Chamborigaud

Chamborigaud est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie, proche du Mont Lozère dans le sud-est du Massif central.

Chamborigaud

Vue d'ensemble avec le viaduc au fond.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Émile Corbier
2020-2026
Code postal 30530
Code commune 30080
Démographie
Gentilé Chamborigaudois
Population
municipale
863 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 08″ nord, 3° 58′ 43″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 887 m
Superficie 17,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Chamborigaud
Géolocalisation sur la carte : Gard
Chamborigaud
Géolocalisation sur la carte : France
Chamborigaud
Géolocalisation sur la carte : France
Chamborigaud
Liens
Site web chamborigaud.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Classée par l'INSEE en tant que commune isolée hors influence des pôles[1], Chamborigaud est un village en pleine nature dans les Cévennes méridionales, situé à 72 km au nord-ouest de Nîmes sur l'axe historique Paris - Méditerranée par le Massif central. Sur la même route, Alès est à 30 km. En direction opposée, vers le nord-ouest se trouve Mende à 80 km. D'autre part, le village est proche de l'Ardèche, avec Saint-Paul-le-Jeune à 14 km au nord-est et Malbosc à 14 km au nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Situé à 304 mètres d'altitude, la rivière le Luech est le principal cours d'eau qui arrose la commune de Chamborigaud sur approximativement 10 km de son parcours. Provenant de la commune lozérienne de Vialas au nord-ouest, il sert de limite de communes avec cette dernière sur environ 600 m (et donc également de limite départementale sur cette distance), puis avec la commune de Génolhac sur environ 4,5 km, enfin avec la commune de Chambon dans un parcours très méandreux sur environ 5 km.

    En sus du Luech, la commune est arrosée de nombre de petits cours d'eau qui suivent les pentes des vallées escarpées avant de rejoindre le Luech.

    Les suivants portent un nom sur la carte d'état-major :

    • (D) Le ruisseau de Légal (env. 2 km de long) longe le GR de Pays « Tour de la haute vallée du Luech » sur environ 500 m peu avant sa confluence vers Pont du Rastel.
    • (D) Le ruisseau de Valmale, de 3,7 km de long, conflue avec le Luech sur Chamborigaud au château de Montjoie. Il est nommé ruisseau de Gibenne dans sa partie amont jusqu'à la confluence avec le Lavadou, un peu après Prat Nouvel. Les affluents principaux de la Gibenne puis la Valmale sont, d'amont en aval :
      • (D) le ruisseau du Bès, approx. 600 m de long ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou, 1300 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac (un peu plus de 2 km de long), 1300 m avant la confluence de la Valmale avec le Luech.
      • L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche.
        • L'Avès (env. 950 m de long) est formé en amont du ruisseau de Ribès (env. 780 m) en provenance du pic de la Tourette[Note 1], et du ruisseau de Perry (env. 750 m). Après la confluence de ces deux derniers, il reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Hommol.
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette (3,477 km de long)
    • (D) Le ruisseau de Broussous sert de limite de commune à l'est avec celle de Chambon sur 1,3 km, jusqu'à sa confluence avec le Luech.

    Les autres affluents du Luech coulant sur la commune :

    • (D) Un petit ru de 500 m de long conflue juste avant Caytivelle ;
    • (D) Le ruisseau de Légal ;
    • (D) Le ruisseau de Valmale ;
      • (D) successivement, deux petits rus de environ 300 m de long chacun ;
      • (G) un ruisseau à 3 branches provenant du mont Redon, totalisant environ 2 km de cours d'eau ;
      • (G) Deux rus venant des environs du hameau de Valmale, de environ 800 m et 1200 m de long respectivement ;
      • (D) le ruisseau du Bès ;
      • un petit ru confluant en contrebas à l'est de Prat Nouvel ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou ;
      • (G) un ru de 800 m de long venant des hameaux de Perry et Boissonargue ;
      • (D) un ru de 800 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac ;
        • L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche ;
          • L'Avès, après le Ribès et le Perry, reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Homol ;
    • (D) Un petit ru de 1 km de long venant des Bories ;
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette ;
    • (D) Le ruisseau de Broussous.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 342 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Genolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 633 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Axes ferroviaires

    Chamborigaud est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Langogne, ou La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains ou Génolhac, et d'Alès ou de Nîmes.

