Jean-Jacques Goldman
Jean-Jacques Goldman (prononcé : [ʒɑ̃ ʒak ɡɔldˈman]), né le dans le 19e arrondissement de Paris, est un auteur-compositeur-interprète français, producteur et guitariste soliste (sur Gibson SG principalement) de variété et de pop rock principalement.
Pour les articles homonymes, voir Goldman.
Après avoir joué dans le groupe des Red Mountain Gospellers, il fonde The Phalansters, puis intègre Taï Phong. Toutefois, c'est principalement sa carrière solo qui lui permet de s'imposer comme l'un des chanteurs les plus populaires de sa génération, avec des titres comme Il suffira d'un signe (1981), Quand la musique est bonne (1982), Je te donne (1985) ou Là-bas (1987). De 1990 à 1995, il fait partie du trio Fredericks Goldman Jones avec le Franco-Gallois Michael Jones et l'Américaine Carole Fredericks, avant de reprendre une carrière solo, interrompue en 2004. Au total, il a vendu plus de 30 millions de disques[1] en son nom propre.
En plus de ses propres chansons, Jean-Jacques Goldman écrit et compose pour de nombreux autres artistes, parmi lesquels Johnny Hallyday (album Gang) et Céline Dion (plusieurs collaborations dont D'eux, qui est l'album francophone le plus vendu à ce jour[2]), mais aussi pour des bandes originales de films et génériques d'émissions télévisées.
Jean-Jacques Goldman est aussi un artiste qui s'est considérablement engagé auprès d'œuvres humanitaires ou caritatives, notamment Les Restos du cœur, via Les Enfoirés dont il est l'un des fondateurs, qu'il a parrainés pendant six ans et dont il est membre jusqu'en 2016, année durant laquelle il annonce son retrait de la troupe.
Il est régulièrement élu personnalité préférée des Français malgré une carrière musicale interrompue depuis 2004 (hormis quelques rares collaborations), et une discrétion médiatique délibérée (au point de demander à être retiré de la liste au début des années 2000). Il arrive ainsi en tête de ce classement de à , puis de à [3],[4].
Biographie
Famille et formation
Jean-Jacques Goldman naît à Paris dans le 19e arrondissement[n 1], troisième d'une famille de quatre enfants[6]. Sa mère, Ruth Ambrunn (1922-2008), est juive allemande ; son père, Alter Mojsze Goldman (1909-1988), né à Lublin (Pologne), est un juif polonais. Communiste, il a participé à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale[7]. Son frère cadet Robert, né en 1953, est auteur-compositeur sous le pseudo J. Kapler, et sa sœur Évelyne, née en 1950, est médecin.
Il avait également un demi-frère, Pierre Goldman, militant d'extrême gauche très soutenu par de grandes figures telles Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir ou encore Simone Signoret, auteur de trois braquages qu'il a reconnus, et pour lesquels il a été condamné à douze ans de réclusion effectués ; condamné à perpétuité en 1974 pour l'affaire de la pharmacie du boulevard Richard-Lenoir et acquitté en 1976 pour les mêmes faits, il est assassiné en 1979. Le crime, revendiqué par Honneur de la Police, un mystérieux groupe clandestin d'extrême droite, demeure à ce jour non élucidé[8].
Alors que ses parents tiennent un magasin d'articles de sport à Montrouge, il passe une enfance assez heureuse mais solitaire, jusqu'à ce qu'il s'ouvre aux autres dans un groupe parisien des Éclaireuses Éclaireurs de France, association laïque du scoutisme français, qu'il fréquente pendant dix ans[9]. De 1958 à 1968, il prend des cours de piano puis de violon, mais il est surtout passionné par la guitare qu'il a découverte au coin du feu chez les Éclaireurs[10].
Par la suite, Jean-Jacques Goldman sera surtout habitué à jouer avec des guitares de type Gibson SG.
Malgré des études médiocres au collège du Haut-Mesnil à Montrouge puis, à partir de 1966, au lycée parisien François-Villon, il décroche son baccalauréat D avec mention en 1969[11]. Après un passage en classes préparatoires économiques et commerciales, il intègre en 1970 l'EDHEC, dont il sort en 1973[10]. En parallèle, il s'inscrit en faculté de sociologie pour deux ans[12].
Avec son frère Robert, qui est d'ailleurs devenu son manager, il fonde la maison de production JRG[10].
Vie privée
Jean-Jacques Goldman se marie le avec Catherine Morlet, avec qui il a trois enfants : Caroline (1975), Michael (1979) et Nina (1985). Caroline devient psychologue pour enfants, comme sa mère ; Michael Goldman est depuis 2007 cofondateur et président du label My Major Company et Nina est pédiatre[13].
Divorcé en 1997, il se remarie en avec une fan, Nathalie Thu Huong-Lagier[14], née en 1979, franco-vietnamienne, alors étudiante en mathématiques. Elle obtient l'agrégation de mathématiques en 2003[15], puis un doctorat de mathématiques pures en [16]. Ils ont trois filles : Maya (2004), Kimi (2005) et Rose (2007)[17]. Nathalie étant originaire de Marseille, il s'installe avec elle dans un appartement à Plan-de-Cuques, et, à partir de 2011, dans une villa du Roucas-Blanc, un quartier chic de la cité phocéenne[17].
En , « pour des raisons familiales[18] », il s'installe dans une maison d’une banlieue résidentielle de Londres[19].
Carrière
Premiers groupes
À quatorze ans, Jean-Jacques Goldman entre dans la chorale de l'église de Montrouge, les « Red Mountain Gospellers » (traduction littérale de « chanteurs de gospel de Montrouge »), formation musicale dans laquelle il joue du tout nouvel orgue numérique acquis par la paroisse et s'impose rapidement comme le leader[20].
Ses premiers pas dans un studio d'enregistrement se font en 1966, au sein de ce groupe paroissial constitué de sept membres. Le disque est auto produit par le père Dufourmantelle, prêtre et directeur de la chorale et vendu à la sortie de la messe[10]. Les Red Mountain Gospellers enregistrent un 45 tours de gospel complété d’une reprise de Donovan : Colours. Jean-Jacques, qui a alors 18 ans, y joue de la guitare, de l'harmonica et de l'orgue. Il existe 1 000 exemplaires de ce 45 tours collector, coté 800 euros en 2014[21].
Dans ses années lycée, Jean-Jacques Goldman découvre le rock et les protest songs de Bob Dylan. Il joue comme guitariste dans plusieurs groupes dans les bals et les discothèques. Il fonde alors « The Phalansters » dont le nom lui est inspiré par les travaux du philosophe Charles Fourier[10]. Alex et Chris Gibson (futurs Gibson Brothers) en font partie. Le groupe se produit même au Golf-Drouot, tremplin du rock français, mais en 1971 le groupe ne survit pas au départ de Jean-Jacques pour Lille où il intègre l'EDHEC[22]. À cette époque, il se produit dans des foyers d'étudiants et des MJC, interprétant des chansons d'Elton John, du folk et du blues[10].
Taï Phong et débuts difficiles en solo
En 1975, après avoir effectué l'année précédente son service militaire dans l'armée de l'air[10], sur la base de Villacoublay, Jean-Jacques Goldman rejoint le groupe Taï Phong, participant à trois albums, dans un style progressive rock, avec des textes en anglais (il signe notamment celui de Going away sur le premier, préfigurant sa prédilection pour le thème des départs). Au départ, il ne devait pas chanter avec le groupe, mais remplace le chanteur, alors malade. Le succès est bientôt au rendez-vous avec la chanson Sister Jane, mixée par Andy Scott, tirée du premier album du groupe.
