Coca-Cola
Coca-Cola, parfois abrégé Coca ou Cola dans les pays francophones ou Coke en Amérique du Nord et dans certains pays européens et africains, est une marque nord américaine de soda de type cola fabriquée par The Coca-Cola Company. Cette marque a été déposée en 1886. Ce nom provient de deux ingrédients utilisés pour sa composition originelle : la feuille de coca et la noix de kola.
Coca-Cola | |
Logo officiel de la marque. | |
Pays d’origine | États-Unis |
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Ville d’origine | Atlanta, recette découverte à Bay City (Michigan) par John Pemberton |
Société | The Coca-Cola Company |
Conditionnement | Bouteille plastique, bouteille en verre, canette, bouteille aluminium |
Slogan | « Ouvre un Coca-Cola, ouvre du bonheur. », « Choisis le bonheur. », « Savoure l'instant. » |
Date de création | 1886 |
Type | Soda |
Principaux ingrédients | Eau gazéifiée, sucre, extrait de feuilles de coca, colorant caramel E150d, acidifiant, acide phosphorique, arômes naturels, caféine[1] |
Couleur | Brun |
Parfum(s) | Réglisse, caramel |
Variante(s) | Light, Life, Zéro, Décaféiné, Cherry, Framboise, Vanille, Lemon, Light lime, Pêche, Clear (Uniquement au Japon) |
Site web | http://www.coca-cola.com |
Histoire
Création
À la fin de la guerre de Sécession à laquelle il participe, John Pemberton est pharmacien à Columbus (Géorgie) et possède un petit laboratoire à Bay City (Michigan). En 1870, il s'installe à Atlanta, le marché étant plus important que celui de Columbus et de Bay City. Vétéran de la guerre de Sécession, John Pemberton a contracté une addiction à la morphine à la suite du traitement des douleurs dues à ses blessures. Il est alors à la recherche d'une boisson qui pourrait lui permettre de se désintoxiquer progressivement[2].
La première recette ancêtre du Coca-Cola, le French Wine Coca, est inventée par John Pemberton en 1885. Il s'agit d'une boisson alcoolisée à base de coca, de noix de kola et de damiana. Pemberton s'est probablement inspiré[3],[4] de la recette du vin Mariani (d'où l'appellation French Wine Coca), un mélange de vin de Bordeaux et de feuille de coca créé par le pharmacien corse Angelo Mariani en 1863. La vente du French Wine Coca se poursuivra jusqu'à la mort de Pemberton en 1888.
- Feuille de coca.
1885 | John Pemberton, pharmacien d'Atlanta souhaitant se désintoxiquer de la morphine utilisée contre ses blessures de guerre, invente et dépose comme marque le « French Wine Coca », une boisson alcoolisée à base de feuilles de coca, de noix de kola et de damiana. Il fonde la Pemberton Chemical Company. |
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1886 | À la suite de l'interdiction de l'alcool, Pemberton crée une version non alcoolisée : le « Coca-Cola ». |
8 mai 1886 | Premières ventes, à la pharmacie Jacobs. |
29 mai 1886 | Première publicité, dans The Atlanta Journal. |
6 juin 1887 | Pemberton dépose la marque Coca-Cola Syrup and Extract et son logo spencérien. |
1887 | L'homme d'affaires Asa Griggs Candler achète Coca-Cola à Pemberton pour 2 300 dollars. |
16 août 1888 | John Pemberton décède. |
1er mai 1889 | Candler détient 100 % de la marque. |
29 janvier 1892 | Candler crée The Coca-Cola Company. |
31 janvier 1893 | La marque Coca-Cola est déposée. |
1899 | Première mise en bouteille. |
1916 | Conditionnement dans sa fameuse bouteille en verre « Contour ». |
5 septembre 1919 | Introduction en Bourse à New York. |
1940 | Création du « Fantasiegetränk », boisson de substitution au Coca-Cola dans une Allemagne sous blocus. |
1960 | Création de la première canette de Coca-Cola 33cl. Lancement de Fanta et rachat de Minute Maid. |
1961 | Lancement de Sprite. |
1981 | Conditionnement dans une bouteille en PVC. |
1982 | Lancement du Coca-Cola light. |
2005 | Lancement du Coca-Cola zéro. |
Le 25 novembre 1885, le maire d'Atlanta organise un référendum sur la question de l'interdiction de l'alcool dans la ville. Atlanta devient une ville « sèche » pour une période d'essai de deux ans durant lesquels la vente d'alcool est interdite. Ainsi, l'enjeu pour la jeune compagnie sera d'offrir une boisson sans alcool, tranchant avec les orangeades et procurant les effets du bourbon[5]. Pemberton va développer une version sans alcool de sa boisson, mais toujours avec la coca, son principal ingrédient actif, qui subsistera dans la recette jusqu'à la fin du XIXe siècle. Pemberton s'associe à Frank Robinson, un comptable de formation et surtout, un homme ambitieux[6]. Il le rencontre en présence de son associé Ed Holland en 1885. De cette association, naît officiellement la marque Coca-Cola et la Pemberton Chemical Company. Frank Robinson est, pour certains, l'initiateur de la création du nom de la nouvelle boisson[7], de la calligraphie spencerienne de son logo et l'initiateur d'un recours massif à la publicité[8]. Le 6 juin 1887, Pemberton fait inscrire la marque au registre du commerce, ce qui fait de lui l'unique propriétaire et cela aux dépens de ses anciens associés. La même année, l'homme d'affaires Asa Griggs Candler achète Coca-Cola à Pemberton pour 2 300 dollars, profitant, avec Frank Robinson, de la maladie de Pemberton pour la lui racheter de force[9]. Il va, à l'aide d'une campagne marketing intense, donner son essor à la boisson. Elle est mise en bouteille pour la 1re fois en 1894 par Joe Biedenharn, dans l'arrière salle d'une fabrique de confiseries, à Vicksburg, dans le Mississippi.
