Bundeswehr

La Bundeswehr (traduit en français par « Force de Défense fédérale » mais littéralement « Défense fédérale ») est l'armée nationale de la République fédérale d’Allemagne depuis 1955. Les forces armées de la République fédérale sont contrôlées en temps de paix par le ministère de la Défense (Verteidigungsministerium). Le ministre de la Défense est le seul civil qui peut donner des ordres aux militaires, ce qui assure le primat du politique sur le militaire[5].

Force de Défense fédérale
Bundeswehr

Croix de la Bundeswehr.
Fondation 1955
Forme actuelle 1990
Branches Heer (terre)
Luftwaffe (air)
Deutsche Marine (marine)
Quartier-général Berlin (Bendler Block), Bonn
Commandement
Commandante en chef (Oberbefehlshaber) Chancelière Angela Merkel
(en temps de guerre)
Ministre fédéral de la Défense (Bundesminister der Verteidigung) Annegret Kramp-Karrenbauer (en temps de paix)
Chef d'État-Major des armées (Generalinspekteur) General Eberhard Zorn (de) (19 avril 2018) (Heer)
Main-d'œuvre
Âges militaires 17 ans
Disponibles au service militaire 18 529 999 (16-49 ans) (2010)[1] hommes
17 883 543 (16-49 ans) (2010)[1] femmes
Aptes au service militaire 15 027 886 (16-49 ans) (2010)[1] hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 405 438 (2010)[1]  hommes
384 930 (2010)[1] femmes
Actifs 184,167 (3/2020) [2]
191 818 (2012)[3]
80,969 (employés civils, 3/2020) [2] (28e en 2012)
Déployés hors du pays 3 301 ()
Paramilitaires 0
Budgets
Budget 45,2 milliards d' (2020, hors pensions)[4]
Pourcentage du PNB 1,38% (en 2019)
Articles annexes
Histoire Histoire militaire de l'Allemagne
Grades Grades de l'armée allemande

La Bundeswehr est un organe de l'exécutif, ce qui explique que le parlement (le Bundestag) dispose de moyens de contrôle particuliers qui lui garantissent un droit de regard sur le fonctionnement interne et l'emploi des forces armées[6]. Ces moyens sont principalement : la possibilité pour la commission parlementaire en matière de défense (Verteidigungsaussschuss) de se constituer elle-même en commission d'enquête parlementaire, le travail de contrôle du commissaire parlementaire aux forces armées (Wehrbeauftragter des deutschen Bundestages), les dispositions particulières concernant l'armée dans le droit du budget.

Historique

Secteur de responsabilité des corps d'armées de l'OTAN en Allemagne de l'Ouest (jusqu’à la réunification en 1990) depuis le retrait de la France du commandement intégré. Trois des huit corps d'armée en ligne ainsi que douze des vingt-six divisions en 1985 sont allemands.
Drapeau de la Bundeswehr.

La proposition d'une remilitarisation de l'Allemagne de l'Ouest face à la menace soviétique dans les années 1950 provoqua une polémique majeure, essentiellement entre le SPD et la CDU : était-il moral qu'après la dictature hitlérienne, l'Allemagne pût jamais disposer d'une armée ?

Après l'échec de la ratification du traité instaurant la Communauté européenne de défense en 1954, la Bundeswehr fut créée en 1955 et fut intégrée au dispositif de l'OTAN, avec l'aval de ses membres, par les accords de Paris (1955).

Les premiers effectifs furent constitués à partir d'officiers et de sous-officiers ayant servi dans la Wehrmacht. Tous les officiers d'un rang au moins égal au grade de colonel devaient obtenir l'assentiment du Personalgutachterausschuss (de), une commission de trente-huit personnalités de la vie publique choisies par le président sur proposition du gouvernement et après confirmation par le Bundestag (chambre des députés). La fonction du Personalgutachterausschuss peut être considérée comme un succès puisqu'aucun officier supérieur ne fut poursuivi pour des crimes liés au nazisme. À partir de 1957, des nouvelles écoles militaires dont l'Académie de commandement de la Bundeswehr forment les cadres de la Bundeswehr.

La réunification de l'Allemagne voit l'armée populaire nationale de la République démocratique allemande absorbée par les forces ouest-allemandes qui atteignent au 3 octobre 1990 un effectif de près de 600 000 soldats[7] (avec 1 300 000 réservistes actifs [8]), dirigés par 193 généraux[9].

