David Fincher
David Fincher (/ˈdeɪvɪd fɪntʃɚ/[1]), né le à Denver (Colorado), est un réalisateur et producteur américain.
Nom de naissance | David Leo Fincher |
---|---|
Naissance |
Denver, Colorado, États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Réalisateur Producteur Technicien des effets spéciaux |
Films notables |
Seven Fight Club Zodiac L'Étrange Histoire de Benjamin Button The Social Network Gone Girl |
Séries notables |
House of Cards Mindhunter |
Il est principalement connu pour avoir réalisé les films Seven, Fight Club, L'Étrange Histoire de Benjamin Button, The Social Network et Gone Girl qui lui ont valu diverses récompenses et nominations aux Oscars du cinéma ou aux Golden Globes. Réputé pour son perfectionnisme, il peut tourner un très grand nombre de prises de ses plans et séquences afin d'obtenir le rendu visuel qu'il désire. Il a également développé et produit les séries télévisées House of Cards (pour laquelle il remporte l'Emmy Award de la meilleure réalisation pour une série dramatique en 2013) et Mindhunter, diffusées sur Netflix.
David Fincher a également réalisé de nombreux vidéoclips pour des artistes tels que Madonna ou Michael Jackson.
Biographie
Jeunesse et formation
David Fincher est né le 28 août 1962 à Denver, Colorado (États-Unis). Sa mère, Claire, est infirmière psychiatrique et travaille dans des programmes de désintoxication. Son père, Howard, connu sous le nom de Jack Fincher, est journaliste et chef de service pour le magazine Life. À l'âge de deux ans, David et sa famille déménagent à Anselmo, en Californie. Le réalisateur George Lucas est alors un de ses voisins[2][source insuffisante]. Inspiré par le western Butch Cassidy et le Kid, Fincher commence à faire des films avec une caméra 8 mm dès l'âge de 8 ans. La famille s'installe ensuite à Ashland, dans l'Oregon, où Fincher obtient son diplôme de fin d'année au lycée Ashland High School.
Il débute comme « technicien à tout faire » sur les films de John Korty puis devient technicien des effets spéciaux pour le film d'animation Twice upon a time sorti en 1983 . En 1983, il est engagé par la société d'effets spéciaux Industrial Light & Magic, où il travaille sur des films comme Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi, L'Histoire sans fin, Le Secret de la pyramide et Indiana Jones et le Temple maudit. Sur ce dernier film, il est à l'origine de l'effet visuel de la scène où Harrison Ford est suspendu à une échelle dans le vide, les autres techniciens n'étant pas parvenus à créer cette illusion[réf. nécessaire].
En 1984, il quitte ILM et tourne une publicité préventive destinée à avertir les femmes enceintes des dangers du tabac pendant leur grossesse. Diffusée à la télévision pour l'American Cancer Society, cette publicité choc qui montre un fœtus en train de fumer attire l'attention des producteurs d'Hollywood et lui permet de réaliser le documentaire The Beat of the Live Drum en 1985.
En 1986, il s'associe avec les producteurs Steve Golin et Sigurjón Sighvatsson ainsi qu'avec les réalisateurs Dominic Sena, Greg Gold et Nigel Dick pour fonder la société de production Propaganda Films[3]. La société révèle des cinéastes comme Spike Jonze ou Michael Bay, produit certaines œuvres de David Lynch et donne naissance à la révolution MTV grâce à ses vidéoclips[4].
Il continue ensuite à réaliser des publicités pour Nike, Pepsi, Sony, Converse, Coca-Cola ou Levi's, et de nombreux vidéoclips pour divers chanteurs et groupes de musique (notamment pour Michael Jackson, Madonna, The Rolling Stones et George Michael) ; avant de se tourner vers le cinéma.
Carrière
Années 1990 : Alien 3, Se7en, The Game et Fight Club
Pour son premier long métrage, David Fincher réalise Alien 3, succédant ainsi à Ridley Scott et James Cameron, dont les films ont connu un succès critique et commercial : 78 millions de dollars de recettes aux États-Unis pour Alien, le huitième passager et 81 millions de dollars pour Aliens, le retour. David Fincher subit une certaine pression et de nombreux désaccords avec la production surviennent durant le tournage et le montage. Les producteurs, mécontents de la fin du film, en tournent une seconde[5]. Ainsi privé du final cut, David Fincher désavoue le procédé et renie le film par la suite. Le , Alien³ sort néanmoins sur les écrans américains. L'œuvre est sombre, aussi bien sur le fond que sur la forme. Le film rapporte 55 millions de dollars aux États-Unis, et en tout environ 159 millions de dollars à travers le monde pour un budget initial de 50 millions de dollars.