En 1976, après avoir assisté à un concert de Léo Ferré, il déclare :
« Et là, je me suis retrouvé cloué sur ma chaise. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Et puis j'ai compris que c'était possible en français, qu'il y a des mots qui peuvent tuer. Il m'a vraiment eu. Il est inhumain. Devant Ferré, qui que tu sois, tu es un petit garçon. Tous les mots comme poésie, mysticisme, dont quinze ans d'Éducation nationale avaient réussi à me dégoûter, je les ai compris. La force des mots, le choc des notes[23] ! »
Il est alors persuadé que l’on peut chanter en français et sort un premier 45 tours en solo qui contient deux titres : C’est pas grave papa et Tu m'as dit, qui passent inaperçus.
En 1977, il sort un deuxième 45 tours comprenant Les Nuits de solitude et Jour bizarre, sans plus de succès.
En 1978, Goldman ne souhaitant pas participer à une tournée de Taï Phong, c’est un nouveau musicien qui est engagé pour le remplacer : Michael Jones (avec qui Goldman collaborera souvent par la suite). Il sort en revanche un troisième 45 tours en solo avec Back to the City again et Laëtitia ; les ventes restent médiocres mais le disque obtient une première recension favorable dans la presse spécialisée[24].
En 1979, Taï Phong se sépare. « Le groupe s’est arrêté parce que les groupes, ça meurt » déclare Goldman[25].
Premiers succès (1981-1984)
Le jeune éditeur Marc Lumbroso repère Jean-Jacques Goldman en 1979 et démarche les maisons de disques pour placer ses chansons en tant qu'auteur-compositeur. L'échec est sans appel et Goldman racontera plus tard être devenu chanteur par obligation[26]. En 1981, Lumbroso parvient à lui faire signer un contrat pour cinq albums avec le label Epic. Goldman sort son premier album solo ; il souhaitait l'appeler Démodé (qui deviendra son titre officieux), mais la maison de disques ayant refusé ce titre peu avenant, celui-ci est distribué sans titre, portant seulement le nom du chanteur sur la pochette.
C’est avec la chanson Il suffira d'un signe que Goldman commence à connaître le succès, le single se vendant à 500 000 exemplaires dans l'année[10]. Le second extrait de l'album, Quelque chose de bizarre, sera toutefois un échec commercial. Le chanteur envisage encore de tenir le magasin familial Sport 2000 avec son frère Robert en cas de nouvel échec, et continue à y travailler jusqu'en [27].
En 1982, sa maison de disques, Epic, presse Jean-Jacques Goldman de sortir un autre album ; celui-ci est à nouveau sans titre, la maison de disques ayant refusé celui voulu par le chanteur, Minoritaire (qui deviendra de même le titre officieux), car « pas assez positif ». Avec des succès comme Quand la musique est bonne, Comme toi, Au bout de mes rêves ou encore Je ne vous parlerai pas d’elle, l'album se vendra à plus de 900 000 exemplaires.
Fort de ce succès confirmé, il persévère et enregistre son troisième album, qui sort cette fois avec un titre officiel : Positif, choisi par le chanteur en réaction au refus des titres des deux premiers albums jugés « négatifs ». L'album, qui contient les tubes Encore un matin, Envole-moi et Long Is the Road (Américain), se vend à plus d'un million d'exemplaires[28].
Pour sa tournée, il fait appel à un musicien qu’il connaît bien : Michael Jones. C’est à partir de ce moment que la complicité entre les deux artistes commence réellement, alors que les deux se connaissaient depuis les années Taï Phong. En effet, Goldman ne voulait pas quitter son travail pour partir en tournée avec le groupe[29] et c'est Jones qui l'a remplacé après les auditions.
Le succès populaire de Jean-Jacques Goldman, comme celui de Renaud, France Gall, Michel Berger ou Daniel Balavoine à cette époque, leur vaut d'être « considérés par la presse de gauche avec condescendance, voire mépris, comme des sortes de bons samaritains au message désuet, gentillet ». Goldman est de plus raillé pour sa voix de fausset (« une voix de castrat endimanché »), pour être un « rocker mou » chantant des bluettes pour midinettes[30].
Un chanteur qui compte (1985-1989)
En 1985, le titre Je marche seul atteint la deuxième place du Top 50[31] et annonce un nouvel album, intitulé Non homologué. Cet album, vendu à 1,3 million d'exemplaires[32], contient Je te donne (un duo avec Michael Jones, mêlant des paroles en français et en anglais, qui reste huit semaines au sommet du Top 50), Pas toi (classé no 5), La vie par procuration et Famille.
La tournée qui s'ensuit débute par une polémique, lancée le par le journaliste Patrice Delbourg, qui titre dans L’Événement du Jeudi : « Jean-Jacques Goldman est vraiment nul : l'art de faire le plein avec du vide ». Il traite l'idole des jeunes de « chantre mou », lui reprochant son absence de culture musicale comparé à Étienne Daho ou aux Rita Mitsouko[33]. Cultivant son goût pour l'autodérision féroce, le chanteur se paye une pleine page dans Libération et France-Soir, présentant un florilège de ses mauvaises critiques, de L'Express à Rock & Folk, concluant par un message destiné à ses fans : « Merci d'être venus quand même... »[34].
Cette tournée entraîne la sortie du 1er album enregistré en public de l'artiste, dont sera extrait le simple La vie par procuration, lequel s'imposera comme le premier titre enregistré en public à atteindre les sommets du Top 50, se classant deuxième. C'est au cours de cette tournée que l'on découvre Carole Fredericks, alors choriste de studio (elle donne notamment de la voix sur Long is the Road (Américain)).
Cette même année, Jean-Jacques Goldman écrit et compose entièrement l’album Gang, interprété par Johnny Hallyday. Plusieurs titres de l'opus deviennent des tubes, et des titres majeurs du répertoire du chanteur : Je t'attends, J'oublierai ton nom, Je te promets, Laura et L'Envie.
En 1987, sort le double album Entre gris clair et gris foncé. Il reprend contact avec Andy Scott pour en assurer la co-production, et le suit pour le reste de sa carrière. Porté par des tubes comme Elle a fait un bébé toute seule (no 2 du Top 50), Puisque tu pars (no 3), Il changeait la vie (no 14), ou encore Là-bas en duo avec Sirima (no 2), l'album se vend à plus de 2 millions d'exemplaires[28].
Goldman et Sirima enregistreront deux ans plus tard un duo en anglais, I Need To Know, paru sur l'unique album de Sirima[35].
Période Fredericks Goldman Jones (1990-1994)
À la suite de la tournée Entre gris clair et gris foncé, au cours de laquelle Jean-Jacques Goldman met en avant ses musiciens, il publie l'album live Traces, et enchaîne avec la création de l'album suivant.
Lors du processus de création de l'album, ce sont des chansons à plusieurs voix qui s'imposent naturellement. En 1990, débute une nouvelle phase dans la carrière de l'artiste : il s'entoure de ses amis Carole Fredericks et Michael Jones, et publie un premier album à leurs noms, Fredericks Goldman Jones (simplement dans l'ordre alphabétique, dans une volonté de ne pas se mettre en avant), qui devient par extension le nom du trio. Le titre initialement envisagé était Récréation, à entendre sous la sonorité « Re-création ». L'album, qui contient des succès comme À nos actes manqués, Un, deux, trois, C'est pas d'l'amour ou encore Né en 17 à Leidenstadt, se vend à plus de 2 millions d'exemplaires[28].
