Meylan

Meylan est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune, qui se situe à l'est de Grenoble, fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole plus communément appelée « La Métro ».

Pour les articles homonymes, voir Meylan (homonymie).

Meylan

Avenue de Verdun.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Philippe Cardin
2020-2026
Code postal 38240
Code commune 38229
Démographie
Gentilé Meylanais[1]
Population
municipale
17 448 hab. (2018 )
Densité 1 416 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 33″ nord, 5° 46′ 48″ est
Altitude 350 m
Min. 206 m
Max. 1 313 m
Superficie 12,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Meylan
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Meylan
Géolocalisation sur la carte : Isère
Meylan
Géolocalisation sur la carte : France
Meylan
Géolocalisation sur la carte : France
Meylan
Liens
Site web www.meylan.fr

    Meylan est connue pour abriter une partie du parc technologique Inovallée. Ses habitants sont appelés les Meylanais.

    Géographie

    Meylan (à droite) et Montbonnot-Saint-Martin (à gauche) vues depuis le Fort Saint-Eynard.

    Meylan est une ville de l'agglomération grenobloise située dans la vallée du Grésivaudan. Sur les contreforts du massif de la Chartreuse, dominée par le mont Saint-Eynard, elle fait face au massif de Belledonne. Le bas de la commune est bordée par l'Isère et notamment la boucle de la Taillat, un espace naturel sensible.

    La superficie de la commune est de 1 232 hectares.

    Communes limitrophes

    Transports

    Meylan est une commune appartenant au réseau TAG. Principalement desservie par la ligne ligne C1 des bus Chrono, Meylan est également desservie par les deux autres niveaux des lignes de bus de Grenoble, comme les lignes 13 et 16 des bus Proximo et les lignes 41 et 42 des bus Flexo. De plus, une ligne Transisère traverse Meylan : la ligne 6020.

    Urbanisme

    Typologie

    Meylan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[5] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,4 %), terres arables (18,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), forêts (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), cultures permanentes (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Meylan est chef-lieu du canton de Meylan et membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole.

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Le jumelage entre ces trois villes et Meylan est entretenu par une association loi 1901, le Comité de jumelage de Meylan créé le [14].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 17 448 habitants[Note 5], en diminution de 0,26 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9371 0749781 0021 1171 2111 1791 1691 097
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0721 0491 0941 1181 0821 0151 014905930
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8748799119349501 0211 1291 2361 717
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 1136 53412 12214 56117 86318 74117 46017 77217 115
    2018 - - - - - - - -
    17 448--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le Meylan Bando-kickboxing est un club de bando français qui pratique avant tout les arts martiaux birmans (Thaing): bando (self-défense), naban (lutte birmane) et le lethwei (boxe birmane).

    Économie

    • Inovallée, Terre d'innovation (ex Zone pour l'Innovation et les Réalisations Scientifiques et Techniques), technopôle de la vallée du Grésivaudan s'étendant jusqu'à Montbonnot-Saint-Martin. Il s'agit de la seule technopole en Europe gérée par une association de chefs d'entreprise[18].

    Toponymie

    Olonna est l’ancien nom de Meylan[réf. nécessaire] - terme d’origine gaulois (onna = la source gauloise). Cet oppidum gaulois aujourd’hui disparu se situait à l’est du ruisseau de Jaillere vers l’église Saint-Victor actuelle.

    Meylan

    L'origine du toponyme Meylan est controversée. Elle viendrait du latin mediolanum (= terre du milieu) et à travers lui du celte mediolanon, sur la signification duquel les historiens hésitent, soit « la clairière », soit « la plaine du milieu »[19]. Cette racine commune se retrouve dans le « -meillan » de Montmeillan (Savoie) et dans Milan (Italie). Pour Meylan, elle fait probablement référence à la grande exploitation gallo-romaine qui s’étendait sur la rive droite de l’Isère et dont le centre, la villa romaine, lieu résidentiel du propriétaire du domaine, était située à l’ouest du ruisseau de Jaillere. Il est à noter que le viculus (le village) où habitaient les gens du pays devait se situer sur ou près de l’emplacement de l’oppidum gaulois de l’Olonna.[réf. nécessaire]. Le nom apparaît dans les archives dès le XIe siècle, orthographié Meyolanum, puis Meyolans au XIIIe siècle[19]. Quoi qu'il en soit, la majorité des toponymes de la commune (comme tous ceux de la vallée du Grésivaudan) tirent leur origine dans les peuplements pré-celtes, gaulois puis romains qui se sont succédé au cours l'Antiquité et du Moyen-Âge. Les formes actuelles francisées sont des adaptations, plus ou moins adroites, des formes utilisées dans la langue francoprovençale, idiome parlé par le peuple depuis le haut Moyen-Âge jusqu'au début du XXe siècle.