Basé à partir d'un scénario d'Andrew Kevin Walker, Seven raconte l'histoire de deux détectives (joués par Brad Pitt et Morgan Freeman) traquant un tueur en série machiavélique (interprété par Kevin Spacey) dont les meurtres sont commis à la suite de la violation d'un des sept péchés capitaux. Le film sort le aux États-Unis. Ce thriller permet à Fincher d'être reconnu. Seven rapporte 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis et plus de 320 millions de dollars à travers le monde, pour un budget initial de 33 millions de dollars.
The Game est le troisième film de David Fincher. Un riche homme d’affaires (interprété par Michael Douglas) accepte de participer à un mystérieux jeu de rôle qu'il a reçu en cadeau par son frère (joué par Sean Penn) à son anniversaire. Le thriller sort sur les écrans américains le et rapporte 48 millions de dollars aux États-Unis, soit en tout environ 110 millions de dollars à travers le monde pour un budget estimé à 50 millions de dollars.
Le , Fight Club sort sur les écrans américains. Ce long métrage est une adaptation du roman éponyme de Chuck Palahniuk. La distribution comprend Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter dans les rôles principaux. David Fincher réalise un film riche d'un point de vue philosophique, violent et sombre, portant un regard critique sur la société de consommation. L'appartement du personnage que joue Edward Norton est entièrement meublé par Ikea. Le film est un échec au box-office, ne rapportant en tout que 100 millions de dollars à travers le monde pour un budget initial de 65 millions de dollars. Cependant le film renoue avec le succès grâce à sa sortie en DVD, il est depuis considéré comme un film culte.
Années 2000 : Panic Room, Zodiac et L'Étrange Histoire de Benjamin Button
Après le controversé Fight Club, les studios proposent au réalisateur un « film de commande », c'est-à-dire un film déjà écrit : Panic Room. Basé sur un scénario de David Koepp, ce thriller en huis clos avec Jodie Foster, Kristen Stewart (dans son premier rôle important au cinéma), Forest Whitaker et Jared Leto sort le aux États-Unis. Il permet au réalisateur de renouer avec le box-office car il rapporte plus de 96 millions de dollars sur le territoire américain, soit en tout 196 millions de dollars à travers le monde pour un budget initial de 48 millions de dollars.
Après cinq ans d’absence et plusieurs projets avortés (dont la réalisation de Mission impossible 3 à la suite d'un désaccord artistique avec l'acteur Tom Cruise, ou encore Les Seigneurs de Dogtown qu'il se contentera de produire), David Fincher réalise son sixième long-métrage. Adapté du livre du même nom de Robert Graysmith, Zodiac, sort le aux États-Unis. Les rôles principaux sont tenus par Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr. et Mark Ruffalo.
Le film s'inspire de faits réels et d'un des tueurs en série les plus célèbres de l’histoire des États-Unis : le tueur du Zodiaque qui sévissait en Californie entre 1966 et 1978 et qui a particulièrement marqué David Fincher lorsqu’il était enfant. En effet, lorsque ce dernier vivait avec sa famille dans le nord de la Californie, son père l'informa un matin au petit-déjeuner de la présence dans la région d’un assassin baptisé le tueur du Zodiaque. David Fincher expliquera par la suite : « Je me souviens lui avoir demandé ce que faisaient ces voitures de policiers qui encadraient nos bus de ramassage scolaire. Il m’avait expliqué qu’un tueur équipé d’un fusil à longue vue envisageait de tuer des enfants qui partaient de bon matin à l’école. J’avais la sensation d’être confronté au mal absolu[6],[7] ».
Le film, qui a été présenté en compétition officielle pour la Palme d'or au festival de Cannes 2007, est un échec au box-office, rapportant un peu moins de 85 millions de dollars à travers le monde pour un budget initial estimé à 65 millions de dollars[8].
