Léguevin

Léguevin (occitan : Legavin prononcé /'lɛ.gɔ.bi/ "Lègobi") est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Léguevin

Mairie de Léguevin

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes de la Save au Touch
Code postal 31490
Code commune 31291
Démographie
Gentilé Léguevinois
Population
municipale
9 328 hab. (2018 )
Densité 382 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 59″ nord, 1° 14′ 02″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 237 m
Superficie 24,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Léguevin
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Léguevin
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Léguevin
Géolocalisation sur la carte : France
Léguevin
Géolocalisation sur la carte : France
Léguevin
Liens
Site web Mairie de Léguevin

    Les habitants de Léguevin sont les Léguevinoises et les Léguevinois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Léguevin se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Brax (1,7 km), La Salvetat-Saint-Gilles (4,0 km), Pibrac (4,6 km), Fontenilles (6,1 km), Plaisance-du-Touch (6,3 km), Pujaudran (6,8 km), Lasserre (6,8 km), Mérenvielle (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Léguevin fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

    Léguevin est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département du Gers.

    Carte de la commune de Léguevin et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par l'Aussonnelle, son affluent le Courbet, la Moulinasse et le Maudinat.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 445 hectares ; son altitude varie de 164 à 237 mètres[6].

    Voies de communication et transports

    Située sur l'ancien tracé de la route nationale 124 qui relie Toulouse à Auch à onze kilomètres à l'est de l’Isle-Jourdain. Depuis , la RN 124 ne dessert plus le bourg, la RN 124 dispose d'un nouveau tracé; une 2x2 voies. Auparavant, Léguevin était un des principaux points noirs routiers de l'agglomération toulousaine avant la réalisation de la déviation achevée en voir autoroute A624.

    Ancien panneau de Léguevin.

    Léguevin partage une gare SNCF (Gare de Brax-Léguevin) avec la commune voisine de Brax. Cette desserte ferroviaire place Léguevin à 20 minutes du cœur de Toulouse en train. Depuis 2005, la SNCF a mis en place un service cadencé avec une rame toutes les 1/2 heures aux heures de pointe.

    La ligne 305 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Arènes du métro de Toulouse depuis Rieumes.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[7] :

    • le « cours de l'Aussonnelle et rives » (76 ha), couvrant 12 communes du département[8] ;
    • la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[9],
    • les « prairies et cultures du sud de Léguevin » (229 ha), couvrant 2 communes du département[10] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[7] : les « terrasses de Bouconne et du Courbet » (2 088 ha), couvrant 5 communes du département[11].

    Histoire

    La découverte d'outils préhistoriques atteste que Léguevin fut occupé de bonne heure. Ces outils (galets aménagés en quartzite), sont difficiles à dater. Cependant, l'un d'eux, retrouvé sur les berges du Courbet serait daté de l'Acheuléen, période du Paléolithique inférieur. Une pierre de foyer serait datée du Néolithique, mais cette datation est controversée car certains pensent qu'étant donné qu'elle fut trouvée près de boulets de basalte utilisés pendant la guerre de Cent Ans, elle a très bien pu être amenée par les Anglais.

    La sauveté de Léguevin est citée dès le XIIe siècle dans un document de 1108 dans lequel des nobles font donation de terres aux Hospitaliers dans le « territoire de Léguevin entre deux ruisseaux ». Ces deux ruisseaux sont le Courbet et le Paradis. La région est alors en effet en cours de défrichement par les frères hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Rien n'atteste de la présence d'un village à cette époque.

    Le village de Léguevin a sans doute été créé au XIIIe siècle. À l'origine, il s'agissait d'une halte sur la via Tolosane destinée aux pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie d'Arles.

    Le nom de Léguevin, vient de l’occitan Legavin, qui signifie 20 lieues, cet arrêt étant en effet situé à une vingtaine de lieues de la ville d’Auch. Léguevin a renoué avec cette tradition. Un accueil est à la disposition des pèlerins de Saint-Jacques. Il est situé près de la halle en plein cœur de la vieille cité.

    Croix de sauveté.

    Les premières constructions furent un hôpital et une église, construites à l'emplacement de la halle actuelle. Une commanderie fut construite à l'emplacement du château de Castelnouvel.

    Une rivalité s'établira entre les Hospitaliers et Jourdain V (qui donna son nom à L'Isle-Jourdain). Le un accord de paréage mit fin à la brouille et fit de Léguevin une bastide[12]. Un odonyme local (place du 28-Novembre-1309) rappelle cet événement.