    Urbanisme

    Typologie

    Chamborigaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (91 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), prairies (2,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée de Cambono Rigaudo en 1345[21]. Il s'agit d'un composé médiéval basé sur l'ancien occitan cambon « champ », terme issu du gaulois *cambo « courbe d'une rivière » et par extension « champ situé dans une courbe de rivière ». La forme attendue devrait être *Camborigaud, comme dans Cambo (Gard, in Cambone, 1060) et Cambon (Tarn, de Cambo 1119 - 1124). Le Ch- initial reflète une influence française qui recoupe la forme du nord occitan Chambon. Le second élément Rigaud est un nom de personne fréquent, notamment dans la partie sud de la France, ancien prénom Rigaud d'origine germanique Ric-wald[réf. souhaitée].

    Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois et les Chamborigaudoises.

    Histoire

    Époque moderne

    Chamborigaud fut d'abord un hameau devenu au XVIIIe siècle une paroisse du diocèse d'Uzès, doyenne de Sénéchas. Les habitants se rendirent célèbres dans la guerre des camisards (1702-1705).

    Époque contemporaine

    En 1867, s'achève la construction du viaduc de Chamborigaud sur le Luech pour la ligne des Cévennes (conçu par Charles Dombre, M. Ruelle, M. Joubert), unique par sa courbe et ses 41 arches.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1989 Narcisse Bolmont PCF Conseiller général du Canton de Génolhac (1970-1999)
    1989 1995 Marcel Lauraire PCF  
    1995 2005 Jean-Louis Munos DVG  
    2005 2014 Michel Boulat DVD  
    2014 En cours Emile Corbier DVG Retraité de l'enseignement[22]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2018, la commune comptait 863 habitants[Note 5], en augmentation de 6,15 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    695637713923981910920844909
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9531 0033 0261 3631 7331 5831 6531 6171 661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4551 5601 5741 4431 5131 4311 2451 2811 302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3171 083869872716731752755807
    2017 2018 - - - - - - -
    852863-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Le pic de population enregistré en 1866 correspond à la construction de la ligne de chemin de fer reliant Nîmes à Saint-Germain-des-Fossés dans l'aire urbaine de Vichy. Le viaduc de Chamborigaud, l'un des plus importants ouvrages d'art en maçonnerie de la ligne, a été construit en 2 ans (de 1865 à 1867). Les ouvriers italiens qui y ont travaillé ont vécu dans des baraquements sur la commune, alors le plus gros bourg des alentours. Aujourd'hui la ligne de chemin de fer des Cévennes, anciennement empruntée par Le Cévenol, est menacée de fermeture faute de rentabilité, mais elle reste vitale à ces vallées isolées où elle a été un vecteur majeur de développement pendant de longues années.

    Enseignement

    La commune fait partie de l'académie de Montpellier (zone A)[27].

    Chamborigaud dispose de 2 écoles : une maternelle et une élémentaire[28].

    Santé

    Deux médecins exercent à Chamborigaud, un généraliste et un homéopathe. L'Hôpital de Ponteils offre des soins infirmiers à domicile, et quatre cabinets infirmiers couvrent la commune dont deux à Génolhac et deux à Portes.

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les troisièmes vendredis du mois, des séances de cinéma se déroulent au foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Des lotos sont organisés par le C.C.A.S. ou les associations locales, principalement en hiver. Le calendrier saisonnier des lotos est disponible au secrétariat de mairie aux jours et heures habituels d'ouverture, ou dans la rubrique agenda du site de la mairie.

    Sports

    • ASC, club de football.

    Économie

    Emploi

    En 2011 il y avait 209 actifs dont 150 salariés. 143 d'entre eux travaillaient dans une commune différente, dont 21 dans un autre département (la Lozère est à km) et 9 dans une autre région[29].

    Secteurs d'activités

    En 2012, 88 établissements actifs étaient déclarés dont 51,9 % de commerces, transports et services divers (les garages comptant pour 19,3 %)[29].

    Un potier exerce sur la commune[30].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Le viaduc de Chamborigaud, qui se trouve en bordure du village, réalisé par Charles Dombre assisté de Joubert et Ruelle, pour la Compagnie de Chemins de fer "Lyon-Méditerranée" (achevé en 1867). La partie nord du viaduc est sur la commune de Chambon.
    • Château de Crouzas
    • Château de Tagnac
    • Pont de Rastel

    Édifices religieux

    L'église

    Patrimoine culturel

    • Bibliothèque Claudine Chabrol gérée par l'association La Chamborigaudoise.
    • Le musée de la Maison du Mineur[31].
    • Foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Espaces protégés et gérés

    La limite ouest de Chamborigaud jouxte la zone cœur du Parc national des Cévennes[32], sans pour autant y être intégrée.

