Zelig (film)

Zelig est un documenteur américain de Woody Allen sorti en 1983.

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Zelig
Réalisation Woody Allen
Scénario Woody Allen
Acteurs principaux
Sociétés de production Orion Pictures Corporation
Pays d’origine États-Unis
Durée 79 minutes
Sortie 1983


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Leonard Zelig est un homme-caméléon : en présence de gros, il devient gros ; à côté d'un noir, son teint se fonce ; parmi les médecins, il soutient avoir travaillé à Vienne avec Freud, etc.

Bien sûr, les médecins s'intéressent à son cas sans en percer le secret, jusqu'au jour où le Dr Fletcher s'isole avec Zelig et arrive à le soigner sous hypnose. Malheureusement pour Zelig, on lui attribue aux quatre coins du pays un rôle d'époux différent et condamné par la société, Zelig replonge... C'est en Allemagne et dans le rôle de nazillon qu'Eudora Fletcher, amoureuse, le retrouve finalement.

Fiche technique

Distribution

  • Woody Allen : Leonard Zelig
  • Mia Farrow : Dr Eudora Nesbitt Fletcher
  • John Buckwalter : Dr Sindell
  • Patrick Horgan : le narrateur
  • Marvin Chatinover : l'endocrinologue
  • Stanley Swerdlow : un médecin
  • Paul Nevens : Dr Birsky
  • Paula Trueman : une femme au téléphone

Autour du film

  • Bien avant la numérisation, Woody Allen réalisait ici l'exploit technique dans lequel son personnage était inclus dans des séquences d'images historiques, avec des techniques quasiment indécelables.
  • Du point de vue psychologiste, Zelig aborde un sujet cher à la psychanalyse. L'identification avec des personnages référentiels par la nécessité d'être aimé ou par la peur d'être rejeté.
  • Dans The Closing of the American Mind, le critique Allan Bloom voit dans le film Zelig l'illustration de l'influence de la philosophie allemande sur la mentalité américaine, et des effets destructeurs du relativisme culturel (ou relativité des valeurs, en anglais value relativism) en provenance d'Europe. Il reproche à Woody Allen de critiquer la tradition, de « jouer avec sa judéité, qui apparemment ne revêt aucune dignité à ses yeux », et de n'être « ni drôle ni intéressant lorsqu'il propose le modèle de l'homme psychiquement sain, qui se dirige lui-même de l'intérieur » (the healthy inner-directed man)[1].
  • Zelig est aussi une association universitaire ayant ses quartiers sur le campus de l'université de Lausanne. Le nom de l'association est directement influencé par le film.

Notes et références

  1. (en) Allan Bloom, The Closing of the American Mind, Simon and Schuster, New York, 1987, p. 145.

Liens externes

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