normandie.

    Mathieu (ou Macé), qui aurait donné son nom à la ville, était un compagnon de Guillaume le Conquérant à Hastings en 1066 ; il fut un des premiers seigneurs de la Ferté-Macé.

    La forteresse, se peuplant peu à peu du fait de la recherche par les habitants d'une protection seigneuriale, sert de maillon à la ceinture fortifiée protégeant le duché de Normandie des soifs de conquête de ses puissants voisins que sont le roi de France et le duc d'Anjou. Avec l'intégration du domaine anglo-normand à l'Anjou, l'empire Plantagenêt se fortifie encore davantage contre le roi de France.

    En 1205 avec la conquête de la Normandie par le roi Philippe-Auguste et son rattachement au royaume de France, la Ferté-Macé devient une baronnie royale. Guillaume de la Ferté, fils de Mathieu (un autre Mathieu) et de Gondrède, qui s'était alors opposé à Philippe-Auguste, abandonne sa baronnie et part rejoindre Jean sans Terre en Angleterre. Le seigneur de la Ferté devient donc le roi de France, qui confie la baronnie tantôt à un partisan de la Couronne, tantôt à un engagiste (seigneur administrateur d'un autre domaine au nom du roi)[30].'

    En 1386, un procès criminel à Falaise condamne à mort un assassin bien particulier : un cochon qui avait mangé le nourrisson du maçon Souvet dans le bourg. C'est une chose assez fréquente au Moyen Âge, où l'on relate pour la seule ville de Rouen plusieurs excommunications de cochons assassins et leur pendaison pour des raisons analogues.

    Au XVe siècle, le château est détruit. Il n'en reste alors qu’une grande place, située donc en hauteur sur la motte féodale ; appelée à l’origine « place du Château », elle a été rebaptisée il y a peu place de Neustadt-am-Rübenberge en l'honneur de la ville allemande de Neustadt-am-Rübenberge jumelée avec La Ferté-Macé.

    Seul le clocher de l'église romane, jouxtant la grande église Notre-Dame, est conservé de l'époque médiévale.

    La Ferté-Macé subsiste alors jusqu'au XVIIIe siècle en tant que petite cité d'un bon millier d'habitants, vivant de l'artisanat et du commerce local. Cet artisanat, déjà sous forme du tissage à domicile, est précurseur du siècle suivant où la ville deviendra un grand centre textile.

    À l'époque moderne et contemporaine

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2016). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Au XVIIIe siècle, le seigneur engagiste de la Ferté-Macé est le marquis de Rannes, Charles d'Argouges.

    La paroisse faisait partie du diocèse du Mans avant la révolution de 1789.

    Au XIXe siècle, La Ferté-Macé devient un grand centre textile :

    • de filature textile (Établissements Rallu-Lecomte…),
    • de fabrication de toiles (tissage) par des tisserands à domicile puis par des employés de l'industrie textile (dans les établissements Bernier-Martin, Bisson, Bobot-Descoutures-Appert, Duval, Grison Roussel-Pilatrie, Retour, Salles, etc.). Les spécialités locales sont les coutils[31] et retors, treillis, draps de coton, passementerie (bretelles, mèches pour lampes, etc.).
    • de blanchiment (Établissements Guilmard…), de teinturerie et d'apprêt.

    En 1853, le premier métier à tisser mécanique entraîné par machine à vapeur à être installé en France fonctionne à La Ferté-Macé.

    Pendant un siècle, la ville va vivre à l'ombre des hautes cheminées de briques, crachant leur fumée noire, et au rythme des sirènes, aux timbres différents, organisant le travail dans les différents ateliers de textile, de galoches et de chaussures (Établissements Moche, Plé, etc.).

    Vers 1855, construction d'une école secondaire ecclésiastique (petit séminaire), devenue après 1907 école primaire supérieure publique, puis collège moderne et technique - centre d'apprentissage et enfin lycée des Andaines vers 1955.

    Le , consécration officielle et solennelle de l'église Notre-Dame, de style romano-byzantin[32]. Les clochers ne furent achevés que 40 ans plus tard. La bénédiction des clochers a eu lieu du 26 au . Initialement ce n'était pas deux tours qui étaient prévues mais un dôme. Les cloches, quant à elles, sont suspendues le et bénites deux jours après, soit le 29.

    Le , le presbytère de La Ferté-Macé est achevé.