Officiellement, la boisson ne contient plus de cocaïne depuis 1903, mais après un contrôle surprise de la US Food, Drug and Insecticide sur le produit, il s'avère qu'on en détecte encore des traces après 1929[10]. Des recherches scientifiques montrent qu'un verre de Coca-Cola en 1886 contenait environ neuf milligrammes de cocaïne[11]. En 1911, le directeur du Bureau de chimie du département de l'agriculture américain Harvey Washington Wiley (en) affronte la firme et son important service de chercheurs, l'accusant d'user à tort du nom de Coca-Cola alors qu'elle ne contient plus de cocaïne et également d'utiliser illégalement de la caféine comme additif. L'affaire se termine en 1916 devant la Cour suprême qui exige que l'entreprise paye les frais de justice et réduise le taux de caféine de son soda. Cette affaire juridique marque un jalon important dans l'élaboration de normes sur l'étiquetage[12].
En France
Coca-Cola s'est implantée en France en 1919[13],[14]. Après la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, les soldats américains mobilisés en attente dans des camps de transit, doivent embarquer vers les États-Unis. Un Américain habitant la France, Raymond Linton, a l'idée de vendre la boisson à ses compatriotes. Raymond Linton livre son témoignage sur les premières livraisons : « Le premier envoi de Coca-Cola vers la France est arrivé à Bordeaux, au printemps 1919[15],[16]. Si les tonneaux pouvaient parler, je serais effrayé à l'idée de ce que des milliers de tonneaux de vin passant par le port auraient à dire à ces premiers tonneaux rouges et nul doute que ces tonneaux rouges auraient également beaucoup de choses à dire […] Les services de la douane n'avaient pas un tel produit sur leurs listes et ils refusaient de m'écouter quand je leur expliquais que ce n'était pas de l'extrait de coca. Ils furent même très surpris lorsque leurs chimistes fournirent les résultats des analyses[17]. » Le succès des ventes aux soldats américains poussèrent l'entreprise à s'implanter à Paris, le 11 juillet 1919. Mais la production française ne débuta qu'en 1921.
En 1933, le café de l'Europe à Paris, près de la gare Saint-Lazare propose une nouvelle boisson, le Coca-Cola[18].
Troisième Reich
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne du Troisième Reich représente le second marché de la compagnie Coca-Cola après les États-Unis, avec une production de plus de cent millions de bouteilles[19]. En 1928, Robert Woodruff, alors président de la compagnie, participa à deux soirées privées organisées par Göring et Goebbels. Son séjour dépassa donc le cadre de la banale visite de courtoisie aux dignitaires d'un pays au marché important[20]. Max Keit, responsable de la compagnie en Allemagne entre autres et proche du pouvoir politique ainsi que Nicholas Rouks, directeur des ventes outre-Atlantique, plaçaient des publicités pour son soda, dès qu'un magazine mettait le Führer en couverture, mais aussi dans les pages de Die Wehrmacht, le périodique de l'armée allemande, ou encore à la radio où le jingle Coca-Cola est souvent le premier spot publicitaire suivant le Reichsrundfunk, le journal d'information du IIIe Reich[19],[21]. En 1937, Coke est l'une des attractions d'une exposition berlinoise à la gloire des ouvriers du Reich[22].
À cette époque, la firme entreprend une stratégie d'expansion et pour la compagnie, le marché européen se doit de poursuivre son commerce même pendant la guerre. Cela explique la vente de la boisson en France et en Allemagne, alors qu'en 1942, l'administration F.D. Roosevelt accorda à la firme d'Atlanta le statut de « fournisseur de guerre », ce qui lui permit d'échapper à la restriction sur le sucre aux États-Unis. Ce fut la même chose en Allemagne[9].