En 1993, paraît l'album Rouge. Le trio profite de la chute du rideau de fer pour enregistrer une partie de son album à Moscou. Outre la chanson titre, l'album contient les chansons Juste après et Fermer les yeux, et se vend à près de 1,3 million d'exemplaires.
Les tournées du trio Fredericks Goldman Jones alternent des concerts devant plusieurs milliers de personnes au Zénith de Paris et d'autres avec seulement une petite centaine de spectateurs dans des salles de la métropole française. L'enregistrement qui suit cette deuxième tournée du groupe donne naissance à l'album Du New Morning au Zénith, retraçant les ambiances bien différentes des spectacles.
Derniers albums (1997-2002)
En 1997, Jean-Jacques Goldman revient à des mélodies brutes, acoustiques et blues pour son nouvel album solo, En passant, qui connaît à nouveau un grand succès (plus d'un million de ventes) avec des chansons comme Sache que je, On ira, Bonne idée, Quand tu danses et Le coureur. Album résolument intimiste, il traite en partie des thèmes de l'existence et de l'amour (il s'est séparé de sa première épouse ce qui se ressent dans certains textes empreints d'amertume), et comporte quelques allusions personnelles (rares chez Goldman) comme dans Les Murailles ou Quand tu danses.
La tournée qui suit est, elle aussi, beaucoup plus intimiste et plus acoustique que la précédente.
En 2001, Jean-Jacques Goldman se veut « musicien pour les pieds » ; en d'autres termes, un auteur de chansons faites pour danser. L'album acoustique aux percussions plus recherchées qu'était En passant fait alors place à un disque très simple musicalement, mais avec des arrangements différents pour chaque chanson, chaque nouvelle danse. Zouk, gigue, disco côtoient les traditionnelles ballades du chanteur. L'album se vend à 1,6 million d'exemplaires, soutenu par les titres Ensemble, Tournent les violons, Les Choses, Je voudrais vous revoir ou encore Et l'on n'y peut rien.
Le décès de Carole Fredericks le 7 juin 2001 le marque beaucoup.
En 2002, il rappelle sa troupe de musiciens pour une tournée qui fait l'objet de l'enregistrement en public Un tour ensemble. il s'agit là de la dernière tournée en date et du dernier album à ce jour. Il y rend hommage à Carole Fredericks avec la chanson Juste après.
Retrait médiatique (à partir de 2004)
En 2004, Jean-Jacques Goldman compose une chanson en l'honneur de Michael Jones sur l'album de ce dernier, Le Frère que j'ai choisi. En fin d'année, sort le single La Chanteuse de bal, chanson écrite et composée par Goldman pour Liane Foly. Il participe la même année au concert Les vendanges du cœur à Ouveillan et aux Francofolies de la Rochelle où il annonce à ses musiciens que c'est le dernier concert qu'il a effectué avec eux, faisant ainsi ses adieux à la scène[36].
En 2005, il compose trois titres (textes et musique) et deux textes pour l'album de Patrick Fiori, Si on chantait plus fort. En 2006, il signe les paroles de Viens me chercher dans l'album de Garou, et sort en 2007 4 Mots sur un piano, un titre composé et chanté par Goldman, accompagné de Christine Ricol et Patrick Fiori.
En 2009, il écrit pour Calogero le titre C'est dit, adapte deux chansons de Michael Jones (Comme un père et D'hôtel en hôtel) et participe en décembre au concert de Patrick Fiori à Aix-en-Provence.
En 2010, il compose quatre titres et un texte sur le nouvel album de Patrick Fiori, L'Instinct masculin, dont le single Peut-être que peut-être. En , il interprète La Promesse, en duo avec Grégoire. En trente ans de carrière, c'est la seconde fois que Goldman interprète un duo sur une chanson originale qu'il n'a ni écrite, ni composée (après Petite Marie en 1993). En fin d'année, il écrit pour Calogero C'est d'ici que je vous écris, premier extrait du best of de Calogero.
Initialement sollicité pour la composition de la bande originale du long métrage Titeuf, le film, Goldman n'a finalement ni écrit ni composé. Il a malgré tout eu un rôle clé, puisqu'il a réussi à inciter Zep à composer lui-même la musique, avec l'aide de Robert Goldman, Nicolas Neidhardt et Thierry Blanchard. On le retrouve tout de même sur le titre Les filles à quoi ça sert ?, accompagné par Bénabar, Francis Cabrel et Alain Souchon.
En , Jean-Jacques Goldman annonce que son retour en solo n'est pas à l'ordre du jour, et qu'aucun album n'est prévu dans les années à venir[37]. À l'occasion du concert donné par Rockaway à l'Olympia le pour l'association ELA, Goldman interprète Border Song d'Elton John. Le , il donne un concert à Ouveillan pour Les vendanges du cœur en compagnie de Patrick Fiori, parrain de la manifestation, et de Mickaël Miro.
Le 20 juillet 2014[38], c'est de nouveau à Ouveillan dans l'Aude qu'il vient donner un concert[39] pour les 20 ans des vendanges du coeur en compagnie de Yannick Noah, Patrick Fiori, Pascal Obispo, Tina Arena, Jean-Pierre Mader et son acolyte de toujours, Michael Jones.[40]
Génération Goldman et « personnalité préférée des Français »
En , sort un album de reprises intitulé Génération Goldman, à l'initiative du label My Major Company. Vendu à plus 800 000 exemplaires, il devient l'un des albums les plus vendus de la décennie et relance l’intérêt de la jeune génération pour les chansons de Jean-Jacques Goldman. En décembre de la même année, il écrit et compose le single des Enfoirés, Attention au départ.
En , un sondage du journal Le Parisien consacre Jean-Jacques Goldman « personnalité préférée des Français » parmi un choix de réponses spontanées[3], et ce malgré la complète absence d'album et de concert depuis une dizaine d'années[41]. Ce classement est notamment à mettre en parallèle avec la sortie récente de l'album Génération Goldman qui est un grand succès.
En , il participe à un clip visant à promouvoir les activités de la communauté de l'Arche, qui accueille des personnes handicapées mentales[42].
Pour le film Papa Was not a Rolling Stones, il enregistre une version d’Envole-moi en acoustique pure. On apprend par la réalisatrice qu’il y avait un rôle pour lui mais qu’il l’a refusé[43].
Début , Le Journal du dimanche publie le résultat de son classement des « 50 personnalités préférées des Français », en réintégrant le nom de Jean-Jacques Goldman parmi les 58 propositions faites aux sondés (le chanteur avait été retiré de la liste 10 ans auparavant, à sa propre demande). Le résultat du sondage le propulse à la première place du classement[44]. En , Jean-Jacques Goldman reste la personnalité préférée des Français pour la 6e fois consécutive[45]. Après avoir été détrôné par Omar Sy durant plusieurs mois, le chanteur récupère la première place du classement en . Que ce soit en 2018[46], en 2019[47] ou en 2020[48], il reste à la première place du classement.
Il écrit Chez nous paru sur l'album Promesse, sorti en 2017, de Patrick Fiori en duo avec Soprano. En 2018, il fait une brève apparition dans le clip d'une chanson qu'il a écrite et composée pour Patrick Fiori, Les gens qu'on aime.
Le , il déclare l'ouverture de la quatrième saison de Quotidien, dont il devient le parrain[49].
