Terminator
Terminator (The Terminator) est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron, sorti en 1984, avec, dans les rôles principaux, Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn et Linda Hamilton.
Pour les articles homonymes, voir Terminator (homonymie).
Titre original | The Terminator |
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Réalisation | James Cameron |
Scénario |
James Cameron Gale Anne Hurd |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Hemdale Film Corporation, Pacific Western Productions |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Science-fiction |
Durée | 107 minutes |
Sortie | 1984 |
Série Terminator
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Traitant du voyage dans le temps et de la menace que pourraient faire naître des robots créés par une superintelligence issue de la singularité technologique, ce film est devenu l'un des classiques du cinéma d’action et d’anticipation des années 1980. Si son succès commercial ou critique est resté incertain jusqu'à sa sortie en salles, Terminator fut néanmoins en tête du box-office américain pendant deux semaines et a aidé à lancer la carrière cinématographique de Cameron, et à consolider celle de Schwarzenegger, confortant son statut de star de films d'action acquis en 1982 avec Conan le Barbare.
Le succès du film a conduit à la création d'une franchise, avec, notamment, une série de films, une série télévisée, ainsi que plusieurs jeux vidéo.
En 2008, le film est sélectionné par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, en raison de son « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Synopsis
Intrigue
En 2029, une guerre oppose ce qui reste de l'humanité — décimée par un holocauste nucléaire — aux machines dirigées par Skynet, un système informatique contrôlé par une intelligence artificielle qui a pour objectif la suprématie des Machines sur les hommes. La résistance humaine, menée par John Connor étant sur le point de triompher en 2029, Skynet envoie dans le passé, en 1984, un Terminator, un assassin cybernétique à l'apparence humaine, afin de tuer la mère de John, Sarah Connor, et ainsi d'empêcher la naissance de John, « effaçant » de manière rétroactive son existence et ses actes futurs. En réaction, John envoie à la même époque Kyle Reese, un résistant humain, afin de protéger sa mère.
Résumé
Arrivant en 1984 à Los Angeles entièrement nus après leur voyage temporel, les deux antagonistes récupèrent chacun de leur côté vêtements et armes. Le Terminator repère et tue froidement 3 punks pour s'emparer de leurs vêtements. Il se rend ensuite dans une armurerie où il abat l'armurier et emporte 3 fusils d'assaut et 3 armes de poing. Quant à Kyle Reese, il est poursuivi par la police à son arrivée car il a volé le pantalon d'un SDF. Il se cache dans un magasin de vêtements et prend ce qu'il lui faut. Il s'empare ensuite d'un fusil à pompe dans une voiture de police, dont il scie le canon afin de le dissimuler et de le manier plus facilement. Chacun se lance ensuite de son côté à la recherche de Sarah Connor. À l'époque, la jeune femme travaille comme serveuse dans un restaurant de Los Angeles. Elle est cependant alertée lorsqu'une homonyme, une autre Sarah Connor, est assassinée par le Terminator à son domicile, l'information étant relayée à la télévision, ce qui ne manque pas d’inquiéter Sarah.
Kyle Reese, le résistant humain envoyé par John Connor, est le premier à retrouver Sarah. L'ayant repérée, il la suit un soir en ville et entre après elle dans une boîte de nuit, Tech noir (en) où Sarah s'était réfugiée, se sentant suivie (ayant repéré l'attitude bizarre de Reese dans la rue). Sarah téléphone alors chez elle, laissant un message sur son répondeur pour Ginger, sa colocataire qui se trouve avec son petit ami Matt. Sarah appelle ensuite la police et, suivant les conseils du commissaire Traxler, attend leur arrivée. Reese, dissimulé parmi les clients de la boîte, reste sur ses gardes, surveillant Sarah tout en se préparant à l'arrivée éventuelle du Terminator.
Après être passé au domicile de Sarah (où il a tué Ginger et Matt, puis entendu l'appel téléphonique de Sarah), le Terminator arrive sur les lieux. Il met un certain temps à reconnaître Sarah mais, alors qu'il l'aperçoit et s'apprête à la tuer, Reese dévoile son arme et l'immobilise pendant quelques secondes grâce à un tir nourri de fusil à pompe. Mais le Terminator se relève et entame avec Reese un échange de coups de feu. Dans l’intervalle, Sarah tente de s'enfuir mais est bloquée par le cadavre d'une personne, tuée par le Terminator, qui s'est abattu sur elle. Alors que le Terminator s'approche d'elle, rechargeant son pistolet-mitrailleur Uzi pour l'abattre, Reese lui tire dessus à plusieurs reprises, le projetant à travers la vitre de l'établissement. Pendant que le Terminator, sous les yeux effarés de Sarah, se relève lentement, Reese en profite pour s'enfuir avec elle, lui disant notamment la phrase « Viens avec moi si tu veux vivre[alpha 1] » pour la faire réagir.