Époque actuelle
Le Coca-Cola peut s'identifier à la « bouteille à contours », conçue en 1915 par Earl R. Dean (en)[23]. Cependant, la bouteille à contours avec le logo que l'on connait n'est reconnue comme une propre marque commerciale par l'office américain des brevets qu'en 1960, bien qu'un brevet fût apparemment déposé en 1916. La boisson et ses campagnes publicitaires ont eu un impact significatif sur la culture américaine[réf. souhaitée]. Une rumeur affirme que la société a créé l'image moderne du Père Noël sous les traits d'un vieil homme habillé en rouge et blanc, autrefois vert et blanc. Toutefois, si les campagnes publicitaires d'hiver dans les années 1930 ont repris cette image, le personnage était déjà connu auparavant[24]. Les campagnes publicitaires montrant des pin-ups, contributions d'artistes tels que Bradshaw Crandell, ou Gil Elvgren, ont aussi beaucoup contribué à la reconnaissance de la marque[réf. souhaitée]. D'autre part, l'entreprise comprend très tôt les retombées médiatiques qu'elle pouvait tirer des évènements sportifs[réf. souhaitée]. Elle est présente sur les Jeux olympiques depuis les Jeux olympiques d'été de 1928[25]. Cette qualité de partenaire « historique » du mouvement olympique n'est sans doute pas innocente dans le choix de la ville d'Atlanta pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1996[réf. nécessaire]. Coca-Cola est aujourd'hui partenaire des principaux événements sportifs (Jeux olympiques, Coupe du monde de football, Tour de France jusqu'aux années 2000).
Dans les années 1980, l'entreprise annonce la modification définitive de la formule utilisée pour la fabrication de sa boisson. L'origine de cette décision serait des tests en aveugle montrant que les gens préfèrent la boisson concurrente Pepsi-Cola. Le Pepsi utilise plus d'essence de citron, moins d'essence d'orange et la vanilline à la place de la vanille[réf. nécessaire]. La nouvelle boisson, nommée New Coke aux États-Unis, est testée en aveugle et se trouve préférée à la recette originelle[9]. Malgré ces tests concluants et une très grosse campagne publicitaire, la nouvelle recette est un fiasco commercial. Le 10 juillet 1985, la société relance l'ancienne formule sous le nom de Coca-Cola Classic (en fait, le Classic utilise du sucre de maïs au lieu du sucre de canne de la boisson d'origine, mais cela ne modifierait pas le goût du produit). Le résultat est surprenant : les ventes totales des deux boissons sont plus importantes. Parce qu'une stratégie d'évolution de la formule du produit étalée sur le temps aurait probablement été plus efficace, certains[Qui ?] suspectent que la société a volontairement orchestré ces changements abrupts afin de présenter un nouveau produit qui revivifierait l'attrait pour la ligne classique. Le président de l'entreprise, Donald Keough (en) répondra : « Nous n'étions ni assez intelligents ni assez stupides pour cela[26]. »
Il s'avèrera ensuite que l'opération visait principalement à libérer la firme d'engagements tarifaires contraignants avec ses clients du marché de gros : le produit n'existant plus, la firme reprenait sa liberté ; le changement remplaçait aussi la vanille (Coca-Cola achetait 50 % de la production de vanille de Madagascar) par de la vanilline moins chère, à l'instar de Pepsi[27].
Trois ans après son lancement, en mars 2009, la marque annonce au magazine LSA qu'elle va cesser « la production et la commercialisation » du Coca-Cola BlāK. Les ventes n'auraient jamais été au rendez-vous avec moins de 1 % du marché français des boissons pétillantes[28].
En 2012, les deux seuls pays où le Coca-Cola ne peut être commercialisé, du moins officiellement, sont la Corée du Nord et Cuba, en raison de l'embargo commercial auquel ils sont soumis de la part des États-Unis (respectivement depuis 1950 et 1962)[29]. Le , le groupe investit 1,25 milliard de dollars USD pour prendre 10 % du capital de Green Mountain Coffee Roasters, spécialisé dans la fabrication de machines à soda. L'objectif est de concevoir ensemble « une machine de fabrication de sodas à domicile, avec un système de dosettes » de la marque[30].
Le , le Wall Street Journal annonce que l'entreprise prévoit de supprimer entre 1 000 et 2 000 postes en à la suite de difficultés économiques (-14 % de bénéfice au 3e trimestre 2014)[31].
En avril 2015, l'entreprise lance une offre d'acquisition sur l'entreprise de boisson chinoise, China Culiangwang Beverages, filiale de China Culiangwang, pour 400 millions de dollars[32]. En janvier 2016, elle acquiert une participation de 40 % dans Chi, une entreprise nigériane de jus de fruit et de boissons[33].
Le , Disney Parks et Coca-Cola annoncent des canettes exclusives aux zones Star Wars: Galaxy's Edge pour le Coca-Cola, le Diet Coke, le Sprite et le Dasani avec des écritures en Aurebesh et de forme sphérique; mini droïde BB-8 ou détonateur thermique[34],[35]. Le , la TSA lève son interdiction sur les cannettes de Coca-Cola exclusives à Star Wars: Galaxy's Edge en forme de grenade[36].
En juin 2021, lors d'une conférence de presse l'attaquant portugais Cristiano Ronaldo a expliqué préférer l'eau au Coca-Cola ce qui a fait chuter la capitalisation boursière du groupe de 4 milliards de dollars en quelques secondes[37].
Description du produit
La formule du Coca-Cola actuelle n'est pas communiquée par la firme au nom du secret industriel. Celle de Pemberton, ayant fait l'objet d'un brevet, est en revanche maintenant dans le domaine public, bien qu'interdite de fabrication compte tenu de ses ingrédients. La firme, depuis sa création, entretient un certain mystère sur sa recette[38]. Le document repose depuis 2011 dans le musée de l'entreprise, World of Coca-Cola, situé à Atlanta[39].
