Bargème

Bargème est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Bargème

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération (ex Communauté d'agglomération dracénoise)
Maire
Mandat
Jacques Gérard
2020-2026
Code postal 83840
Code commune 83010
Démographie
Gentilé Bargémois
Population
municipale
223 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 51″ nord, 6° 34′ 25″ est
Altitude Min. 824 m
Max. 1 589 m
Superficie 27,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bargème
Géolocalisation sur la carte : Var
Bargème
Géolocalisation sur la carte : France
Bargème
Géolocalisation sur la carte : France
Bargème

    Ses habitants sont appelés les Bargémois[1].

    Géographie

    À 1 097 m d'altitude, Bargème est le plus haut village du Var[2].

    Après avoir été rattachée à la communauté de communes Artuby Verdon la commune a rejoint la Communauté d'agglomération dracénoise[3] devenue Dracénie Provence Verdon agglomération.

    Voies routières

    La commune de Bargème est accessible par la route départementale RD 21, entre Comps-sur-Artuby et La Bastide et La Roque-Esclapon.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Les transports urbains sont gérés par la communauté d'agglomération dracénoise (TED Bus). Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![4].

    Les lignes interurbaines :

    Lieux-dits et hameaux

    En dehors du village, la commune compte huit hameaux :

    • l’Estang,
    • Barlet,
    • la Graou,
    • le Plan D’Aups,
    • le Collet,
    • le Collet de Leinette,
    • le Plan Cousset,
    • Saint-Laurent.

    Communes limitrophes

    Intercommunalité

    Bargème fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise)[5] de 110 019 habitants en 2019[6], créée le 31 octobre 2000. Les communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :

    Relief, géologie, espaces naturels, faune et flore

    Vue d'ensemble du village fortifié.

    Bargème est membre du Parc naturel régional du Verdon.

    La protection des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de la commune témoigne de la qualité de l’environnement[7] :

    • ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique)
      • ZNIEFF terrestres de type I
      • ZNIEFF terrestres de type II
    • Zones spéciales de conservation (ZSC)

    Le périmètre de protection autour de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)[8].

    • Protections au titre des sites :
      • Site classé : le village de Bargème
      • Sites inscrits : parcelles du village de Bargème

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[9] :

    • rivières l'Artuby[10], la Bruyère (Artuby)[11],
    • vallons de Cuiros, de Don, Saint-Laurent, de la Clue, des Termines, de la Planquette,
    • ruisseau la Rébeiroune.

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel.
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

    La commune de Bargème est en zone sismique de faible risque Ib[12].

    Climat

    Bargème est soumis à un climat méditerranéen d'intérieur, classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[13]. Les hivers sont frais (1 °C de moyenne minimale en février), avec des gelées fréquentes (moyenne de 50 jours de température minimale en dessous de 0 °C), avec une influence du mistral et des vents glaciaux venant des Alpes. Tandis que les étés sont très chauds et secs (30 °C de moyenne maximale en juillet et août), avec souvent des orages. La température moyenne varie entre 5,7 °C en janvier et 22,1 °C en juillet, avec 13,2 °C de température moyenne annuelle.

    La moyenne annuelle des précipitations est de 800 mm/m2[14].

    Bargème n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Draguignan[15].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Draguignan 25617341291
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Relevé météorologique de Draguignan (Normales 1975-2005 et Records)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,2 5,7 6,9 9,8 13,4 16,9 22,4 22,1 17,4 9,6 8,3 5,5 11,5
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 13 14,1 15,4 19,6 24,1 28,1 28,7 24,9 15,2 14,8 11,9 18,8
    Record de froid (°C) −11,8 −8,8 −6,3 5,1 6,2 9,3 14,5 16,1 4,7 3,8 −1,2 −9,6 −9,5
    Record de chaleur (°C) 21,6 23,8 25,5 26,1 29,7 37,6 38,9 39,4 33,4 24,9 21,3 20,7 35,4
    Précipitations (mm) 89,9 66,2 70,8 69 52,3 32,7 20,5 28,9 70,1 101,2 98,1 88,4 834,7
    Source : Météo France

    Urbanisme

    Typologie

    Bargème est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    La mention du nom la plus ancienne, Bergemulu, semble venir de la composition de deux racines anciennes d'origine indo-européenne.

