Génolhac
Génolhac (prononciation occitane normale API : [ʒenɔjac] « génou-yac ») est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour le peintre français, voir Pierre Albert Génolhac
Génolhac | |||||
Clocher-mur de l'église de Génolhac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Guy Cheron 2020-2026 |
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Code postal | 30450 | ||||
Code commune | 30130 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Génolhacois | ||||
Population municipale |
833 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 21′ 02″ nord, 3° 57′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 293 m Max. 1 416 m |
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Superficie | 17,30 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | genolhac.net | ||||
Géographie
Localisation
Génolhac est situé dans le nord du département du Gard. La commune est limitrophe de la Lozère. Son altitude moyenne est de 500 mètres. Son point culminant est au belvédère des Bouzèdes (1 232 mètres), au bord du plateau de Lozère.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
- L' Amalet, ruisseau de 6 km environ, prend sa source à Concoules, à 732 mètres d'altitude, puis traverse la commune pour se jeter dans l'Homol à Sénéchas. Son lit fixe une bonne partie de la frontière communale Nord et Est avec les communes de Concoules et Sénéchas.
- L' Homol, ruisseau de 21 km environ, affluent de la Cèze, elle-même affluent du Rhône, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 8,6 km pour atteindre Chambon.
- Le Luech, rivière de 31,5 km environ, affluent de la Cèze, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 3,2 km et en sort au Pont-de-Rastel où elle atteint Chamborigaud.
On trouve à Génolhac des formations métamorphiques et du granite post-tectonique du mont Lozère. Les roches sont riches en silice et en alumine mais pauvres en potasse. Les matériaux ont subi les actions du froid quaternaire qui ont façonné les pentes et donné naissance aux alluvions des fonds de vallées.
- La Gardonnette.
- Pont sur la Gardonnette.
- L'Homol.
Climat
|
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1974 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,9 | 4,3 | 6,3 | 9,7 | 13,1 | 15,8 | 15,7 | 12,5 | 9,2 | 5 | 2,4 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 5 | 5,7 | 8,7 | 10,9 | 14,7 | 18,6 | 21,8 | 21,6 | 17,6 | 13,1 | 8,4 | 5,7 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,5 | 13 | 15,5 | 19,8 | 24,1 | 27,9 | 27,6 | 22,6 | 17 | 11,8 | 8,9 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 12.01.1987 |
−11 10.02.1986 |
−9,3 01.03.05 |
−3,5 14.04.1998 |
1 07.05.1997 |
2 18.06.1991 |
8 11.07.1993 |
7,2 29.08.1986 |
3,5 29.09.1974 |
−2 18.10.1992 |
−5,5 21.11.1993 |
−10 27.12.1996 |
−13 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,5 10.01.15 |
23,5 23.02.20 |
26,2 31.03.12 |
29,1 29.04.05 |
33 30.05.01 |
42,3 28.06.19 |
37,6 21.07.06 |
40,2 12.08.03 |
35,4 04.09.06 |
30,3 02.10.11 |
24,2 16.11.15 |
21 18.12.1987 |
42,3 2019 |
Ensoleillement (h) | 142,9 | 168,1 | 220,9 | 227 | 263,9 | 312,4 | 339,7 | 298 | 241,5 | 168,6 | 148,8 | 136,5 | 2 668,2 |
Précipitations (mm) | 145,6 | 95,9 | 79,2 | 147,2 | 152,4 | 76 | 45,8 | 75,3 | 162,1 | 242,1 | 234,9 | 176,5 | 1 633 |
Voies de communication et transports
Génolhac est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares de Clermont-Ferrand et de Nîmes, et des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Mende et de Nîmes.
Urbanisme
Typologie
Génolhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations anciennes
- 1169 : Junilhacum - castrum de Junilhaco (généalogie des Châteauneuf-Randon)[13].
- 1176 : Ginolacum (cartulaire de Franquevaux)[13].
- 1199 : Castrum de Genouillac (Gallia Christiana, t.VI, p. 622)[13].
- 1243 : Genoillaicum (cartulaire de Franquevaux)[13].
- 1280 : Genolhacum (généalogie des Châteauneuf-Randon)[13].
- 1345 : Parrochia de Genulhaco (cartulaire de la seigneurie d'Alais, f. 31)[13].
- 1376 : La paroisse de Guinoac (cartulaire de la seigneurie d'Alais, f. 43)[13].
- 1384 : Junilhacum (dénombrement de la sénéchaussée)[13].
- 1426 : J. de Jinoliaco (bulletin de la société de Mende, t. XVII, p. 39)[13].
- 1433 : Genolhac (Léon Ménard, Notes manuscrites, III, preuves p. 237, col. 2 - Bibliothèque de Nîmes)[13].
- 1434 : Ginolhac (Léon Ménard, Notes manuscrites, III, preuves p. 238, col. 2 - Bibliothèque de Nîmes)[13].
- 1715 : Genouillac (J.-B. Nolin, carte du diocèse d'Uzès)[13].
- 1721 : Genolhac (bulletin de la société de Mende, t. XVI, p. 164)[13].
