Vittel

Vittel est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est, connue mondialement pour son eau minérale.

Pour les articles homonymes, voir Vittel (homonymie).

Vittel
De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; la source Hépar; l'Hôtel-de-Ville; publicité lors du Tour de France; le casino; l'église St-Rémy; le Grand-Hôtel; l'usine d'embouteillage.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes Terre d'Eau
Maire
Mandat
Franck Perry
2020-2026
Code postal 88800
Code commune 88516
Démographie
Gentilé Vittellois, Vittelloise
Population
municipale
4 951 hab. (2018 )
Densité 205 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 09″ nord, 5° 57′ 01″ est
Altitude 335 m
Min. 322 m
Max. 457 m
Superficie 24,13 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vittel
(ville isolée)
Aire d'attraction Vittel - Contrexéville
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Vittel
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Vittel
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Vittel
Géolocalisation sur la carte : France
Vittel
Géolocalisation sur la carte : France
Vittel
Liens
Site web www.ville-vittel.fr

    Ses habitants sont appelés les Vittellois.

    Géographie

    Localisation

    Vittel est située à environ 40 km à l'ouest de la préfecture Épinal, dans l'arrondissement de Neufchâteau et à 1 h au sud de Nancy.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Vittel se trouve dans une région vallonnée en bordure du Plateau lorrain à quelques dizaines de kilomètres du massif des Vosges.

    La ville est située à quelques kilomètres du bassin houiller keupérien des Vosges[1],[2].

    Hydrographie

    La ville est réputée pour ses eaux et ses cures thermales. Elle est traversée par un affluent du Vair, le Petit Vair.

    Urbanisme

    Typologie

    Vittel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vittel, une unité urbaine monocommunale[6] de 5 071 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25,7 %), prairies (24,5 %), forêts (22,5 %), zones urbanisées (13,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Morphologie urbaine

    La ville possède un centre historique construit pendant le développement du thermalisme. Le reste de l'aglomération est essentiellement composé de lotissements pavillonnaires tels que : le Gros Buisson, le Brahaut ou la Petite Fin.

    Voies de communication et transports

    Vittel est desservie par l'autoroute A31, connecté au contournement de la ville, inauguré en 1998, et se situe entre l'autoroute A31 et Épinal.

    Les rues principales sont la rue de Verdun où l'on trouve une grande partie des commerces de proximité, ainsi que l'avenue Bouloumié située dans le quartier Thermal de la ville.

    Vittel est sur la ligne de Merrey à Hymont - Mattaincourt, à double voie, inaugurée en 1881. Du fait du mauvais entretien et d'une fréquentation faible, le service voyageurs a été interrompu le 17 décembre 2016. Le trafic voyageurs a repris en avril 2019, à raison d’un train tous les vendredis dans le sens Paris - Vittel et un train tous les dimanches dans le sens Vittel - Paris.

    Toponymie

    In pasturis Vitelli (1195) ; Vitel (XIe ou XIIe siècle) ; Apud Vytel villam (1218) ; De Witello (1250) ; Vittel (1256) ; Viltel (1295) ; Vitels (1299) ; Vitelz (1298) ; Viteilz (XIVe siècle) ; Viteil (1335) ; Vitello (1402).

    Histoire

    Vittel était partagée en deux sections par le Petit Vair. Sur la rive gauche était le Grand-Ban et sur la rive droite, le Petit-Ban, au duc de Lorraine. Ainsi, bien que compact, le village avait deux justices et deux paroisses. Le Grand-Ban avait pour patron saint Remi, fêté le 1er octobre, et le Petit-Ban, saint Privat, honoré le 21 août. Pour couper court aux querelles, l'évêque de Toul accorda, en 1734, deux fêtes patronales à Vittel[13]. La Révolution mit fin à cette division en faisant de Vittel un chef-lieu de canton.

    Station thermale fréquentée par les Romains, elle n'est exploitée à l'époque contemporaine qu'à partir de 1854.

    La commune de Vittel voit son destin irrémédiablement lié au thermalisme dès 1854 lorsqu’une fontaine fut achetée par un curiste originaire de Rodez, Louis Bouloumié, avocat convaincu par les bienfaits de l’eau de Vittel.

    L’eau issue de la fontaine de Gérémoy, du nom du territoire où elle est située, soignera officiellement dès 1855 la goutte, la gravelle, le diabète, la vessie et les voies urinaires.

    L’établissement thermal autorisé par le gouvernement sera la première pierre d’un grand édifice que formera rapidement la station thermale de Vittel.