Ingrédients
La fiche officielle du produit annonce simplement de l'eau gazéifiée, du sucre (sirop de maïs à haute teneur en fructose ou saccharose selon les pays), le colorant caramel E150d, de l'acide phosphorique comme acidifiant, des extraits végétaux et un arôme caféine[41]. Néanmoins, d'après William Reymond (auteur du livre Coca-Cola, L'enquête interdite[9]), on peut trouver sur Internet et dans son livre la recette de la boisson, comprenant notamment un mélange de sucre, d’acidifiants (acide phosphorique E338, acide citrique E330, dioxyde de carbone E290, acide benzoïque E210 ou du benzoate de sodium E211 actifs contre les champignons, dioxyde de soufre E220 actif contre les bactéries), d'huiles essentielles stabilisées par un émulsifiant (glycérine E442) ou par la gomme arabique E414, de caféine, vanille et du colorant caramel E150d au sulfite d'ammonium[42].
Il s'agit là, cependant, d'un secret qui ne concerne que le procédé de fabrication. Pour ce qui est des ingrédients, des chimistes ont une liste parfaitement quantifiée depuis l'invention des techniques de chromatographie.
Sa saveur particulière provient principalement du mélange de sucre et des essences d'orange, citron et vanille. Les autres ingrédients (acide phosphorique…) interviendraient moins dans son goût.
Un Coca-Cola normal (celui qui contient du sucre) contient un peu plus de 100 g de sucre et 420 kcal par litre[43],[44]. Sa concentration en sucre est très proche du jus d'orange pressé (~110 g/litre).
L'acide phosphorique, incorporé au taux de 0,05 %, confère au Coca un pH de 2,48[45]. Il faut savoir cependant que l'ingestion répétée d'acide phosphorique est connue en médecine pour entraver le fonctionnement des reins et favoriser les calculs rénaux. Des chercheurs américains ont interrogé 500 personnes pour lesquelles une insuffisance rénale a été récemment diagnostiquée ; ils constatent à partir de la description de leur régime alimentaire qu'à partir de deux verres consommés par jour, le risque d'insuffisance rénale est multiplié par deux. Il en est de même avec le Coca-Cola Light. En revanche, aucune association n'a été trouvée avec les autres sodas, ce qui renforce la suspicion à l'encontre de l'acide phosphorique[46]. À la suite de ces suspicions, l'ESFA a réexaminé l'apport maximal tolérable de phosphore et a conclu qu'il n'y avait pas de corrélation significative entre la consommation de phosphore (dont l'acide phosphorique) et les effets indésirables dont cet additif pouvait être accusé (notamment la perturbation dans l'équilibre du calcium dans l'organisme ou risque d'atteinte rénale)[47]. Chaque fabricant sous licence de la boisson reçoit le concentré en poudre dans de gros flacons et se contente d'y ajouter l'eau, le sirop de fructose et le gaz. Comme l'eau n'a pas tout à fait le même goût dans les différentes régions, celle-ci est nano-filtrée afin de neutraliser son goût partout dans le monde. On peut trouver que celui du Coca-Cola varie entre différents pays, cela n'est dû qu'à une différence de dosage dans les recettes, par exemple la boisson en Espagne sera plus sucrée qu'en France. L'effet stimulant originel est alors produit par les feuilles de coca et par la caféine des noix de kola. En 1906, le Coca-Cola, vendu comme tonique pour le cerveau, fut quasiment privé de cocaïne (1/400e de grain par once de sirop), cette proportion persistant jusqu'en 1929[48]. La technologie a désormais supprimé toute trace de cocaïne. Cependant, l'utilisation de feuille de coca, est toujours présente[49]. 159 tonnes de feuilles de coca ont été achetées à la Bolivie en 2002[50] pour subir une « décocaïnisation » grâce à la Stepan Company. La caféine subsiste avec un taux réduit pour que la boisson conserve sa dimension stimulante.
La société Coca-Cola est le plus grand consommateur mondial d'extrait de vanille naturelle. Ainsi, quand une nouvelle formule fut utilisée en 1984 pour le New Coke, l'économie de Madagascar s'écroula[9]. En effet, la nouvelle formule utilisait un substitut synthétique (la vanilline) et les achats d'extrait de vanille furent divisés par deux. Inversement, la sortie récente d'une formule à l'éthylvanilline a fait monter les prix. La vanilline reproduit exactement la molécule principale de l'arôme de vanille naturelle. La plus grande richesse de bouquet de la vanille naturelle est due à la présence d'autres composés aromatiques.
Un article paru le 18 février 1979 dans The Atlanta Journal-Constitution raconte que le journaliste Charles Salter prétend avoir retrouvé dans un document datant de 1910 des notes de Pemberton décrivant la recette secrète[51],[52].
Différences par pays
La composition du Coca-Cola varie en fonction des réglementations applicables et des pays.
- Sucres
Dans des pays comme la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie, des sucres moins chers sont utilisés[53],[54], comme l'isoglucose (glucose d'amidon de maïs) accusé de favoriser l'obésité et le diabète. Cependant, aucun lien de causalité n'a aujourd'hui été démontré entre consommation d'isoglucose et apparition de l'obésité, les spécialistes s'attachant à dire que l'origine de cette maladie est multifactorielle[55].