    Léguevin subit l'occupation des anglais à partir de 1344 lors de la guerre de Cent Ans et le passage destructeur du Prince Noir en 1355. On décida alors de procéder à la fortification du village qui fut achevée le . Léguevin fut rattachée successivement au comté de l'Isle-Jourdain, au comté d'Armagnac puis aux rois de Navarre. Henri III de Navarre, futur Henri IV de France, fut seigneur de Léguevin de 1572 à 1579 et traversera Léguevin en 1579 et 1580. Le la seigneurie de Léguevin passera à Guy Du Faur de Pibrac.

    Léguevin ne sera pas épargné par les guerres de religion au XVIe siècle. En les troupes de Blaise de Montluc traversèrent Léguevin ; le curé Balthazar Vintimiglia fut suspecté de protestantisme et arrêté ; et le village fut mis à sac par une troupe de protestants le .

    Louis XIV passera à Léguevin en 1659, et Napoléon en juillet 1808.

    Léguevin fut incorporé au département de la Haute-Garonne en 1790.

    Une municipalité révolutionnaire fut créée à l'instigation du curé en août 1789. L'Hôtel de Ville fut pris et pillé par des manifestants à deux reprises, le et le . Un contingent de prisonniers espagnols séjourna dans le village en 1795, accentuant les difficultés provoquées par la famine de 1794. Les 8 et des royalistes abattirent l’arbre de la Liberté et renversèrent l’autel de la Patrie.

    Du 26 au les troupes de Wellington occupèrent Léguevin. Ce furent près de 7 000 fantassins et 800 cavaliers, placés sous le commandement du lieutenant général, sir Rowland Hill, qui séjournèrent sur la commune[13].

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'azur à deux tours d'argent posées sur une terrasse du même surmontées de deux flanchis d'or formant le nombre romain vingt.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Léguevin appartient à l'arrondissement de Toulouse et au canton de Léguevin, redécoupé en 2014, dont elle est le bureau centralisateur.

    Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, représentée depuis 2007 par Monique Iborra (LREM, ex-PS).

    Intercommunalité

    Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes de la Save au Touch.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[14],[15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? Laurent Lacroix    
    Gilles Blanco PS Médecin
    [16] Stéphane Mirc DVD puis
    UMPLR
    Ingénieur
    Conseiller régional de Midi-Pyrénées (2010 → 2015)
    Réélu en 2008 et 2014[17]
    En cours Étienne Cardeilhac-Pugens DVC Vacataire
    1er vice-président de la CC de la Save au Touch (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats

    • Élection municipale de 2020

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Léguevin[Note 4].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Léguevin s'établit à 12 373 000  en dépenses et 11 589 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 7 367 000  de charges (849  par habitant) pour 8 453 000  de produits (974  par habitant), soit un solde de 1 085 000  (125  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour 3 636 000  (49 %), soit 419  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (513  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 391  par habitant en 2012 et un maximum de 419  par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour 2 428 000  (29 %), soit 280  par habitant, ratio inférieur de 38 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (448  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 269  par habitant en 2009 et un maximum de 280  par habitant en 2013.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Léguevin[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 9] pour une valeur de 4 557 000  (91 %), soit 525  par habitant, ratio supérieur de 36 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 335  par habitant en 2012 et un maximum de 525  par habitant en 2013 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 10] pour 337 000  (7 %), soit 39  par habitant, ratio inférieur de 51 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79  par habitant).

    Les ressources en investissement de Léguevin se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour une valeur totale de 442 000  (14 %), soit 51  par habitant, ratio inférieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 51  par habitant en 2013 et un maximum de 201  par habitant en 2009 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour 360 000  (11 %), soit 41  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    L'endettement de Léguevin au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 3 066 000 , soit 353  par habitant, ratio inférieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 608  à 353  par habitant[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 415 000 , soit 48  par habitant, ratio inférieur de 57 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio diminue de façon continue de 73  à 48  par habitant[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 1 366 000 , soit 157  par habitant, ratio inférieur de 13 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 143  par habitant en 2009 et un maximum de 197  par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum en 2013 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2001.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19]. En 2018, la commune comptait 9 328 habitants[Note 14], en augmentation de 7,32 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7056726576996428298171 0471 080
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9749489508881 003984974948896
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    914850826706795820801861929
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 0141 6222 0912 7644 2176 1727 4837 6687 853
    2013 2018 - - - - - - -
    8 6929 328-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[22] 1975[22] 1982[22] 1990[22] 1999[22] 2006[23] 2009[24] 2013[25]
    Rang de la commune dans le département 41 44 42 30 22 24 21 22
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    En l'espace de cinq décennies, Léguevin est passée d'une population de 1 000 habitants environ en 1950 à près de 7 000 en 2005. Cette multiplication par 7 a eu de profondes répercussions sur l'ambiance de la commune. Initialement centrée sur l'activité agricole, Léguevin est maintenant une ville dynamique de la grande agglomération toulousaine. L'urbanisation rapide se poursuit à partir de 2006 avec la mise en place de nouvelles ZAC qui permettent un développement économique.