Au zénith de la guerre froide, la Bundeswehr comptait 12 divisions (avec 20 000 à 30 000 soldats/division) de l’armée de terre avec 36 brigades et plus de 7 000 chars de combat, 15 escadres d'avions de combat dans l’armée de l’air et la marine avec environ 1 000 avions de guerre, 18 bataillons de missiles antiaériens et des unités navales avec environ 40 patrouilleurs lance-missiles, 24 sous-marins et des frégates. La contribution matérielle et du personnel aux forces terrestres de l’OTAN et à la défense aérienne intégrée était d’environ 50 pour cent[8].

Réunification allemande - dividende de la paix et missions à l'étranger

La fin de la guerre froide provoque un rapide désarmement.

En 2011, une loi met fin à la conscription obligatoire, qui avait été introduite en 1956[10].

Le , la Cour constitutionnelle allemande autorise la Bundeswehr à utiliser des moyens militaires sur le territoire national contre d'éventuelles menaces terroristes sous strictes conditions[11].

En , le ministre de la Défense, Thomas de Maizière, annonce une réduction de 35 000 personnes de l’armée la faisant passer de 220 000 à 185 000 soldats (dont 170 000 professionnels et 15 000 volontaires), les effectifs civils diminuant de 20 000 postes passant de 75 000 à 55 000 équivalents temps plein.

Le tout associé à une réorganisation de la chaîne de commandement devait permettre d’accroître le nombre de soldats pouvant être envoyés à l’étranger de sept mille à dix mille[12].

La dernière convocation: le 3 janvier 2011 [13]. Il n'y pas de service militaire obligatoire depuis juillet 2011. Les derniers conscrits ont quitté l'armée en septembre 2011[13].

Croix de la Bundeswehr.

Époque actuelle

Après l'annexion de la Crimée en 2014, la mission de la Bundeswehr se concentre sur la défense nationale et les partenaires de l'OTAN. Plus d'argent est investi dans l'armée. Le nombre de soldats augmente, de nouveaux chars de combat sont activés et de nouveaux matériels et équipements sont achetés. De plus, de nouveaux projets d'armement sont lancés (MGCS, FCAS, MEADS, etc.)

En , alors que le nombre de militaires est de 166 500[14], la ministre de la Défense Ursula von der Leyen, annonce que les effectifs seront portés à 198 000 militaires et 61 000 civils en 2024[15].

Mais au premier trimestre 2019, les effectifs atteignent seulement 181 000 personnes, alors que l’objectif était de 185 000 en 2017. Sur ce total, un peu plus de 36 000 personnes sont en formation : nombre d’entre elles pourraient ne pas rejoindre définitivement les rangs[16].

En 2019, les effectifs sont de 197 000 militaires dont 215 généraux[9].

Mission

La Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne investit la Bundeswehr de la mission de défense de l'Allemagne et de ses alliés. L'armée possède des missions annexes[17] :

  • protection des citoyens allemands dans le monde ;
  • assistance en cas de catastrophe ;
  • participation aux missions humanitaires ;
  • faire progresser la stabilité et l'intégration européenne ;
  • œuvrer à la paix et à la sécurité internationale dans le cadre de la Charte des Nations unies.

Ces missions annexes constituent depuis quelques années l'essentiel du travail des forces armées[18]'[19].

Composition et déploiement

Leopard I
Formation de chars Leopard 2 en 1986.
Marder de la KFOR en 1999.

Selon le ministère fédéral de la Défense allemand[3], la Bundeswehr est composée en de 191 818 militaires, en leur nombre est de 181 099, dont :

  • 63 833 (2020), 68 165 (2012), 61 449 (2014) dans la Heer (l'armée de terre)
  • 27 674 (2020), 32 818 (2012), 29 968 (2014) dans la Luftwaffe (l'armée de l'air)
  • 16 647 (2020), 15 618 (2012), 15 715 (2014) dans la Deutsche Marine (la marine)
  • 19 850 (2020), 19 680 (2012), 19 508 (2014) dans le Zentraler Sanitätsdienst (le service médical central)
  • 27 847 (2020), 47 086 (2012), 42 905 (2014) dans le Streitkräftebasis (le service logistique et organisationnel)
  • 13 327 (2020) dans le Cyber- und Informationsraum (CIR)
  • et 80 696 (2020) employés civils

Elle dispose d'un service de renseignement militaire, le Amt für den Militärischen Abschirmdienst, comptant 1 169 employés en 2018.