L'Étrange Histoire de Benjamin Button sort au cinéma en 2008. Ce long métrage est une nouvelle fois l'adaptation d'une œuvre littéraire, cette fois-ci celle d'une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald qui raconte l'histoire d'un homme qui naît dans le corps d'un vieillard et qui va rajeunir jusqu'à sa mort. Brad Pitt, avec qui il collabore pour la troisième fois, et l'actrice Cate Blanchett y tiennent les rôles principaux. Avec un budget initial de 150 millions de dollars, le film rapporte plus de 333 millions à travers le monde. Le film remporte trois Oscars lors de la 81e cérémonie des Oscars : l'Oscar de la meilleure direction artistique, l'Oscar du meilleur maquillage et l'Oscar des meilleurs effets visuels.
Années 2010 : entre cinéma et télévision
David Fincher revient en 2010 avec The Social Network. Adapté par Aaron Sorkin d'un roman de Ben Mezrich, le film retrace la création du célèbre réseau social Facebook. Les acteurs Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Justin Timberlake, Armie Hammer ou encore Rooney Mara intègrent la distribution. Le réalisateur convainc Trent Reznor du groupe Nine Inch Nails de composer la musique du film[9]. Fincher avait par ailleurs déjà utilisé un remix du morceau Closer de Nine Inch Nails dans le générique d'introduction de Seven, et avait également réalisé le clip de la chanson Only en 2005. Cette collaboration est une réussite, Trent Reznor et Atticus Ross remportent l'Oscar de la meilleure musique de film à la 83e cérémonie des Oscars. Le film remporte aussi l'Oscar du meilleur scénario adapté pour Aaron Sorkin, et l'Oscar du meilleur montage. The Social Network rapporte 225 millions de recettes à travers le monde, avec un budget initial de 40 millions de dollars.
Avec le film Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes, David Fincher s'intéresse pour la troisième fois à un récit concentré autour d'un tueur en série en adaptant le roman policier suédois à succès Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson — ce roman avait déjà été adapté dans Millénium, film suédo-danois de Niels Arden Oplev sorti en 2009. Les deux rôles principaux sont tenus par Daniel Craig et Rooney Mara. À la suite d'une collaboration fructueuse avec les musiciens Trent Reznor et Atticus Ross sur son précédent film, le réalisateur fait de nouveau appel à eux pour composer la bande originale. Reznor et Ross produisent également une reprise de la chanson Immigrant Song de Led Zeppelin avec la participation de Karen O au chant, ce titre est utilisé dans le générique de début du film réalisé entièrement en 3D. Le film est sorti aux États-Unis le 21 décembre 2011[10] et le 18 janvier 2012 en France. Avec un budget initial de 90 millions de dollars, le bénéfice atteint sur le sol américain déçoit les producteurs puisqu'il ne rapporte « que » 102 millions de dollars. Les recettes mondiales, quant à elles, rapportent 232 millions de dollars.
En 2013, David Fincher se lance dans la série télévisée avec House of Cards. Il développe et coproduit la série avec l'acteur Kevin Spacey, qu'il retrouve 17 ans après Seven et 3 ans après The Social Network (film sur lequel Spacey a travaillé en tant que producteur exécutif). House of Cards est une adaptation écrite intégralement par le scénariste Beau Willimon, à partir du roman homonyme de Michael Dobbs et de la mini-série britannique qui s'en inspire. On y suit l'histoire de Frank Underwood (Kevin Spacey), un homme politique américain qui veut absolument devenir Président des États-Unis. Un homme de pouvoir, ambitieux, charismatique et rude, accompagné d'une épouse (incarnée par Robin Wright) tout aussi déterminée. L'actrice Kate Mara (sœur de Rooney Mara dont Fincher a lancé la carrière avec The Social Network et son adaptation de Millénium), fait aussi partie du casting de la série. Les deux premiers épisodes sont réalisés par David Fincher. La première saison de 13 épisodes a été diffusée à partir du aux États-Unis sur Netflix. En 2018, House of Cards se termine après six saisons.
