Jean Prévost (écrivain)

Jean Prévost est un écrivain et journaliste français né le à Saint-Pierre-lès-Nemours et mort le à Sassenage.

Pour les articles homonymes, voir Jean Prévost et Prévost.

Biographie

Son père est directeur de l'école à Montivilliers. Après ses études secondaires au lycée Corneille de Rouen, puis comme externe, au lycée de Roanne (1914), il prépare au lycée Henri-IV de Paris avec le philosophe Alain son entrée à l'École normale supérieure en 1919.

Devenu suppléant en rhétorique au lycée Michelet, il quitte rapidement l'enseignement et part en Indre faire de la préparation électorale, ce qui n'aboutit pas. Il rentre alors à Paris[1]Jacques Rivière accepte de publier son premier essai à la NRF, Journée du pugiliste () qui sera suivi en juin par Amitié du discobole et La matinée dans les bois[1]. Il décide alors de se faire écrivain. Rivière et Jean Schlumberger deviennent ses conseillers[2] et il devient, grâce à eux, collaborateur attitré de la NRF à partir d'. Il le sera jusqu'en 1940, sans la moindre interruption. Il y rédigera ainsi de nombreuses critiques littéraires et s'occupera de la rubrique Spectacles[3].

La même année, Adrienne Monnier lui demande de participer avec elle à la revue qu'elle vient de fonder Le Navire d'Argent[4]. C'est elle qui va aussi organiser le fameux combat de boxe entre Prévost et Ernest Hemingway qui se termine par un pouce cassé pour Hemingway[5].

Il publie en 1925 chez Gallimard son premier livre Plaisir des sports, un essai sur le corps humain où il explique comment il voulut résoudre par le sport les problèmes que son corps lui posait. En 1926 il se marie avec Marcelle Auclair rencontré à la Maison des amis des livres (ses témoins de mariage sont François Mauriac et Ramon Fernandez). Ils auront trois enfants (Michel, l'actrice Françoise Prévost et l’écrivain Alain Prévost).

Ramon Fernandez lui présente en 1926 Antoine de Saint-Exupéry. Ils deviennent de très grands amis et, ironie du sort, mourront presque le même jour[6]. Prévost publie dans Le Navire d'Argent d'[7], le texte de Saint-Exupéry L'Aviateur[8], lançant ainsi sa carrière d'écrivain[9].

Après la parution de Dix-huitième année en 1928, il entre dans une importante période de création : essais philosophiques, récits, romans, études d'esthétique, critique littéraire…, et devient secrétaire de rédaction de la revue Europe, où il publie de nombreux articles sur Alain, Georges Duhamel, Henry de Montherlant, Mauriac, Roger Martin du Gard parmi d'autres[10]. En 1929, il tient la rubrique Spectacle dans la NRF et la même année, édite son essai sur l'art de Charlie Chaplin Polymnie ou les arts mimiques chez Hazan[11]. La même année, il publie également son Traité du débutant, dans lequel il assure que le succès est un malentendu et que le monde moderne met trop de hâte en toutes choses, y compris dans le champ de la littérature et de la lecture.

En 1930, son premier roman Les Frères Bouquinquant manque le prix Goncourt de peu[12]. Il rentre comme journaliste à L'Intransigeant en où il prend la place de Léon Bailby dans une chronique qu'il signera Interim[13] puis collabore à l'Europe nouvelle, la revue pacifiste de Louise Weiss à partir de [14]. En 1933, il entre à Pamphlet, la revue d'actualité d'Alfred Fabre-Luce qui cessera de paraître en à la suite des événements de février[15], et il y publie quatre-vingt-douze articles[16].

Après la disparition de Pamphlet, il écrit dans divers journaux comme Marianne, Vendredi ou Les Nouvelles littéraires[17]. Pour Marianne, il est chargé d'un reportage en Angleterre où il interviewe des personnalités britanniques. Il écrit à propos de l'Angleterre : « Elle veut agir, jusqu'au dernier moment, comme si la paix était probable ou possible »[18].