    Les lieux-dits

    Cette liste, non exhaustive, indique l'origine probable du nom des lieux-dits. Cette origine, faute de données archéologiques, aide à reconstruire l’histoire du peuplement de Meylan et de la mise en valeur de ses sols.

    Il faut noter que ces peuples de migrants qui traversaient la vallée du Grésivaudan et décidaient de s’y arrêter pour fonder des colonies, sont restés suffisamment longtemps ou se sont si bien intégrés aux populations locales que ces noms nous sont parvenus et désignent encore de nos jours des quartiers et des lieux-dits de Meylan.

    Une grande ferme gallo-romaine s’étendait sur la rive droite de l’Isère, des berges de l’Isère à La Tronche au Manival à Saint-Ismier, et couvrait une partie des six communes actuelles de La Tronche, Corenc, Meylan, Biviers, Montbonnot, Saint-Ismier. On peut dater sa création au IIe siècle, et sa fin au VIe siècle avec la chute du royaume Burgonde. La présence d'une occupation à l'époque romaine de ces terres agricoles est attestée par la découverte d'un cippe en marbre au pied du Saint-Eynard (conservé au musée dauphinois[19]. Le classement du nom des lieux-dits et quartiers de Meylan peut se faire en référence à cette ferme.

    Les zones d'implantation gauloise antérieures à la création de la ferme

    Situées sur les hauteurs de Meylan, elles dominent la ferme gallo-romaine et sont restées extérieures à celle-ci.

    • Bizenon = domaine du gaulois Bisius (Bisius + suffixe dunum : domaine sur la hauteur).
    • Montlivet = domaine gaulois[Information douteuse]. Le toponyme est constitué de mont + ivos = l'if gaulois.
    • Jaillere = Terre des Galates (peuplade gauloise)[Information douteuse]. L'implantation galate devait se situer vers les tennis de Jaillere le long du ruisseau de même nom.

    La zone résidentielle des habitants de la ferme

    Cette zone résidentielle est au centre de la ferme. Elle est constituée de trois groupes d'habitation qui correspondent à trois populations différentes.

    • La Ville = du latin villa. C'est le lieu résidentiel du propriétaire de la ferme. Il situé au nord de l'ancienne route nationale, à proximité du quartier de l'ancienne mairie.
    • Les Villauds = forme dérivée du latin villare qui désigne une partie de la ferme romaine habituellement réservée à l'activité agricole. Il est situé au-dessus de la ville sous le domaine de Rochasson.
    • Le Village = le viculus où habitaient les gens du pays. Il se situait à l'est de la ville entre les ruisseaux de Jaillere et du Gamont, probablement sur l’emplacement de l’oppidum gaulois de l’Olonna aujourd'hui disparu.
    Meylan (alors orthographié Mélan) et la région de Grenoble vers 1638.

    Les zones d'implantation contemporaines de la grande ferme gallo-romaine

    Durant cette période de paix (Pax Romana) les terres alluvionnaires de la plaine de l'Isère sont défrichées et exploitées car plus fertiles, plus faciles à travailler et plus précoces.

    • La Cour = de cohortem, qui représente la cour de ferme et particulièrement des fermes gallo-romaines.[Information douteuse] Dans cette zone qui se situe vers le quartier de la Plaine-Fleurie actuel devait se trouver une exploitation agricole. On retrouve ce nom dans la rue Champ de la cour.