En janvier 2013, David Fincher est pressenti pour réaliser l'adaptation cinématographique du roman Les Apparences (Gone Girl) de Gillian Flynn, dont les droits appartiennent à la 20th Century Fox[11]. Après l'annulation de son projet d'adaptation de Vingt mille lieues sous les mers[12], le réalisateur se concentre donc sur ce film. Le tournage de Gone Girl débute en septembre 2013. Ben Affleck et Rosamund Pike y tiennent les rôles principaux. Le film sort aux États-Unis le . Ce thriller teinté d'humour noir est une satire implacable du mariage et des médias. Gone Girl dénonce l'hypocrisie d'une société américaine avide de toc, bercée d'illusions, qui idolâtre tant les apparences qu'elle va jusqu'à créer des monstres[13],[14]. Trent Reznor et Atticus Ross signent la bande-son. Avec un budget initial de 61 millions de dollars, le film devient le plus gros succès de David Fincher au box office avec plus de 167 millions de dollars récoltés aux États-Unis, soit au total 368 millions de dollars à travers le monde ce qui en fait, selon le site Web Deadline, l'un des films les plus lucratifs de l'année 2014[15].
Bien avant l'adaptation cinématographique de Brian De Palma en 2006, David Fincher voulait adapter le roman Le Dahlia noir de James Ellroy, avec Tom Cruise en tête d'affiche[16]. Finalement, le projet ne se concrétise pas, tout comme un projet d'adaptation de la bande dessinée de Jacamon et Matz, Le Tueur. Cependant Matz et David Fincher vont garder contact et lorsqu'ils obtiennent l'autorisation de James Ellroy lui-même, ils décident d'adapter Le Dahlia noir en bande dessinée, éditée en France par Casterman en 2013.
En 2017, David Fincher revient à la série avec Mindhunter en tant que réalisateur. Il est également l'un des producteurs exécutifs avec sa femme Ceán Chaffin, Charlize Theron et Josh Donen. Créée par Joe Penhall et produite principalement par Jim Davidson, elle s'inspire de l'ouvrage Mindhunter : Dans la tête d’un profileur aux Éditions Michel Lafon de John E. Douglas et Mark Olshaker[17]. La série raconte la naissance du profilage et retrace le parcours de deux agents du FBI, Holden Ford (interprété par Jonathan Groff) et Bill Tench (Holt McCallany), qui décident de mener une enquête aux méthodes révolutionnaires à la fin des années 1970. Ils interrogent alors des tueurs en série afin de mieux cerner leurs personnalités et ainsi pouvoir résoudre des affaires criminelles. La première saison comprenant 10 épisodes, dont 4 réalisés par David Fincher, a été diffusée sur Netflix à partir du .
Années 2020 : Suite chez Netflix
En 2020, David Fincher annonce travailler sur un film retraçant l'écriture du scénario de Citizen Kane d'Orson Welles. D'après Première, Fincher aurait signé un contrat d'exclusivité de 5 ans avec Netflix pour produire ses futures projets télévisuels et cinématographiques. Mank sort en décembre 2020 sur la plateforme Netflix et reçoit un succès critique. Le film met en scène Gary Oldman en Herman J. Mankiewicz. Sa sortie en fin d'année le place en très bonne position pour les Oscars 2021.
Vie privée
De 1990 à 1995, il a été marié avec Donya Fiorentino, avec qui il a eu une fille, Phelix Imogen, née en 1994.
Il est marié à la productrice Ceán Chaffin[18], qu'il fréquente depuis 1996.
Style
David Fincher est à classer parmi les réalisateurs « visuels ». Issu du monde des effets spéciaux et des vidéoclips, il maîtrise parfaitement les techniques permettant d'obtenir le rendu visuel qu'il désire, notamment en matière de photographie et de postproduction. Tout comme le réalisateur Stanley Kubrick, réputé pour son perfectionnisme et très attaché aux détails, il peut tourner un très grand nombre de prises de ses plans et séquences (par exemple, une centaine de prises avec Rooney Mara et Jesse Eisenberg lui ont été nécessaires pour tourner la scène d'introduction du film The Social Network[19]). Les génériques de ses films sont par ailleurs très travaillés et soignés[20].
Les films de David Fincher ont en commun la thématique de la douleur psychique ou physique causée par le combat entre le bien et mal, l'enfermement, la solitude, l'obsession ou encore l'aliénation[21].
Fight Club a été critiqué pour son orientation politique. On l'a accusé de propager un message fasciste[22],[23], voire nihiliste, ou à l'inverse anarchiste[24], véhiculant un message libertaire.
