Bourbonne-les-Bains

Bourbonne-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bourbonne (homonymie).

Bourbonne-les-Bains
De haut en bas, de gauche à droite : Vue sur une partie de la commune ; La rue Vellonne ; Fontaine chaude ; Le musée.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes des Savoir-Faire
Maire
Mandat
André Noirot
2020-2026
Code postal 52400
Code commune 52060
Démographie
Gentilé Bourbonnais
Population
municipale
2 025 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 14″ nord, 5° 45′ 01″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 444 m
Superficie 64,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bourbonne-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bourbonne-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Bourbonne-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Bourbonne-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Bourbonne-les-Bains
Liens
Site web http://www.bourbonne.com

    Ville thermale connue depuis l'Antiquité, elle accueille entre mars et novembre de 7 000 à 10 000 curistes, ce qui en fait la plus importante ou la seconde plus importante, selon les années, des stations de France situées au nord de la Loire. Ses eaux hyperthermales minéralisées, qui jaillissent à 66 °C, ont des vertus curatives pour les personnes atteintes d’affections rhumatismales ou de séquelles traumatiques, et également pour l'entretien des voies respiratoires.

    Offrant des activités culturelles et de loisirs propres aux villes d'eaux, Bourbonne-les-Bains propose également des parcours de randonnée et de cyclotourisme.

    Géographie

    Passage du ruisseau de Borne.

    Située à 325 kilomètres de Paris, Bourbonne-les-Bains est également à 100 kilomètres au nord de Dijon, 70 kilomètres à l'ouest d'Épinal et 53 kilomètres à l'est Chaumont.

    Les villes de taille supérieure les plus proches sont Nogent, Langres et Vittel, toutes trois localisées à équidistance de la commune, à une quarantaine de kilomètres.

    Positionnée au croisement de la Champagne-Ardenne, de la Lorraine et de la Franche-Comté, Bourbonne-les-Bains est l'unique station thermale de Champagne.

    Urbanisme

    Typologie

    Bourbonne-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), prairies (32,9 %), terres arables (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Chapiteau gallo-romain.

    Cité du peuple gaulois des Lingons, Bourbonne-les-Bains tire son nom du gaulois borua[8], de l'ancien français borbe/bourbe, comparable à l'occitan borba, signifiant "boue, bourbier", tous deux issus du gaulois borba/borva désignant la source bouillonnante, d'où la boue qu'elle produit, et du dieu gaulois Borvo, lié comme la déesse Damona à la source chaude dont les bienfaits étaient donc déjà connus et utilisés dans un cadre religieux.

    Les Romains y construisent des thermes. Les nombreux ex-voto retrouvés à Bourbonne-les-Bains témoignent de l'importance du culte qui y était pratiqué.

    Histoire

    La Porte-Galon depuis l'impasse du Château.

    Du XIVe au XVIIe siècle, les bains sont régulièrement cités parmi les revenus des seigneurs de Bourbonne.

    Un incendie ravage la commune le , à l'exception d'une quarantaine de maisons sur le coteau des bains, mais l'ouverture en 1735 de l'hôpital militaire royal, puis la construction d'un établissement thermal avec des cabines particulières par M. de Mesme d’Avaux, Seigneur de Bourbonne, à partir de 1783, sur les plans de l'architecte Pierre-Adrien Pâris, marquent le début de la grande période du thermalisme à Bourbonne-les-Bains, qui a encore été favorisé par l'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle.

    Les travaux préliminaires à la construction des thermes modernes furent l'occasion d'observations archéologiques qui permirent d'identifier la source principale aménagée à l'époque antique, consistant en deux étuves voûtées, un bassin revêtu de plomb, ainsi qu'une vaste salle à double rangée de colonnes qui donnait accès à plusieurs piscines. Des salles chauffées par hypocauste furent également mis au jour.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Au milieu du XIIe siècle, des Templiers, en provenance de la commanderie de La Romagne, s'installent à Genrupt, au sud de la commune, grâce à un don de Foulques de Bourbonne et de Guy de Vieux-Chatel[9]. La maison des Templiers créée prit de l'importance et devint une commanderie à part entière au cours du XIIIe siècle[10].

    Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie devient une commanderie hospitalière de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Révolution française et Empire

    Bourbonne-les-Bains fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Alors que les comités de surveillance sont prévus dans chaque commune par la loi du , celui de Bourbonne n'est créé que fin avril. Ses pouvoirs sont renforcés par la loi du 14 frimaire An II, qui lui attribue la surveillance de l’application des lois en concurrence avec les municipalités. Il dénonce les demandes salariales des ouvriers agricoles, jugées trop élevées, et le trafic d’effets militaires effectué par les volontaires de 1792. Il encourage les dons pour les volontaires aux armées de la République et organise la surveillance des hôpitaux militaires[11].

    Gravure de 1838.

    En 1810, l'architecte Louis-Ambroise Dubut est chargé par le gouvernement [12] de délicats travaux d'extension des bains publics dans le style toscan [13].

    En mettant fin au système féodal, la Révolution française remet en cause la possession des seigneurs, d'aucun estimant que les sources thermales, alors qu’elles concourent à la santé publique, devraient être remises à la nation. Mais c’est seulement en 1812 que Napoléon Ier achète pour le compte de l’État, à Madame de Chartraire, dernier seigneur possesseur en date du domaine, sous la menace d’une expropriation et invoquant l’utilité publique, les bains et sources de Bourbonne.

    La place de Verdun.

    Au-delà de ces motifs d'intérêt national, deux raisons plus personnelles auraient justifié la décision de l'empereur. La première est qu'il connaissait les vertus des eaux bourbonnaises puisque sa mère Letizia Buonaparte en avait éprouvé du bien lorsqu'elle s'y était rendu à l'époque où il était lui-même à l’école de Brienne. La seconde serait que, soucieux de la restauration de la santé de ses soldats après les combats, il aurait souhaité en envoyer à Bourbonne.

    En 1834, de nouveaux travaux sont pilotés par l'architecte départemental Chaussier-Cousturier.

    Napoléon III visitera Bourbonne en 1865. L’établissement thermal apparaît alors vétuste, et les sources mal captées n’ont plus un débit suffisant. De 1863 à 1874, les ingénieurs des mines Drouot et Rigaud procèdent à de nouveaux forages et captages. Les anciens thermes sont démolis et remplacé par une imposante construction exécutée de 1880 à 1883.

    Époque contemporaine

    Des soldats américains du 92e devant le Q.G. de division.
    Le zeppelin L 49 abattu en 1917.

    Avec l'arrivée de l'armée américaine pendant la première guerre mondiale en 1917 et l’installation de son quartier général à Chaumont, Bourbonne devient une zone d'entraînement divisionnaire. Le 20 octobre, un des treize zeppelin de marine allemande, de retour de bombardement en Angleterre et subissant des vents contraires, est abattu.

    Le 6 février 1918, un hôpital militaire est installé dans un hôtel et soigne 5 545 malades. Un dépôt de remonte est aussi initié et il comprenait une clinique vétérinaire ayant sept officiers et trois cents hommes. C'est dans cette ZED que fut entraînée la 92e division d'infanterie.

    En 1972, les communes de Genrupt et de Villars-Saint-Marcellin fusionnent avec Bourbonne-les-Bains[14].

    La place des Bains.

    À partir des années 1970, Bourbonne vit une période de destructions importantes : « Entre 1971 et 1978, ce sont trois fleurons de la ville qui disparaissent : le château de Montmorency (la plus belle propriété de la ville au début du XXe siècle), son parc et la porte des anciens bains civils de l'ex-établissement thermal »[15].

    En 1977, la rénovation totale du bâtiment des thermes entraîne des destructions archéologiques irréversibles. Des murs antiques sont attaqués au marteau-piqueur et à la pelleteuse[16]. Des chapiteaux, ex-voto en bois et autres vestiges, dont une statue de la déesse Damona, sont néanmoins sauvés in extremis des tas de déblais par des archéologues et le Centre d'études nucléaires de Grenoble, par utilisation de rayonnement gamma notamment[17], sur ce qui constitue l'un des plus grands sanctuaires thermaux du Nord de la Gaule.