    Des domaines ont été créés à l'extérieur de la grande ferme gallo-romaine dans le Bas Meylan dans les zones fertiles situées entre l'Ile d'Amour et la boucle de l'Isère de la Taillat.

    • Civerin = de severinum. C'est le domaine de Severus.
    • Pressan = C'est le domaine d'un homme au nom latin Priscius.
    • Mallettes (Les) = C'est le domaine du gaulois romanisé Maletius (douteux phonétiquement : -ti- ne saurait évoluer en -t-)[Information douteuse].

    Les zones d'implantation de nouvelles populations

    • Le Bret = de "breton", homme de Grande-Bretagne. Il indique un lieu où les vétérans romains de Grande Bretagne se sont implantés[Information douteuse]. Des historiens le situent vers le parc de l'Ile d'Amour.

    Les zones de culture

    Elles ont pour origine le latin campus, le champ cultivé en opposition au pratum, la prairie. Exemple :

    • Le Grand Champ, zone de culture et de maraichage de la ferme, situé sous la ville
    • Le Champ Chamond, dans la boucle de l'Isère.
    • Champ Noyaret = de nucarium, le noyer. Les noyers étaient cultivés pour leur huile.

    Les zones d'élevage

    Elles ont pour origine le latin pratum, la prairie. Exemple :

    • Grand Pré = zone d'élevage de la ferme
    • Pré Mayen = nom d'un homme gaulois nommé Maius. (En limite de Montbonnot)[Information douteuse].
    • Pré d'Elle = nom d'un homme gaulois nommé Ello.[Information douteuse]

    7- Les zones boisées.

    • Bauches (Les) = du latin bocus[Information douteuse], le bois. Zone située entre l'autoroute et la boucle de la Taillat.
    • Bérivière = de be le bois + "rivière" dérivé de robaria le chêne. Ce toponyme indique l'existence d'un bois de chênes, une chênaie[Information douteuse].
    • Bruchet (Parc) = du gaulois brucus = bruyère.
    • Buclos = de bu = bois + "clos" = clôture. C'est le bois clos. Il semble que ce lieu-dit était situé un peu plus à l'est que le quartier actuel des Buclos.
    • Serve = du latin silva qui donne selon les lieux ou les transcriptions silve, selve ou serve. C'est une zone boisée. À l'emplacement de la fac de pharmacie.
    • Taillat (La) = du latin taliare qui désigne soit une zone de taillis, soit une zone de défrichement de la forêt. Zone située dans une boucle de l'Isère.

    Autres toponymes

    • Aiguinards = de aqua, l'eau. Ce sont les eaux noires. Certaines cartes montrent qu'un ruisseau du nom d'Aiguinards traversait ce quartier. (à vérifier)
    • Bealieres = mot d'origine gauloise, bedum = le lit (du ruisseau) qui donne béal et bief. Le béal est un canal qui a deux utilisations, le drainage des zones humides ou l'amenée d'eau à des exploitations manufacturières (ex-moulin).
    • Charlaix = nom d'origine germanique = terre de Charles (Carolus. Situé dans le bas Meylan entre les ruisseaux de Jaillere et du Gamont).
    • La Revirée = Ce nom provient d’un lieu situé sur la commune de Corenc. Ce lieu a donné son nom au chemin de la Revirée situé sur Corenc. Plus tard, le chemin du Capot sur Meylan situé dans le prolongement du chemin de la Revirée prit aussi le nom de Revirée. Le mot Revirée signale le lieu où le ruisseau en provenance de la fontaine des Eymards fait son unique changement de direction. Après ce revirement le ruisseau de la Revirée poursuit sa route en ligne droite jusqu’à l’Isère.
    • Bachais (Parc) = cf. "haut-provençal" bacon = auge, cuvette. Zone plus ou moins marécageuse qui retient l'eau.
    • Bâtie (La) = du latin bastita qui représente ce qui est bâti. Puis le mot évolue pour désigner au XIIe siècle la maison forte (cf. bastida en occitan). À Meylan il y a eu deux Bâties, les deux étaient situées sur les hauteurs de Meylan.