Parmi ses films préférés, on peut citer : Butch Cassidy et le Kid, Chinatown, Docteur Folamour, Le Parrain 2, Taxi Driver, Bienvenue Mister Chance, Que le spectacle commence, Alien, Fenêtre sur cour, Zelig, Cabaret, Paper Moon, Les Dents de la mer, Lawrence d'Arabie, Les hommes du président, Huit et demi, Citizen Kane, Les Moissons du ciel, American College, Mad Max 2, L'Année de tous les dangers, American Graffiti, Terminator, Monty Python : Sacré Graal !, L'Exorciste et Le Lauréat[25].
Filmographie
Cinéma
- 1992 : Alien 3
- 1995 : Seven
- 1997 : The Game
- 1999 : Fight Club
- 2002 : Panic Room
- 2007 : Zodiac
- 2008 : L'Étrange Histoire de Benjamin Button (The Curious Case of Benjamin Button)
- 2010 : The Social Network
- 2011 : Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (The Girl with the Dragon Tattoo)
- 2014 : Gone Girl
- 2020 : Mank
- Prochainement
Télévision
- 2013 : House of Cards - saison 1, épisodes 1 et 2
- 2017 : Mindhunter - saison 1, 4 épisodes / saison 2, 3 épisodes
Vidéoclips
- 1984 : Dance This World Away, Rick Springfield
- 1984 : Celebrate Youth, Rick Springfield
- 1984 : Bop Til You Drop, Rick Springfield
- 1985 : Shame, The Motels
- 1985 : Shock, The Motels
- 1986 : All The Love, The Outfield
- 1986 : Every Time You Cry, The Outfield
- 1986 : One Simple Thing, Stabilizers
- 1987 : She Comes On, Wire Train
- 1987 : Should She Cry, Wire Train
- 1987 : Endless Nights, Eddie Money
- 1987 : Downtown Train, Patti Smith
- 1987 : I Don't Mind At All, Bourgeois Tagg
- 1987 : Notorious, Loverboy
- 1987 : Love Will Rise Again, Loverboy
- 1987 : Johnny B, The Hooters
- 1987 : Storybook Story, Mark Knopfler
- 1987 : Can I Hold You, Colin Hay
- 1987 : No Surrender, The Outfield
- 1987 : Say You Will, Foreigner
- 1987 : Don't Tell Me The Time, Martha Davis
- 1988 : Tell It To the Moon, Martha Davis
- 1988 : Heart of Gold, Johnny Hates Jazz
- 1988 : Englishman in New York, Sting
- 1988 : Shattered Dreams, Johnny Hates Jazz
- 1988 : Get Rhythm, Ry Cooder
- 1988 : Most of All, Jody Watley
- 1988 : Roll With It, Steve Winwood
- 1988 : (It's Just) The Way That You Love Me, Paula Abdul
- 1988 : Holding On, Steve Winwood
- 1989 : Heart, Neneh Cherry
- 1989 : Bamboleo, Gipsy Kings
- 1989 : Straight Up, Paula Abdul
- 1989 : Most Of All, Jody Watley
- 1989 : Real Love, Jody Watley
- 1989 : She's a Mystery to Me, Roy Orbison
- 1989 : Forever Your Girl, Paula Abdul
- 1989 : Express Yourself, Madonna
- 1989 : The End of the Innocence, Don Henley
- 1989 : Cold Hearted, Paula Abdul
- 1989 : (It's Just) The Way That You Love Me, Paula Abdul
- 1989 : Oh Father, Madonna
- 1989 : Janie's Got a Gun, Aerosmith
- 1990 : Vogue, Madonna
- 1990 : Cradle of Love, Billy Idol
- 1990 : L.A. Woman, Billy Idol
- 1990 : Freedom! '90, George Michael
- 1993 : Bad Girl, Madonna
- 1993 : Who Is It, Michael Jackson
- 1994 : Love Is Strong, The Rolling Stones
- 1996 : 6th Avenue Heartache, The Wallflowers
- 2000 : Judith, A Perfect Circle
- 2005 : Only, Nine Inch Nails
- 2013 : Suit and Tie, Justin Timberlake feat. Jay-Z
Producteur ou producteur délégué
- 2001 : Hire : The Ambush, de John Frankenheimer (Hire est une série de six courts-métrages, de cinq à dix minutes, réalisés par de grand noms du cinéma pour le constructeur automobile BMW.)