À l'issue d'une course-poursuite avec le Terminator, Kyle et Sarah parviennent à s'enfuir en voiture puis se mettent à l'abri dans un parking souterrain. Reese lui explique alors que, dans le futur d’où il vient, un système informatique doté d'une intelligence artificielle (« le réseau des ordinateurs de Défense ») fait la guerre à l'humanité pour l'éradiquer et assurer la suprématie des machines (« ... pour montrer leur science, une nouvelle forme d'intelligence qui ne pouvait tolérer l'existence d'une décision humaine. Et notre sort a été scellé en une microseconde : extermination ! »). Il lui explique aussi que le Terminator est une créature robotisée, un cyborg doté d'un « endosquelette de métal mû par des microprocesseurs » recouvert d'une couche de tissu charnel humain, et qu'il est programmé pour la tuer. Après quelques instants d'incertitude où Sarah doute de la véracité des propos de Kyle et tente même de s'échapper, elle accepte finalement de le suivre quand Reese lui certifie que le Terminator est programmé pour l'éliminer, qu'il ne connaît pas la pitié ou les remords et qu'il ne s’arrêtera pas avant de l'avoir retrouvée. Reese lui apprend également que John Connor, le fils que Sarah doit bientôt mettre au monde, ralliera dans le futur les survivants de la guerre nucléaire et dirigera la résistance contre les machines.
Peu après, Kyle et Sarah sont à nouveau pris en chasse par le Terminator, maintenant au volant d'une voiture de police volée, les ayant retrouvés dans le parking souterrain. La course-poursuite, émaillée d'échanges de coups de feu, reprend mais se termine quelque temps plus tard avec les deux voitures accidentées sur une portion d'autoroute. La police arrive sur les lieux ; elle arrête Connor et Reese, tandis que le Terminator réussit à s'échapper sans laisser de traces. Au commissariat, le commissaire Traxler et le détective Vukovich prennent en charge Sarah et l'informent du meurtre de Ginger et de son petit ami Matt. Kyle est interrogé ; un psychologue, le docteur Silberman, écoute son histoire futuriste avec intérêt mais conclut qu'il est fou. Restant dormir au commissariat pour la nuit, Sarah est brutalement réveillée : le Terminator, ayant retrouvé sa trace, attaque le commissariat et assassine froidement la trentaine de policiers qui s'y trouvent.
Sarah et Reese s'échappent à nouveau de justesse et, après avoir abandonné leur voiture, se réfugient sous un pont proche de la route pendant la nuit. Le lendemain, ils partent se cacher dans un motel. Là, Reese explique à Sarah les raisons qui l'ont poussé à se porter volontaire pour sa mission, notamment son attirance pour Sarah quand il a vu sa photo ; les deux fugitifs font ensuite l'amour. Cependant, le Terminator retrouve rapidement leur trace, se faisant passer au téléphone pour la mère de Sarah (qu'il vient de tuer chez elle peu avant) et arrive ensuite sur les lieux. Prévenus in extremis de son arrivée par l'aboiement du chien de l’hôtel (en 2029, les chiens sont utilisés par les résistants pour détecter les unités Terminator infiltrées), Kyle et Sarah s'enfuient dans un pick-up volé, immédiatement poursuivis par le Terminator à moto.
Reese essaye alors de semer le robot en lui lançant des bombes tuyaux qu'il a confectionnées à l’hôtel. Malheureusement, l'un des explosifs détone non loin de lui, le blessant sérieusement. Sarah, qui a pris les commandes du pick-up, réussit à heurter le Terminator avec la voiture mais, ce faisant, perd le contrôle du véhicule qui se retourne. Tombé de moto, le Terminator est alors percuté à grande vitesse par un camion-citerne, n'ayant pu l'éviter. Bien qu'endommagé à la jambe, il survit au choc et tue le conducteur du camion, puis prend le contrôle du véhicule. Il fonce ensuite sur la voiture des deux fuyards pour les écraser. Kyle, mal en point, s'extrait du véhicule, aidé par Sarah, et parvient peu après à faire exploser le camion-citerne avec une de ses bombes. Mais, alors que Kyle et Sarah croient avoir enfin vaincu la machine, le Terminator surgit des flammes du camion détruit, son corps carbonisé laissant place à son endosquelette mécanique, maintenant parfaitement visible.
S'enfuyant de nouveau, Kyle et Sarah trouvent refuge non loin de là, forçant l'entrée d'une usine déserte[alpha 2]. Cependant, le Terminator, bien que ralenti par les dommages qu'il a subis, finit par les rattraper. Reese n'a alors d'autre choix que d'affronter la machine mais, malgré sa vaillance, il finit par être frappé mortellement par le Terminator. Dans un ultime acte de bravoure, Reese insère une bombe-tuyau dans la cage thoracique du Terminator, ce qui le fait exploser en mille morceaux, tuant Kyle sur le coup et blessant Sarah à la cuisse. L'explosion emporte les jambes du Terminator, ainsi qu’une partie de son abdomen et un bras.