    Il reste toutefois bien des sujets qui mériteraient étude, et « peut-être faudra-t-il attendre la destruction de l'actuel établissement dans quelques siècles pour faire de nouvelles découvertes »[17].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1852 1856 Santa Bastien    
    1856 1863 Étienne Magnien    
    1863 1870 Renaud Tonnet   préfet honoraire
    1870 1870 François Daprey    
    1870 1871 Charles Chevalier    
    1871 1863 X. Millet    
    1873 1878 Théodore Ymbert    
    1878 1887 Camille de Borssat    
    1887 1890 Ernest Balley    
    1890 1905 Henri Port    
    1905 1908 Jean Parison    
    1908 1912 Victor Soriot    
    1912 1914 Ernest Noirot    
    1914 1915 Henri Parison    
    1915 1926 Louis Maréchal    
    1926 1935 Henri Soriot    
    1935 1940 Frédéric Proudhon    
    1940 1941 Jules Arnoult    
    1941 1942 Joseph Molly    
    1942 1945 Jules Arnoult    
    1945 1947 Charles Bastien    
    1947 1954 Henri Bablon    
    1954 1959 Michel Delong    
    1959 1971 Jean Guyot    
    1971 1989 Louis Maignien DVD  
    1989 2014 André Noirot UDF puis DL
    puis UMP
     
    2014 2018 Dominique Richard-Brice DVD  
    2018 En cours
    (au 3 octobre 2018)
    André Noirot LR Conseiller départemental de Haute-Marne

    Jumelages

     Weiskirchen (Allemagne), voir Weiskirchen

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

    En 2018, la commune comptait 2 025 habitants[Note 2], en diminution de 5,33 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1073 1363 3063 3803 2723 5513 7003 8444 135
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8104 0804 0534 2744 0394 4064 3224 1484 156
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0384 0213 7073 2152 8962 8082 8272 7092 702
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 6172 9123 0953 0222 7642 4952 2762 2552 106
    2018 - - - - - - - -
    2 025--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    EHPAD/USLD La Croix l'Albin.

    En matière sanitaire et médico-sociale, Bourbonne-les-Bains dispose de plusieurs infrastructures :

    • Un hôpital local composé d'un service de médecine de 5 lits, de 47 lits de moyen séjour (soins de suite et de réadaptation), 32 lits de long séjour (USLD), 120 lits d'hébergement (EHPAD), et un service de soins infirmiers à domicile de 50 places ;
    • Une maison de santé pluridisciplinaire qui regroupe médecins généralistes, IDE, dentiste, et consultations spécialisées de sage-femme, de diététicienne et d'addictologie ;
    • Plusieurs cabinets infirmiers indépendants ;
    • Un cabinet regroupant dentiste et kinésithérapeutes ;
    • L'établissement thermal.

    Économie

    Le thermalisme constitue la principale activité de la ville. L'établissement thermal, exploité par le Groupe Valvital, accueille chaque année environ 10 000 curistes, sur une période courant entre mars et novembre.

    L'établissement thermal.

    L'année 2006 fut marquée par l'ouverture d'un casino. Situé à proximité immédiate des thermes, place des Bains, l'établissement exploite une soixantaine de machines à sous, une salle de jeux de table (boule traditionnelle, blackjack, roulette), un restaurant et une salle de cinéma.

    Machines à sous au casino.

    Bourbonne-les-Bains dispose d'une offre d'hébergement diversifiée, avec plusieurs hôtels, des meublés de tourisme, des gîtes, des chambres d'hôtes et deux campings. Le tourisme vert se développe dans la région et Bourbonne-les-Bains propose des parcours de randonnée variée dans un environnement à la fois boisé et vallonné.

    Le cinéma du casino.

    La ville dispose également d'un centre commercial local composé de commerces généralistes et spécialisés de toutes tailles : supermarchés, boutiques de vêtements et bijoux, d'électro-ménager, commerces alimentaires et grande distribution (trois grandes surfaces), magasin de jouets, pêche et chasse.

    Les services publics y demeurent importants : outre l'hôpital, il y a une gendarmerie et un centre de secours, une école maternelle, une école primaire et un collège, un institut médico-éducatif, une perception, une subdivision des services de l'Équipement.