    Ancienne gare SNCF de La Ferté-Macé, servant maintenant de locaux à l'Équipement.

    Vers 1856, le conseil municipal de La Ferté-Macé s'efforce d'obtenir le chemin de fer, alors que des études sont menées pour définir le tracé d'une ligne Paris - Granville. Malgré son industrie textile florissante, c'est le tracé par Flers qui fut adopté, et La Ferté-Macé dut se contenter d'un embranchement ferroviaire depuis la gare de Briouze (La Ferté-Macé avait la même importance que Flers à ce moment-là). Ainsi, Flers fut depuis considérée comme la sœur rivale de La Ferté-Macé, et connaîtra un essor bien plus flagrant.

    Le , inauguration de la ligne Briouze - La Ferté-Macé, et mise en service le lendemain, soit le . La section entre La Ferté-Macé et Couterne ouvrit le et ainsi la ligne Briouze - Couterne était connectée d'une part à la ligne Paris - Granville et d'autre part à la ligne Alençon - Domfront. Cet embranchement ferroviaire depuis la ligne Paris - Granville était donc destiné à desservir la cité industrielle de La Ferté-Macé ; mais il permettait en outre d'amener le chemin de fer dans la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne qui commençait alors à connaître son essor. Le prolongement de Bagnoles-de-l'Orne à Couterne permettait de lier directement Alençon, la préfecture ornaise, aux localités de Bagnoles-de-l'Orne et de La Ferté-Macé.

    Les débuts très encourageants et prometteurs du chemin de fer entre Briouze et la Ferté-Macé permettait d'envisager avec sérénité le passage de la ligne Caen - Angers par La Ferté-Macé et Bagnoles-de-l'Orne ; mais il a en été décidé autrement et c'est alors le tracé par Domfront qui fut adopté, soit vingt kilomètres plus à l'ouest. L'ouverture de la ligne Caen - Laval eut alors lieu en 1874. Ce deuxième échec, après celui de la ligne Paris - Granville, condamna définitivement La Ferté-Macé. En effet, après des années d'expansions démographique et économique, La Ferté-Macé a commencé à connaître une courbe démographique descendante et une véritable perte de compétitivité, en finissant par diviser sa population de moitié entre 1876 et 1914 (cf. la section démographie).

    Le 24 décembre 1870 le ballon monté Rouget-de-L'Isle s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à La Ferté-Macé après avoir parcouru 240 kilomètres[33].

    La ligne Briouze - Couterne n'étant alors qu'un chemin de fer d'intérêt local, la section entre Bagnoles-de-l'Orne et Couterne dut fermer en 1940. Toutefois la section entre Briouze et Bagnoles-de-l'Orne continua d'être exploitée (afin de desservir les thermes de Bagnoles-de-l'Orne) et La Ferté-Macé était alors toujours reliée par le train à la gare de Paris-Montparnasse. Mais en 1992, la section de Briouze à Bagnoles-de-l'Orne ne put échapper aux fermetures progressives des lignes ferroviaires secondaires et La Ferté-Macé perdit son chemin de fer, remplacé par un autocar sous tarification SNCF toujours en service entre la gare de Briouze, la ville de La Ferté-Macé et la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne, constituant la ligne 6 du TER Basse-Normandie. La gare de La Ferté-Macé fut alors désaffectée et sert désormais de locaux à l'Équipement.

    Le , on inaugure l'actuel hôtel de ville.

    En 1905, création de l'Amicale fertoise avec ses sections de sport et de gymnastique puis sa fanfare (qui, 50 ans plus tard, sous la direction de M. Briand, animait les fêtes fertoises et remportait de nombreux trophées dans les concours).

    L'affaire criminelle André Colson et Alphonse Steffen s'y déroule le  ; les deux assassins étant condamnés à la peine capitale le par la cour d'assises de l'Orne[34].

    Le , le poète et écrivain américain E. E. Cummings, engagé dans le Norton-Harjes Ambulance Corp en France, est arrêté avec son ami, William Slater Brown, soupçonnés d'espionnage. Tous deux ont ouvertement exprimé leur point de vue pacifiste ; Cummings a clairement indiqué son absence de toute haine pour les Allemands[35]. Ils sont envoyés dans le camp de détention militaire du « Dépôt de Triage » à La Ferté-Macé, où ils languissent pendant trois mois et demi. Cummings relatera sa vie au camp dans sa nouvelle, The Enormous Room.