Au Mexique, du sucre de canne est utilisé au lieu du sirop de maïs à haute teneur en fructose. Selon ses consommateurs, ce changement donnerait à la boisson un goût « plus naturel »[56].
- Colorant caramel
La teinte caramel est obtenue à l'aide du colorant caramel au sulfite d'ammonium E150d. Ce colorant chimique est sujet à débat[57],[58] du fait de la présence d'un résidu de fabrication, le 4-méthylimidazole 4-MEI, reconnu toxique et cancérigène possible[59]. Les évaluations des agences sanitaires sont aujourd'hui différentes suivant les pays (l'Europe est moins contraignante[60]), et un état comme la Californie a adopté début 2012 une DJA très faible (29 µg par jour).
Cependant, l'AESA a réexaminé en 2011 la sécurité du caramel colorant E150d en s'appuyant sur les études récentes et en prenant en compte la présence du 4-MEI. Elle a conclu que l'étude utilisée en Californie montrant un effet cancérigène pour ce composé était biaisée et ne pouvait être prise en compte. Il a ainsi été établi que ce colorant dans les conditions d'utilisation réglementaires, ne présente pas de risque. Il est donc autorisé.
Le 8 mars 2012, Coca-Cola annonce qu'il a demandé à ses fournisseurs de baisser la teneur en 4-MEI pour l'ensemble des États-Unis[61].
D'après le CSPI (Center for Science in the Public Interest), en juin 2012, les doses de 4-MEI sont les suivantes pour une canette de 33 cl achetée dans le commerce[62] : 56 µg en Chine, 267 µg au Brésil, 145 µg au Royaume-Uni, 144 µg à Washington aux États-Unis, et 4 µg en Californie.
Dans le documentaire d'Olivia Mokiejewski[63], le scientifique du CSPI donne les chiffres pour la France (normal : 79 µg, Light : 103 µg) et déclare que la consommation d'un Coca-Cola par jour (sans précision de la dose de 4-MEI) aboutirait à un cas de cancer (leucémie) pour 50 000 personnes. À relativiser avec les dangers du sucre signalés par le pédiatre Robert Lustig qui constate que des enfants de 8 à 10 ans ont aujourd'hui les mêmes maladies que des personnes de 60 ans. D'après lui, la consommation de boissons sucrées, si elle n'est pas compensée par une heure de sport par canette, est dommageable sur la durée de vie (crise cardiaque, AVC, démence, diabète, obésité). Ainsi, deux canettes (2 × 13 g de sucre) par jour réduiraient la durée de vie de 20 ans (comme deux paquets de cigarettes). Les consommateurs ne souhaitant pas consommer de sucre via les sodas peuvent cependant consommer les formules Light et Zero qui sont sans sucres et sans calories.
Gamme
La Coca-Cola Company a décliné son produit phare essentiellement dans les années 1980 et dans les années 2000. Dans les années 80, trois déclinaisons principales sont lancées : « Light » (ou « Diet »), sans sucre, en 1982 ; « Sans caféine » en 1983 ; et « Cherry », arôme cerise, en 1985. Une formule alternative a également été lancée en 1985, « New » (ou « Coke II »), arrêtée depuis.
Les années 2000 ont vu la commercialisation de nombreuses déclinaisons : « Standard et Light Lemon » (arôme citron) et « Vanille » en 2002 ; « Light Lime » (arôme citron vert), « Raspberry » (arôme framboise) et « Zero » (sans sucre) en 2005 ; « Black Cherry Vanilla » (arômes cerise noire et vanille), « BlāK » (arôme café, arrêté depuis car produit trop de niche, n'ayant pas trouvé sa cible) et « Citra » (arôme agrumes) en 2006 ; et « Light Orange sanguine » en 2007. Par la suite, « Life », à teneur réduite en sucre (30 % de stevia, puis 40 % dans la version 2), est mise sur le marché en 2013 (Le Royaume-Uni est le premier à annoncer l'arrêt du Life à compte de juin 2017, à la suite de l'effondrement des ventes depuis 2015. D'autres pays devraient suivre).
Les déclinaisons Light et Zero sont toutes les deux sans sucre. Les deux produits sont presque identiques en dehors d'un additif et peut-être d'extraits végétaux. La principale différence tient du marketing[64]. Ces deux déclinaisons ont leurs propres sous-gammes, reprenant en grande partie les autres déclinaisons de la gamme principale (Sans caféine, etc.).
Publicité
La publicité pour Coca-Cola a significativement affecté la culture américaine[réf. souhaitée]. Elle est fréquemment créditée pour avoir popularisé et standardisé l'image du Père Noël moderne avec sa barbe blanche et ses habits rouges (son pantalon et sa tunique doublés de fourrure blanche), grâce à l'illustrateur Haddon Sundblom qui fut désigné en 1931 par l'entreprise d'Atlanta pour créer un nouveau Père Noël/Santa Claus plus commercial et inviter le consommateur à boire du coca-cola en plein hiver[65],[66]. La société est partenaire d'évènements sportifs internationaux : Jeux olympiques depuis 1928, Coupe du monde de football depuis 1978[réf. nécessaire].