- 2001 : Hire : The Chosen, de Ang Lee
- 2001 : Hire : The Follow, de Wong Kar-wai
- 2001 : Hire : The Powder Keg, de Alejandro González Iñárritu
- 2001 : Hire : The Star, de Guy Ritchie
- 2001 : Hire : The Ticker, de Joe Carnahan
- 2001 : The Car thief and the hit man (court-métrage de 2 minutes ; non crédité)
- 2004 : Les Seigneurs de Dogtown (producteur délégué)
- 2006 : Love (et ses petits désastres) (producteur délégué)
- 2013 : The Goon (producteur délégué)
- 2013 - 2018 : House of Cards (série TV)
- 2017 - présent : Mindhunter (série TV)
- 2018 : Millénium : Ce qui ne me tue pas (The Girl in the Spider's Web) de Fede Alvarez
- 2019 : Love, Death & Robots
Animation et effets visuels
- 1983 : Twice upon a time de John Korty et Charles Swenson
- 1983 : Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Star Wars, Episode VI: Return of the Jedi) de Richard Marquand
- 1984 : L'Histoire sans fin (Die unendliche Geschichte) de Wolfgang Petersen
- 1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom) de Steven Spielberg
- 1985 : Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) de Barry Levinson
Acteur
- 1999 : Dans la peau de John Malkovich (Being John Malkovich), de Spike Jonze : Christopher Bing (non crédité)
- 2001 : Murder by numbers, documentaire de Mike Hodges et Paul Carlin : lui-même
- 2002 : Full Frontal, de Steven Soderbergh : lui-même
- 2007 : Dirt, série créée par Matthew Carnahan : lui-même
- 2009 : Logorama (court-métrage) de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain : Pringles Original (voix)
Accueil de ses films
Accueil critique
Les critiques françaises sont les critiques de presse extraites du site Allociné. Les critiques américaines sont issues du site Metacritic.
Année | Film | France (sur 5) |
États-Unis (sur 100)[27] |
---|---|---|---|
1992 | Alien³ | - | 59 |
1996 | Seven | 3,6[28] | 65 |
1997 | The Game | 3,5[29] | 61 |
1999 | Fight Club | 2,7[30] | 66 |
2002 | Panic Room | 3,6[31] | 65 |
2007 | Zodiac | 4,1[32] | 78 |
2009 | L'Étrange Histoire de Benjamin Button | 3,9[33] | 70 |
2010 | The Social Network | 4,4[34] | 95 |
2012 | Millénium | 3,8[35] | 71 |
2014 | Gone Girl | 4,0[36] | 79 |
Moyenne | 3,8 | 71 |
Box office
Année | Film | Budget | France | États-Unis | Monde |
---|---|---|---|---|---|
1992 | Alien³ | 50 millions $ | 1 652 838 entrées | 55 473 545 $ | 159 814 498 $ |
1996 | Seven | 33 millions $ | 4 943 476 entrées | 100 125 643 $ | 327 311 859 $ |
1997 | The Game | 50 millions $ | 1 202 722 entrées | 48 323 648 $ | 109 423 648 $ |
1999 | Fight Club | 63 millions $ | 1 086 760 entrées | 37 030 102 $ | 100 853 753 $ |
2002 | Panic Room[37] | 48 millions $ | 1 223 582 entrées | 96 397 334 $ | 196 397 415 $ |
2007 | Zodiac[38] | 65 millions $ | 1 120 203 entrées | 33 080 084 $ | 84 785 914 $ |
2009 | L'Étrange Histoire de Benjamin Button[39] | 150 millions $ | 2 553 732 entrées | 127 509 326 $ | 333 932 083 $ |
2010 | The Social Network[40] | 40 millions $ | 1 399 691 entrées | 96 962 694 $ | 224 920 315 $ |
2011 | Millénium | 90 millions $ | 1 236 462 entrées | 102 515 793 $ | 232 617 430 $ |
2014 | Gone Girl | 61 millions $ | 1 904 894 entrées | 167 767 189 $ | 368 061 911 $ |
Total | 650 millions $ | 18 324 360 entrées | 865 200 000 $ | 2 138 100 000 $ |
Distinctions
Récompenses
- Sant Jordi Awards 1997 : prix du public du meilleur film étranger pour Seven[41]
- Directors Guild of America Awards 2004 : pour son travail sur les publicités pour Nike Gridiron (Gamebreakers), Nike (Speed chain), Xelibri Phones (Beauty for Sale)
- NBR Awards 2008 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- London Film Critics Circle 2009 : réalisateur de l'année pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Vancouver Film Critics Circle 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- LA Film Critics (LAFC) 2010 : Meilleur film de l’année / Meilleur réalisateur / Meilleur scénario / Meilleure musique pour The Social Network