Alors que Sarah est penchée en pleurs sur le cadavre de Kyle, le Terminator, toujours fonctionnel bien que fortement endommagé, tente de l'agripper. Sarah s'enfuit en rampant, poursuivie par la machine. Affaiblie par sa blessure, elle parvient à ramper à l'extrémité d'un tunnel formé par une presse hydraulique et, refermant la grille de sécurité, réussit finalement à broyer ce qu'il reste du Terminator alors que celui-ci essaye de l'agripper à travers la grille. Les autorités arrivent peu après ; le corps de Reese est emporté par des ambulanciers pendant que Sarah est évacuée sur une civière.
Quelque temps plus tard, Sarah, maintenant enceinte de plusieurs mois, roule au volant d'une Jeep sur une route du Mexique. Enregistrant une cassette audio sur un magnétophone, elle s'adresse à son fils John, lui racontant tout ce qui s'est passé tout en se demandant si elle doit lui révéler l'identité de son père, Kyle. Arrivée à une station-service pour faire le plein d'essence, un jeune garçon mexicain la prend en photo et lui vend le cliché : il s'agit de la photo que John Connor donnera à Reese dans le futur pour reconnaître Sarah. Le garçonnet la prévient ensuite qu'une « tempête arrive » (« Viene una tormenta ! »), ce à quoi elle répond, l'air triste, « Je sais... », avant de se diriger vers celle-ci au volant de sa voiture.
Fiche technique
Sauf mention contraire, cette fiche technique est établie à partir d'IMDb[1].
- Titre original : The Terminator
- Titre français : Terminator
- Réalisation : James Cameron
- Scénario : James Cameron et Gale Anne Hurd
- Dialogues additionnels : William Wisher
- Direction artistique : George Costello
- Costumes : Hilary Wright
- Modélisation du Terminator : Stan Winston (directeur de la seconde équipe/effets spéciaux)
- Photographie : Adam Greenberg
- Effets spéciaux : Roger George et Frank DeMarco (pour Fantasy II Film Effects)
- Son : Richard Lightstone
- Montage : Mark Goldblatt
- Musique : Brad Fiedel
- Production : Gale Anne Hurd, John Daly et Derek Gibson
- Sociétés de production : Hemdale Film Corporation, Pacific Western Productions, Euro Film Funding et Cinema 84
- Société de distribution : Orion Pictures • Entertainment One • 20th Century Fox
- Budget : 6 400 000 $
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : Couleurs - 35 mm - 1,85:1 - Son stéréo
- Genre : science-fiction et action
- Durée : 107 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- Royaume-Uni :
- Suisse romande :
- France :
- Classification :
- Mention CNC : tous publics[alpha 3] (visa d'exploitation no 60181 délivré le )[2]
Distribution
Sources : version française (VF) sur VoxoFilm[3] et AlloDoublage[4] :
- Arnold Schwarzenegger (VF : Pascal Renwick) : le Terminator T-800 Modèle 001 (« Model 101 » en VO)
- Michael Biehn (VF : Patrick Poivey) : Kyle Reese
- Linda Hamilton (VF : Élisabeth Wiener) : Sarah Connor
- Paul Winfield (VF : Jean-Claude Michel) : le commissaire Ed Traxler
- Lance Henriksen (VF : Joël Martineau) : le sergent Hal Vukovich
- Rick Rossovich (VF : Patrick Préjean) : Matt Buchanan, le petit ami de Ginger
- Bess Motta (en) (VF : Marie-Christine Darah) : Ginger Ventura
- Earl Boen (VF : Sady Rebbot) : le docteur Peter Silberman
- Dick Miller (VF : Edmond Bernard) : le vendeur de l’armurerie où se rend le Terminator
- Shawn Schepps (VF : Marie-Christine Darah) : Nancy
- Bruce M. Kerner (VF : Maurice Sarfati) : le sergent à l'entrée du commissariat
- Bill Paxton (VF : Alain Flick) : le chef des punks
- Brian Thompson (VF : Marc François) : le punk tué par le Terminator
- Brad Rearden : le punk auquel le Terminator prend les vêtements
- William Wisher : l'officier de police en patrouille en voiture
- Franco Columbu : le Terminator du futur infiltré dans la base humaine
Production
Développement
À Rome, au moment de la sortie du film Piranha 2 : Les Tueurs volants, le réalisateur James Cameron tomba malade et rêva d'un « torse métallique se traînant hors d'une explosion, tenant des couteaux de cuisine »[5]. Quand Cameron retourna à Pomona, en Californie, il séjourna chez Randall Frakes où il écrivit un brouillon de Terminator[6]. Cameron précisa par la suite que ses inspirations pendant la rédaction du scénario étaient des films de science fiction des années 1950, des épisodes de la série Au-delà du réel ainsi que des films contemporains tels que Driver, Assaut et Mad Max 2[7],[8],[9].