    On peut noter que le domaine de la Batie-Meylan a pris le nom de Château Corbeau, en souvenir de son dernier seigneur, Antoine de Corbeau, capitaine de cavalerie, mort en 1785. Des ruines du château sont encore visibles.

    • Maupertuis = de "malum" mauvais + latin vulgaire "*pertusium" le trou, le passage (entre deux collines). C'est le mauvais passage, la mauvaise porte, le mauvais col.
    • Malacare = de malum mauvais + car la voie, charrière en ancien provençal (formulation à clarifier, qui suggère sans le dire un transfert à partir d'une autre langue : en franco-provençal, ca- ne saurait provenir de ca- latin, mais éventuellement de qua-; donc, sauf certitude d'un transfert, le sens "voie charrière" ou "mauvais chemin" est douteux). C'est le mauvais chemin. Zone située entre Corenc et le clos des Capucins.

    Quartiers

    • Le quartier des Ayguinards se situe dans la partie basse de la ville. Il a été rapidement urbanisé. Les premiers équipements culturels de Meylan y ont été réalisés : l'Hexagone, une piscine, un gymnase, un point d'accueil pour les jeunes... Le quartier est notamment réputé pour le marché qui a lieu sur la place principale du quartier. Il contient notamment la rue des Ayguinards dans laquelle se situe l'espace scolaire Mi-Plaine (maternel et primaire) et la rue des Peupliers dans laquelle se trouve le collège Lionel Terray mais aussi la rue Champs-Rochas qui relie ce quartier à celui de la Plaine Fleurie. L'étymologie du nom inciterait à écrire Ayguinards (les eaux noires) en référence aux anciens marais qui existaient dans ce quartier au XVIIIe siècle.
    • À l'est de la commune, le quartier des Béalières a été réalisé au début des années 1980. Par la volonté de la municipalité, une large démarche de concertation a été engagée entre les Meylanais de l'époque, ceux qui voulaient venir habiter ce quartier, les architectes, les promoteurs et les élus pour concevoir ce quartier. Conçu pour être un quartier piétons où la voiture est tolérée, ce quartier fut l'avant-garde des « éco-quartiers » qui font référence aujourd'hui. C'est la campagne à la ville, une ambiance de village et le royaume des enfants qui peuvent circuler en toute sécurité. Dans cet habitat novateur, nombreuses sont présentes les références au passé des lieux par la préservation de la nature ou par les noms donnés aux rues en lien avec la culture du chanvre ou aux plantes, inscrivant ce quartier dans la continuité historique de Meylan. Les parcs de Maupertuis et du Bruchet l'encadrent et contribuent à une qualité de vie reconnue. Nombreux sont les visiteurs venus de loin pour s'en inspirer ou pour avoir l'envie soudaine de venir s'y installer.
    • Le quartier Bérivière abonde en ce qui est des chemins piétons, la mairie a beaucoup fait pour que la marche soit favorisée. Le quartier fut construit vers 1980, il est situé à l'est de la commune de Meylan et jouxte ainsi avec Monbonnot.
    • Le quartier des Buclos est situé près du cimetière et se caractérise par sa place commerciale, son collège, son gymnase et son stade d'athlétisme. Buclos signifie historiquement "l'enclos des bœufs".
    Le plan d'eau de la Boucle de la Taillat, dans un méandre de l'Isère, vu depuis le Fort Saint-Eynard.
    • Proche de l'Isère dont il est protégé par la plaine de la Taillat, le quartier du Charlaix était anciennement constitué de terrains agricoles. Les fermes qui exploitaient ces terres sont encore visibles, bien que de nombreuses villas aient été élevées depuis les années 1990. Délimité par les torrents de Jaillières et du Gamond, le Charlaix a conservé un aspect champêtre, avec une nature omniprésente. Nombreux sont les canards et hérons qui profitent des ruisseaux peuplés de grenouilles et de poissons. L'ancien moulin du Charlaix a été établi afin de travailler le chanvre, principale ressource du quartier voisin des Béalières. Des chemins piétons permettent de se déplacer dans le quartier et de rejoindre facilement l'école de Maupertuis. Des pistes cyclables permettent de rendre rapidement aux collèges, lycée, mairie ou marchés de la ville. L'aménagement récent de l'est du Charlaix en une vaste zone verte permettant de recueillir les eaux des torrents du Saint-Eynard devrait renforcer l'image d'un quartier où habitants et nature cohabitent. En 1995, un cimetière paysager est créé par le paysagiste Jean-Marie Verdonck qui a voulu créer à la fois un cimetière mais également un parc aux allées de promenade en béton blanc, agrémentées de rosiers grimpants sur des tonnelles blanches. L'entrée se veut contemplative par l'absence de toute tombe. Les premières tombes traditionnelles se découvrent derrière des haies vives, mélange de feuillus, après avoir traversé l'espace de verdure central. Un gymnase moderne a été construit tout à l'est du quartier, à proximité de la zone industrielle, qui relie le quartier à la commune de Montbonnot-Saint-Martin.