    L'industrie est représentée, avec une usine de fabrication de fenêtres, un atelier de fabrication de canapés, une scierie, et de nombreux artisans du bâtiment exercent leur activité dans le secteur de Bourbonne.

    Quelques exploitations agricoles pratiquent surtout l'élevage laitier.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le parc animalier de la Bannie, sur la route de Coiffy-le-Haut, offre un parcours au contact de la faune et de la flore. Composé de 100 hectares de forêt, le parc abrite des animaux dans leur cadre naturel : biches, daims, cerfs, sangliers, paons, lapins, chèvres, oiseaux, canards, etc. Une zone de promenade de 30 hectares est aménagée au milieu des enclos, avec des bancs, une aire de pique-nique et une aire de jeux.
    • Le parc de la mairie, à l'emplacement de l'ancien château, qui domine la vallée de l'Apance, offre une promenade au milieu d’arbres centenaires. On y trouve un petit jardin à la française, des massifs de mosaïcultures et de grands massifs floraux. On peut également y voir les anciens communs du château médiéval, aujourd'hui réhabilités en médiathèque et en école de musique.
    • L'arboretum de Montmorency, conçu comme un jardin à l'anglaise, présente un parc botanique de 250 essences d’arbres différents dont 90 sortes de résineux, 95 de feuillus et tout un assortiment d’arbustes et d’arbrisseaux. L’espace de l'arboretum de Montmorency est réparti selon les cinq continents.
    • L'église Notre-Dame-en-Assomption, dont le début de la construction date du XIIe siècle, est de style composite [22]  Classé MH (1875).
    • L'église Saint-Marcellin de Villars-Saint-Marcellin (XIe et XIIe siècles), commune associée à Bourbonne-les-Bains depuis le 27 décembre 1972, dont le tympan d’entrée, le chœur et la crypte ont été classés monuments historiques à la demande de Prosper Mérimée[23].  Classé MH (1849, 1909).
    • Vestiges des thermes gallo-romains : Situés dans le parc de l'actuel établissement thermal, un curieux monument regroupe les rares vestiges d'architecture gallo-romaines encore visibles et fournissent la preuve d'installations thermales dans ces lieux depuis Auguste, et sans doute avant[24].  Inscrit MH (1925).
    • La porte-Galon, qui permet d'accéder au parc de la mairie, est une construction fortifiée du XVIe siècle.
    • L'église Notre-Dame-de-la-Nativité à Genrupt
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette à le Montot
    • Le cimetière juif, situé route de Vittel
    • L'ancienne synagogue, située rue des Capucins
    • L'ancien temple réformé, situé rue Amiral Pierre sur le site de l'actuelle piscine, construit en 1902, inauguré le 17 août 1903, puis désaffecté vers 1960 et détruit en février 1967

    Équipements culturels

    Le pôle culturel, inauguré en 2003 et installé dans le parc de l'ancien château médiéval, en face de l'hôtel de ville, regroupe un musée et une médiathèque.

    Le pôle culturel.

    Le musée, labellisé Musée de France, comprend :

    • Une salle dédiée à la peinture, offrant à découvrir, outre une collection unique d'oiseaux naturalisés du XIXe siècle, des toiles d'artistes haut-marnais ;
    • À mi-parcours, une salle d'exposition temporaire mettant à l'honneur, chaque trimestre, un artiste différent issu de la peinture, de la sculpture ou de la photographie ;
    • Enfin, une salle consacrée à l'archéologie, qui contient des vestiges renvoyant au passé thermal gallo-romain de Bourbonne-les-Bains, et notamment deux têtes gauloises sculptées en bois, des stèles votives, et de objets de culte.

    La médiathèque, voisine du musée et située dans les dépendances de l'ancien château, où on trouve un fonds ancien remarquable (encyclopédie, ouvrages de l'expédition de Bonaparte en Égypte) et auprès de laquelle on peut emprunter des livres, des œuvres musicales et des jeux. Des ordinateurs sont mis à la disposition du public, et des animations destinés aux plus jeunes ont lieu régulièrement.

    Des animations sont proposées dans le bâtiment municipal du Clocheton, ainsi que des projections de films, des retransmissions vidéo de spectacle, et des spectacles en direct (chansons).