En fait, James Cameron avait déjà en lui cette idée depuis plusieurs années. En 1978, dans son court-métrage Xenogenesis, il met en scène un héros, mi-homme mi-machine, qui possède un bras cybernétique[9].
Afin de traduire le script en un scénario, Cameron engagea son ami Bill Wisher, qui avait une approche similaire concernant la manière de raconter une histoire. Cameron donna à Wisher les premières scènes impliquant Sarah Connor, ainsi que les scènes à écrire pour le commissariat. Comme Wisher vivait assez loin de chez Cameron, les deux se communiquaient des idées de script en enregistrant des cassettes audio de ce qu'ils avaient écrit pendant leurs conversations téléphoniques. L'agent artistique de Cameron détestait l'idée de Terminator et lui conseilla de travailler sur autre chose. Cameron le renvoya[10].
La première esquisse du script impliquait deux Terminators envoyés dans le passé. Le premier était similaire au Terminator du film, tandis que le second était un cyborg composé de métal liquide, qui ne pouvait pas être détruit avec un armement conventionnel. Cameron n'arrivait pas à trouver une bonne manière de représenter ce robot, déclarant qu'il « visualisait des choses dans sa tête qui ne pouvaient pas être faites avec la technologie existante »[alpha 4],[11],[12]. Finalement, l'histoire des cyborgs dans le film fut réduite à l'idée d'un seul robot[12]. L'idée du Terminator en métal liquide sera reprise avec le personnage du T-1000 dans la suite de 1991, Terminator 2 : Le Jugement dernier[9].
Gale Anne Hurd, qui avait travaillé chez New World Pictures en tant qu'assistante de Roger Corman, montra un intérêt pour le projet du film[10]. Cameron vendit à Hurd les droits de Terminator pour un dollar symbolique, avec la promesse qu'elle pourrait le produire uniquement si Cameron le réalisait. En tant que productrice, Hurd avait suggéré des changements dans le script et obtint une ligne dans les crédits du générique du film, en tant que scénariste. Cameron déclara par la suite que Hurd « n'avait fait aucune écriture réelle »[13].
Cameron et Hurd avaient des amis communs ayant travaillé précédemment avec Roger Corman et qui travaillaient maintenant chez Orion Pictures. Orion accepta de distribuer le film si Cameron arrivait à trouver un financement autre part. Le script fut repris par le producteur John Daly de chez Hemdale Pictures (en). Cameron, voulant une présentation pour Daly afin de finaliser l'accord, fit apparaître son ami Lance Henriksen au début de la réunion, habillé et jouant comme le Terminator. Henriksen déboula dans le bureau en enfonçant la porte, vêtu d'une veste de cuir, les dents recouvertes de feuilles d'or et le visage parsemés de coupures factices, avant de s'asseoir sur une chaise. Cameron arriva peu après, rassurant l'équipe sur la performance d'Henriksen. Lors de la présentation, Daly fut impressionné par le scénario, les croquis de Cameron et la passion de ce dernier pour le film[14]. Fin 1982, Daly accepta de financer le film avec l'aide de HBO et d'Orion[15]. Le budget initial de Terminator, fixé à 4 millions de dollars, fut augmenté plus tard à 6,5 millions de dollars[16],[9].
Pré-production et choix des acteurs
Une des premières tâches du réalisateur James Cameron fut de trouver l'acteur pour interpréter le rôle du héros Kyle Reese. La société Orion Pictures souhaitait une star américaine montante qui plairait également à l'étranger. Le cofondateur d'Orion Pictures, Mike Medavoy, avait rencontré Arnold Schwarzenegger et envoyé le scénario de Terminator à son agent[15].
Cameron n'était pas convaincu par ce choix de Schwarzenegger en Reese, estimant qu'il devrait trouver quelqu'un d'encore plus impressionnant physiquement pour interpréter le Terminator. Le studio proposa alors O. J. Simpson dans le rôle du Terminator[9], mais Cameron ne trouva pas qu'il était crédible dans le rôle d'un tueur[18]. Cameron proposa également l'acteur Lance Henriksen pour jouer le Terminator[9]. Mel Gibson se vit également proposer le rôle mais le refusa, tout comme Sylvester Stallone qui, plus tard, incarnera (involontairement) l'image du Terminator[alpha 6].
Cameron accepta tout de même de rencontrer Schwarzenegger pour le film, mais avait préparé une parade pour s'embrouiller avec lui et dire à Hemdale qu'il n'était pas fait pour le rôle. Lors de la rencontre, Cameron fut impressionné par Schwarzenegger, qui lui expliqua comment devait être interprété le personnage du Terminator. Cameron se mit à dessiner le visage de Schwarzenegger sur un bloc-notes en lui demandant de ne pas bouger[19]. Après l'entretien, Cameron annonça à Daly que Schwarzenegger ne jouerait pas le rôle de Reese, mais celui du Terminator[20].