Durant l'été 2021, France Bleu célèbre les 70 ans de Jean-Jacques Goldman et Claire Keim raconte la création de 40 tubes[50].
Soutien aux œuvres humanitaires
Jean-Jacques Goldman a depuis longtemps mis son talent au profit d'œuvres humanitaires, notamment :
- sa participation au collectif Chanteurs sans frontières (sous la direction de Renaud) dans la chanson SOS Éthiopie pour laquelle il imposera à Renaud une modification du texte ;
- sa participation à l'association Les Restos du cœur, pour laquelle il compose La chanson des Restos, devenant le principal organisateur de l'association à la mort de Coluche ;
- sa participation à « Dernier matin d'Asie » (collectif Sampan) en faveur des boat-people ;
- ses participations au Sidaction, Solidarité Asie, Solidarité inondation, etc.
En 1993, il chante Petite Marie de Francis Cabrel avec Patrick Fiori et Jay pour l'album Les enfants de la Terre.
En 1995, en compagnie des vignerons d’Ouveillan, un petit village audois, il crée « les Vendanges du Cœur »[51] ; associant deux divinités mythiques, Apollon et Bacchus, ce geste de solidarité organisé chaque été au profit des « Restos du Cœur » débuta par un concert béni de Zeus. Goldman fait d'ailleurs partie des personnalités publiques participant aux actions annuelles des « Restos du Cœur », en tant qu'initiateur (sous l'impulsion de Coluche) et comme l'un des organisateurs du concert et des disques réalisés sous le nom collectif Les Enfoirés, qui rencontrent chaque année un important succès et génèrent 20 % des recettes de l'association (en additionnant les recettes des concerts et des ventes de CD / DVD)[52]. De 1986 à 1992, il est le parrain de l'association, avant de passer le flambeau à Muriel Robin.
Le , sort le single des Enfoirés : Encore un autre hiver, coécrit par Goldman en collaboration avec Grégoire et composé par ce dernier. À l'été 2012, sort le premier single du groupe Circus, Sur un fil ; le groupe se compose des chanteurs Calogero, Stanislas et Philippe Uminski, ainsi que d'Elsa Fourlon et Karen Brunon. Le titre est composé par Calogero et Stanislas, et le texte est signé Jean-Jacques Goldman.
Le , sort Toute la vie, nouveau single que Goldman a écrit pour les Enfoirés. La chanson provoque une polémique en France au début du mois de [53]. Selon certaines critiques, le clip et les paroles de la chanson opposent les générations et donnent une image fausse de la jeunesse, ce qui conférerait à la chanson un caractère « réactionnaire »[54]. Goldman, surpris par les réactions négatives, répond à la polémique de manière décalée[55]. Néanmoins, l'ambiance se ternit, la polémique met au jour des dissensions larvées au sein du collectif sans cesse étoffé (aspect qui a également suscité des critiques, visant aussi bien l'intégration d'acteurs ou de sportifs, que la présence jugée opportuniste de personnalités dont la carrière personnelle est en perte de vitesse, qui se serviraient de l'œuvre caritative pour redorer leur image publique)[56].
En 2016, après avoir été pendant trente ans le « chef d’orchestre » du spectacle des Enfoirés, Jean-Jacques Goldman quitte la troupe « pour vivre d’autres aventures ». Il se juge désormais « trop âgé pour continuer à représenter l’esprit des Enfoirés[57] », indiquant à ce propos : « On prépare la relève depuis quelques éditions aux Enfoirés. (…) Une équipe rajeunie prend de plus en plus les choses en main et de jeunes artistes s’impliquent. (…) À 65 ans et après trente ans d’Enfoirés, je crois qu’il est temps de passer la main. Je n’ai plus la créativité, les idées, la modernité que nécessite une telle émission[57]. »
Le 23 mars 2020, il reprend l'air d'Il changeait la vie avec de nouvelles paroles en soutien aux personnels toujours en activité durant la pandémie de coronavirus[58]. En novembre 2020, il offre le violon électrique avec lequel il a joué durant la tournée Un tour ensemble pour une tombola organisée par Julien Doré en faveur des sinistrés de la tempête Alex, dans les Alpes-Maritimes[59].
Influences
Pendant ses études à Lille, il craque pour Léo Ferré en allant voir le groupe Zoo qui fait sa première partie. « J'ai compris que c'était possible en français… La force des mots, le choc des notes. Ferré m'a eu ! » dira-t-il[60].
Jean-Jacques Goldman est également fan du groupe Status Quo[61]. Il écrit en hommage à ce groupe la chanson The Quo's in Town Tonite, enregistrée sur l'album Chansons pour les pieds.
Il a été également influencé par Aretha Franklin et notamment la chanson Think à laquelle il fait référence dans la chanson 1,2,3 qu'il interprète avec Carole Fredericks et Michael Jones.
Il a également une très nette inspiration de Mark Knopfler, chanteur du groupe Dire Straits. Il y fait notamment référence dans « Des Vies » chantée avec Carole Fredericks et Michael Jones en 1995 aussi bien dans le rythme proche de sultans of swing que dans les soli de guitare de Michael Jones.
On peut également noter ses influences comme le blues (Elmore James avec dust my broom repris), B.B. King, Johnny Winter et du rock avec des artistes comme Angus Young d'AC/DC, Jimmy Page de Led Zeppelin qui lui permirent d'être également un guitariste soliste que Bertignac qualifia d'excellent lors d'une reprise de "vas-y guitare" avec Michael Jones et Louis Bertignac.
Concernant ses influences blues, on peut citer sa participation à des titres comme Rollin' & Tumblin', Tobacco road et Key to the highway dans les cd "autour du blues" et aussi son improvisation au début de "je commence demain" à Taratata et aussi en live (album "sur scène").
En 2012, dans un documentaire de France 5, Jean-Jacques Goldman témoigne de l'importance qu'eut le scoutisme dans sa jeunesse. C'est là qu'il emprunte pour la première fois une guitare, qu'il apprend à accompagner un groupe qui chante[62].
Discographie
Au sein du groupe Taï Phong
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Carrière solo
Albums studio
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Albums live |
Compilations
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Chansons sorties en singles ou diffusées en extrait promo
Entre parenthèses, le nom de l'album où se trouve le titre (sauf indication, album de Jean-Jacques Goldman).