De nombreuses personnalités ont participé à la promotion de la marque, la première collaboration officielle connue étant celle de l'actrice et chanteuse américaine Hilda Clark en 1901[67].
L'anniversaire des 125 ans de la marque en 2011 a été l'occasion d'une campagne publicitaire mondiale, de plus grande ampleur en France. Un « Coca Store » est ouvert de manière temporaire à Paris[68].[pertinence contestée]
Depuis la fin du mois d'avril 2015, l'entreprise a lancé, dans le cadre de son opération « Share A Coke », une nouvelle campagne destinée aux aveugles et malvoyants[69] du Mexique. Alors que l'on pouvait faire inscrire le prénom d'une personne chère sur les canettes, il est aujourd'hui possible pour les habitants de ce pays d'y faire graver ce même prénom en braille pour convenir ainsi aux personnes souffrant de cécité.[pertinence contestée]
Marché et consommation
Chaque jour, en 2015, environ 1,9 milliard de boissons sont vendues dans le monde[71]. La progression de la consommation au Mexique est la plus spectaculaire, passant de 275 à 728 cannettes par habitant et par an de 1992 à 2012, dépassant celle des États-Unis, des Britanniques, des Chinois et des Indiens réunis[72].
Au fil des années, de nombreux sodas, ou colas alternatifs, ont fait concurrence à Coca-Cola. Ils incluent notamment : Kofola dès 1962, Selecto, Mecca Cola, Alp'Cola, Anjou Cola, la Loère Colas (en Touraine), le Montania Cola (en Haute-Savoie et Savoie), le Sowest Cola (sud-ouest de la France), le Breizh Cola (en Bretagne), Auvergnat Cola (en Auvergne), Colà-Occitan (en Languedoc-Roussillon), Biper Cola (cola basque), China Cola, Chtilà Cola, Cola'rdeche, Colt Cola (Aveyron), Corsica Cola, Dr Pepper, Elsass Cola, Meuh Cola, Pepsi-Cola, Sinalco Cola, Virgin Cola, Royal Crown Cola, Berry Cola, Ubuntu Cola, Vendée Cola, Vitamont Cola (bio et équitable), Kik Cola (Québec), et Ice (Boisson économique d'origine marocaine).
En Chine populaire, Coca-Cola est concurrencé par Wahaha et Jiaduobao fabriquant respectivement de l'eau purifiée et des thés aux herbes[73].
Mises en cause et controverses
Meurtres et violences
Coca-Cola est accusé par un syndicat colombien d'être impliqué dans l'assassinat de sept syndicalistes par des milices paramilitaires d'extrême-droite, notamment à Barrancabermeja[74]. Le directeur américain de l'usine aurait menacé de mort les syndicalistes de son entreprise, avant d'ordonner l'assassinat de l'un d'entre eux, Isidro Segundo Gil[75]. Ces accusations donnent lieu à un boycott de la marque début 2006. À la suite de ces accusations, plusieurs établissements scolaires des États-Unis, d'Europe et du Canada n'ont pas renouvelé leur contrat avec cette société et les fonds de pension des employés de la ville de New York, qui possèdent des actions de cette société, ont demandé que l'entreprise finance une enquête indépendante composée de représentants américains et colombiens des droits de l'homme.
La multinationale tente d’interdire la diffusion d’un film documentaire dénonçant ses pratiques en Colombie, voire son implication dans le meurtre de plusieurs syndicalistes, et elle menace le festival international du film des droits de l’homme de Paris de poursuites judiciaires[76].
Utilisation de l'eau potable
Coca-Cola a été également fortement contestée en Inde, notamment au Kerala, où elle est alors accusée d'assécher des nappes phréatiques pour fabriquer son soda, au détriment des paysans locaux[77].
À San Cristóbal de Las Casas au Mexique, où une usine a été implantée dans les années 1980, la production de Coca-Cola nécessiterait le pompage d'environ 750 000 litres par jour dans les nappes phréatiques de la ville, soit un volume qui permettrait d'alimenter 10 000 habitants par jour, d'après l'hydrologue Antonio Garcia[78]. Certaines communautés auraient vu leurs ressources en eau diminuer depuis l'implantation de cette usine[79]. L'entreprise nie cependant être la cause des coupures d'eau affectant ces communautés[80].
Responsabilité environnementale
En 2003 et 2006, le Centre pour la science et l'environnement (CSE), une organisation non gouvernementale localisée à New Delhi, a constaté que les boissons produites par PepsiCo et Coca-Cola Company en Inde présentaient un niveau dangereusement élevé de pesticides[81]. Les deux sociétés ont alors soutenu que leurs boissons sont sûres pour la consommation et ont annoncé que le niveau de pesticides dans leurs produits serait inférieur à celui de produits de consommation courante tels que le thé, les fruits ou les produits laitiers. Dans l'État indien du Kerala, la vente et la production de Pepsi-Cola — ainsi que d'autres boissons non alcoolisées — ont été interdites. Cinq autres États indiens ont annoncé des interdictions partielles de boissons dans les écoles, les universités et les hôpitaux. Le vendredi 22 septembre 2006, la Cour suprême du Kerala a levé cette interdiction considérant que seul le gouvernement fédéral est alors habilité à interdire la commercialisation de produits alimentaires[82]
En , la société inaugure une co-entreprise, Infineo, fondée avec APPE (leader du PET en Europe) pour 8,7 millions d'euros. Implantée en Bourgogne, la co-entreprise permet de recycler les bouteilles de Coca-Cola pour en faire des granulés de plastique recyclables[83].