    Le est inauguré le monument aux morts de la guerre 1914-1918.

    Le 17 juin 1940, la ville est prise par les troupes allemandes.

    Le 14 août 1944, la ville est libérée par les troupes alliées. La libération de La Ferté-Macé, survenue tardivement pour une ville normande (quelques jours seulement avant celle de Paris), s'est faite sans grand combat notable, la ville n'ayant pratiquement pas été bombardée. Son plan architectural est donc resté tel quel (c'est-à-dire un plan médiéval dans son centre avec des rues étroites et des immeubles hauts, et des maisons bourgeoises avec jardins constituant la couronne du centre-ville).

    En 1995, les hôpitaux de La Ferté-Macé et de Domfront ont fusionné. Le nouvel établissement, situé dans la commune, comprend 706 lits[36].

    Une commune nouvelle est créée par un arrêté préfectoral du [37], par la fusion des communes de La Ferté-Macé et Antoigny, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Seule la commune d'Antoigny prend le statut de commune déléguée et La Ferté-Macé est le chef-lieu de la commune nouvelle.

    Politique et administration

    Administration territoriale

    Appartenant à l'arrondissement d'Alençon, La Ferté-Macé est le bureau centralisateur du canton homonyme.

    La commune appartient à la 1re circonscription de l'Orne, dite « d'Alençon », qui correspond exactement au territoire de l'arrondissement. Joaquim Pueyo (PS) en est le député pour la XIVe législature (2012-2017).

    Tendances politiques et résultats

    La Ferté-Macé ne possède pas de tendance politique propre et oscille suivant les élections entre la droite et la gauche. Bien que la ville se situe dans une région rurale et conservatrice, donc généralement en faveur de la droite, l'électorat fertois, lui, est davantage sensible aux tendances régionales et nationales. La mairie de La Ferté-Macé voit en effet passer alternativement des assemblées tantôt à dominante socialiste, tantôt à dominante de droite.

    Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint une courte avance sur Ségolène Royal de la part des Fertois, lui conférant 51,53 % des votes exprimés contre 48,47 % pour la candidate socialiste. Quant au taux d'abstention, il s'élevait à 14,65 % des inscrits, soit un taux quelque peu inférieur à la moyenne nationale qui était de 16,03 %. Au 1er tour de l'élection, les Fertois avaient voté à 30,63 % pour Nicolas Sarkozy, à 25,29 % pour Ségolène Royal, 18,84 % pour François Bayrou et à 10,28 % pour Jean-Marie Le Pen, les autres candidats n'ayant pas dépassé les 5 % des suffrages exprimés. Le taux d'abstention du 1er tour était de 13,91 %, contre une moyenne nationale de 16,23 %[38].

    Au second tour de l'élection législative de 2007, les Fertois, votant dans la première circonscription de l'Orne, ont préféré à 8 voix près le candidat UMP Yves Deniaud (qui a été élu) au candidat socialiste Joaquim Pueyo, à savoir 1 218 voix pour le premier (soit 50,16 % des suffrages exprimés) et 1 210 pour le second (49,84 %), soient en somme des résultats assez proches de la moyenne de la circonscription qui étaient respectivement de 52,82 % et de 47,18 %. Le taux d'abstention s'élevait à 40,27 %, proche de la moyenne nationale qui était 40,01 %. En ce qui concerne le 1er tour de cette élection, Yves Deniaud et Joaquim Pueyo étaient les seuls à dépasser la barre des 10 % des suffrages exprimés à La Ferté-Macé, avec des scores respectivement de 44,62 % et de 32,97 %[39].

    En 2005, les Fertois se sont prononcés défavorablement au traité constitutionnel pour l'Europe, encore une fois avec des résultats serrés, soit 50,95 % des suffrages exprimés pour le « non » et 49,05 % pour le « oui ». Le taux d'abstention était de 27,11 %, toujours assez proche de la moyenne nationale qui était alors de 30,66 %[40].

    Administration municipale

    Jusqu'en 2016, le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[41], dont vingt-quatre appartiennent à la majorité de gauche, les cinq autres à l’opposition de droite[42],[43].

    Depuis les élections municipales de 2008, le maire de La Ferté-Macé est Jacques Dalmont (Divers gauche). Il est réélu dans cette fonction après les élections municipales de 2014 quand liste qu'il conduit, soutenue par le Parti socialiste et EELV, l'emporte au 1er tour par 61,88 %[43].