Toponymie
En occitan Ginolhac est prononcé Ginouillac.
La plus ancienne mention connue du toponyme apparaît dans une source écrite remontant à 1169 : Junilhacum, castrum de Junilhaco (actes extraits de la généalogie des Châteauneuf-Randon[13], citée par l'abbé Nicolas[14].
Au vu des formes anciennes et au-delà des hypothèses livrées par l'abbé Nicolas en 1895, on peut raisonnablement interpréter le mot comme un gentilice romain (porté par un autochtone), Genilius, suivi du suffixe -acum, latinisé du gaulois *-acos et très souvent utilisé par les Gallo-Romains pour désigner des domaines nouvellement créés. On peut ainsi comprendre Génolhac comme "Le domaine de Génilius" ou "Les terres de Génilius"[15].
Ses habitants sont les Génolhacois.
Histoire
Repères chronologiques
- Au IIIe siècle, saint Martial répand le christianisme dans la région.
- Dès le haut Moyen Âge, le chemin de Régordane traverse Génolhac.
- En 1228, Bernard d'Anduze octroie une charte à la ville.
- Le couvent des Dominicains est fondé en 1300[réf. nécessaire].
- En 1312, fondation d'un couvent de Jacobins par les barons de Randon[13].
- En 1562, Claude de Chalençon, fils d'un premier lit de Louis de Chalençon, vicomte de Polignac et seigneur de Génolhac, s'empare de la ville à la tête de troupes calvinistes ; brouillé avec son père qui voulait faire de lui un ecclésiastique, il avait opté pour la Réforme.
- En 1629, la peste ravage Génolhac et les villages environnants.
- En 1702, l'église Saint-Pierre est brûlée par des Camisards, commandés par Jouanny qui s'empare de la cité ; il sera le seul chef camisard à avoir investi une ville-garnison.
- En 1721, la peste, apportée, dit-on, par un ballot de coton venant de Marseille, se déclare à nouveau à Génolhac ; elle ne cessera qu'en 1723.
- Le , la ville subit une inondation qui fait six victimes et de grands dégâts.
- Le , les cahiers de doléances sont approuvés en assemblée générale à la maison de ville.
- Le , survient une inondation encore plus forte que celle de 1772.
- En 1810, l'église des Dominicains est convertie en temple protestant.
- Le la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, fusionne avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.
Les seigneurs de Génolhac
Durant tout le Moyen Âge, la seigneurie de Génolhac est partagée entre les évêques d’Uzès et des seigneurs laïcs.
Armes des Anduze. Armes des Randon. Armes des Polignac, reprises par les Chalençon. Armes des Budos. Armes des Princes de Conti.
Anduze
- 1029 à 1054 - Bermond, seigneur d’Anduze
- 1054 à 1078 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
- 1078 à 1109 - Raymond, seigneur d’Anduze, son fils
- 1109 à 1128 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
- 1128 à 1162 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
- 1162 à 1169 - Bertrand, seigneur d’Anduze, son fils
- 1169 à 1200 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
- 1200 à 1223 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
- 1223 à v. 1250 - Bernard, seigneur des Portes de Largentière et d’Alès, son fils
- v. 1250 à 1289 - Marguerite, dame des Portes, sa fille et héritière, qui épouse Randon, seigneur de Châteauneuf-Randon
Randon
- 1289 à 1303 - Guillaume, seigneur de Châteauneuf-Randon, leur fils
- 1303 à 1334 - Marquise, dame de Randon, fille et héritière du précédent, qui épouse Armand, vicomte de Polignac
Polignac
- 1334 à 1351 - Armand de Randon, vicomte de Polignac, leur fils
- 1351 à… - Marguerite de Polignac, sa fille et héritière
- … à 1385 - Randonnet, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son petit cousin
- 1385 à 1421 - Randon, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son frère
- … à … - Valfurge, vicomtesse de Polignac, dame de Randon et de Randonnet, sa fille et héritière, qui épouse Guillaume, seigneur de Chalençon
Chalençon
- … à … - Pierre de Chalençon, vicomte de Polignac, leur fils
- … à … - Louis Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
- … à 1473 - Guillaume Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
- 1473 à 1518 - Guillaume Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
- 1518 à 1582 - François Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
- 1582 à 1584 - Louis, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
- 1584 à 1606 - Gaspard Armand, vicomte de Polignac, marquis de Chalençon, baron de Randon, son fils
Les seigneurs de Génolhac
Durant tout l’Époque moderne, la seigneurie de Génolhac est partagée entre les évêques d’Uzès et des seigneurs laïcs.
Armes des Budos. Armes des Princes de Conti.