Dans son autobiographie Total Recall, Schwarzenegger raconte qu'il avait d'abord hésité à incarner le Terminator, mais pensa que jouer un robot dans un film contemporain serait un changement de rythme après Conan le Barbare et que le film avait un profil suffisamment bas pour ne pas prendre de risque avec sa carrière si celui-ci était infructueux ; il admet aussi qu'il lui fallut un certain temps « pour comprendre que Jim [Cameron] était une vraie affaire », aussi talentueux que Spielberg, Hitchcock ou Coppola[réf. souhaitée]. Pour préparer le rôle, Schwarzenegger s'entraîna pendant trois mois avec des armes à feu afin de les manier correctement et se sentir à l'aise avec elles[20]. Au début du projet, l'acteur n'était pas très enthousiasmé par le film. Lors d'une interview pendant le tournage de Conan le Barbare, alors qu'on l'interrogeait sur ses chaussures (qui étaient pour Terminator), il répondit « juste un film de merde que je fais, ça prendra quelques semaines »[alpha 7],[21].
Dans le rôle de Kyle Reese, plusieurs suggestions furent faites, dont le musicien Sting. Finalement, Cameron choisit l'acteur Michael Biehn. Au début, l'acteur était sceptique, estimant que le film était stupide, mais il changea d'avis après une rencontre avec James Cameron[22].
Pour interpréter le rôle de l'héroïne Sarah Connor, l'actrice idéale fut difficile à trouver. La productrice Gale Anne Hurd expliqua que les prétendantes étaient trop dures, ce qui rendrait peu crédible l'histoire d'amour entre les personnages de Sarah Connor et Kyle Reese[23]. L'actrice Linda Hamilton, qui venait de terminer le tournage du film Les Démons du maïs, fut finalement choisie. Dans les premières pages du scénario, le personnage de Sarah Connor est décrit : « Dix-neuf ans, petite aux traits délicats. Jolie bien qu'accessible. Elle n'interrompt pas la fête quand elle arrive, mais on aimerait tout de même la connaître. Son aspect vulnérable cache une force dont elle n'est elle-même pas consciente[alpha 8]. »
Cameron confia le rôle du détective Hal Vukovich à Lance Henriksen, étant donné qu'il fut essentiel pour trouver les financements du film[24].
Pour les effets spéciaux, le réalisateur souhaitait Dick Smith, qui avait déjà travaillé pour Le Parrain et Taxi Driver. Smith refusa l'offre mais conseilla son ami Stan Winston à la place[25].
Tournage
Le tournage de Terminator devait débuter en 1983 à Toronto, mais le producteur Dino De Laurentiis appliqua une option dans le contrat d'Arnold Schwarzenegger qui le rendait inaccessible pendant neuf mois, alors qu'il tournait Conan le Destructeur[26]. Pendant cette période d'attente, James Cameron fut engagé pour écrire le scénario de Rambo 2 : La Mission. Il utilisa également ce temps pour améliorer certaines scènes de Terminator et pour rencontrer les producteurs David Giler et Walter Hill afin de discuter d'une suite d’Alien, le huitième passager[24],[27].
Il y eut peu d'ingérence de la part d'Orion Pictures. Orion suggéra tout de même de rajouter un cyborg canin pour Reese, ce que Cameron refusa, et de renforcer la romance entre Sarah et Reese, ce que Cameron accepta[28]. Pour l'aspect physique du Terminator, Winston et Cameron s'échangeaient leurs dessins. Ils choisirent finalement un design presque identique à l'original que Cameron avait dessiné à Rome[25],[29].
Winston avait une équipe de sept artistes et travailla pendant six mois pour créer la marionnette du Terminator. Elle fut d'abord moulée en argile, puis renforcée de plâtre avec des nervures d'acier. Ces pièces étaient ensuite poncées, peintes et couvertes de plaques chromées. Winston sculpta plusieurs reproductions du visage de Schwarzenegger avec du silicone, de l'argile et du plâtre[29]. Les scènes de 2029 et celles en animation en volume furent créées par Fantasy II, une agence d'effets spéciaux dirigée par Gene Warren Junior[30]. Une sculpture du Terminator squelettique fut utilisée pour plusieurs scènes d'animation en volume. Cameron souhaitait convaincre le spectateur que la sculpture était capable de faire tout ce qu'ils avaient vu Schwarzenegger faire. Ainsi, une scène fut filmée où Schwarzenegger, blessé, boite. Ceci rendait plus facile d'imiter Schwarzenegger avec la sculpture, que les marionnettistes firent boiter également[31].
Un des pistolets qui apparaît dans le film et sur son affiche est un AMT Hardballer Longslide, modifié par Ed Reynolds, de SureFire, pour inclure une visée laser. Deux modèles furent créés, l'un fonctionnel et l'autre non. À cause du budget limité, les visées laser utilisaient une alimentation externe que Schwarzenegger devait activer manuellement. Reynolds précisa que son unique compensation pour le projet fut du matériel de promotion pour le film[32].
