Génolhac

Génolhac (prononciation occitane normale API : [ʒenɔjac] « génou-yac ») est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour le peintre français, voir Pierre Albert Génolhac

Génolhac

Clocher-mur de l'église de Génolhac.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Guy Cheron
2020-2026
Code postal 30450
Code commune 30130
Démographie
Gentilé Génolhacois
Population
municipale
833 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 02″ nord, 3° 57′ 00″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 1 416 m
Superficie 17,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Génolhac
Géolocalisation sur la carte : Gard
Génolhac
Géolocalisation sur la carte : France
Génolhac
Géolocalisation sur la carte : France
Génolhac
Liens
Site web genolhac.net

    Géographie

    Localisation

    Génolhac est situé dans le nord du département du Gard. La commune est limitrophe de la Lozère. Son altitude moyenne est de 500 mètres. Son point culminant est au belvédère des Bouzèdes (1 232 mètres), au bord du plateau de Lozère.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Génolhac[1]
    Concoules
    Vialas
    (Lozère)
    Sénéchas
    Chamborigaud Chambon

    Hydrographie et relief

    • L' Amalet, ruisseau de km environ, prend sa source à Concoules, à 732 mètres d'altitude, puis traverse la commune pour se jeter dans l'Homol à Sénéchas. Son lit fixe une bonne partie de la frontière communale Nord et Est avec les communes de Concoules et Sénéchas.
    • L' Homol, ruisseau de 21 km environ, affluent de la Cèze, elle-même affluent du Rhône, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 8,6 km pour atteindre Chambon.
    • Le Luech, rivière de 31,5 km environ, affluent de la Cèze, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 3,2 km et en sort au Pont-de-Rastel où elle atteint Chamborigaud.

    On trouve à Génolhac des formations métamorphiques et du granite post-tectonique du mont Lozère. Les roches sont riches en silice et en alumine mais pauvres en potasse. Les matériaux ont subi les actions du froid quaternaire qui ont façonné les pentes et donné naissance aux alluvions des fonds de vallées.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 651 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1974 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records GENOLHAC (30) - alt : 519m, lat : 44°20'30"N, lon : 03°57'36"E
    Records établis sur la période du 01-01-1974 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,9 4,3 6,3 9,7 13,1 15,8 15,7 12,5 9,2 5 2,4 8,2
    Température moyenne (°C) 5 5,7 8,7 10,9 14,7 18,6 21,8 21,6 17,6 13,1 8,4 5,7 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,5 13 15,5 19,8 24,1 27,9 27,6 22,6 17 11,8 8,9 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13
    12.01.1987
    −11
    10.02.1986
    −9,3
    01.03.05
    −3,5
    14.04.1998
    1
    07.05.1997
    2
    18.06.1991
    8
    11.07.1993
    7,2
    29.08.1986
    3,5
    29.09.1974
    −2
    18.10.1992
    −5,5
    21.11.1993
    −10
    27.12.1996
    −13
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,5
    10.01.15
    23,5
    23.02.20
    26,2
    31.03.12
    29,1
    29.04.05
    33
    30.05.01
    42,3
    28.06.19
    37,6
    21.07.06
    40,2
    12.08.03
    35,4
    04.09.06
    30,3
    02.10.11
    24,2
    16.11.15
    21
    18.12.1987
    42,3
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 145,6 95,9 79,2 147,2 152,4 76 45,8 75,3 162,1 242,1 234,9 176,5 1 633
    Source : « Fiche 30130001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Génolhac est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares de Clermont-Ferrand et de Nîmes, et des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Mende et de Nîmes.