En , il vient à Alger avec un groupe de journalistes français et étrangers dans le cadre de l'association Les amis des Lettres fondée par Gabriel Audisio[19],[20] et publie La Terre est aux hommes, ouvrage où il revient à ses préoccupations politiques. Il obtient en 1937 une bourse de voyage aux États-Unis et y demeure huit mois. De ce périple, il tirera Usonie, esquisse de la civilisation américaine qui sera publié en 1939, ouvrage qu'il dédie à Jesse Isidor Straus, ambassadeur des États-Unis à Paris, qui lui avait obtenu cette bourse[21].

La Seconde Guerre mondiale

Lieutenant d'infanterie de réserve lors de la déclaration de guerre (1939), il est mobilisé le au service du contrôle téléphonique du Havre[22].

En , il demande un changement d'affectation mais sa demande est rejetée[23]. Après avoir divorcé de Marcelle Auclair, il épouse en deuxièmes noces Claude Van Biema, médecin et juive ()[24]. Avec son unité, il part par bateau pour Cherbourg puis est évacué par mer à Casablanca[25]. Démobilisé, il revient en France le , revoit ses enfants à Montluçon les 28 et 29 et le 31 gagne Clermont où il est engagé par Jean Prouvost et redevient journaliste. Il vit alors à Lyon et travaille à Paris-Soir[26]. Pour sauver sa femme et sa fille restées à Paris, ainsi que le philosophe Alain, malade, il contacte l'écrivain allemand Friedrich Sieburg avec qui il avait eu des relations amicales[26]. Claude et sa fille arrivent ainsi à Lyon fin où, jusqu'en , ils séjourneront au Grand Nouvel Hôtel[27].

Jusqu'en , il travaille à Paris-Soir[28] où il publie en feuilleton La Création chez Stendhal[29]. Il sympathise à Lyon avec André Latarjet et son fils Raymond et permet à ce dernier, en reprenant son manuscrit, de faire publier son roman Laponie[30].

En , il publie sa thèse Stendhal et l'Art d'écrire aux éditions du Sagittaire à Marseille, thèse qu'il soutient en à la faculté des lettres de Lyon sous la présidence de Daniel Delafarge, Paul Hazard n'ayant pas réussi à franchir la ligne de démarcation. Il est reçu avec la mention « très honorable »[31].

Fin 1942, il dirige un numéro spécial de la revue Confluences consacré aux problèmes du roman. Parmi les signatures, on trouve : Paul Valéry, Edmond Jaloux, Marcel Arland, Albert Camus, Jean Cocteau, Stanislas Fumet, Georges Simenon, Elsa Triolet ou encore Louis Aragon sous le pseudonyme de Paul Wattelet. Prévost en écrit l'introduction ainsi que des articles sur Roger Martin du Gard, Valery Larbaud, Jean Giono et l’œuvre d'André Chamson. Le numéro sort en 1943[32].

Il adhère au Comité national des écrivains, créé par Aragon et sa femme, et participe en , avec Aragon, Auguste Anglès, Stanislas Fumet et Henri Malherbe, à la création, à Lyon, du journal clandestin Les Étoiles[33],[34].

La Résistance

Ami de Pierre Dalloz, en celui-ci lui confie le premier son projet de résistance : « fermer pendant un jour ou deux les issues du Vercors, de l'occuper par surprise en y lâchant des formations de parachutistes, puis d'en sortir immédiatement pour attaquer »[35]. Après l'invasion de la zone Sud, Dalloz, en , rédige une note explicative qu'Yves Farge apporte à Jean Moulin. Ils reçoivent le du général Delestraint l'ordre d'étudier l'affaire et de trouver des collaborateurs. Prévost est mis en réserve.