Budget de la défense

Le fond de cette section est à vérifier (novembre 2020).
Améliorez-le ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.

La tendance générale à l'augmentation des budgets de défense amorcée en 2017 en Allemagne se poursuit dans la plupart des pays d'Europe. Selon les documents budgétaires officiels d'Allemagne, le budget de la défense passe de 38,5 en 2018 à 43,2 milliards d'euros en 2019 (progression de 12,2 %). Le budget allemand est à la première place, reléguant le Royaume-Uni à la seconde place. France est à la troisième place (35,8 milliards pour 2019)[20]. Le budget de défense de la Russie est plus élevé que celui de chacun de ces trois pays.

Selon les données de l'OTAN et de l'EDA, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France sont les trois États d'Europe occidentale qui ont le plus gros budget militaire en valeur absolue entre 2010 et 2020. L'atteinte ou non de l'objectif fixé en 2020 que chaque pays de l'OTAN consacre au moins 2 % de son PIB à la défense est mesurée par rapport aux données publiées par l'OTAN. En proportion du PIB, l'Allemagne est dépassée par les autres États européens membres de l'OTAN.

Un MIG 29 de la Bundeswehr en 2002.
Évolution globale des dépenses de défense en euros courants et en % du PIB de l'Allemagne
Programme 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Budget de la défense [Mrd. €] 31,11 31,55 31,87 33,3 32,4 33,0 34,3 37,0 38,5 43,2 45,2
% Défense / PIB 1,22 1,18 1,18 1,19 1,23 1,24 1,38
Variation annuelle +1,4 +1,0 +4,5 -2,7 +1,9 +3,9 +7,9 +4,1 +12,2 +4,6
Comparaison France :

Crédits de Paiement

(hors CAS « Pensions »)

31,15 31,73 32,44 34,20 35,90 37,60
Sources [21] [22] [23] [24]


Armes nucléaires

Des bombes nucléaires américaines sont présentes en territoire ouest-allemand depuis 1954[25], l'URSS faisant de même sur le territoire de la République démocratique allemande. Le « contrat de fonctionnement » du partage nucléaire de l’OTAN transforme automatiquement, en cas de conflit, des avions de la Bundeswehr en porteurs d'armes nucléaires américaines. Depuis 2005, la seule base disposant de cet arsenal réduit, en date de 2019, à une vingtaine de B-61 est la base aérienne de Büchel[26]. En 2020, l'Allemagne cherche un nouvel avion pour remplacer le Tornado. Les aéronefs de Boeing (45 avions de type F/A-18E/F et EA-18G Growler) et 90 Eurofighters sont discutés en tant que remplaçants[27].

Grades de l'Armée allemande

En 2019, 24 grades et 85 désignations de grades sont définis pour la Bundeswehr. Les désignations de grade des équipages des libérés sont identiques dans toutes les régions de la Bundeswehr. La structure des grades de l'Armée allemande est ajustée à la structure hiérarchique de l'OTAN. Contrairement à ses prédécesseurs, l'Armée allemande moderne n'utilise pas le rang de colonel général. Le rang le plus élevé pour un officier de l'Armée est lieutenant général, alors que le rang de général est réservé pour le chef des Forces armées du personnel ou des agents agissant comme officiers de l'OTAN.

Armée de terre (Allemand: Heer)

Officiers de l'Armée de terre allemande

Code OTANOF-10OF-9OF-8OF-7OF-6OF-5OF-4OF-3OF-2OF-1OF(D)Élève-officier
Allemagne
(modifier)
pas d'équivalent
Grade des hommes de rang mais avec un bouton argent et cordon indiquant la carrière du cadet
General Generalleutnant Generalmajor Brigadegeneral Oberst Oberstleutnant Major Stabshauptmann / Hauptmann Oberleutnant Leutnant Oberfähnrich / Fähnrich / Fahnenjunker