Budos
- 1606 à 1613 - Catherine de Clermont, vicomtesse de Portes, veuve de Jacques de Budos, achète la seigneurie de Génolhac
- 1613 à 1629 - Antoine Hercule de Budos, marquis de Portes, leur fils
- 1629 à 1693 – Marie Félice de Budos, sa fille et héritière
Conti
- 1693 à 1709 – François Louis de Bourbon, prince de Conti, hérite de la seigneurie par le testament de Marie-Félice de Budos
- 1709 à 1727 – Louis Armand de Bourbon, prince de Conti, son fils
- 1727 à 1776 – Louis François de Bourbon, prince de Conti, son fils
- 1776 à 1779 – Louis François Joseph de Bourbon, prince de Conti, son fils
Roche
- 1779 à la Révolution – Claude François de Roche, chevalier, achète la seigneurie de Génolhac aux Conti 20 000 livres
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2018, la commune comptait 833 habitants[Note 3], en diminution de 3,14 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Tour carrée de l'ancien château (XIIe siècle)
- Maisons en granit des XVe et XVIe siècles
- Château des Oliviers du XIXe siècle
Édifices religieux
- Église Saint-Pierre, avec clocher à peigne du XIIe siècle.
- Temple protestant de Génolhac du XIXe siècle.
- Temple protestant du Pont de Rastel.
Patrimoine naturel
Espaces protégés et gérés
- Parc national des Cévennes, aire d'adhésion[20].
- Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition[21].
Forêt Domaniale de l'Homol
Cette ZNIEFF est majoritairement située dans la zone cœur du Parc National des Cévennes. Superficie (ha) : 133[22].
Forêt domaniale de Malmontet
Superficie (ha) : 1510[23].
Massif du Mont Lozère
Superficie (ha) : 40063[24].
Vallées amont de la Cèze et de la Ganière
La ZNIEFF continentale de type 1 des Vallées amont de la Cèze et de la Ganière comprend 10 752,18 hectares sur 11 communes[Note 4]. Son habitat déterminant est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF vise six espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain :
- l'orchis à odeur de punaise (Anacamptis coriophora, une orchidée terrestre), le ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii), le botrychium à feuilles de matricaire (Botrychium matricariifolium, une petite fougère vivace), la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire), l'ophioglosse des Açores (Ophioglossum azoricum, une fougère) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée) - cette dernière étant également protégée au titre de la directive Habitat. L'œillet du granite (Dianthus graniticus), autre espèce visée, est sur la « liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire ».
- Deux espèces animales sont de même visées par cette ZNIEFF : l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), résidente, y est protégée au titre de la directive Habitat et de la "Protection des écrevisses autochtones sur le territoire français métropolitain" ; le faucon pèlerin (Falco peregrinus) est protégé au titre de la directive Oiseaux et, en sus, est sur la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire français[25].
Hautes vallées de la Cèze et du Luech
Génolhac est depuis 2013 entièrement incluse dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes. De la grande variété de types de couverts protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech[Note 5], reste alors essentiellement les prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées, souvent des prairies de fauche, dont la qualité et/ou la superficie diminuent avec la fermeture croissante du milieu, les activités humaines prenant le pas.
Pourtant ce site est pour la loutre (Lutra lutra) d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes ; on y trouve, ainsi que pour le castor commun (Castor fiber), des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition. Trois autres espèces sédentaires résidentes sont de même inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis)[26], ce dernier étant une rare espèce vestige de la faune précédant les périodes glaciaires[27].
Blageon (Telestes souffia) Écrevisse à pattes blanches
(Austropotamobius pallipes)Castor commun
(Castor fiber)Loutre d'Europe
(Lutra lutra)
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Jouanny, camisard.
- Jean-Paul Fournier, homme politique et maire de Nîmes.
- Jean-Pierre Chabrol, écrivain.
- Jean-Pierre Milovanoff, écrivain.
Héraldique
Blason | De sable, à un pal losangé d'argent et de gueules[13]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- César Nicolas, Histoire de Génolhac (Reprod. en fac-sim. de l'éd. de 1895), Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 211 p., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-86971-211-1, ISSN 0989-4616, notice BnF no FRBNF35211172)
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- « Génolhac sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Génolhac », sur www.insee.fr (consulté le )
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Les communes concernées par la ZNIEFF des Vallées amont de la Cèze et de la Ganière sont : Aujac, Bonnevaux, Chambon, Concoules, Génolhac, Malons-et-Elze, Peyremale, Ponteils-et-Brésis, Sénéchas, Saint-André-Capcèze, Villefort (Lozère).
- Les types de couverts du sol protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech incluent 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées (dont des Châtaigneraies), 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Eugène Germer-Durand 1868, p. 99.
- César Nicolas 1895.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-215-5)..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR3400004 : Parc national des Cévennes, aire d'adhésion », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR6500005 : Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche ZNIEFF - 910030192 : Forêt Domaniale de l'Homol », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche ZNIEFF - 910011859 : Forêt domaniale de Malmontet », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche ZNIEFF - 910007387 : Massif du Mont Lozère », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche ZNIEFF - 910014065 : Vallées amont de la Cèze et de la Ganière », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- « Fiche Natura 2000 - FR9101364 : Hautes vallées de la Cèze et du Luech », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
-
« Etude sur la répartition du Barbeau méridional (Barbus méridionalis) dans les Monts d’Ardèche », sur www.parc-monts-ardeche.fr (consulté le ).
Ed. Conseil Supérieur de la Pêche de l’Ardèche & Fédération de Pêche de l’Ardèche, 2002.
(oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 42, t. 2.
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