    Un encart de réclame en 1905.

    Seconde Guerre mondiale

    Du au , un camp d'internement dénommé « camp d'accueil », le Camp d'internement de Vittel, fut instauré par l'occupant allemand dans le parc thermal. Il rassembla environ deux mille femmes britanniques, canadiennes puis américaines destinées à servir de monnaie d'échange.

    En janvier 1943 s’y ajoutèrent trois cents juifs venus de Drancy, d'URSS et de Pologne. Parmi les internés venus du ghetto de Varsovie figurait Mary Berg. Elle fut échangée contre des prisonniers allemands et partit pour les États-Unis où elle arriva le 16 mars 1944. Elle rédigea un journal, Warsaw Ghetto : A Diary. Elle y décrit un camp destiné à rassurer la Croix-Rouge, où les conditions étaient donc bonnes.

    Parmi les autres internés, Sofka Skipwith (en) (biographie dans Wikipédia en anglais), et Hillel Seidman.

    Madeleine Steinberg, internée britannique, parle également du camp de Vittel dans ses mémoires, Les Camps de Besançon et de Vittel.

    Parmi les internés figuraient aussi le poète yiddish Ytshak Katzenelson et son fils Zvi, déportés le 29 avril 1944 à Auschwitz, et gazés dès leur arrivée, le 1er mai 1944, comme le furent presque tous les internés polonais. Katzenelson avait eu le temps d'enterrer son poème Le Chant du peuple juif assassiné, écrit à Vittel.

    Édouard Herriot fut interné à la villa Suzanne du 12 avril au 2 août 1943.

    La ville fut libérée par la division Leclerc le 12 septembre 1944[14].

    Depuis 1945

    1998 : Le contournement de Vittel est inauguré, il contourne la ville par le sud.
    2009 : Création de la communauté de communes de Vittel-Contrexéville.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2014

    Hôtel de ville de Vittel.

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[15] :

    • total des produits de fonctionnement : 16 811 000 , soit 3 032  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 15 064 000 , soit 2 717  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 5 044 000 , soit 910  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 4 972 000 , soit 897  par habitant ;
    • endettement : 10 166 000 , soit 1 834  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 19,38 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,53 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,86 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 20,10 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[16]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 André Gérard   Notaire
    1947 1952 Charles Villeminot    
    1952 mai 1953 André Gérard   Notaire
    mai 1953 mars 1977 Guy de la Motte-Bouloumié (1920-)
    Neveu de Jean Bouloumié
    RI PDG de la Société des eaux de Vittel
    Conseiller général du canton de Vittel (1952 → 1976)
    Conseiller régional de Lorraine (1974 → 1977)
    mars 1977 juin 1995 Hubert Voilquin (1923-2015) UDF-PR Cadre de direction à la Société des eaux de Vittel
    Député de la 4e circonscription des Vosges (1978 → 1981)
    Conseiller général du canton de Vittel (1982 → 2001)
    juin 1995 mars 2001 Guy de la Motte-Bouloumié (1920-) DVD Ancien PDG de la Société des eaux de Vittel
    mars 2001 mars 2014 Jean-Claude Millot (1940- ) UMP-DVD Chef d'entreprise retraité
    Président de la CC de Vittel-Contrexéville (2012 → 2014)
    mars 2014 juillet 2017[17]
    (démission)
    Jean-Jacques Gaultier (1963- ) UMP-LR Médecin, directeur de laboratoire d'analyses médicales
    Député de la 4e circonscription des Vosges (2017 → )
    Conseiller général du canton de Vittel (2007 → 2015)
    Président de la CC de Vittel-Contrexéville (2014 → 2016)
    juillet 2017 En cours Franck Perry (1970- ) DVD-LR Chef d'entreprise
    Conseiller régional du Grand Est (2017 → )
    5e vice-président de la CC Terre d'Eau (2017 → )
    Jumelage
    Vittel est jumelée avec :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2018, la commune comptait 4 951 habitants[Note 3], en diminution de 5,66 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 2211 3851 4251 3011 4261 4051 4131 4041 240
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3031 3451 3261 3421 5751 6121 6581 6831 713
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 2502 5302 4452 7843 3473 5883 7054 0405 012
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    6 3436 7916 4406 2966 1175 7835 4345 1774 951
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Thermalisme : très axée sur des activités sportives, Vittel, confinée jadis dans le traitement des problèmes rénaux et hépatiques, a connu le début d'un renouveau avec l'implantation du Club Méditerranée en 1973. Le lancement du « passeport forme » a confirmé son nouvel envol.
    • Tourisme.
    • Vittel est également la marque d'eau minérale commercialisée dans le monde entier. Elle fait partie du groupe Nestlé depuis 1992.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine thermal

    La maison du patrimoine permet de se documenter sur l'histoire de Vittel et notamment sur son histoire thermale. L'ensemble des constructions thermales ont été inscrites aux monuments historiques en 1990.