Le tournage commença en à Los Angeles[29],[33]. Cameron a estimé que la présence de Schwarzenegger contribua au changement de style du film sur le plateau[34]. La plupart des scènes d'action étaient tournées de nuit, ce qui conduisit à un contrôle serré des horaires de tournage avant le lever du soleil. Une semaine avant le début du tournage, Linda Hamilton se foula la cheville, ce qui obligea à un changement dans la production, de sorte que les scènes où Linda était censée courir soient filmées le plus tard possible dans le calendrier du tournage. La cheville de Linda Hamilton était bandée chaque jour et elle tourna la majorité des scènes dans la douleur[35].
Post-production
Après la fin du tournage de Terminator, quelques plans de postproduction furent nécessaires[36], dont les scènes avec le Terminator à l'extérieur de l’appartement de Sarah Connor, le cadavre de Kyle Reese enfermé dans un sac et la tête du Terminator se faisant écraser par la presse hydraulique[18],[33],[36].
La bande originale du film, sortie en 1984[37], a été composée par Brad Fiedel sur un synthétiseur[37]. Fiedel expliqua que la musique parlait d'un homme mécanique et son battement de cœur[38]. Presque toute la musique était jouée en live[10],[38]. Le thème musical principal du Terminator est joué pendant les crédits du début du film et à divers moments du film, en une version plus rapide. Une version plus lente est jouée lorsque Reese meurt, ainsi qu'une version au piano pendant la scène d'amour[39]. Fiedel a également composé une musique « héroïque », lorsque Reese et Connor s'échappent du commissariat, mais Cameron la refusa, estimant qu'elle perdrait l'excitation des spectateurs[38].
Bande originale
Sortie |
1984 1994 (réédition) |
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Durée |
35:32 72:05 (réédition) |
Genre | Rock |
Producteur | Brad Fiedel |
Label | Edel AG, Enigma |
Critique |
Bandes originales de Terminator
La musique du film est composée par Brad Fiedel. L'album de la bande originale est paru en 1984. En 1994, une version longue Remasterisée est commercialisée.
Accueil
Accusation de plagiat
L'écrivain et scénariste Harlan Ellison encensa le film, mais estima que le scénario plagiait certains de ses épisodes de la série télévisée Au-delà du réel, notamment « Le Soldat » ou « La Main de verre ». Finalement, Orion Pictures le dédommagea financièrement et son nom fut ajouté dans les crédits du film[41],[42],[43],[44].
James Cameron était contre cette décision d'Orion, mais le studio lui répondit que s'il n'acceptait pas cet accord, il paierait de sa poche tous les dommages et intérêts si Orion perdait un procès contre Ellison. Cameron répondit plus tard : « Je n'avais d'autres choix que de consentir à l'accord. Bien sûr, on m'a aussi dit de la fermer, alors je ne pouvais pas raconter l'histoire, mais maintenant je m'en fiche. C'est la vérité. Harlan Ellison est un parasite qui peut me lécher le cul[alpha 9],[42],[45]. »
Critique
Site | Note |
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Metacritic | 84/100[46] |
Rotten Tomatoes | 100 %[47] |
Allociné | [48] |
Périodique | Note |
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Terminator rencontre un accueil critique majoritairement positif.
Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient le score de 100 % d'avis favorables, sur la base de 64 critiques collectées et une note moyenne de 8,80/10 ; le consensus du site indique : « Avec ses séquences d'action impressionnantes, sa direction d'acteurs à l'économie [et] tendue et son rythme sans relâche, on comprend pourquoi Terminator continue d'influencer la science-fiction et les films d'action »[47]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 84 sur 100, sur la base de 21 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Acclamation générale »[46].
En France, le site Allociné donne au film une note moyenne de 4 sur 5, sur la base de 5 critiques de presse collectées[48].
Dans l'ensemble, les critiques ont apprécié les scènes d'action retentissantes ainsi que le rythme rapide et stressant du film.
Box-office
Orion Pictures ne pensait pas que Terminator ferait un succès au box-office et craignait un accueil critique négatif[49]. Lors d'une avant-première du film, les agents des acteurs insistèrent auprès des producteurs pour qu'une séance soit prévue pour les critiques[18]. Orion n'en organisa qu'une seule pour la presse[49].
Le film sort aux États-Unis le . Durant la première semaine d'exploitation, Terminator a été diffusé dans 1 005 salles. Il termina la semaine à la première place du box-office, engrangeant un total de 4 020 663 dollars. Il est resté numéro un à sa seconde semaine, mais a perdu cette place à sa troisième semaine en faveur du film Oh, God! You Devil[50],[51].
James Cameron nota que Terminator fut un succès « par rapport à son marché, qui se situe entre les blockbusters de l'été et ceux de Noël. Mais c'est plus facile d'être un gros poisson dans un petit étang que l'inverse »[alpha 10],[52].