    • Le quartier Grand-Pré jouxtant le quartier des Buclos est urbanisé à partir des années 1970 en devenant centre administratif (mairie, poste, gendarmerie…) et commercial. La faculté de pharmacie se trouve dans ce quartier. En outre, on y trouve la maison de la musique, la maison cantonale de personnes âgées et la piscine couverte. Grand Pré est animé d'une riche vie de quartier (carnaval en février, fête des fleurs en mai, nombreux cirques…). L'union de quartier, propose entre autres activités, la possibilité de combiner l'art de la patience et l'art du jardinage au sein de l'activité "jardins familiaux" (art de la patience car la liste d'attente est longue) qui est exercée sur une parcelle mise à disposition par la faculté de pharmacie par le truchement de la commune.
    • Le Haut-Meylan est le quartier le plus haut de Meylan. Délimité en bas par la route nationale 90 et en haut par les pierriers du Saint-Eynard, on y trouve deux anciens quartiers : le quartier du Haut-Meylan proprement dit (où l'on trouve l'ancienne mairie et la bibliothèque municipale) et le quartier de la Bâtie (au niveau de l'église Saint-Victor et du cimetière de Meylan). Ce sont en réalité deux anciens villages qui ont formé Meylan en se regroupant avec deux autres villages du bas Meylan. Le quartier abrite un espace vert, le Clos des Capucins, mais surtout le château de Rochasson, espace animalier très agréable à visiter du fait de son grand espace découvert permettant de combiner promenade pédestre et contemplation de nombreuses espèces d'animaux. On retrouve le lycée du Grésivaudan en bas du quartier, également à cheval sur le quartier des Béalières.
    • L'Île d'amour est un parc arboré situé sur les rives de l'Isère. Les pelouses ombragées peuvent y abriter les pique-niqueurs, les promeneurs de la pause de midi, les adeptes du vélo, de la course à pied ou de la flânerie. Un terrain de baseball et un parcours sportif sont à disposition du public. La passerelle de Meylan permet aux piétons et cyclistes d'accéder au campus de Grenoble sur l'autre rive.
    • Le quartier Maupertuis est le plus récent de Meylan. Il résulte de l'aménagement urbanistique au début des années 1990 de l'ancien parc du château de Maupertuis - le château de Saint-Mury - qui appartenait à une ancienne famille dauphinoise. À proximité du château le parc des Étangs est un jardin d'eau ouvert au public en permanence[20] (il comporte deux plans d'eau et une faune attrayante).
    • La plaine fleurie. Le parc des Ombrages, situé le long du chemin de la Carronnerie, à proximité de l'EHPAD, ouvert au public depuis 2009. D'une conception orthogonale, il permet aux personnes à mobilité réduite de rejoindre à travers ses chemins bétonnés, l'avenue du Grésivaudan et l'arrêt bus accessible, notamment depuis l'entrée du Centre théologique de Meylan. La préservation de l'espace boisé et le renforcement des alignements d'arbres confèrent à ce lieu une promenade très appréciée des personnes âgées notamment, et certainement des plus jeunes, car des espaces différents permettront à chacun de cohabiter en toute quiétude. Un chemin bétonné permet de passer de la Plaine Fleurie au quartier Doyen-Gosse à La Tronche, via une promenade au milieu des arbres et des bambous. On y retrouve un second parc, celui des Léchères, abritant notamment un espace de jeux en plein air destiné à la petite enfance et un petit bois chaleureux. Le stade de football du parc est lui fréquemment utilisé par les jeunes habitant cette jolie propriété privée. De cette avenue, les piétons pourront par ailleurs, admirer le village de Corenc, ancré dans le massif montagneux. Le quartier en lui-même est pratique de par ses nombreux commerces et son emplacement. En effet, il se trouve tout près du centre commercial Carrefour, et non loin de la gare de tramway du Grand Sablon qui propose un accès rapide à l'hôpital Michallon et au centre-ville de Grenoble.
    • Le quartier de la Revirée, tout proche de celui des Aiguinards, se caractérise par deux aspects : on y retrouve le magasin Paquet Jardin, et le collège Lionel-Terray. Il contient également une petite place où l'on retrouve des commerces divers et variés. Enfin, il possède un gymnase et des courts de tennis extérieurs gérés par la mairie.