- New York Film Critics Online (NYFCO) 2010 : Meilleur film de l’année / Meilleur réalisateur pour The Social Network
- Boston Film Critics (BFC) 2010 : Meilleur film de l’année / Meilleur réalisateur / Meilleur scénario / Meilleure musique pour The Social Network
- Césars 2011 : César du meilleur film étranger pour The Social Network
- Golden Globes 2011 : meilleur réalisateur pour The Social Network
- British Academy Film Awards 2011 : BAFTA du meilleur réalisateur pour The Social Network
- Emmy Awards 2013 : Meilleur réalisateur pour une série dramatique pour House of Cards
Nominations
- Saturn Awards 1993 : meilleur réalisateur pour Alien³
- Saturn Awards 1996 : meilleur réalisateur pour Seven
- Fantasporto 1996 : Meilleur film pour Seven
- Blue Ribbon Awards 1997 : Meilleur film en langue étrangère pour Seven
- OFCS Awards 1999 : meilleur réalisateur pour Fight Club[42]
- CFCA Awards 2007 : meilleur réalisateur pour Zodiac
- OFCS Awards 2007 : meilleur réalisateur pour Zodiac[43]
- Bodil 2008 : Meilleur film américain pour Zodiac
- Empire Awards 2008 : meilleur réalisateur pour Zodiac
- London Film Critics Circle 2008 : meilleur réalisateur de l'année pour Zodiac
- CFCA Awards 2008 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Saturn Awards 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Golden Globes 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- BAFTA Awards 2009 : BAFTA du meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Critics Choice Awards 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Directors Guild of America Awards 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button ainsi que pour son travail sur les publicités pour Nike ("Fate"), Stand up to Cancer ("Stand up for Something") et Apple ("Hallway")
- OFCS Awards 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Oscars 2009 : meilleur réalisateur pour L'Étrange Histoire de Benjamin Button
- Oscars 2011 : meilleur réalisateur pour The Social Network
- Directors Guild of America Awards 2012 : meilleur réalisateur pour Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes
- Critics' Choice Movie Awards 2015 : meilleur réalisateur pour Gone Girl
- Golden Globes 2015 : meilleur réalisateur pour Gone Girl
- Satellite Awards 2015 : meilleur réalisateur pour Gone Girl
- Golden Globes 2021 : meilleur réalisateur pour Mank [44]
- Oscars 2021 : meilleur réalisateur pour Mank
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- http://www.playboy.com/articles/playboy-interview-david-fincher
- « 'Propaganda Films' : Notable directors who had worked at the company. - IMDb », sur IMDb (consulté le ).
- Chloé Friedmann, « Comment Propaganda Films a révolutionné Hollywood ? », sur vanityfair.fr, (consulté le ).
- « [PORTRAIT] David Fincher : derrière le voile des apparences numériques », sur CinéCinéphile, (consulté le ).
- Samuel Blumenfeld, « David Fincher, serial réalisateur », Le Monde, (lire en ligne).
- « Ciné Pop », sur Pop.fr (consulté le ).
- « Zodiac (2007) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
- « Trent Reznor : «Sans doute ma collaboration la plus aboutie avec David Fincher» », sur Volume (consulté le ).
- http://www.imdb.fr/title/tt1568346/
- O.P., « Gone Girl, un nouveau Thriller pour David Fincher », sur Allociné, (consulté le )
- Maximilien Pierrette, « 20 000 lieues sous les mers, Millenium, Gone Girl : le point David Fincher ! », sur Allociné, (consulté le )
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Annexes
Bibliographie
- Dominique Legrand, David Fincher, explorateur de nos angoisses, Paris, Le Cerf, 2009, coll. "Septième art".
- David Fincher et Miles Hyman, Le dahlia noir, Matz, d'après James Ellroy, Paris, Casterman, 2013, 178 p. (ISBN 9782203045682).
Liens externes
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