    Urbanisme

    Typologie

    Génolhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    • 1169 : Junilhacum - castrum de Junilhaco (généalogie des Châteauneuf-Randon)[13].
    • 1176 : Ginolacum (cartulaire de Franquevaux)[13].
    • 1199 : Castrum de Genouillac (Gallia Christiana, t.VI, p. 622)[13].
    • 1243 : Genoillaicum (cartulaire de Franquevaux)[13].
    • 1280 : Genolhacum (généalogie des Châteauneuf-Randon)[13].
    • 1345 : Parrochia de Genulhaco (cartulaire de la seigneurie d'Alais, f. 31)[13].
    • 1376 : La paroisse de Guinoac (cartulaire de la seigneurie d'Alais, f. 43)[13].
    • 1384 : Junilhacum (dénombrement de la sénéchaussée)[13].
    • 1426 : J. de Jinoliaco (bulletin de la société de Mende, t. XVII, p. 39)[13].
    • 1433 : Genolhac (Léon Ménard, Notes manuscrites, III, preuves p. 237, col. 2 - Bibliothèque de Nîmes)[13].
    • 1434 : Ginolhac (Léon Ménard, Notes manuscrites, III, preuves p. 238, col. 2 - Bibliothèque de Nîmes)[13].
    • 1715 : Genouillac (J.-B. Nolin, carte du diocèse d'Uzès)[13].
    • 1721 : Genolhac (bulletin de la société de Mende, t. XVI, p. 164)[13].

    Toponymie

    En occitan Ginolhac est prononcé Ginouillac.

    La plus ancienne mention connue du toponyme apparaît dans une source écrite remontant à 1169 : Junilhacum, castrum de Junilhaco (actes extraits de la généalogie des Châteauneuf-Randon[13], citée par l'abbé Nicolas[14].

    Au vu des formes anciennes et au-delà des hypothèses livrées par l'abbé Nicolas en 1895, on peut raisonnablement interpréter le mot comme un gentilice romain (porté par un autochtone), Genilius, suivi du suffixe -acum, latinisé du gaulois *-acos et très souvent utilisé par les Gallo-Romains pour désigner des domaines nouvellement créés. On peut ainsi comprendre Génolhac comme "Le domaine de Génilius" ou "Les terres de Génilius"[15].

    Ses habitants sont les Génolhacois.

    Histoire

    Repères chronologiques

    Les seigneurs de Génolhac

    Durant tout le Moyen Âge, la seigneurie de Génolhac est partagée entre les évêques d’Uzès et des seigneurs laïcs.

    Anduze
    • 1029 à 1054 - Bermond, seigneur d’Anduze
    • 1054 à 1078 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1078 à 1109 - Raymond, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1109 à 1128 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1128 à 1162 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1162 à 1169 - Bertrand, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1169 à 1200 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1200 à 1223 - Bernard, seigneur d’Anduze, son fils
    • 1223 à v. 1250 - Bernard, seigneur des Portes de Largentière et d’Alès, son fils
    • v. 1250 à 1289 - Marguerite, dame des Portes, sa fille et héritière, qui épouse Randon, seigneur de Châteauneuf-Randon
    Randon
    • 1289 à 1303 - Guillaume, seigneur de Châteauneuf-Randon, leur fils
    • 1303 à 1334 - Marquise, dame de Randon, fille et héritière du précédent, qui épouse Armand, vicomte de Polignac
    Polignac
    • 1334 à 1351 - Armand de Randon, vicomte de Polignac, leur fils
    • 1351 à… - Marguerite de Polignac, sa fille et héritière
    • … à 1385 - Randonnet, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son petit cousin
    • 1385 à 1421 - Randon, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son frère
    • … à … - Valfurge, vicomtesse de Polignac, dame de Randon et de Randonnet, sa fille et héritière, qui épouse Guillaume, seigneur de Chalençon
    Chalençon
    • … à … - Pierre de Chalençon, vicomte de Polignac, leur fils
    • … à … - Louis Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
    • … à 1473 - Guillaume Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
    • 1473 à 1518 - Guillaume Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
    • 1518 à 1582 - François Armand, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
    • 1582 à 1584 - Louis, vicomte de Polignac, baron de Chalençon, son fils
    • 1584 à 1606 - Gaspard Armand, vicomte de Polignac, marquis de Chalençon, baron de Randon, son fils

    Les seigneurs de Génolhac

    Durant tout l’Époque moderne, la seigneurie de Génolhac est partagée entre les évêques d’Uzès et des seigneurs laïcs.