- Il suffira (d'un signe) (Jean-Jacques Goldman) - 1981
- Quelque chose de bizarre (Jean-Jacques Goldman) - 1982
- Quand la musique est bonne (Minoritaire) - 1982
- Comme toi (Minoritaire) - 1983
- Au bout de mes rêves (Minoritaire) - 1983
- Envole-moi (Positif) - 1984
- Encore un matin (Positif) - 1984
- Long Is the Road (Américain) (Positif) - 1984
- Je marche seul (Non homologué) - 1985
- Je te donne (Non homologué) - 1985
- Pas toi (Non homologué) - 1986
- La Vie par procuration (En public) - 1986
- Medley (En public) - 1987
- Elle a fait un bébé toute seule (Entre gris clair et gris foncé) - 1987
- Là-bas (Entre gris clair et gris foncé) - 1987
- C'est ta chance (Entre gris clair et gris foncé) - 1988
- Puisque tu pars (Entre gris clair et gris foncé) - 1988
- Il changeait la vie (Traces) - 1988
- Peur de rien blues (Traces) - 1989
- Elle attend (Singulier et Non homologué (réédition)) - 1996
- Les derniers seront les premiers (album Live à Paris de Céline Dion) - 1996
- Sache que je (En passant) - 1997
- On ira (En passant) - 1997
- Quand tu danses (En passant) - 1998
- Le coureur (En passant) - 1998
- Bonne idée (En passant) - 1998
- Tout était dit (En passant) 1998
- Pas toi (Tournée en passant) - 1999
- Nos mains (Tournée en passant) - 1999
- Le rapt (Tournée en passant) - 1999
- Elle ne me voit pas (BO du film Astérix et Obélix contre César) - 1999
- Bélénos (BO du film Astérix et Obélix contre César) - 1999
- Ensemble (Chansons pour les pieds) - 2001
- Tournent les violons (Chansons pour les pieds) - 2002
- Les choses (Chansons pour les pieds) - 2002
- Je voudrais vous revoir (Chansons pour les pieds) - 2002
- Si je t'avais pas (Chansons pour les pieds) - 2003
- Et l'on n'y peut rien (Un tour ensemble) - 2003
- Envole-moi (Un tour ensemble) - 2003
- Petite fille (Un tour ensemble) - 2003
- 4 mots sur un piano, avec Patrick Fiori et Christine Ricol - 2007
- La promesse, avec Grégoire (La Promesse de Grégoire) - 2011
- À quoi ça sert ? (BO du film Titeuf) - 2011
Chansons hors albums
- Chansons issues des trois 45 tours enregistrés entre 1975 et 1979, sur le CD Les Années Warner : C'est pas grave papa, Jour bizarre, Tu m'as dit, Laetitia, Back to the City again et Les Nuits de solitude
- Ptit Blues Peinard (disponible en face B du 45 tours Américain (Long is the Road) et sur le CD Quelques choses bizarres de l'intégrale 81-91)
- La Chanson des Restos, pour l'association Les Restos du cœur créée par Coluche (disponible sur le CD Quelques choses bizarres de l'intégrale 81-91)
- Slow Me Again (sorti en 1978 et disponible en 45 tours, maxi 45 tours et 2 versions maxi 45 tours promo)
- Just a dream (version anglaise de Les Nuits de solitude est disponible uniquement sur la face B du maxi 45 tours Slow Me Again sorti en 1978)
En 2004, il participe au CD Agir Réagir en faveur des sinistrés du séisme qui a secoué la région d'Al Hoceïma, au Maroc le 24 février.
- L'Absence, enregistrée sur l'album Urgences en faveur de la lutte contre le sida en 1992, chanson d'abord écrite pour Rose Laurens.
- Medley (Quand la musique est bonne, Au bout de mes rêves, Comme toi, Long is the road, La Vie par procuration, Pas toi) (Disponible en face B du 45 tours Il suffira d'un signe (sur scène) et en titre 2 sur le single du même nom.
- Ici les Enfoirés pour le spectacle de 2009, intitulé Les Enfoirés font leur cinéma, sur la musique de In the Army Now (chanson écrite en 1981 par Rob et Ferdi Bolland et popularisée en 1986 par le groupe Status Quo).
- Si l'on s'aimait, si pour le spectacle de 2010, intitulé Les Enfoirés... la Crise de nerfs, sur la musique de I Was Made For Loving You du groupe Kiss, avec des paroles réécrites (en collaboration avec Bénabar).
- Encore un autre hiver pour le spectacle de 2012, intitulé Le Bal des Enfoirés, chanson entièrement composée et écrite par Jean-Jacques Goldman en collaboration avec Grégoire.
- Attention au départ pour le spectacle de 2013, intitulé La Boîte à musique des Enfoirés, composée et écrite par Jean-Jacques Goldman.
- La Chanson du bénévole pour le spectacle de 2014, intitulé Bon anniversaire les Enfoirés, écrite par Jean-Jacques Goldman et composée par Frédéric Chateau.
Au sein du trio Fredericks Goldman Jones
Albums studio |
Albums live |
Compilations |
Participations
- Chanson d'amour sur l'album Maronnage de Malavoi (1998) (en duo avec Édith Lefel)
Chansons écrites pour d'autres
Jean-Jacques Goldman a écrit et composé pour de très nombreux artistes ; il a particulièrement collaboré avec Johnny Hallyday pour qui il a entièrement écrit et composé l'album Gang en 1986, puis produit Lorada en 1995, et avec Céline Dion sur D'eux en 1995, S'il suffisait d'aimer en 1998, Une fille et quatre types en 2003 et Encore un soir en 2016.
Outre les chansons écrites et composées pour les groupes dont il a fait partie, Jean-Jacques Goldman a ainsi depuis 1980 (co)écrit et/ou (co)composé 125 chansons[réf. souhaitée] (éventuellement sous des pseudonymes, voir plus bas), pour les interprètes[réf. souhaitée] : Céline Dion (29 chansons), Patrick Fiori (13), Johnny Hallyday (12), Patricia Kaas (8), Carole Fredericks (5), Garou (4), Florent Pagny (4), Khaled (4), Marc Lavoine (4), Maurane (4), Christophe Willem (3), Anne-Marie Batailler (2), Dan Ar Braz (2), France D'Amour (2), J.L.B. (2), Lââm (2), Liane Foly (2), Michael Jones (2), Calogero (2), Audrey Sara (1), Catherine Ferry (1), Christine Ricol (1), Christophe Deschamps (1), Christopher Thompson (1), Danielle Messia (1), Elli Medeiros (1), Émile et Images (1), Émilie Bonnet (1), Gérald de Palmas (1), Gildas Arzel (1), Idir (1), Jane Surrey (1), Janic Prévost (1), Jeane Manson (1), Jean-Marie Bigard (1), Joe Cocker (1), Julie Zenatti (1), Linda Singer (1), Lorie (1), Maxime Le Forestier (1), Philippe Lavil (1), Poetic Lover (1), Ray Charles (1), Richard Cocciante (1), Robert Charlebois (1), Roch Voisine (1), Rose Laurens (1), Sabrina Lory (1), Stephan Eicher (1), Yannick Noah (1)[63], Hélène Ségara[64], Zaz (1) et Emmanuel Moire (1).
Certaines des chansons qu'il a écrites pour les autres ont été faites en collaboration avec J. Kapler, pseudonyme de son frère Robert Goldman, notamment les chansons pour Florent Pagny.
On peut y ajouter la Chanson des Restos, écrite et composée en 1986 pour Coluche et les Restos du cœur[65], l'adaptation de Ici les Enfoirés en 2009[66], ainsi que plusieurs chansons écrites et composées pour le scoutisme ou une chorale.
Jean-Jacques Goldman a écrit la plupart de ces chansons en utilisant son propre nom, mais il a parfois fait usage de pseudonymes, dans le but, comme il le confiera, de s'effacer et de donner toute leur place à la chanson et aux interprètes[67]. De 1979 à 2004, Il a ainsi écrit sous les noms de[68] :
- « Sweet Memories » : deux chansons également interprétées par lui sous ce même pseudonyme en 1979, puis six autres chansons pour cinq interprètes de 1982 à 1984 ;
- « First prayer » : deux chansons également interprétées par lui sous ce même pseudonyme en 1980 ;
- « Sam Brewski » : sept chansons pour sept interprètes de 1991 à 2004 ;
- « O. Menor » : trois chansons pour Marc Lavoine en 1993 (ce pseudonyme est une transcription phonétique de « homme en or », jeu de mots avec la traduction de l'anglais gold man ; Marc Lavoine utilisa d'ailleurs pour l'occasion le pseudonyme « M. Oats », oats signifiant « avoine » en anglais).