    La commune fait partie de ces deux grands espaces protégés :

    Vallée du Luech à Chambon

    La ZNIEFF continentale de type 1 Vallée du Luech à Chambon concerne 884 ha sur Chambon, Chamborigaud et Peyremale. L'habitat très diversifié y est fait de zones humides, cultures, forêts et zones rocheuses. L'habitat déterminant de la ZNIEFF désigne des terrains en friche et terrains vagues. Le faucon pèlerin, qui craint le dérangement dans ses zones de nidification, est particulièrement visé par la protection[35]. Là de même on retrouve la Fougère mâle d'Ardèche ou Dryopteris ardechensis[36].

    Montagne du Bougès

    La ZNIEFF continentale de type 2 de la Montagne du Bougès concerne 13 109 ha sur 16 communes[37].

    Hautes vallées de la Cèze et du Luech

    Chamborigaud est inclus dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes[38]. Les types de couverts inclus dans cette zone sont composés de 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées, 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches. Une partie de ces habitats, notamment les prairies de fauche et les châtaigneraies, sont dépendantes de la maintenance des activités humaines traditionnelles ; celles-ci cessant peu à peu, ces milieux sont sujets à la fermeture du milieu pour les prairies de fauche, et au développement des maladies et la destructuration pour les châtaigneraies.

    Cinq espèces sédentaires résidentes sont inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le castor commun (Castor fiber), la loutre (Lutra lutra), le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis). Le castor commun (Castor fiber) et la loutre (Lutra lutra) y présentent des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition ; pour la loutre, ce site est le seul présent en versant méditerranéen et donc d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes.

    Randonnées

    La commune offre au pied du Mont Lozère 90 km de circuits de randonnées pédestres, équestres ou en VTT. La communauté de communes des Hautes Cévennes a élaboré une pochette répertoriant les sentiers locaux. Le GR 700 La Régordane, de Génolhac à Ners passe sur la commune. Passant par Pont-de-Rastel, Chamborigaud et le col de Portes, il fait découvrir localement le bassin minier des Cévennes puis la garrigue des alentours d'Alès[39]. Le chemin de la Régordane est un chemin antique déjà utilisé par les celtes allant du pays nîmois à l'Auvergne ; plus tard il devint un chemin de pèlerinage menant à Aigues-Mortes, principal port vers la Terre Sainte[40].

    Baignades

    Plusieurs coins de baignade aménagés se trouvent sur la Cèze. La base nautique du lac de Camboux est à seulement 10 km et offre également des baignades et des sports aquatiques[31].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Pierre Chabrol né à Chamborigaud le 11 juin 1925, décédé à Génolhac le 01 décembre 2001, écrivain et conteur, a écrit de nombreux romans sur son pays, les Cévennes.
    • Alexis Galtier (1825-1902), maréchal-ferrant chamborigaudois, grand-père de l’écrivain et poète occitan Charles Galtier (1913–2004).
    • Emile Jourdan, homme politique (PCF), né à Chamborigaud le 29 octobre 1914, décédé à Nîmes le 30 août 1999. Maire de Nîmes de 1965 à 1983, député du Gard de 1973 à 1986.
    • Les frères Jacquard, groupe de chanteurs fantaisistes et excellents musiciens, finalistes en 2018 de La France a un incroyable talent.

    Héraldique

    Les armes de Chamborigaud se blasonnent ainsi :

    D'or, à la croix losangée d'or et de gueules[21].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Pic de la Tourette : ne pas confondre avec le pic des Tourettes dans les Pyrénées.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Chamborigaud - Géographie administrative et d'études - Zonages d'études », sur www.insee.fr (consulté le )
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Genolhac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Chamborigaud et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Genolhac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Chamborigaud et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 54
    22. http://www.chamborigaud.fr/documents/images/general_photos/bulletin-municipal-juillet-2018-6.pdf, p. 9
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Académie de Montpellier », sur www.education.gouv.fr (consulté le )
    28. « École maternelle et élémentaire de Chamborigaud », sur www.education.gouv.fr (consulté le )
    29. Insee - Chiffres clés
    30. « Chamborigaud - Vie pratique - Artistes et artisanat d'art », sur www.chamborigaud.fr (consulté le )
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