    À la suite de la fusion avec Antoigny dans le cadre d'une commune nouvelle, le conseil municipal est formé de l'ensemble des élus des deux communes[37], soit quarante membres.

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1790 novembre 1790 François Lemeunier de Saint-Denis   avocat
    août 1848 septembre 1848 Céleste Frébet Galboisière    
    1852 1875 Philéas Le Meunier de La Raillerie    
    1875 1901 Gustave Le Meunier de La Raillerie   chevalier de la légion d'honneur
    1901 1919 Ernest Poulain   médecin
    1919 1923 Henri Rogez    
    1923 1945 Ernest Poulain   médecin
    1945 1971 Gaston-Meillon    
    1971 1977 Norbert Moche    
    mars 1977[44] 1995 Yves Le Pape PS  
    juin 1995[44] 2008 Jean-Marc Mesmoudi DVD  
    mars 2008[45] juillet 2020 Jacques Dalmont DVG Directeur de Némus (2008)
    juillet 2020[46] En cours Michel Leroyer DVC Retraité de la fonction publique territoriale

    Intercommunalité

    La Ferté-Macé appartient à la communauté de communes du Pays Fertois, comprenant alors quinze communes, jusqu'en , date à laquelle, en raison d'un conflit entre eux, le conseil municipal[47] puis le conseil communautaire[48], se prononcent en faveur du retrait de la commune.

    Le , la communauté de communes de La Ferté-Saint-Michel est créée, regroupant les deux communes de La Ferté-Macé et Saint-Michel-des-Andaines.

    Le , La Ferté-Macé est intégrée dans Flers Agglo.

    Circonscriptions électorales

    À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de La Ferté Macé[49].

    Jumelages

    La Ferté-Macé est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 5 207 habitants[Note 10].

    Évolution de la population de la commune nouvelle de La Ferté-Macé  [modifier]
    2015 2016 2017 2018
    5 5485 3935 2375 207
    (Sources : Insee à partir de 2015[51].)
               Évolution de la population de l'ancien territoire de La Ferté-Macé  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4743 8493 9944 3734 6134 7445 1975 6636 039
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 5607 0117 3329 7329 7699 3988 9088 1217 775
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 4676 4886 2085 3555 4035 3085 1145 3435 614
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016
    5 5166 2056 8996 7086 9136 6796 1025 8265 262
    2018 - - - - - - - -
    5 081--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique de l'ancien territoire de La Ferté-Macé

    Sécurité

    Capitaines des pompiers

    • seconde partie XIXe : capitaine Clément Dugrais
    • 1983-1986 : capitaine Marcel Gahery
    • 1992-1996 : lieutenant Michel Flandrin
    • -2011 : capitaine Alain Bac
    • 2011-2013 : lieutenant Albert Garrucho
    • 2013-  : lieutenant Pascal Baccala

    Enseignement

    On dénombre à La Ferté-Macé six écoles d'enseignement primaire (quatre publiques et deux privées), deux collèges (un public et un privé), deux lycées publics, un centre de formation de techniciens agricoles et un établissement régional d'enseignement adapté (EREA)[54].

    Établissements scolaires de la Ferté-Macé :
    Écoles maternelles et élémentaires publiques
    • École Charles-Perrault (maternelle).
    • École Jacques-Prévert (maternelle et élémentaire).
    • École Paul-Souvray (élémentaire).
    Collège public
    • Collège Jacques-Brel.
    Lycées publics
    • Lycée des Andaines (général, technologique et professionnel).
    • Lycée Flora-Tristan (professionnel).
    Autres établissements publics
    Écoles maternelles et élémentaires privées
    • École Bernadette (maternelle).
    • École Sainte-Marie (élémentaire).
    Collège privé
    • Collège Notre-Dame.

    Sports

    La ville dispose d'une piscine, le centre aquatique du Pays fertois, géré par la communauté de communes du Pays fertois, et ouvert en . On y trouve un bassin sportif, un bassin ludique, une pataugeoire, un toboggan aquatique ainsi qu'un espace de balnéothérapie avec un jacuzzi, un sauna et un hammam.

    La Jeunesse fertoise-Bagnoles-Tessé-la-Madeleine fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres équipes en divisions de district[55].