- Farid Medjane, l'ancien batteur du groupe Trust, confirmera à Nice Matin (édition du , article titré « Farid Medjane de Trust : itinéraire d'un batteur gâté à Saint Tropez ») l'information qui était connue des fans du groupe : Jean-Jacques Goldman a composé le titre Serre les poings figurant dans l'album Rock 'n' roll paru en 1984. « Mais la maison de disques n'avait pas son tube. Du coup, ils ont mandaté Jean-Jacques Goldman pour en écrire un ! C'était “Serre les poings” (titre aux synthés ultra-commerciaux, très décrié par les fans à l'époque, NDLR). » « L'histoire est restée confidentielle car il n'apparaît pas dans les crédits de l'album, mais oui. Nous avons même passé une semaine chez vous dans le Var, au studio Miraval, pour mettre ce titre en boîte et Jean-Jacques était là. »
Compositions
Jean-Jacques Goldman a composé plusieurs bandes originales de films :
- L'Union sacrée, co-composée avec Roland Romanelli avec notamment le Thème de Lisa, en 1989 ;
- Pacific Palisades, avec entre autres une chanson avec Ray Charles. Générique chanté par Sabrina Lory, en 1990 ;
- Astérix et Obélix contre César, co-composée avec Roland Romanelli, avec notamment la chanson Elle ne me voit pas, en 1999.
Il a également composé les génériques de plusieurs émissions :
- Taratata (une version ré-arrangée du solo de guitare figurant au milieu de la chanson Rouge) ; on notera à ce propos que, lors du 2e numéro de l'émission, Goldman est venu au secours de son ami Nagui en remplaçant l'invité principal, William Sheller, qui s'était décommandé à la dernière minute[69],[70] ;
- Les Aventures du bien.
La musique utilisée lors des rassemblements de la campagne présidentielle de Lionel Jospin en 1995 était une version ré-arrangée de la partie instrumentale de Il changeait la vie ; ceci a été réitéré pour la campagne 2002, avec cette fois la chanson Ensemble.
Palmarès
Note : le classement en Belgique francophone n'étant en fonction que depuis , les ventes des titres antérieurs ne sont pas évaluées avant cette date.
Années | Titres | Classement des ventes | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
FR [71],[72] |
BEL/Wa [71] |
BEL/Fl [71] |
NL [71] |
CH [71] |
AUT [71] |
SE [71] |
NO [71] | ||
1981 | Il suffira d'un signe (Jean-Jacques Goldman) | 7 | — | — | — | — | — | — | — |
1982 | Quand la musique est bonne (Jean-Jacques Goldman) | 1 | — | — | — | — | — | — | — |
1983 | Comme toi (Jean-Jacques Goldman) | 4 | — | — | — | — | — | — | — |
Au bout de mes rêves (Jean-Jacques Goldman) | 10 | — | — | — | — | — | — | — | |
1984 | Envole-moi (Jean-Jacques Goldman) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
Encore un matin (Jean-Jacques Goldman) | 8 | — | — | — | — | — | — | — | |
Long Is the Road (Américain) (Jean-Jacques Goldman) | 6 | — | — | — | — | — | — | — | |
1985 | Je marche seul (Goldman) | 2 | — | — | — | — | — | — | — |
1985 | Je te donne (Goldman et Michael Jones) | 1 | — | — | — | — | — | — | — |
1986 | La Chanson des Restos (Les Enfoirés) | 2 | — | — | — | — | — | — | — |
1986 | Pas toi (Goldman) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
1986 | Je t'attends (Johnny Hallyday) | 23 | — | — | — | — | — | — | — |
1986 | La Vie par procuration (Goldman) | 2 | — | — | — | — | — | — | — |
1987 | Elle a fait un bébé toute seule (Goldman) | 4 | — | — | — | — | — | — | — |
1987 | Là-bas (Sirima et Goldman) | 2 | — | — | — | — | — | — | — |
1987 | J'oublierai ton nom (Hallyday et Carmel) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
1987 | Je te promets (Hallyday) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
1987 | Laura (Hallyday) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
1988 | L'envie (Hallyday) | 15 | — | — | — | — | — | — | — |
1988 | C'est ta chance (Goldman) | 16 | — | — | — | — | — | — | — |
1988 | Puisque tu pars (Goldman) | 3 | — | — | — | — | — | — | — |
1988 | Il changeait la vie (Goldman) | 14 | — | — | — | — | — | — | — |
1989 | Peur de rien blues (Goldman) | 17 | — | — | — | — | — | — | — |
1990 | Nuit (Fredericks Goldman Jones) | 6 | — | — | 30 | — | — | — | — |
1991 | À nos actes manqués (Fredericks Goldman Jones) | 2 | — | — | — | — | — | — | — |
1991 | Né en 17 à Leidenstadt (Fredericks Goldman Jones) | 11 | — | — | — | — | — | — | — |
1991 | C'est pas d'l'amour (Fredericks Goldman Jones) | 11 | — | — | — | — | — | — | — |
1992 | Un, deux, trois (Fredericks Goldman Jones) | 8 | — | — | — | — | — | — | — |
1992 | Tu manques (Fredericks Goldman Jones) | 12 | — | — | — | — | — | — | — |
1992 | Il suffira d'un signe (Fredericks Goldman Jones) | 14 | — | — | — | — | — | — | — |
1993 | Rouge (Fredericks Goldman Jones) | 18 | — | — | — | — | — | — | — |
1993 | Il me dit que je suis belle (Patricia Kaas) | 5 | — | — | — | — | — | — | — |
1994 | Juste après (Fredericks Goldman Jones) | 32 | — | — | — | — | — | — | — |
1994 | Est-ce que tu me suis ? (Florent Pagny) | 45 | — | — | — | — | — | — | — |
1994 | Si tu veux m'essayer (Pagny) | 7 | — | — | — | — | — | — | — |
1995 | Fermer les yeux (Fredericks Goldman Jones) | 33 | — | — | — | — | — | — | — |
1995 | J'la croise tous les matins (Hallyday) | 7 | 21 | — | — | — | — | — | — |
1995 | Ne m'oublie pas (Hallyday) | 18 | 18 | — | — | — | — | — | — |
1995 | Quand le masque tombe (Hallyday) | 22 | — | — | — | — | — | — | — |
1995 | Pour que tu m'aimes encore (Céline Dion) | 1 | 1 | 2 | 4 | 17 | 30 | 3 | — |
1995 | Omdat ik zo van je hou (Gordon (artiest) (nl)) | — | — | — | 4 | — | — | — | — |
1995 | Je sais pas (Dion) | 1 | 1 | 39 | 34 | — | — | — | — |
1995 | Rester libre (Hallyday) | 28 | — | — | — | — | — | — | — |
1996 | Je te donne (Worlds Apart) | 3 | 3 | 35 | — | 16 | 16 | 16 | — |
1996 | Aïcha (Khaled) | 1 | 1 | 25 | 14 | 11 | — | — | — |
1997 | Quand j'ai peur de tout (Kaas) | 11 | 12 | — | — | 41 | — | — | — |
1997 | Le jour viendra (Khaled) | 24 | 12 | — | — | — | — | — | — |
1997 | J'attendais (Dion) | 46 | 22 | — | — | — | — | — | — |
1997 | Je voudrais la connaître (Kaas) | 20 | 9 | — | — | — | — | — | — |
1997 | Pas toi… (Melgroove) | 17 | 6 | — | — | — | — | — | — |
1997 | Sache que je (Goldman) | 19 | 18 | — | — | — | — | — | — |
1998 | Quand tu danses (Goldman) | 66 | — | — | — | — | — | — | — |