    Enseignement

    Lycée du Grésivaudan.

    On trouve à Meylan :

    • 5 écoles maternelles : Béalières, Grand-Pré, Haut-Meylan, Maupertuis et Mi-Plaine (l'école maternelle des Buclos a fermé en 2009).
    • 5 écoles élémentaires : Béalières, Grand-Pré, Haut-Meylan, Maupertuis et Mi-Plaine (l'école élémentaire des Buclos a fermé en 2009).
    • 2 collèges : le collège Lionel-Terray[21] qui se trouve dans le quartier des Ayguinards-Revirée, et le collège des Buclos[22].
    • 1 lycée : le lycée du Grésivaudan (LGM), construit en 1987 au niveau du grand rond-point du Grésivaudan.

    Économie

    La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[23],[24].

    Culture locale et patrimoine

    Architecture civile

    • Ruines du château Corbeau, du XIIIe siècle[25], dit "Bâtie d'en Haut", par opposition à la "Bâtie d'en Bas", de Champrond, à Saint-Ismier. Il ne subsiste que quelques pans de murs recouverts de végétation. Il doit son nom à Antoine de Corbeau, capitaine de cavalerie, propriétaire du domaine à la fin du XVIIIe siècle.
    • Manoir de la Bâtie, dit château de Courville, à Meylan-le-Haut, bâtisse du XVIIIe siècle construite par les Corbeau comme nouvelle demeure de leur famille.
    • Château du Bachais, du XVIIe siècle[25], à la famille Masson, reconstruit en 1898 sur le modèle du château de Vizille par la Famille Perier. Couvert d'un toit à la Mansard.
    • Château de Rochebelle, du XIXe siècle[25], ancienne propriété de Albert Reymond, Baron de Maurel de Rochebelle (1824-1897)[26]. Alliés à la famille de Cibeins dont une croix perpétue le souvenir à l'entrée du domaine, les Rochebelle ont donné un maire à Meylan.
    • Château de Saint-Mury, XIXe siècle, également appelé château de Maupertuis (du nom du domaine où il fut implanté en 1820, dans un parc remarquable de 76 hectares). Construit par le Comte Ferrier de Montal, il est profondément remanié, en style lombard, à partir de 1866 par son nouveau propriétaire Emile Baudrand, parfumeur. Racheté en 1930 par Albert Cartier-Millon (industriel, pâtes Lustucru), il abrite aujourd'hui le centre de recherche de l'entreprise Xerox.
    • Château de Rochasson, construit en 1885 par la famille de Rochebelle près d'une vieille demeure du XVIe siècle[25]. Le château a été construit en pisé pour résister aux vibrations des tirs de canons du fort du Bourcet tout proche (sur la commune de Corenc). Racheté par la ville en 1973 à l'entreprise Total qui y avait installé des colonies de vacances.
    • Propriété Gastine, 22 chemin du Bachais, demeure bourgeoise typique du Dauphiné, au sein d'un parc remarquable. Elle abrite depuis 1991 le prieuré Saint Pierre-Julien Eymard, propriété d'une association religieuse.
    • Propriété Marmion, à Meylan-le-Haut, ayant appartenu à la famille du compositeur Hector Berlioz qui, enfant, y passait ses vacances.
    • Villa des Ombrages, ancienne résidence d'été des évêques de Grenoble, à la limite de La Tronche, parc remarquable.
    • Ancien château de la Roseraie, XIXe siècle, détruit en 1970.
    • Domaine de l'Hermitage et parc de l'Oratoire, ancienne propriété de la famille de Mortillet. Cèdres remarquables.
    • Nombreuses maisons fortes médiévales ayant conservé leurs fenêtres à meneaux.
    • Depuis 2003, la Zone d'aménagement concerté des Buclos est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.