    Santé

    L'hôpital de La Ferté-Macé est associé depuis 1995 à l'hôpital de Domfront pour former le centre hospitalier intercommunal des Andaines (CHIC des Andaines)[56], ayant une capacité de 533 lits, répartis comme suit : 120 lits en court séjour, 65 lits en moyen séjour, 108 lits en long séjour et 240 lits en maison de retraite[57].

    On trouve sur le site fertois deux services de médecine, des urgences, un service de radiologie, un centre périnatal de proximité, une maison de convalescence, une maison de santé et une maison de retraite[57]. Par ailleurs, l'hôpital de La Ferté-Macé est doté d'un double tunnel de décontamination NRBC (risques nucléaire, radioactif, bactériologique et chimique) et développe son service de lymphologie, comme il l'était prévu dans le plan de restructuration de l'hôpital après les fermetures du service de maternité le (il comptabilisait alors 350 naissances par an) et du service de chirurgie le [58],[59].

    Le plateau technique est constitué d'un service d'imagerie médicale numérique, d'une unité de proximité d'accueil et traitement des urgences, d'un centre d’accueil et de premier secours, d'une antenne SMUR et des moyens de télémédecine[57].

    En dehors de son hôpital, la ville de la Ferté-Macé possède un centre de médecine physique et de réadaptation pour enfants et adolescents, connu sous le nom de la Clairière. Outre le service hospitalier, ce centre possède un service de consultations spécialisées de médecine physique et réadaptation pédiatrique et de chirurgie orthopédique infantile[57].

    La Ferté-Macé dispose d'une hélisurface pour les évacuations sanitaires urgentes.

    Économie

    La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

    Taux d'imposition

    Données en % 1996-1998 [60] 1999 [60] 2000 [60] 2001 [60] 200220032004 2005 [61] 2006 [61] 20072008200920102011 2012 [62] 2013 [62] 2014
    Taxe d'habitation 14,5514,4013,6812,3112,3112,2912,2912,2912,6612,6612,6612,6612,662228,2928,29
    Ordure ménagère 15,6915,6215,6215,6212,479,4812,47
    Taxe foncière bâtie 27,4226,0520,8418,7617,8217,2817,2817,2817,2817,2817,2817,2817,2817,2823,4823,48
    Taxe foncière non bâtie 60,7738,2536,0932,4832,4832,4232,4232,4233,3933,3933,3933,3933,3935,0145,0245,02
    Taxe professionnelle 14,9914,8414,0912,6812,6612,91

    Agriculture

    La Ferté-Macé est située dans une région de tradition rurale et agricole, bien que la ville fut un grand centre industriel pendant le XIXe siècle. Se trouvant dans le bocage normand, c'est-à-dire une région riche en prairies et herbages ombragés, donc propice à l'élevage, sa région est logiquement spécialisée dans la production laitière (et ses dérivés : crèmerie, fromages). La production laitière est le point fort de l'agriculture locale, avec l'élevage d'animaux pour leur viande et de la culture, principalement des céréales (blé, orge) et du maïs (servant à l'alimentation des animaux).

    Dans un contexte culturel et touristique[Quoi ?], et de façon plus marginale, on trouve également dans la région fertoise la culture des fruits (arboriculture fruitière), qui consiste en la récolte des fruits typiquement normands (pommes, poires) afin d'en produire les alcools normands correspondants : calvados, cidre, poiré, pommeau, à des fins gastronomiques et touristiques. Ce type d'agriculture n'est réalisé que chez quelques producteurs locaux, aussi elle ne constitue pas une part importante de l'économie locale.

    L'économie agricole fertoise n'est pas spécifique à la région de La Ferté-Macé mais est également le type d'agriculture de l'ensemble du Bocage normand (excepté pour l'aquaculture sur le littoral bas-normand).

    Industries et services

    Au niveau industriel, La Ferté-Macé et ses alentours possèdent quelques usines importantes, parmi lesquelles l'atelier de production Dermophil Indien (cosmétique) et une plateforme logistique des Mousquetaires à Magny-le-Désert, la Société normande de volailles (volailles et crèmerie) à La Chapelle-d'Andaine et les Produits chimiques auxiliaires de synthèse (PCAS[63]) à Couterne.

    Sur la commune de La Ferté-Macé, on trouve deux zones d'activités industrielles et tertiaires, à savoir la zone industrielle de Beauregard au nord-est, la zone industrielle du Parc (magasins et centre commercial) au sud-ouest. Il existe également d'autres zones d'activités dans les environs de la ville, sans que celles-ci se situent sur la commune de La Ferté-Macé.