Le , Coca-Cola et Danone annoncent un investissement commun dans Avantium, une entreprise technologique qualifiée de « chimie verte » (chimie du végétal). Avantium a mis au point un procédé de fabrication de polymères PEF (Poly-éthylène-furanoate) à partir de carbohydrates extraits de résidus agricoles, de grains ou de plantes pour fabriquer du « bioplastique »[84].
Relations avec le régime nazi
Le journaliste William Reymond, dans son livre Coca-Cola, L'enquête interdite (2006), affirme que, durant la Seconde Guerre mondiale, la marque aurait entretenu de bonnes relations avec le régime nazi par l'intermédiaire de son représentant Max Keith (alors que la marque prétendait s'être retirée en 1939). C'est d'ailleurs sous le Troisième Reich, alors que le blocus empêchait l'acheminement des ingrédients de sa boisson, que la marque inventa le Fanta afin de pouvoir maintenir une bonne relation commerciale avec le régime nazi. Cette nouvelle boisson est donc, à l'origine, un « Coca-Cola » sans la formule secrète. La firme jouant sur les deux tableaux a mis de côté son intégrité afin de ne pas souffrir de la défaite d'un des deux camps.
Plus tard, de nombreuses rumeurs associent l'entreprise et des régimes dictatoriaux en Amérique du Sud[85]. Par ailleurs, Vicente Fox, président de la République du Mexique de 2000 à 2006, a été président de la compagnie Coca-Cola pour le Mexique[86] et l'Amérique latine. La manne financière est trop importante et la marque s'implante sur tous les continents devenant une des marques les plus connues au monde.
Lobbying auprès des décideurs politiques
En 2011, le groupe Coca-Cola s'oppose vigoureusement à l'entrée en vigueur de la taxe sur les sodas fixée au premier janvier 2012 par le gouvernement français[87].
La corruption[réf. nécessaire] aurait été permise grâce à Dominique Reiniche, à la tête de Coca-Cola Europe entre 2005 et 2014[88].
Selon le journal Le Point, la multinationale aurait versé 50 000 euros à la ville de Meaux que dirige Jean-François Copé pour exposer au musée de la Grande Guerre du pays de Meaux une bouteille censée être trouvée dans les tranchées de la Meuse et qui daterait de 1917, mais qui n'aurait en réalité que peu de valeur (20 Dollars[89]). La bouteille ne sera jamais exposée[87]. Le député Jean-François Copé défend alors les positions de la multinationale américaine, et va jusqu’à menacer la députée Valérie Boyer de la faire échouer à la prochaine élection[89]. Les médias révèlent que Coca-Cola est également client pour un montant de 120 000 euros de l'entreprise Bygmalion, fondée par Bastien Millot et Guy Alvès, deux proches de Jean-François Copé, et impliquée dans un grave scandale de financement politique et de fausses facturations lors de la campagne de Nicolas Sarkozy[89],[90].
Aux États-Unis
En août 2015, une enquête du New York Times révèle que Coca-Cola a financé des études scientifiques pour nier les méfaits de leurs boissons sur la santé[91].
L'entreprise est ainsi derrière le lancement d'une association baptisée « Global Energy Balance Network » ; au total, la société spécialisée dans les boissons non alcoolisées aurait offert plus de 5 millions d'euros à ses chercheurs pour publier de fausses informations[91],[92]. Le groupe d'experts, après plusieurs mois de polémique, s'est finalement dissous de lui-même[93].
Une étude académique publiée en mai 2019 a analysé cinq contrats conclus entre Coca-Cola et des universitaires américains et canadiens[94],[95]. Bien que les contrats ne donnent pas de consignes sur les résultats à obtenir, l'étude montre que Coca-Cola possède un pouvoir de contrôle important sur les recherches effectuées. La firme se réserve, par exemple, le droit d’interrompre les contrats sans motif. Sarah Steele, qui a dirigé l'étude, explique que cela revient à pouvoir interrompre l'étude à tout moment si les conclusions ne sont pas dans l'intérêt de l'entreprise. Coca-Cola pouvait également censurer tout ce qui relève de l’« information confidentielle » et, à ce titre, demander l'arrêt des recherches et la destruction de tous les documents[94].
En France
Selon Cash investigation, Coca-Cola finance des études publiées dans les médias par des organismes de recherche. La firme a, par exemple, cofinancé une étude du CRÉDOC qui affirme alors qu'il n'existe pas de corrélation entre la consommation de sodas et l'obésité[96],[97]. Elle a ensuite repris sur son propre site cette affirmation du CRÉDOC[98], en n'indiquant toutefois pas sur cette page que c'est la firme qui a financé cette étude.