Au box-office international, le film a cumulé 78 371 200 dollars, dont 49 % aux États-Unis (38 371 200 dollars) et 51 % à l'étranger (40 000 000 dollars) pour un budget de 6 400 000 dollars[53]. En France, Terminator est sorti en salle le [54]. À sa sortie en salles en France, le film est interdit aux moins de 13 ans. Il est resté en tête du box-office parisien pendant trois semaines avec 492 489 entrées[55]. Finalement, le film totalise 654 452 entrées à Paris. En province, il enregistre 2,4 millions d'entrées supplémentaires, portant le total à 3 055 355 entrées sur le territoire français[55]. C'est le plus grand succès d'Arnold Schwarzenegger en France dans les années 1980.
Pays | Box-office | Nbre de sem. | Classement TLT[alpha 11] |
Box-office Paris | 654 452 entrées | 37 sem. | - |
Box-office France | 3 055 355 entrées | 37 sem. | - |
Box-office États-Unis | 38 371 200 $ | ? sem. | 1.238e |
Box-office Mondial | 78 371 200 $ | - | 841e |
Distinctions
Récompenses et nominations
En 1985, Terminator est nommé dans sept catégories aux Saturn Awards, une cérémonie qui récompense les films et programmes télévisés de science-fiction, de fantasy et d'horreur. Le film obtient trois prix : meilleur maquillage (Stan Winston), meilleur film de science-fiction et meilleur scénario (James Cameron et Gale Anne Hurd). Il est aussi nommé dans les catégories du meilleur acteur (Arnold Schwarzenegger), meilleure actrice (Linda Hamilton), meilleure réalisation (James Cameron) et meilleure musique (Brad Fiedel)[56].
Par ailleurs, le film remporte le Grand prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1985[56].
Hommages
En 2003, l'American Film Institute classe le personnage du Terminator comme le 22e plus grand méchant de tous les temps. Parallèlement, le Terminator T-800 de Terminator 2 : Le Jugement dernier sera classé comme le 48e plus grand héros[57].
En 2008, le film est sélectionné par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, du fait de son caractère « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »[58],[59].
Terminator fait également partie du « Top 250 » du site Internet Movie Database, classant les 250 meilleurs films de tous les temps, se positionnant à la 213e place[60].
La saga Terminator et héritages
Films
Le succès critique et commercial du film a donné lieu à une suite, également réalisée par James Cameron, Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), qui recevra un accueil positif similaire.
Trois autres films sont sortis par la suite, et ils ont rencontré un accueil critique plus mitigé, Terminator 3 : Le Soulèvement des machines (2003), Terminator Renaissance (2009) et Terminator: Genisys (2015)[61] ; les deux derniers films devaient constituer des trilogies chacun, mais ce fut un échec à chaque film.
En 2017, il est annoncé que James Cameron supervisera le 6e film Terminator, réalisé par Tim Miller, avec Linda Hamilton dans le rôle de Sarah Connor. Le film se situe chronologiquement après Terminator 2 : Le Jugement dernier — ignorant ainsi les trois derniers films de la franchise — ce qui fait que, techniquement, il deviendra le nouveau Terminator 3.[réf. souhaitée] Terminator: Dark Fate sort en , mais fait un flop.
Série télévisée
Le film est aussi à l'origine d'une série télévisée, Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor diffusée de 2008 à 2009 sur le réseau américain FOX.
La série est censée se situer chronologiquement après Terminator 2 mais en faisant l’impasse sur Terminator 3, les producteurs expliquant que c’est leur propre vision de la franchise. La série est arrêtée en à cause d'une chute des audiences tout au long de la diffusion de la seconde saison[62].
Jeux
- 2000 : The Terminator, jeu de cartes à collectionner conçu par Michael Pease et David Campbell édité par Precedence Publishing.
Dans la culture populaire
- Dans le jeu vidéo Command and Conquer: Generals (2003), une modification, le « Mod Terminator » permet au joueur d'incarner deux factions : la résistance humaine ou les Terminators.
- Dans le jeu vidéo Broforce (2015), le Terminator T-800 apparaît en tant que « bro » jouable, sous le pseudonyme de « Brominator ».
- Dans le manga Dragon Ball d'Akira Toriyama, l'auteur s'est inspiré du film pour le sergent métallique, un des robots de l’armée du Ruban Rouge.
- Dans le jeu vidéo Tom Clancy's Ghost Recon Breakpoint, un évènement permet des missions liées au T-800.
- Le T-800 est un personnage jouable du jeu Mortal Kombat 11
Notes et références
Notes
- (en) « Come with me if you want to live. » Dans le doublage français, la phrase est traduite en « Suis-moi si tu ne veux pas mourir. »
- Dans une scène du film coupée au montage final, on voit à cette occasion le nom de l'usine distinctement, il s'agit de l'entreprise « Cyberdyne », qui jouera un rôle majeur dans le film suivant, Terminator 2 : Le Jugement dernier.