    Les grandes surfaces commerciales constituent également une part notable des emplois locaux : centre E. Leclerc, Intermarché et Bricomarché, Action, Lidl, Noz, McDonald, Gifi, Marie Blachère...

    Tourisme

    La commune est classée station verte[64].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame

    Mise en chantier en 1851 et élaborée par François Liger, un architecte sarthois, elle a été consacrée neuf ans plus tard, le .

    Ses dimensions sont : 70 m de long sur 38 m de large (au niveau du transept) ; 22 m de hauteur, ses clochers s'élancent à 60 m. 38 contreforts, reliés par des arcs-boutants permettent l'équilibre de l'énorme poussée des voûtes[32].

    Possédant de magnifiques vitraux, l'église dispose également d'un carillon de seize cloches.

    L'église possède également dans sa crypte un Trésorama : objets précieux, curieux ou insolites du culte catholique[32].

    Autres monuments

    • Clocher de l'église romane.
    • Hôtel de ville vers 1900.
    • Manoir de la Pogeonnière.
    • Vestiges du logis Pinson XVe siècle (cf. Beauvain).
    • La « Vallée de la Cour » (vers Antoigny) : agréable site boisé (avec étang et belle maison de maître manufacturier textile).

    Patrimoine industriel

    Dans les dossiers du Patrimoine industriel de l'Orne :

    • tissages de Beauduet ,
    • tissages puis collège, rue de la Lavanderie,
    • tissages, 7 et 16 rue Pierre-Neveu,
    • deux usines de blanchiment sur le Douet de l'Aulne,
    • une usine de chaussures, rue de Clouet,
    • une usine de chaussures puis une usine de matériel d'équipement industriel, 21 boulevard de Gérard-de-Contades,
    • un moulin à farine, puis une usine de tissage, et enfin une usine d'articles en matière plastique sur le ruisseau de Fimbrune,
    • tissage du Bas de Maure puis usine de construction mécanique,
    • tissage de Maure,
    • tissage puis câblerie des Peupliers.

    Galerie

    Parcs et espaces verts

    Vue partielle du plan d'eau.

    La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[65].

    Équipements culturels

    L'espace culturel du Grand-Turc, situé en centre-ville de La Ferté-Macé, abrite la bibliothèque municipale de La Ferté-Macé ainsi qu’une salle de cinéma (salle Gérard-Philipe). Il possède en plus un point d'information jeunesse et une salle culturelle où peuvent avoir lieu diverses expositions, des concerts-découverte, etc.

    La ville possède également un musée du jouet depuis 1992.

    Personnalités liées à la commune

    Le monument aux morts de La Ferté-Macé, œuvre de Marcel Pierre.

    Spécialités locales

    Les spécialités locales sont[66] :

    Héraldique

    Les armes de la commune de La Ferté-Macé se blasonnent ainsi :
    de gueules à la navette de tisserand d'or en barre, surmontée d'une ruche du même[67].