Après l'échec de ce premier groupe dû à une opération ratée à Mens, Dalloz se cache et Farge doit s'enfuir. Il confie alors ses filières à Alain Le Ray qui poursuit l’organisation du plan nommé Montagnards et y associe plus étroitement Jean Prévost[36]. Celui-ci sera chargé de l'organisation du Vercors. Alors en séjour à Meylan avec sa femme, il apprend à la radio que l'Académie française venait de lui décerner son Grand prix de littérature (1943) pour l'ensemble de son œuvre[36].

En , il s'installe à Voiron au domaine du vieux Camet. Delestraint est arrêté le à La Muette mais le mouvement continue. Prévost, Le Ray et Dalloz se rencontrent plusieurs fois à Lyon et à Paris[note 1] et se mettent d'accord sur tous les points d'exécution[37]. Prévost devient un lien charnière des différents groupes, visitant les maquis dispersés à bicyclette[38]. Il est alors connu comme le Capitaine Goderville, nom emprunté au village natal de son père[39] et se fait fortement apprécier de ses hommes pour sa simplicité[40].

Il participe le au grand rassemblement du Vercors avec entre autres Hubert Beuve-Méry, Bénigno Cacérès et Jean-Marie Domenach, qui regroupe les différents chefs civils et militaires[41],[42].

Après un voyage à Paris où il rencontre Jean Cassou[43], il loue en une maison aux Vallets à Saint-Agnan-en-Vercors où il s'installe avec sa femme[44]. Le , il est mis à la tête d'une compagnie et fait partie de la ligne de défense établie par le commandant Huet dans le Centre-Vercors. Sa compagnie dispose de fusils mitrailleurs, de mitrailleuses légères et d'un petit mortier britannique[45]. Mais Prévost se trouve rapidement en proie au boycott de son groupe, celui-ci n'acceptant pas de ne plus avoir à sa tête son chef Louis Bouchier qui le dirigeait depuis 1943. Finalement Prévost finit par convaincre ses hommes du sens de son engagement et par leur montrer ses talents d'organisateur. Avec Paul Brisac, il est chargé de la défense de Saint-Nizier[46].

Après une première victoire contre l'armée allemande, sa compagnie où figure son fils Alain[47] gagne Saint-Martin, le hameau de Tourtre puis Les Jarrands. Prévost installe son poste de commandement à la ferme d'Herbouilly[48].

Le Vercors cerné par l'armée allemande, la compagnie Goderville se réfugie sur la plaine des Sarnas où Prévost décide de l'éparpiller en petits groupes de guérilla. Lors d'une halte près de la Barraque Magnan, il cache son sac avec sa machine à écrire portative et son manuscrit en donnant l'ordre de le confier à son fils Alain s'il lui arrivait malheur[49]. Il reste alors avec huit hommes dont Louis Bouchier et Jean Veyrat et grâce aux connaissances du pays de Bouchier, parviennent à se réfugier au-dessus du hameau de La Rivière dans la Grotte des Fées encore inconnue des cartes d'état-major[50]. La survie s'organise mais progressivement les vivres viennent à manquer.

Prévost décide d'accompagner Jean Thiaville pour aller chercher des ravitaillements aux Vallets. Il parvient chez lui[note 2] et prend quelques renseignements sur son fils Michel resté avec la compagnie Brisac avant de revenir à la grotte. Plusieurs maquisards les y rejoignent parmi lesquels Charles Loisel, André Jullien du Breuil, Fred Leizer, Simon Nora, Léa Blain et Rémy Lifschitz[51]. Prévost révèle alors à Simon Nora sa véritable identité[52].

Le , le Vercors s’apaisant, les hommes décident de quitter leur repaire : un groupe part pour Villard-de-Lans et un deuxième, dont fait partie Prévost, part pour Grenoble. Nora, quant à lui, rejoint sa famille à Méaudre. Le groupe de Prévost n'a pas d'armes. Seul Veyrat à un pistolet[53].