    Architecture religieuse

    • Église paroissiale Saint-Victor, à Meylan-le-Haut. Mentionnée dès le XIIe siècle, restaurée et agrandie au XIXe siècle[27] ; elle conserve un chœur du XVe siècle aux piliers sculptés de figures d'animaux. Cimetière ancien.
    • Clot des Capucins (XVIIe – XIXe siècle), avec son église de style gothique, inaugurée en 1859. Les bâtiments ont connu de multiples vocations au fil des siècles (Château du Cizerin, couvent de l'ordre des Capucins, hôpital militaire pour les blessés pendant la Première Guerre Mondiale, Grand Séminaire de Grenoble, puis retour des moines capucins. Après le départ définitif des Capucins en 1972 (pour Bouquéron à Corenc), la commune rachète les lieux qui deviennent le siège d'associations, d'un centre aéré et un lieu d'expositions culturelles[28].
    • Grand Séminaire de La Tronche, en fait sur la commune de Meylan. Voulue par Mgr Caillot, évêque de Grenoble, dans le fond du parc de la Villa des Ombrages, la construction, interrompue par la Première Guerre mondiale, est achevée en 1925[29]. La grande galerie ouverte sur le parc est de style italien. À la suite de la fermeture du Grand Séminaire en 1969, Mgr Gabriel Matagrin y installe le Centre théologique de Meylan (CTM) et un foyer d'étudiants. Le CTM conserve la bibliothèque du Grand Séminaire (fonds de 40.000 ouvrages, constitué à partir du XVIIe siècle).
    • Chapelle Saint-Jean-Bosco, construite en 1932[30] dans le parc de la propriété Gastine, au centre géographique de la commune, pour dédoubler l'église paroissiale, devenue trop petite.
    • Église Notre-Dame de Plaine Fleurie, de style moderne.
    • Le prieuré de Saint-Eynard, ou de Fayssia, disparu, qui abritait quelques moines en 1244[25]. Quelques ruines sont encore visibles sur le sentier du Pas Guiguet. La cloche du prieuré est à l'église de Biviers.

    Lieux culturels

    La ville possède une scène nationale, l'Hexagone, quatre bibliothèques : Béalières, Grand-Pré, Haut-Meylan et Mi-Plaine, mais également deux écoles de musique. La première, municipale, est le Centre d'enseignement musical de la Ville de Meylan (CEMVM), devenu conservatoire à rayonnement Communal (CRC), siégeant au sein de la Maison de la Musique et où l'on enseigne la plupart des instruments. La seconde, associative, est l'espace musical Gaston-Baudry[31], où l'on enseigne les instruments de l'orchestre d'harmonie depuis de nombreuses années. Elle est aussi localisée à la Maison de la Musique.

    Patrimoine naturel

    Le Lac de la Taillat, tôt le matin.

    La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.

    Espaces verts et fleurissement

    En , la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[34].