    Enseignement

    Léguevin fait partie de l'académie de Toulouse.

    La ville de Léguevin dispose de trois écoles maternelles, de trois écoles élémentaires (école primaire des Gachots, école primaire Madeleine Brès et école primaire Jules-Ferry) ainsi que du collège Forain François-Verdier.

    Économie

    L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés : 180 artisans et commerçants en 2015[26].

    Industrie

    La population de Léguevin a connu un développement très rapide lié à l’activité aéronautique de l’agglomération toulousaine et plus précisément de Colomiers. Sa population, qui n’atteignait pas 1 000 habitants en 1950, compte en 2012 8 629 personnes. Site du fabricant de tuile en terre cuite pour toiture la tuilerie Edilians.

    Agriculture

    Les terres de la commune de Léguevin, essentiellement argileuses, occupent la troisième terrasse de la Garonne. La présence de galets de grande taille en est le témoignage le plus évident. Les sols sont par conséquent lourds et difficiles à travailler.

    La culture de la vigne qui occupait une partie importante de la commune jusque dans les années trente a aujourd'hui totalement disparu. Elle a été remplacée par la polyculture élevage dans les années 1950 puis par la spécialisation à partir du milieu des années 1970.

    Aujourd'hui trois fermes développent encore une activité d'élevage, les autres se sont tournées vers les cultures. Les céréales (blé, maïs et orge), le tournesol et le colza se partagent la sole. L'explosion démographique des vingt dernières années et le développement anarchique des zones pavillonnaires provoquent une concurrence pour l'appropriation du foncier. Les rendements observés sont faibles et sujets à de fortes variations interannuelles liées aux différences notables de précipitations observées entre les différents printemps.

    Vie locale

    Culture

    Service public

    Léguevin possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un service de police municipale,

    Sports

    Les Duckies de Léguevin équipe de baseball évoluant en Championnat de France de baseball Nationale 2 saison 2013, 2011 et 2008. Piscine municipale, union sportive de Leguevin Football, club de Rugby à XV le Coq Léguevinois,

    Santé

    Centre Communal d'Action Sociale, maison de retraite "CURTIS", centre social "La Maison des Quartiers",

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Save au Touch[27].


    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Urbanisme

    Typologie

    Léguevin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 15],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[31] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 16]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[34],[35].

    Le développement moderne de Léguevin s'est réalisé, comme dans de très nombreuses communes périurbaines, sans planification urbanistique cohérente. L'agglomération est devenue au fil des années une banlieue dortoir de Colomiers et de Toulouse. Comme il n'y a pas de centre-ville vivant, la vie sociale est réduite au strict minimum.

    Les fermes traditionnelles étaient construites en brique crue et en galet, matériaux que les paysans prélevaient dans leurs champs et dans les cours d'eau du Courbet et du Paradis. Les murs de ces maisons rurales pouvaient atteindre jusqu'à 50 centimètres d'épaisseur. Ils offraient une isolation, particulièrement appréciée aux mois de juillet et d'août ou les températures n'hésitent pas à flirter avec les 40 °C. L'intérieur de ces maisons gardait une précieuse fraicheur.

    Les fenêtres étaient en majorité disposées sur la façade est des maisons. Le mur à l'ouest, d'où viennent les précipitations étaient généralement sans ouvertures. La taille des fenêtres tournées vers le sud étaient volontairement limitée pour réduire les températures estivales.

    La forêt de Bouconne fournissait les poutres de chêne nécessaires à la construction des charpentes. Les toitures étaient constituées uniquement de briques romaines.

    En règle générale, les maisons de Léguevin étaient donc construites avec des matériaux locaux, ce qui limitait les transports sur les longues distances et leur implantation visaient essentiellement à réduire la température des mois les plus chauds de l'année en privilégiant les façades vers l'est.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Léguevin. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    7. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    8. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    9. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    10. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    11. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    12. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    13. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Léguevin.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    15. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    16. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes

      Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

      Références

      1. « Métadonnées de la commune de Léguevin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      2. Stephan Georg, « Distance entre Léguevin et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
      3. « Communes les plus proches de Léguevin », sur www.villorama.com (consulté le ).
      4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
      5. Carte IGN sous Géoportail
      6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
      7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Léguevin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      8. « ZNIEFF le « cours de l'Aussonnelle et rives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      9. « ZNIEFF la « forêt de Bouconne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      10. « ZNIEFF les « prairies et cultures du sud de Léguevin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        « Dans l'Ouest toulousain, la surprise est venue des communes de taille moyenne. [...] À Léguevin, la liste de Stéphane Mirc (divers droite) est élue au premier tour et devance largement l'équipe conduite par le socialiste Michel Aragon, qui paie au prix fort la mise à l'écart du maire sortant Gilles Blanco. ».
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