Après une pause à Engins, les hommes s'engagent dans les Gorges d'Engins. Ils sortent du défilé le 1er août et atteignent le pont Charvet, où ils tombent sur des soldats allemands qui les abattent aussitôt à la mitrailleuse. Les cinq hommes sont tués sur le coup[54]. Seul le corps de Jean Prévost sera retrouvé dans le lit du torrent[note 3], ses compagnons restant sur la route.

Les cinq corps anonymes numérotés et photographiés, ils sont inscrits sur les registres d'état civil de Sassenage puis inhumés dans le cimetière de la commune. Ils seront plus tard transférés au cimetière militaire de Saint-Nizier. Ce n'est que quelques jours plus tard qu'ils sont identifiés. On découvre alors dans le no 5 le capitaine Jean Prévost, dit Goderville[55].

En , Confluences publie deux articles posthumes de lui : Jean Giraudoux et la préciosité et Valéry Larbaud et la jeunesse[56] et en 1953 est publié au Mercure de France son Baudelaire, essai sur l'inspiration et la création poétiques dans lequel il est le premier à mettre en lumière toute l'importance que revêt l'inspiration plastique dans Les Fleurs du Mal[57]

Hommages

Plaque commémorative du pont Charvet.

Les lycées de Villard-de-Lans (Isère) et de Montivilliers (Seine-Maritime) ainsi qu'une école primaire à Yvetot (Seine-Maritime), une rue de Grenoble et une rue de Goderville (Seine-Maritime) portent son nom. Le centre de recherches en littérature de l'université Jean-Moulin - Lyon III porte son nom. La médiathèque de Bron (Rhône) porte également son nom. À Sassenage une place et une rue portent son nom : le rond-point à cascade menant au plateau du Vercors.

Œuvre

Il est l'auteur de trente ouvrages et il a publié un millier d'articles, aussi bien dans des revues intellectuelles et littéraires (Nouvelle Revue française, Europe, le Navire d'Argent) que dans des titres hebdomadaires ou quotidiens comme Marianne, L'Europe nouvelle, Voilà, Le Jour, Paris-Soir ou L'Intransigeant. Dans ces articles, Jean Prévost démontre l'étendue de son esprit encyclopédique dans différents domaines : littérature, cinéma, philosophie, critique d'art, architecture...

  • Plaisir des Sports. Essai sur le corps humain, Gallimard, 1925
  • Tentative de Solitude, Gallimard, 1925
  • Brûlure de la Prière, Gallimard, 1926
  • La Pensée de Paul Valéry, Fabre, 1926
  • La Vie de Montaigne, essai, Gallimard, 1926
  • Essai sur l'Introspection, Paris, Sans Pareil, 1927
  • Merlin, Petites amours profanes, Gallimard, 1927
  • Le Chemin de Stendhal, Hartmann, 1929
  • Dix-huitième année, Gallimard, 1929
  • Eiffel, Rieder, 1929
  • Traité du Débutant, Hazan, 1929, réédition Le Passeur, 1996 et 2011
  • Polymnie ou les arts mimiques, Hazan, 1929
  • Les Frères Bouquinquant, Gallimard, 1930, réédition Livre de Poche 1967[note 4]
  • Les Épicuriens français ; Trois vies exemplaires : Hérault de Séchelles, Stendhal, Sainte-Beuve, Gallimard, 1931
  • Faire le point, Champion, 1931[58]
  • Nous marchons sur la mer, nouvelles, Gallimard, 1931
  • Histoire de la France depuis la guerre, Rieder, 1932
  • Rachel, Gallimard, 1932
  • Le Sel sur la plaie, roman, Gallimard, 1934, réédition 1993 et 2009
  • Lucie-Paulette, recueil de nouvelles, Gallimard, 1935
  • La Terre est aux hommes, Gallimard, 1936
  • La Chasse du matin, roman, Gallimard, 1937, réédition 1994
  • Maîtrise de son corps, Flammarion, 1938
  • Nos enfants et nous, Flammarion, 1938
  • Usonie, esquisse de la civilisation américaine, Gallimard, 1939
  • L'Amateur de poèmes, poésies, Gallimard, 1940
  • Apprendre seul, guide de culture personnelle, Flammarion, 1940, rééd. Le Pavillon, 1971
  • Le Petit Testament, poèmes, 1940
  • La Création chez Stendhal, Essai sur le métier d'écrire et la psychologie de l'écrivain, Sagittaire, 1942), réédition Mercure de France, 1951 et 1959, Idées-Gallimard, 1974 et 1996
  • Essai sur les sources de Lamiel, Imprimeries réunies, 1942, rééd. Mercure de France, 1960
  • Les Caractères. Faire le Point. Voyage en Grèce, Albin Michel, 1946
  • Baudelaire, Essai sur la création et l'inspiration poétiques, Mercure de France, 1953 (posth)[59].
  • Derniers poèmes, suivi de l'amateur de poèmes, Gallimard, 1990
  • Ni peur ni haine, recueil d'articles parus dans Pamphlet, Ed. Joseph K., 2011 (inédit)
  • L'Affaire Berthet, Ed. La Thébaïde, 2014.
  • Journal de travail 1929-1943, (édition d'Emmanuel Bluteau, préface de Jérôme Garcin) Ed. La Thébaïde, 2019 (inédit)