    L'intérieur du musée.

    Chaque printemps, dans le cadre du festival de théâtre du Pays de Langres Tinta'Mars, des représentations théâtrales et musicales, pour grands et petits, sont proposées. Une quarantaine d'associations participent à la vie de la commune.

    L'école de musique, qui accueille une centaine d'élèves, propose de faire découvrir les instruments à vent et les percussions. Elle forme, entre autres, des élèves pour l'orchestre d'harmonie de la ville. Ses cinquante musiciens participent aux animations municipales, mais aussi au niveau départemental et à Weiskirchen, ville allemande jumelée à Bourbonne.

    Personnalités liées à la commune

    Une œuvre de Georges Fréset.

    Voir aussi la catégorie recensant les personnalités nées à Bourbonne-les-Bains.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé, au premier et au quatrième d'azur à la croix tréflée d'or, au deuxième et au troisième d'argent au croissant de gueules.
    Commentaires : Robert Louis et la commission d'héraldique de la Haute-Marne ont attribué de manière erronée les armoiries de la famille Bourbonne à la commune éponyme dans les années 1950[25].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • E. Bastien, L'hôpital militaire de Bourbonne, 1931
    • Richard Brutel et Agrippa Cousin, Dictionnaire des termes en usage à Bourbonne-les-Bains
    • Jamy Gourmaud, Bourbonne-les-Bains : retour aux sources
    • A. Lacordaire, Histoire de Bourbonne
    • Gérard Maintenant et Henri troisgros, La révolution à Bourbonne-les-Bains
    • Henry Ronot, Guide thermal et touristique de Bourbonne-les-Bains
    • Henry Ronot, Les églises de Bourbonne-les-Bains et ses environs
    • Henri Troigros, Bourbonne-les-Bains et sa région
    • Henri Troigros, Le château de Montmorency et ses hôtes illustres
    • Frédéric Wetphal, deuxième millénaire de Bourbonne-les-Bains
    • Évocations et images de Bourbonne-les-Bains (trois tomes)
    • Scandale à Bourbonne-les-Bains, revue Archeologia no 11 de mars 1978
    • Bruno Théveny, "Bourbonne-les-Bains-les-Bains, Histoire d'eau" (Editions Gérard Louis)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, 2004, La Différence, p. 67.
    9. Jean Baptiste Stanislas Martial Migneret et Théodore Pistollet de Saint-Ferjeux, Recherches historiques et statistiques sur les principales communes de l'arrondissement de Langres, vol. 1 & 2, Sommier, , 515 p. (lire en ligne), p. 124-125, 282.
    10. Éliane Vergnolle, La Création architecturale en Franche-Comté au XIIe siècle : du roman au gothique, Presses Univ. Franche-Comté, , 351 p. (ISBN 978-2-84627-006-9, présentation en ligne), p. 241.
    11. Jacques Bernet, « Les fonds des comités de surveillance en 1793-an III », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 18 | 2004, mis en ligne le 12 décembre 2006. p. 2, et 5 à 7
    12. Ministre de l'intérieur Jean-Pierre de Montalivet.
    13. Les thermes romantiques: bains et villégiatures en France de 1800 à 1850, Dominique Jarrassé, Presses Universitaires Blaise Pascal, 1er janvier 1992, 295 pages, p. 182.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Bruno Théveny, Bourbonne-les-Bains et son canton, page 18, 1997, (ISBN 2-907016-40-7).
    16. Archéologia no 116 mars 1978 "Le scandale de Bourbonne-les-Bains : destruction préméditée des plus importants thermes romains de Gaule du Nord"
    17. Bruno Théveny, Bourbonne-les-Bains et son canton, page 11, 1997, (ISBN 2-907016-40-7).
    18. Bruno Théveny, Bourbonne-les-Bains et son canton, liste des maires depuis 1852 en page 149, 1997, (ISBN 2-907016-40-7).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « église Notre-Dame », notice no PA00078955, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « église de Villars-Saint-Marcellin », notice no PA00078956, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. « Ruines gallo-romaines situées dans le parc de l'établissement thermal », notice no PA00078957, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Site des emblèmes de France
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