    Notes et références

    Notes

    1. L'arrêté préfectoral utilise la graphie « La Ferté Macé », graphie non conforme aux règles de typographie française[2]. La rédaction de l'article conserve la graphie antérieure et conforme « La Ferté-Macé ».
    2. Population municipale 2018, légale en 2021.
    3. Les distances indiquées sont à vol d'oiseau.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=AU2010-495
    2. « recueil des actes administratifs de l'Orne - Arrêté n° 1111-16-00002 » (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Bagnoles-de-L_orne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre La Ferté Macé et Bagnoles de l'Orne Normandie », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Bagnoles-de-L_orne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre La Ferté Macé et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. La section entre la RD 908 (vers Alençon) et la RD 916 (vers Bagnoles-de-l'Orne), d'une longueur de 4,2 km, n'a pu être inaugurée et ouverte que le 6 avril 2009.
    17. Maville.com (Alençon), « La Ferté-Macé attendait sa rocade depuis 30 ans », (consulté le ).
    18. Blog d'Alain Lambert, « La Ferté-Macé attendait sa rocade depuis 30 ans ! », (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 de La Ferté Macé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Ferté Macé », sur insee.fr (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
    28. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales, page 1663, (ISBN 2600028846).
    29. Auguste Longnon, Paul Georges, etc., Les noms de lieux de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, Paris 1929.
    30. Louis Guillotte "La seigneurie de la Ferté-Macé: XIe-XIVe siècle", Société Historique et Archéologique de l'Orne, n°CXXXI, 1er et 2e trimestres, mars-juin 2012, Imprimerie de Montligeon, Saint-Hilaire-le-Châtel, 2012
    31. Hector de Masso La Ferrière-Percy, Histoire de Flers ses seigneurs, son industrie, Paris et Caen, 1855, [lire en ligne].
    32. Guide Pratique de l'Office de Tourisme du Pays Fertois, d'Andaine et du Houlme, édition 2008/2009
    33. Ballon no 51 : « Le Rouget-de-L'Isle »
    34. Jean-François Miniac, Les grandes affaires criminelles de l'Orne, chez De Borée, Paris, 2008, (ISBN 978-2-84494-814-4).
    35. Friedman 2003, p. 244.
    36. Gilles Calmes, Jean-Paul Segade et Laura Lefranc, Coopération hospitalière : L'épreuve de vérité, Masson, Paris, Milan, Barcelone, 1998.
    37. « Recueil des actes administratifs du 13 janvier », sur le site de la préfecture de l'Orne (consulté le ).
    38. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle de 2007 – La Ferté-Macé (Orne) » (consulté le ).
    39. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection législative de 2007 – La Ferté-Macé (Orne) - 1re circonscription » (consulté le ).
    40. Ministère de l'Intérieur, « Scrutin du 29 mai 2005 – La Ferté-Macé (Orne) » (consulté le ).
    41. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    42. Réélection 2014 : « Jacques Dalmont réélu maire, entouré de huit adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    43. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - ORNE (61) - La Ferté-Macé », sur www.interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    44. « Yves Jeanne répond aux propos d'Yves Lepape », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    45. « Élu maire, Jacques Dalmont entre en fonction », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    46. « Municipales à La Ferté-Macé. Michel Leroyer devient maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    47. « La Ferté-Macé a choisi la sécession », Ouest-France sur Alençon.maville.com
    48. « La Ferté-Macé n'appartient plus à la Communauté de communes du Pays Fertois », ouest-france.fr, 16 juillet 2009
    49. Décret no 2020-218 du 5 mars 2020 modifiant le décret no 2014-247 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Orne..
    50. « Comité de Jumelage et de Coopération La Ferté-Macé/Savoigne et les villages associés », sur www.lafertemace.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    54. Mairie de La Ferté-Macé, « Les établissements scolaires à La Ferté-Macé » (consulté le ).
    55. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – J. Fertoise Bagnoles Tesse la Mad » (consulté le ).
    56. « CHIC des Andaines.fr », sur www.chic-andaines.fr.
    57. Mairie de La Ferté-Macé, « Se soigner à La Ferté-Macé » (consulté le ).
    58. Ouest-France, « À La Ferté-Macé, l'hôpital a déjà fait sa mutation » (consulté le ).
    59. Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux & maternités de proximité, « Hôpital de la Ferté-Macé » (consulté le ).
    60. « Rapport d'observations définitives relatif à la gestion de la commune de La Ferté-Macé » [PDF] (consulté le ).
    61. « Bulletin Municipal n°18 de la commune de La Ferté-Macé » [PDF] (consulté le ).
    62. « Journal Municipal n°15 de la commune de La Ferté-Macé » [PDF] (consulté le ).
    63. PCAS, « site internet PCAS - Produits Chimiques Auxiliaires de Synthèse », pcas, (consulté le ).
    64. www.stationverte.com, « La Ferté-Macé » (consulté le ).
    65. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    66. D'autres informations sur le site de l'Office de Tourisme du Pays Fertois, d'Andaine et du Houlme
    67. « GASO, la banque du blason - La Ferté-Macé Orne » (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Essai sur l'industrie textile à la Ferté-Macé, Lefranc, 1934
    • Paul Souvray, Essai sur l'histoire de la ville de la Ferté-Macé, 1980
    • Jean-Claude Collin et Michel Louvel, La Ferté-Macé 1800-1914, Tome II (Une ville industrielle du textile), 1982
    • Jean Lambert-Dansette, Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, t. V : l'entreprise entre deux siècles, 1880-1914, Paris, Harmattan, (lire en ligne), p. 295-296

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Orne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.