    Personnalités liées à la commune

    Toutes les cartes des Alpes établies par Bourcet ont un très grand souci esthétique autant que de précision.
    • Pierre Joseph de Bourcet grand cartographe est né le et mort le à Meylan. Assurant sa carrière militaire essentiellement dans les Alpes, il a dirigé en 1754 l'établissement de la première carte d'état-major, incroyablement précise. Première carte de massif qui est triangulée (pas grossière mais très précise) 1:14 400e.
    • Louis-Laurent Gabriel de Mortillet, archéologue, naturaliste et ancien député (né à Meylan le 29 août 1821). M. de Mortillet fut l'un des hommes qui ont le plus contribué à la vulgarisation des études préhistoriques en France et publia quelques études dont : Histoire des mollusques terrestres et d'eau douce de la Savoie et du bassin du Léman, Guide de l'étranger en Savoie, Une curieuse étude sur le signe de la croix avant le christianisme, Le préhistorique, antiquité de l'homme, Origines de la chasse, de la pêche et de l'agriculture. Sa principale contribution a concerné la classification et la nomenclature des grandes périodes du Paléolithique. Il propose en 1872 une nouvelle chronologie divisant la Préhistoire en 14 périodes, fondées sur le type d'outils produits par l'homme.
    • Estelle Fornier, née Dubeuf, amour d'enfance d'Hector Berlioz avec qui elle passait ses vacances au Haut-Meylan[35].
    • Henri Bertini (1798-1876) pianiste virtuose et compositeur. Il est décédé dans sa propriété de Meylan où il s'était retiré durant une quinzaine d'années après sa carrière musicale parisienne.
    • Albert Batteux (1919-2003) y avait son domicile (allée de la Roseraie) et enterré. Ses obsèques également ont eu lieu à Meylan en 2003 en présence de nombreuses personnalités du football national. Il a même été question de nommer le nouveau stade de Grenoble, le stade Albert-Batteux, mais c'est finalement stade des Alpes, comme à Turin, qui a été retenu. Le stade de foot de Meylan, dans le quartier des Aiguinards, porte son nom.
    • François Gillet (1937 - 2021), maire de 1971 à 1983. Sous ses mandats, la technopôle inovallée a été créée, les quartiers des Buclos et celui des Béalières se sont construits, ainsi que le théatre, scène nationale hexagone (théâtre), la commune a acquis le clos de Capucins et le domaine de Rochasson. Ingénieur et chercheur au laboratoire de glaciologie IGE. Il a dirigé le Pole Alpin des Risques Naturels.
    • Guy-Pierre Cabanel, maire de 1983 à 1995, sénateur de l'Isère de 1983 à 2001 (président du groupe du Rassemblement des Démocrates Sociaux Européens du Sénat), conseiller général de l'Isère de 1982 à 2008 (1er vice-président du conseil général de 1985 à 1992), député de l'Isère de 1973 à 1981, professeur de médecine, Doyen de la Faculté de médecine de Grenoble, Commandeur de la Légion d'honneur.
    • Bernard Soulage, vice-président du conseil régional Rhône-Alpes y a été conseiller municipal de 1977 à 2008.
    • Yves d'Anglefort, peintre, vit et travaille à Meylan.
    • Claudine Françoise Mignot (1624 - 1711), aventurière[25]

    Héraldique, logotype et devise

    Blasonnement : Taillé : au premier d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules ; au second d'azur à un atome d'argent; à une barre de gueules ; au chef de sinople accompagné de trois taux minuscules d'argent.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    13. thecreole.com, Gonzales City Councilman Harold Stewart visits Meylan, France for 30th Anniversary of cities’ twinning.
    14. Comité de Jumelage de Meylan
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Reportage France 3 Alpes de mars 2013.
    19. Paul Dreyfus, Les rues de Grenoble, Glénat, (ISBN 2-7234-1434-5).
    20. Isere-Tourisme.com - Fichedu Parc
    21. https://bv.ac-grenoble.fr/carteforpub/uai/0381777A
    22. https://bv.ac-grenoble.fr/carteforpub/uai/0382492C
    23. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
    24. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    25. Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 338-342.
    26. http://www.meylan.fr/index.php?idtf=1472
    27. http://www.meylan.fr/index.php?idtf=1456#par8555
    28. http://www.meylan.fr/index.php?idtf=1454
    29. http://www.abcer.org/?page=31
    30. http://www.meylan.fr/index.php?idtf=1542
    31. Espace Musical Gaston Baudry
    32. Découvrez les Espaces Naturels Sensibles de l'Isère, http://www.isere.fr, p. 41 (consulté le 22 juillet 2014)
    33. « La Fontaine Ardente (Meylan - Rochasson) » (consulté le ).
    34. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    35. Hector Berlioz : "Mémoires"

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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