Sous-officiers et hommes du rang de l'Armée de terre allemande

Code OTANOR-9OR-8OR-7OR-6OR-5OR-4OR-3OR-2OR-1
Allemagne
(modifier)
Oberstabsfeldwebel Stabsfeldwebel Hauptfeldwebel Oberfeldwebel Feldwebel Stabsunteroffizier Unteroffizier Oberstabsgefreiter Stabsgefreiter Hauptgefreiter Obergefreiter Gefreiter Soldat

Marine (Allemand: Deutsche Marine)

Officiers de la Marine allemande

Code OTANOF-10OF-9OF-8OF-7OF-6OF-5OF-4OF-3OF-2OF-1OF(D)Élève-officier
Allemagne
(modifier)
pas d'équivalent

Admiral


Vizeadmiral


Konteradmiral


Flottillen-
admiral


Kapitän zur See


Fregatten-
kapitän


Korvetten-
kapitän


Stabskapitän-
leutnant


Kapitän-
leutnant


Oberleutnant
zur See


Leutnant
zur See


Oberfähnrich
zur See


Fähnrich
zur See


Seekadett
À compléter

Sous-officiers et marins de la Marine allemande

Code OTANOR-9OR-8OR-7OR-6OR-5OR-4OR-3OR-2OR-1
Allemagne
(modifier)
Oberstabsbootsmann Stabsbootsmann Hauptbootsmann Oberbootsmann Bootsmann Obermaat Maat Oberstabsgefreiter Stabsgefreiter Hauptgefreiter Obergefreiter Gefreiter Matrose

Armée de l'air (Allemand: Luftwaffe)

Officiers de l'Armée de l'air allemande

Code OTANOF-10OF-9OF-8OF-7OF-6OF-5OF-4OF-3OF-2OF-1OF(D)Élève-officier
Allemagne
(modifier)
pas d'équivalent










Grade des hommes de rang mais avec un bouton argent et cordon indiquant la carrière du cadet
General Generalleutnant Generalmajor Brigadegeneral Oberst Oberstleutnant Major
Stabshauptmann / Hauptmann
Oberleutnant Leutnant
OberfähnrichFähnrichFahnenjunker

Sous-officiers et hommes du rang de l'Armée de l'air allemande

Code OTANOR-9OR-8OR-7OR-6OR-5OR-4OR-3OR-2OR-1
Allemagne
(modifier)
Oberstabsfeldwebel Stabsfeldwebel Hauptfeldwebel Oberfeldwebel Feldwebel Stabsunteroffizier Unteroffizier Oberstabsgefreiter Stabsgefreiter Hauptgefreiter Obergefreiter Gefreiter Flieger

Organisations internationales

14 juillet 2007 sur les Champs Elysées à Paris

Ces commandements sont pour les groupements de combat de l'Union européenne, de la Force de réaction de l'OTAN et les Nations unies si le besoins en troupes sont nécessaires.

Déploiements opérationnels

La SFOR en Bosnie-Herzégovine.
Un Dingo de la Bundeswehr près de Mazâr-e Charîf en 2009.

L’armée allemande après avoir été réservée à un rôle de défense de son territoire a commencé à opérer à l'étranger depuis la fin de la guerre froide et déploie en 2011 dans le monde plus de treize mille hommes dans le cadre de missions de maintien de la paix. La revue des effectifs déployés en date du est la suivante[28] :


Projets franco-allemands

Monument aux morts

Le monument central aux morts des Forces armées fédérales est situé à Berlin. Le Monument aux morts est destiné au public. Le livre du souvenir, inauguré en 2014, se compose de 20 plaques de bronze. Les noms de tous les morts de la Bundeswehr sont inscrits sur les plaques de bronze. Les décès individuels sont affichés dans la « Salle d'information ».

Controverses

En 2019, devant la menace du terrorisme d’extrême droite, 49 membres de la Bundeswehr ont été démis de leurs fonctions en raison de leur proximité avec des groupes extrémistes. Quatorze sous-officiers et six officiers ont été également licenciés pour cette raison. Un bureau spécifique a été créé au sein du ministère de la Défense pour suivre la situation[29].