En 2016, l'ONG Foodwatch contraint Coca-Cola à publier ses financements en France. Ces données — mises à jour depuis — ont été analysées par Le Monde en 2019 et révèlent que la firme a versé plus de 8 millions d'euros depuis 2010 à des experts, des organisations médicales, sportives ou évènementielles[99]. Des diététiciens et médecins ont ainsi été payés pour écrire des articles ou présenter des conférences sur l'aspartame, l'hydratation, ou l'absence de relations entre consommation de boisson sucrée et prise de poids. Coca-Cola a également financé des conférences réunissant des professionnels de santé, comme le salon Dietecom qui a reçu plus de 140 000 € entre 2010 et 2017. Parmi les organismes financés, on compte notamment la Société Française de Médecine du Sport (80 000 € entre 2010 et 2016) et l'association française des médecins et nutritionnistes (135 000 € entre 2010 et 2018)[99].
Coca-Cola a financé trois projets de recherche pour un montant de 2,4 millions d'euros. Le premier a été mené par la société CreaBio, qui a reçu 930 000 € pour un projet de recherche sur les édulcorants intenses. Les résultats de l'étude concluent qu'il n'existe aucune différence entre les boissons édulcorées et l'eau en termes d’effet sur « l’appétit, l’apport énergétique et les choix alimentaires ». Le second projet porte sur le même sujet et a été mené au CHU de Rennes, par l'Institute for European Expertise in Physiology (IEEP) qui a bénéficié de près de 720 000 € de la part de Coca-Cola[99].
Bibliographie
Livres
- Claude Quétel et Didier Nourrisson, La saga Coca-Cola, Paris, Éditions Larousse, coll. « L'histoire comme un roman », , 285 p. (ISBN 978-2-03-583356-3).
- William Reymond, Coca-Cola, L'enquête interdite, Paris, Flammarion, , 429 p. (ISBN 2-08-068764-6).
- Jean Pierre Keller, La Galaxie Coca-Cola : les enfants de Marx et de Coca-Cola, éditions Zoe, , 169 p. (ISBN 2-88182-368-8).
- Jacques Barraux, « Le nouveau jeu de Coca-Cola », Le nouvel Économiste, no 196 (20 août 1979), p. 36.
- Jean-Luc Chalumeau, Coca-Cola dans l'art, Paris, éditions du Chêne, , 224 p., 240 × 340 mm (ISBN 978-2-84277-916-0).
Documentaires
- Coca-Cola et la formule secrète, film documentaire réalisé par Olivia Mokiejewski (enquête) et Romain Icard (réalisation) et diffusé en janvier 2013 sur France 2.
- L'affaire Coca-Cola, film documentaire réalisé par German Gutiérrez et Carmen Garcia en 2009.
Notes et références
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- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 54.
- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 49.
- Témoignage en justice de Frank M. Robinson, cité dans The Coca-Cola Company v. The Koke Company of America, 1913-1920
- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 51.
- Coca-Cola, L'enquête interdite.
- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 74.
- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 78.
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- « Près de 100 ans de présence en France » [PDF], sur coca-cola-france.fr (consulté le ).
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- Coca-Cola, L'enquête interdite, p. 317-318.
- L'histoire Coca-Cola débute en 1886
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- (en) « The Coca-Cola contour bottle », sur xtimeline.com (consulté le ).
- Depuis les premiers dessins de Thomas Nast, le père Noël est rouge. Cette légende urbaine fait surtout écho au prétendu pouvoir économique de la maison Coca-Cola et est alimentée par un certain goût pour les théories du complot. Voir : (en) Coca-Cola Invents Santa Claus? - Snopes.com
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- Le magazine LSA annonce l'arrêt du Coca-Cola Blāk
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- « Exclusif Coca-cola Copé et Bygmalion un cocktail explosif », sur Le Point,
- « Jean-François Copé, Coca-Cola et Bygmalion, les liens troubles », sur RTL,
- « Bygmalion et Coca Cola : quand Jean-François Copé nage en eaux troubles », sur Atlantico,
- « Quand Coca-Cola finance ses propres recherches sur l'obésité », sur Le Figaro.fr
- Des e-mails révèlent l'influence de Coca-Cola sur un groupe de lutte contre l'obésité, slate.fr, 25 novembre 2015
- Obésité : la stratégie de désinformation de Coca-Cola tombe à l'eau, lefigaro.fr, 2 décembre 2015
- Stephane Horel, « Entre les lignes des contrats de Coca-Cola avec la recherche », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) Sarah Steele,Gary Ruskin et Martin McKeeDavid Stuckler, « “Always read the small print”: a case study of commercial research funding, disclosure and agreements with Coca-Cola », Journal of Public Health Policy, (lire en ligne)
- France 2, Cash investigation du vendredi 15 juin 2012 par Élise Lucet
- http://www.credoc.fr/souscriptions/CCAF-2010.pdf
- Site officiel de Coca-Cola page intitulée "Coca-Cola répond à vos questions", La consommation de boissons sucrées est-elle responsable de l’obésité ?
- Stéphane Horel, « Enquête sur la science sous influence des millions de Coca-Cola », Le Monde, (lire en ligne)
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Mexican Coke » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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