Notes et références

Notes

  1. La dernière rencontre sera à Lyon le 13 juillet 1943.
  2. Après une première tentative ratée.
  3. Peut-être a-t-il tenté de sauter le parapet ?
  4. Adapté au cinéma par Louis Daquin sur un scénario réécrit par Roger Vaillant.

Références

  1. Yelnik 1979, p. 44
  2. Jean Schlumberger, Rencontres, Gallimard, 1968, p. 45
  3. Yelnik 1979, p. 45.
  4. Yelnik 1979, p. 48.
  5. in, préface de Jean Prévost au Soleil se lève aussi d'Hemingway, Gallimard, 1933
  6. Yelnik 1979, p. 62.
  7. Ce qui sera le dernier numéro de cette revue.
  8. Yelnik 1979, p. 63-64.
  9. Yelnik 1979, p. 64.
  10. Yelnik 1979, p. 69-70.
  11. Yelnik 1979, p. 71.
  12. Yelnik 1979, p. 74.
  13. Yelnik 1979, p. 82.
  14. Yelnik 1979, p. 83.
  15. Yelnik 1979, p. 88.
  16. Yelnik 1979, p. 89.
  17. Yelnik 1979, p. 96.
  18. Cité par Yelnik 1979, p. 97
  19. Yelnik 1979, p. 110.
  20. G. Audisio, L'Opéra fabuleux, Julliard, 1970
  21. Yelnik 1979, p. 114.
  22. Yelnik 1979, p. 137.
  23. Yelnik 1979, p. 140.
  24. Yelnik 1979, p. 141.
  25. Yelnik 1979, p. 142.
  26. Yelnik 1979, p. 145
  27. Yelnik 1979, p. 149.
  28. Yelnik 1979, p. 151.
  29. Yelnik 1979, p. 159.
  30. Raymond Latarjet, Laponie, Julliard, 1943
  31. Yelnik 1979, p. 166-167.
  32. Yelnik 1979, p. 178-179.
  33. Article anonyme, Salut aux étoiles, in Les Lettres françaises, no 58 du 2 juin 1945, p. 2
  34. Georges Sadoul, Les Étoiles et la Bibliothèque Française in Imprimeries clandestines, Le Point, vol. XXXI, mars 1945, p. 32-36
  35. Pierre Dalloz, Jean Prévost, combattant du Vercors, Les Lettres françaises du 4 août 1945
  36. Yelnik 1979, p. 196
  37. Yelnik 1979, p. 197.
  38. Yelnik 1979, p. 199-200.
  39. Yelnik 1979, p. 200-201.
  40. Gilbert Joseph, Combattants du Vercors, Fayard, 1972
  41. Yelnik 1979, p. 204.
  42. Bénigno Cacérès, Histoire de l'éducation populaire, Le Seuil, 1964, p.139
  43. Yelnik 1979, p. 209.
  44. Yelnik 1979, p. 211.
  45. Yelnik 1979, p. 215.
  46. Yelnik 1979, p. 216.
  47. Alain Prévost, Le Peuple impopulaire Le Seuil, 1956
  48. Yelnik 1979, p. 221.
  49. Yelnik 1979, p. 240 ; Le sac ne sera jamais retrouvé bien que des recherches furent faites à l'aide d'un détecteur magnétique. Contenant de l'argent, celui-ci a sans doute été volé (Yelnik 1979, p. 251).
  50. Yelnik 1979, p. 241.
  51. Yelnik 1979, p. 245.
  52. Yelnik 1979, p. 247.
  53. Yelnik 1979, p. 248-249.
  54. Yelnik 1979, p. 250.
  55. Yelnik 1979, p. 251.
  56. Yelnik 1979, p. 184.
  57. Robert Kopp, Danses macabres, in Charles Baudelaire, Le Magazine littéraire/Nouveaux regards, 2014, p. 59
  58. Reproduit dans Les Caractères en 1948.
  59. Manuscrit sauvé par Claude Prévost lors de sa fuite de la maison des Vallets dévastée par les Allemands (Yelnik 1979, p. 252). Réédition chez le même éditeur en 1969 puis chez Zulma en 1997.