1998 | Bonne idée (Goldman) | 68 | — | — | — | — | — | — | — |
1998 | Zora sourit (Dion) | 20 | 12 | 48 | 67 | 25 | — | — | — |
1998 | Personne ne saurait (Carole Fredericks et Poetic Lover) | 7 | 12 | — | — | — | — | — | — |
1998 | S'il suffisait d'aimer (Dion) | 4 | 6 | — | — | — | — | — | — |
1999 | Hon ser inte mig (Peter Jöback) | — | — | — | — | — | — | 41 | — |
1999 | Ze ziet me niet staan (Marcel Kapteijn) | — | — | — | 77 | — | — | — | — |
1999 | Sie sieht mich nicht (Xavier Naidoo) | — | — | — | — | 5 | 11 | — | — |
1999 | On ne change pas (Dion) | 17 | 16 | — | — | — | — | — | — |
1999 | C'est la nuit (Khaled) | 29 | 35 | — | — | — | — | — | — |
2000 | Les chansons commencent (Kaas) | 70 | — | — | — | — | — | — | — |
2000 | J'en rêve encore (Gérald de Palmas) | 7 | 4 | — | — | — | — | — | — |
2002 | Pourquoi cette pluie ? (Idir) | 64 | — | — | — | — | — | — | — |
2003 | Aïcha (Outlandish) | — | — | 8 | 2 | 1 | 3 | 1 | 3 |
2003 | Je sais où aller (Patrick Fiori) | 13 | — | — | — | 86 | — | — | — |
2003 | Et l'on n'y peut rien (Goldman) | 7 | 37 | — | — | 61 | — | — | — |
2004 | Au bout de mes rêves (Nouvelle Star) | 22 | — | — | — | 45 | — | — | — |
2004 | Et je t'aime encore (Dion) | 16 | 14 | — | — | 31 | — | — | — |
2004 | C'est plus fort que moi (Lorie) | 15 | 18 | — | — | — | — | — | — |
2006 | Toutes les peines (Fiori) | 11 | — | — | — | 37 | — | — | — |
2007 | 4 mots sur un piano (Fiori, Goldman et Christine Ricol) | 1 | 7 | — | — | 40 | — | — | — |
2009 | C'est dit (Calogero) | — | 1 | — | — | 78 | — | — | — |
2010 | Peut-être que peut-être (Fiori) | — | 14 | — | — | — | — | — | — |
2010 | C'est d'ici que je vous écris (Calogero) | — | 25 | — | — | — | — | — | — |
2011 | À nos actes manqués (M. Pokora) | 8 | 16 | — | — | — | — | — | — |
2011 | Un peu de blues (Christophe Maé) | 29 | 24 | — | — | — | — | — | — |
2012 | Veiller tard (Shy'm) | 115 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Là-bas (Marie-Mai et Baptiste Giabiconi) | 96 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Au bout de mes rêves (Emmanuel Moire et Amandine Bourgeois) | 143 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Je marche seul (Christophe Willem) | 113 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | On ira (Florent Mothe et Judith) | 78 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Comme toi (Amel Bent) | 91 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Let's Talk About Love (Medley) (Irma et Zaz) | 170 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | L'envie (Hallyday) | 116 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Envole-moi (Goldman) | 150 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Sur un fil (Circus) | 95 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Famille (Génération Goldman) | 49 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Je te donne (Leslie et Ivyrise) | 38 | — | — | — | — | — | — | — |
2012 | Encore un autre hiver (Les Enfoirés) | 10 | 4 | — | — | 63 | — | — | — |
2012 | Je te promets (Les Enfoirés) | 62 | 40 | — | — | — | — | — | — |
2012 | Comme toi (Atef) | 55 | 44 | — | — | — | — | — | — |
2012 | Envole-moi (Pokora et Tal) | 5 | 7 | — | — | 39 | — | — | — |
2012 | Attention au départ (Les Enfoirés) | 5 | 3 | — | — | 49 | — | — | — |
2013 | Il changeait la vie (La Troupe de Robin des Bois) | 163 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | La Vie par procuration (Leslie et Pauline) | 146 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Encore un matin (Zaho) | 158 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Confidentiel (Willem) | 151 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Vole (Dion) | 67 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Quand la musique est bonne (Bent et Soprano) | 40 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Nos mains (Génération Goldman 2) | 72 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Si (Zaz) | 34 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | Pas toi (Tal) | 39 | — | — | — | — | — | — | — |
2013 | La Chanson du bénévole (Les Enfoirés) | 22 | 14 | — | — | — | — | — | — |
2014 | Du vent, des mots (Garou et Charlotte Cardin) | 131 | — | — | — | — | — | — | — |
2014 | Tout commence aujourd'hui (Hélène Ségara) | 105 | — | — | — | — | — | — | — |
2014 | Elles (Fiori) | 59 | 49 | — | — | — | — | — | — |
2015 | Ensemble (Goldman) | 149 | — | — | — | — | — | — | — |
2015 | Toute la vie (Les Enfoirés) | 16 | 21 | — | — | — | — | — | — |
2015 | Après toi (Willem) | 93 | 27 | — | — | — | — | — | — |
2016 | Nous nus (Willem) | — | 46 | — | — | — | — | — | — |
2016 | Encore un soir (Dion) | 1[73] | 10 | — | — | 25 | — | — | — |
Vidéographie
- Carnet de route 1981 à 1986 (1987)
- Vidéoclips 1981/1989 (1989)
- Traces (1989)
- Au New Morning (1995)
- Tours et détours (1995)
- En passant tournée 98 (1999)
- Souvenirs de tournées (2000)
- Du New Morning au Zénith (2000)
- Intégrale des clips 1981/2000 (2000)
- Chronique d'un album (2001) (DVD promotionnel interdit à la vente, inclus dans le programme de la tournée 2002)
- Un tour ensemble (2003)
- Comment tournent les violons (2004) réalisé par Gilbert Namiand (DVD promotionnel interdit à la vente)
- Jean-Jacques Goldman, de Coluche à Céline Dion (2017), portrait documentaire réalisé par Véronick Dokan et co-écrit par Laurent Boyer & Laurence Gerbi.
Au cinéma
- 1989 : L'Union sacrée
- 1990 : Pacific Palisades
- 1997 : Le Cousin (Aïcha)
- 1999 : Astérix et Obélix contre César
- 1999 : Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs… (Elle a fait un bébé toute seule)
- 2000 : La ville est tranquille (Pas toi)
- 2002 : Les Femmes... ou les enfants d'abord... (L'Envie)
- 2002 : La Mentale (Je te promets)
- 2018 : Lola et ses frères (On ira)
Streaming
Jean-Jacques Goldman a été pendant plusieurs années l'un des seuls grands artistes français à refuser que ses musiques soient reprises sur les catalogues des plateformes musicales numériques (excepté celui de Youtube), sans en donner aucune raison[74],[75],[76]. Le , ses chansons sont enfin publiées sur les principales plateformes de streaming (Spotify, Apple Music, Deezer)[77],[78].
Notes et références
Notes
- Il est né dans l'appartement familial[5].