    • Les thermes accueillent des œuvres des architectes Charles Garnier, Fernand César et Auguste Bluysen. On y trouve un édicule qui abrite la source des Demoiselles (1859), l'établissement thermal (1884), le hall de l'établissement thermal (1905), la grande galerie (1897 à 1938), le palmarium avec sa piscine couverte (1911 à 1936), et le pavillon de la Grande-Source (1930). Les thermes sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [22].
    • Le parc Thermal abrite non seulement les thermes mais également un ensemble de petits éléments et d'édicules dessinés par l'architecte Fernand César pour la Société générale des eaux minérales de Vittel au début du XXe siècle qui sont tous inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [23] :
      • le Grand escalier (1902),
      • le Tea-Room ou rotonde (1912),
      • le pavillon Heudebert (1923) construit pour la vente de produits de régime dont les biscuits Heudebert,
      • le chalet d'Aisance (1923) avec des carreaux de faïence montrant des oiseaux lacustres,
      • le chalet des Ânes (1923),
      • le chalet des Enfants (1925),
      • le pavillon des Jouets (1925) avec son décor en panneaux de céramique,
      • le pavillon Émeraude (1925) avec son lanterneau en forme de casque turco-persan,
      • des lampadaires de style Art déco (1928),
      • l'exèdre à musique (1935).
    • Les infrastructures sportives des thermes ont été créées pour la station thermale dans la première moitié du XXe siècle. Elles comprennent des constructions des architectes Fernand César et André Colin : le champ de courses avec la tribune (1904), le pavillon de lawn-tennis (1911), le chalet PMU (1923), l'institut d'éducation physique (1926) avec ses deux pavillons d'escrime sous hangar, le pavillon des cadets (1930) et le pavillon de pesage de (1935). Cet ensemble d'infrastructures sportives est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [24].
    • L'ensemble hôtelier thermal regroupe trois édifices représentatifs de l'hôtellerie de la station thermale : l'hôtel Vittel-Palace (construit par Fernand Nachon en 1900, agrandi par Fernand César de 1932 à 1934) qui possède une coupole vitrée avec des motifs géométriques par le maître-verrier nancéien André Lemoine, le Grand-Hôtel (édifié par Georges Walwein de 1912 à 1920), et l'hôtel Ermitage (construit par Fernand César en 1929). L'ensemble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [25].
    • Un ensemble de plusieurs villas : la villa Nino (1886-1887 par Charles Garnier pour son fils Christian Garnier), la villa Saint-Pierre (ancienne villa Debrousse de 1893 par Charles Garnier pour Pierre Bouloumié), la villa Minima qui est une extension de la villa Nino (1905) et les villas jumelles Sainte-Marie et Saint-Louis (1912 par André Colin). Cet ensemble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [26].
    • Le casino de Vittel, créé en 1882 dans le parc thermal, a été reconstruit par Auguste Bluysen en 1929-1930. Il conserve les murs de l'ancien théâtre du casino construit par Fernand Nachon en 1908 et incendié en 1920. Les fontaines et luminaires datent de 1934 et 1937. Le casino été réhabilité dans un décor plus contemporain en 2009. On peut y jouer aux machines à sous, au jackpot, au black jack, à la roulette anglaise et au Texas hold’em poker. Le casino, ainsi que les terrasses avec la fontaine et les luminaires, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [27].

    Monuments religieux

    • L'église Saint-Remy, dite du « Grand-Ban », inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [29], dont la nef et les bas-côtés datent des XVe et XVIe siècles,
      • et l'orgue réalisé par Gonzalez en 1985[30],[31].
    • L'église Saint-Privat, dite du « Petit-Ban », érigée avant le XVIe siècle, à une date inconnue et inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1926[32].
    • L'église Saint-Louis, érigée à partir de 1910 et dénommée en mémoire de Louis Bouloumié, fondateur de la station thermale[33].
    • La chapelle Saint-Éloi.
    • Temple protestant de l'Église réformée, construit vers 1905, situé rue du Docteur-Fournier[34].
    • Synagogue ; 211 rue Croix-Pierrot, édification d'une synagogue, style « rétro » 1925/1930. Restaurée dans sa situation actuelle, la synagogue a été inaugurée le 14 juillet 1988[35],[36].