    Budos
    • 1606 à 1613 - Catherine de Clermont, vicomtesse de Portes, veuve de Jacques de Budos, achète la seigneurie de Génolhac
    • 1613 à 1629 - Antoine Hercule de Budos, marquis de Portes, leur fils
    • 1629 à 1693 – Marie Félice de Budos, sa fille et héritière
    Conti
    Roche
    • 1779 à la Révolution – Claude François de Roche, chevalier, achète la seigneurie de Génolhac aux Conti 20 000 livres

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1989 Pierre Olivier SFIO puis PS  
    1989 2001 Jean-Pierre Olivier PS  
    2001 2008 Maurice Mayol DVG  
    2008 2014 Henri Galinier DVG Trésorier adjoint de l'Association des maires du Gard
    2014 2020 Georges Besse-Desmoulières SE Retraité
    2020 En cours Guy Chéron SE-DVG Retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 833 habitants[Note 3], en diminution de 3,14 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5801 3901 4601 3501 4911 5331 5861 5831 613
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4511 3131 5091 4061 3871 1811 1821 2211 219
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1841 2101 2251 0819681 0091 008953893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    951920936825827840886864844
    2018 - - - - - - - -
    833--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    L'esplanade, un jour de concours de boules.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Rue de la Soubeyrane.

    Édifices religieux

    Patrimoine naturel

    Paysage cévenol.

    Espaces protégés et gérés

    Forêt Domaniale de l'Homol

    Cette ZNIEFF est majoritairement située dans la zone cœur du Parc National des Cévennes. Superficie (ha) : 133[22].

    Forêt domaniale de Malmontet

    Superficie (ha) : 1510[23].

    Massif du Mont Lozère

    Superficie (ha) : 40063[24].

    Vallées amont de la Cèze et de la Ganière

    La ZNIEFF continentale de type 1 des Vallées amont de la Cèze et de la Ganière comprend 10 752,18 hectares sur 11 communes[Note 4]. Son habitat déterminant est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF vise six espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain :

    • l'orchis à odeur de punaise (Anacamptis coriophora, une orchidée terrestre), le ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii), le botrychium à feuilles de matricaire (Botrychium matricariifolium, une petite fougère vivace), la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire), l'ophioglosse des Açores (Ophioglossum azoricum, une fougère) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée) - cette dernière étant également protégée au titre de la directive Habitat. L'œillet du granite (Dianthus graniticus), autre espèce visée, est sur la « liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire ».
    • Deux espèces animales sont de même visées par cette ZNIEFF : l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), résidente, y est protégée au titre de la directive Habitat et de la "Protection des écrevisses autochtones sur le territoire français métropolitain" ; le faucon pèlerin (Falco peregrinus) est protégé au titre de la directive Oiseaux et, en sus, est sur la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire français[25].

    Hautes vallées de la Cèze et du Luech

    Génolhac est depuis 2013 entièrement incluse dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes. De la grande variété de types de couverts protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech[Note 5], reste alors essentiellement les prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées, souvent des prairies de fauche, dont la qualité et/ou la superficie diminuent avec la fermeture croissante du milieu, les activités humaines prenant le pas.

    Pourtant ce site est pour la loutre (Lutra lutra) d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes ; on y trouve, ainsi que pour le castor commun (Castor fiber), des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition. Trois autres espèces sédentaires résidentes sont de même inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis)[26], ce dernier étant une rare espèce vestige de la faune précédant les périodes glaciaires[27].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De sable, à un pal losangé d'argent et de gueules[13].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • César Nicolas, Histoire de Génolhac (Reprod. en fac-sim. de l'éd. de 1895), Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 211 p., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-86971-211-1, ISSN 0989-4616, notice BnF no FRBNF35211172)
    • Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Les communes concernées par la ZNIEFF des Vallées amont de la Cèze et de la Ganière sont : Aujac, Bonnevaux, Chambon, Concoules, Génolhac, Malons-et-Elze, Peyremale, Ponteils-et-Brésis, Sénéchas, Saint-André-Capcèze, Villefort (Lozère).
    5. Les types de couverts du sol protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech incluent 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées (dont des Châtaigneraies), 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 42, t. 2.

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