- Lors de sa sortie en salles, le film est interdit aux moins de 13 ans (voir l'affiche française du film), mais a vu sa classification réévaluée en « Tous publics » par la suite. Pour sa sortie en DVD, le film est classé « Accord parental ». Pour sa diffusion télévisée, le film est déconseillé aux moins de 10 ans.
- (en) « He was seeing things in his head that couldn't be done with existing technology ».
- Traduction libre de : (en) « Casting Arnold Schwarzenegger as our Terminator, on the other hand, shouldn't have worked. The guy is supposed to be an infiltration unit, and there's no way you wouldn't spot a Terminator in a crowd instantly if they all looked like Arnold. It made no sense whatsoever. But the beauty of movies is that they don't have to be logical. They just have to have plausibility. If there's a visceral, cinematic thing happening that the audience likes, they don't care if it goes against what's likely. »
- Sylvester Stallone figurera sur une fausse affiche du film Terminator incluse dans le film Last Action Hero de John McTiernan, avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle principal.
- (en) « Oh, some shit movie I'm doing, take a couple weeks ».
- (en) « 19, small and delicate features. Pretty in a flawed, accessible way. She doesn't stop the party when she walks in, but you'd like to get to know her. Her vulnerable quality masks a strength even she doesn't know exists ».
- (en) « I had no choice but to agree with the settlement. Of course there was a gag order as well, so I couldn't tell this story, but now I frankly don't care. It's the truth. Harlan Ellison is a parasite who can kiss my ass ».
- (en) « relative to its market, which is between the summer and the Christmas blockbusters. But it's better to be a big fish in a small pond than the other way around ».
- Tous les temps - All Time.
Références
- Équipe complète du film sur IMDb, consultée le 27 juillet 2011.
- « Terminator : Visa & Classification », sur CNC.fr (consulté le ).
- « Fiche de doublage v.f. - Terminator », sur voxofilm.free.fr (consulté le ).
- « Terminator Films - AlloDoublage.com, le site référence du doublage français. », sur allodoublage.com (consulté le ).
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- French 1996, p. 15.
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- « Terminator : l'histoire secrète du film de James Cameron », Jérôme Lachasse, Le Figaro.fr, 29 août 2015.
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- Other Voices Documentary [The Terminator Special Edition DVD], Gale Anne Hurd () MGM.
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- « Secrets de tournage », sur Allociné.fr, .
- Keegan 2009, p. 47-49.
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- French 1996, p. 24.
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- (en) Ben Kuchera, « True Story: The Making of the Terminator’s Laser-sighted .45 pistol », sur Ars Technica.com, .
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- (en) « AFI's 100 years… 100 heroes and villains », sur American Film Institute (consulté le ).
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- (en) Classement sur IMDB.com
- « Terminator Genisys : titre officiel confirmé par Arnold Schwarzenegger », sur actucine.com, .
- (en) Robert Seidman, « Nielsen Ratings for Terminator: The Sarah Connor Chronicles » (version du 14 octobre 2012 sur l'Internet Archive), sur TV by the Numbers, .
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Terminator » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Sean French, The Terminator, British Film Institute, coll. « BFI Film Classics », , 72 p. (ISBN 0-85170-553-7)
- (en) Rebecca Winters Keegan, The Futurist : The Life and Films of James Cameron, New York, Crown Publishers, , 273 p. (ISBN 978-0-307-46031-8)
- (en) Nigel Andrews, True Myths : The Life and Times of Arnold Schwarzenegger, Carol Publishers, , 287 p. (ISBN 1-55972-364-5, lire en ligne)
- (en) Philip Hayward, Off the planet : music, sound and science fiction cinema, Londres, Indiana University Press, , 214 p. (ISBN 0-86196-644-9)
- (en) Christopher Heard, Dreaming Aloud : The Life and Films of James Cameron, Toronto, Canada, Doubleday Canada, , 260 p. (ISBN 0-385-25680-9)
- (en) Donald Palumbo, « The Monomyth in James Cameron's The Terminator : Sarah as Monomythic Heroine », The Journal of Popular Culture, Blackwell Publishing, vol. 41, no 3, , p. 413–427 (lire en ligne).
- David Fakrikian, James Cameron, L'Odyssée d'un Cinéaste, Paris, France, Fantask, , 337 p. (ISBN 978-2-37494-014-4)
- Sean French, Terminator, Talence, Akileos, coll. « BFI : Les Classiques du cinéma », , 72 p. (ISBN 978-2-35574-447-1), traduction en français de l'ouvrage de 1996
- « Dans la machine Terminator », Rockyrama, no 30, , p. 8-47
Articles connexes
- Terminator (série de films)
- Terminator (série de jeux vidéo)
- Personnages de Terminator
- Le Cerveau d'acier, un film de science-fiction apocalyptique réalisé par Joseph Sargent, sorti en 1970.
Liens externes
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