Références
- ELB, « Jean-Jacques Goldman : Sa vie, son œuvre, en quelques chiffres ! », Télé-Loisirs, (lire en ligne, consulté le )
- « Céline Dion a "envie" de retravailler avec Jean-Jacques Goldman », sur chartsinfrance.net (consulté le )
- « Jean-Jacques Goldman, personnalité préférée des Français », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- Le JDD, « Top 50 du JDD : Goldman et Marceau restent les personnalités préférées des Français, mais il y a des surprises », sur lejdd.fr (consulté le )
- Bernard Violet, Jean-Jacques Goldman : Un homme bien comme il faut, Paris, J'ai Lu, , 411 p. (ISBN 978-2-290-03197-1), chap. 1 (« Chinois »), p. 15.
- Didier Varrod et Christian Page, Goldman : portrait non conforme, Lausanne, Suisse, P.-M. Favre, , 206 p. (ISBN 978-2-8289-0275-9), p. 201.
- Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération 1. Les années de rêve, Éditions du Seuil, collection « Points – essais », 2008, p. 148-150.
- Yair Auron, Les juifs d'extrême-gauche en mai 68 : une génération révolutionnaire marquée par la Shoah, Albin Michel, , p. 81.
- Voir notamment des interviews : dans le magazine Oze des SGDF, no 29 - 2013 en ligne et dans La Vie no 3225, 21 juin 2007, en ligne
- Fred Hidalgo, Jean-Jacques Goldman confidentiel, Archipoche, , 744 p. (lire en ligne).
- Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, , p. 171.
- Patrick Amine et Michael Jones (avant-propos), Jean-Jacques Goldman : Un monde à part, Paris, Bartillat, , 175 p. (ISBN 978-2-84100-396-9 et 2-841-00396-5, OCLC 78712792), p. 154
- Éric Le Bourhis, Le mystère Goldman. Portrait d'un homme très discret, Éditions Prisma, , p. 121.
- « Notice Bibliographique de thèse : « Lagier, Nathalie Goldman (1979-….) » », sur Idref.fr.
- « Agrégation de Mathématiques : Resultats », sur Agreg.org (consulté le ).
- [PDF] Thèse de Mathématiques : « Terme constant de fonctions sur un espace symétrique réductif P-adique », Nathalie Lagier, Université de la Méditerranée, Faculté des Sciences de Luminy, thèse soutenue le 13 juin 2007 - sur le site univ-mrs.fr (consulté le 20 mars 2015).
- Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, Dictionnaire étonnant des célébrités, First Éditions, , p. 74.
- Il est parti avec son épouse et sa dernière fille, pour rejoindre ses trois autres filles, scolarisées dans une école française de la capitale britannique. Cf. « Jean-Jacques Goldman a quitté la France pour Londres », sur ouest-france.fr, .
- Luca Andreolli, « Goldman à Londres. Les raisons de son exil »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), VSD, .
- Patrick Amine, Jean-Jacques Goldman : un monde à part, Bartillat, , p. 45.
- Éric Le Bourhis, Le mystère Goldman. Portrait d'un homme très discret, Éditions Prisma, , p. 47.
- Patrick Amine, Jean-Jacques Goldman : un monde à part, Paris, Bartillat, , 175 p. (ISBN 978-2-84100-396-9), p. 46.
- Chansons, no 10, été 1984.
- « De 1951 à 1988, son histoire (Rock Music Magazine, 1988) », sur www.parler-de-sa-vie.net (consulté le )
- RFM, 8 octobre 2000.
- Didier Varrod et Christian Page, Goldman : portrait non conforme, P.-M. Favre, , p. 27.
- Éric Le Bourhis, Le mystère Goldman. Portrait d'un homme très discret, Éditions Prisma, , p. 51.
- Aficia
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Annexes
Bibliographie
- 1986 : Tout sur Goldman, Philippe Deboissy, Éditions Hyperstar
- 1987 : Goldman - Portrait non conforme, Christian Page et Didier Varrod, Éditions Pierre-Marcel Favre, Collection Presses Pocket
- 1988 : Goldman, Claude Gassian, Éditions Paul Putti – Éditeur
- 1991 : Jean-Jacques Goldman, Claude Gassian (avec des légendes de Didier Varrod), Éditions Jean-Pierre Tailandier
- 1991 : Jean-Jacques Goldman : le parcours d'une star, Catherine et Michel Rouchon, Éditions Rouchon
- 1992 : Jean-Jacques Goldman : il change la vie, Frank Andriat, Albine Asselman, Cathy Avai, Nicolas Franckx, Véronique Gilson, Yasmine Grebeude, Laurent Mammerickx, Agnès Mathieu, Richard Piret, Lina Prassas, Valérie Raye, Manuel Sanchez, Éditions Pré aux Sources
- 1993 : ROUGE, Sorj Chalandon / Jean-Jacques Goldman / Lorenzo Mattotti, Éditions Jean-Pierre Tailandier
- 1995 : Jean-Jacques Goldman, Patrick Amine, Éditions Albin Michel
- 1998 : Jean-Jacques Goldman - En Passant, Éditions Hit Diffusion
- 1999 : Les pères ont des enfants, Alain Etchegoyen / Jean-Jacques Goldman, Éditions Seuil
- 2002 : Jean-Jacques Goldman de A à Z, Mathias Goudeau, Éditions L'Express, Collection MusicBook
- 2002 : Chansons pour les pieds, Éditions Hit Diffusion
- 2003 : Voyage en guitare - Jean-Jacques Goldman, Éditions Hit Diffusion
- 2003 : Jean-Jacques Goldman - Tout simplement, Annie et Bernard Reval, Éditions France Empire
- 2004 : Jean-Jacques Goldman – Chansons pour les yeux (BD), Collectif, Éditions Delcourt G. Productions
- 2004 : Jean-Jacques Goldman - Des bouts de lui, François Rauzier, Éditions Favre Eds
- 2004 : Les chansonniers de la table ronde - Cabrel, Goldman, Simon, Souchon, Fred Hidalgo, Éditions Fayard
- 2004 : Créateur de l'ombre, dans le secret des chansons, Mathias Goudeau, préface de Jean-Jacques Goldman, Éditions Autrement, Collection Passions complices
- 2005 : Jean-Jacques Goldman de A à Z, Mathias Goudeau, Éditions Delcourt G. Productions
- 2005 : Jean-Jacques Goldman : Une vie en musiques, Mathias Goudeau, Éditions City
- 2006 : Jean-Jacques Goldman - Chansons pour les autres, Éditions Hit Diffusion
- 2006 : Le Roman de Daniel Balavoine, Didier Varrod, préface de Jean-Jacques Goldman, Éditions Fayard-Chorus
- 2007 : Jean-Jacques Goldman - Un monde à part, Patrick Amine, Éditions Bartillat
- 2009 : Les tubes de Jean-Jacques Goldman, l'histoire des singles de 1981 à 2007, Ludovic Lorenzi, Ludovic Lorenzi 2009
- 2010 : Jean-Jacques Goldman - Un homme bien comme il faut, Bernard Violet
- 2011 : Jean-Jacques Goldman - Le vent de l'histoire Emmanuel Bonini
- 2014 : Eric Le Bourhis, Le mystère Goldman, Prisma, , 288 p. (ISBN 978-2-8104-1344-7, présentation en ligne)
- 2015 : Le complexe JJG, Fabrice Uras, Editions Chapître.com
- 2017 : Jean-Jacques Goldman, vivre sa vie, Frédéric Quinonero, City éditions, 336 p.
- 2019 : Jean-Jacques Goldman, Laurent Lavige, éditions Hugo et Compagnie, 2019.
- 2020 : Goldman L'Intégrale, l'histoire de tous ses disques, Daniel Pantchenko, éditions Sepa, octobre 2020, 277 p.
Articles connexes
Liens externes
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