Annexes

Bibliographie

  • Vercors, Portrait d'une amitié et d'autres morts mémorables, Albin Michel, 1954
  • Jacques Nathan, Encyclopédie de la littérature française, Fernand Nathan, 1952, p.261
  • Dictionnaire des auteurs français, Seghers, 1961, p.321
  • Marc Bertrand, L’œuvre de Jean Prévost, University of California Press, 1968
  • Odile Yelnik, Jean Prévost, portrait d'un homme, Fayard, . 
    précédé d'une présentation de Vercors
  • Jérôme Garcin, Pour Jean Prévost, Gallimard, 1994, Prix Médicis de l'Essai 1994 ; Folio n° 3257
  • Martine Bechmann, Roland Bechmann, Hommage à Jean Prévost: écrivain et résistant, colloque organisé par la Bibliothèque nationale et l'Association des Amis de Jean Prévost le , Bibliothèque nationale de France, 1994
  • Michel Prévost, Retrouver Jean Prévost, Presses universitaires de Grenoble, 2002
  • Jean Bourienne, Hommage à Jean Prévost: vie et mort de Jean Prévost, 1901 - 1944, Montvilliers hier, aujourd'hui, demain, 2007
  • Alain Prévost, Le Peuple impopulaire, Le Seuil 1956. Réédition augmentée, Editions La Thébaïde, 2011
  • Emmanuel Bluteau, François Ouellet (dir.), Jean Prévost le multiple, actes du colloque du 70e anniversaire de la mort de Jean Prévost, organisé par l'association Les Amis de Jean Prévost et la Chaire de recherche du Canada sur le roman moderne le au lycée Henri-IV de Paris, Presses universitaires de Rennes, 2015
  • Collectif : Jacques Rivière. Jean Prévost, Europe, no 1082-1083-1084, juin-juillet-, avec des textes de Emmanuel Bluteau, François Ouellet, Jérôme Garcin, André Beucler, Hélène Baty-Delalande, Jean Prévost, Bruno Curatolo, Romain Hacques, Gérard Cartier, Gilles Vergnon.

Liens externes

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