    Enceintes sportives et de loisirs

    L'hippodrome de Vittel.
    • Le centre Pierre-de-Coubertin, créé pour accueillir la délégation française pour sa préparation des Jeux olympiques d'été de 1972, couvre une superficie couverte d'un hectare. Le centre se compose d'une grande halle des sports (avec un indoor d'athlétisme et une salle multisports pour le handball, le basket-ball, le volley-ball, le badminton et le tennis), deux piscines de 25 et 50 mètres et 4 salles spécialisées (pour la musculation, l'haltérophilie, l'escrime et les arts martiaux).
    • Le gymnase Roger-Lefèbvre accueille la salle Émili-Lepennec (pour la gymnastique) et la salle Richar-Dacoury (pour le basket-ball, le volley-ball et le tennis de table).
    • Le stade Jean-Bouloumié regroupe quatre terrains de football ou de rugby, une piste d’athlétisme et des aires de lancers et de sauts. Il peut accueillir 7 500 spectateurs.
    • L'hippodrome de Vittel, créé par la Société Générale des Eaux Minérales de Vittel en 1904, est l'un des deux seuls hippodromes de Lorraine avec celui de Nancy-Brabois.
    • Le golf de Vittel-Ermitage s'étend sur 600 hectares. Il propose trois parcours : le Peulin créé en 1986 (18 trous), le Mont Saint-Jean créé en 1905 (18 trous) et l'Île Verte (9 trous compact).
    • Le Club Méditerranée possède deux villages (Vittel Golf Ermitage et Vittel Le Parc).

    Espaces culturels

    • Le Musée du patrimoine et du thermalisme : grande exposition sur le l'évolution de Vittel, visite guidée de la station thermale.
    • Les Jardins de la Terre : trois hectares de jardin naturel.
    • La Vigie de l'eau : un espace de culture scientifique, technique et industrielle dédié à l'eau.
    • Cinéma L'Alhambra : salle climatisée de 313 places.
    • Palais des congrès : un amphithéâtre de 1200 places ainsi que de multiples salles.

    Cadre de vie

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé aux 1 et 4 losangé d'or et de sable qui est de Lignéville, aux 2 et 3 de gueules à deux clefs d'argent en sautoir qui est de Remiremont, sur le tout de gueules taillé ondé d'or.
    Commentaires : le blason, associant les armes de deux suzerains, rappelle la partition des deux bans. La devise « Fonte revivisco » je revis par une source ») évoque la prospérité récente de Vittel depuis la découverte des eaux minérales en 1854.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Bibliographie

    Références

    1. R. Dormois, Houille triasique du département des Vosges, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
    2. J. Ricours et G. Minoux, Projet complémentaire de recherche de houille triasique dans la région de Vittel-Mirecourt (Vosges), BRGM, (lire en ligne [PDF]).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Vittel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. A. Fournier. Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1897-1898
    14. Libération du camp de Vittel le 12 septembre 1944
    15. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
    16. France Gen Web
    17. Élu député, et afin de respecter la loi sur le non-cumul des mandats, il est contraint de quitter ses fonctions de maire.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Station thermale : infrastructure thermale », notice no PA00107335, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « Station thermale : Parc thermal », notice no PA00107336, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. « Station thermale : infrastructures sportives », notice no PA00107334, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Station thermale : ensemble hôtelier », notice no PA00107333, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Station thermale : ensemble de villas », notice no PA00107337, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. « Station thermale : Casino », notice no PA00107331, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Gare de Vittel », notice no PA00107332, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Eglise du Grand-Ban », notice no PA00107318, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 633 à 635
      Présentation des orgues de l’église Saint-Rémy à Vittel
      .
    31. (fr) Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l’église Saint-Rémy à Vittel
    32. « Église du Petit-Ban », notice no PA00107319, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. La chapelle Saint Louis
    34. Vittel : le temple
    35. Synagogue de Vittel, 211 rue Croix Perrot
    36. La synagogue mise sur l'ouverture
    37. « Mort du comédien Robert Hossein, amoureux des Vosges, dans une clinique d'Essey-lès-Nancy », sur actu.fr (consulté le ).
    38. « Biographie de François Florentin Brunet, religieux lazariste », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    39. « Biographie de Claire Duvivier », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    40. « Biographie de Henri Auguste Varroy », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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