Le chef des renseignements militaires reconnait en 2020 l'existence « de réseaux et de structures » d’extrême droite au sein de l’armée. En mai, les autorités font une découverte « spectaculaire » de munitions dans le logement d'un membre des forces spéciales. Le ministère de la Défense annonce en juillet la dissolution d’une compagnie du commando d’intervention spéciale de l’armée en raison d'un « leadership toxique », d'une « gestion trop laxiste des munitions » - des quantités de munitions et d’explosif du commando auraient disparu –, et d'une proximité revendiquée avec l’extrême droite[30].

Galerie

Notes et références

  1. CIA World FactBook.
  2. « Personalzahlen », sur Bundeswehr.de (consulté le ).
  3. « Aktuelle Personalstärke: Soldaten und Soldatinnen der Bundeswehr », sur Ministère fédéral de la Défense (Allemagne) (consulté le ).
  4. « Verteidigungshaushalt 2020 », sur Bmvg.de (consulté le ).
  5. État des lieux sous l’angle de la sociologie militaire cahier de la pensée mili-Terre (20 mai 2019).
  6. Principes fondateurs et particularités de la Bundeswehr, armée fédérale et démocratique.
  7. (de) « Geschichte der Bundeswehr », sur www.bundeswehr.de (consulté le )
  8. (de) « Die Bundeswehr im Kalten Krieg », sur www.bundeswehr.de (consulté le ).
  9. Laurent Lagneau, « Trente ans après la chute du Mur, la Bundeswehr n’a que deux généraux nés en ex-Allemagne de l’Est », sur OPEX360, (consulté le ).
  10. (de) « Site de l'armée allemande »
  11. La Bunderswehr peut intervenir localement, Le Figaro, 17 août 2012.
  12. Entre les lignes de la révolution militaire allemande, 9 août 2011, Nicolas Gros-Verheyde.
  13. (de) « Letzte reguläre Einberufung: Rund 12.000 Wehrpflichtige müssen am 3. Januar antreten », sur LVZ - Leipziger Volkszeitung (consulté le )
  14. « Un budget allemand à 2% ou 3% ? », sur ttu.fr, (consulté le ).
  15. Laurent Lagneau, « Berlin décide une hausse de ses effectifs militaires plus importante que prévu », sur opex360.com, (consulté le ).
  16. https://club.bruxelles2.eu/2019/08/pour-larmee-allemande-la-remontee-en-puissance-sannonce-difficile/.
  17. Prolongation de sept missions : Où les soldats allemands effectuent-ils des missions à l’étranger ? Quelles sont leurs tâches ? Un aperçu (2018).
  18. Prolongation d'un an des missions de la Bundeswehr au Mali, mai 2019.
  19. Participation de l’Allemagne à des missions à l’étranger.
  20. Nicolas Gros-Verheyde, « Le Royaume-Uni, premier budget de défense en Europe ? Vrai ou Faux », B2 Le blog de l'Europe politique, (consulté le ).
  21. (de) Stefan Bayer, « Der Verteidigungshaushalt – Trendwende bei den Verteidigungsausgaben? | bpb », sur bpb.de (consulté le ).
  22. (de) admin, « Bundeshaushalt 2018 - Bundesfinanzministerium - Presse », sur Bundesministerium der Finanzen (consulté le ).
  23. (de) « Verteidigungshaushalt 2019 », sur www.bmvg.de (consulté le ).
  24. (de) « Verteidigungshaushalt », sur www.bmvg.de (consulté le ).
  25. https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/nuclear-vault/2020-07-21/us-nuclear-presence-western-europe-1954-1962.
  26. (en) Hans M. Kristensen et Matt Korda, « United States nuclear forces, 2019 », Bulletin of the Atomic Scientists, vol. 75, no 3, , p. 122–134 (ISSN 0096-3402, DOI 10.1080/00963402.2019.1606503, Bibcode 2019BuAtS..75c.122K).
  27. (de) Karl Schwarz, « Tornado-Nachfolge gesplittet: F-18 und Eurofighter für die Luftwaffe? », sur www.flugrevue.de, (consulté le ).
  28. , sur operationspaix.net
  29. « Terrorisme : le parti d'extrême droite allemand sur le banc des accusés », sur Les Echos, .
  30. Rachel Knaebel, « La multiplication de groupes d’extrême droite dans la police et l’armée inquiète les autorités allemandes », sur Basta, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de l’OTAN
  • Portail de l’Allemagne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.