    • Berg qui se rapporte à une hauteur présentant une position sécuritaire, propice à mettre un fort,
    • Mol/mul qui se rapporte à la forme d'une grosse pierre, ou à un tas de pierre.

    Ces racines se retrouvent dans plusieurs langues de peuples pouvant avoir donné le nom du lieu. Il est donc difficile de dire la langue d'origine. Par exemple celtique : *berg-o + *mello; ou grec ancien : *byrgos/pyrgos + molos.

    Mais le sens devait être « grosse bosse de terrain fortifiable, ou fortifiée ». Ce nom désignait donc probablement la forme du promontoire où est le château actuel et où une première installation défensive importante a pu être installée. Donc soit à l'époque des Celtes (siècles aux environs de l'an -1000), soit à l'époque des Grecs venus s'installer autour de Nice vers l'an -600.

    Selon une autre hypothèse[23], le nom de Bargème serait identique à celui du mons Berigiema, dans la région de Gênes, mentionné dans une inscription latine de l'an 117 avant notre ère, et où l'on reconnaît un composé indo-européen (ligure ou celtique) signifiant littéralement « porte-neige », allusion à sa position géographique.

    Bargème s'écrit Bergemulu en 814[24], Bargema en provençal selon la norme classique (attesté depuis 1024) et Bargemo selon la norme mistralienne[25].

    Histoire

    Le château est construit au XIIIe siècle par les Pontevès.

    La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220, lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult[26]. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc[27]. Fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets, il épousa de Galburge d'Agoult de Sault[28]. Il fut le père de Jean et de Fouquet V[29].

    En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence[30].

    Pendant les guerres de Religion, le château est occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579)[31], lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le bourg de Callas fut pillé par les hommes de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur.

    En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui est assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.

    Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème[32]. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements.

    Le , le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.

    Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès[33].

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du code général des collectivités territoriales[34]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Pierre Jassaud a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 105 voix, soit 69,08 % des suffrages exprimés. La participation a été de 89,47 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[35].

    Liste des maires

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans à partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1792 Jacques Giraud   Cultivateur
    1792 1793 François Pélissier    
    1793 1793 Honoré Astier   Officier de santé
    1793 1797 François Pélissier    
    1797 1797 Claude Perraimond    
    1797 1798 Honoré Magnaud    
    1798 1801 Antoine Charrier    
    1801 1804 Joseph-Léger Bérenger    
    1804 1808 Joseph-Ignace Rebuffel    
    1808 1809 Jean-Baptiste Pélissier    
    1809 1813 Joseph-François Pélissier   Propriétaire
    1813 1823 Joseph-Sébastien Gaymard   Propriétaire
    1823 1830 Louis-Sébastien Foucou   Propriétaire
    1830 1831 Jean-François Bernard   Ménager
    1831 1837 Joseph-Léger Bérenger   Avocat
    1837 1841 Antoine Ricard   Ménager
    1841 1844 Jules-Sébastien Gaymard   Propriétaire
    1844 1846 Joseph-Hippolyte Foucou   Propriétaire
    1846 1848 Paul Perrimond   Propriétaire
    1848 1870 Jean-François Bernard   Ménager
    1870 1881 Auguste-Frédéric Pélissier   Propriétaire
    1881 1884 Pierre-Joseph Hugues   Tailleur d'habits
    1884 1892 Joachim Bernard   Propriétaire
    1892  ? Ferdinand Giraud   Propriétaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 2011 Pierre Jassaud    
    avril 2011 En cours Jacques Gérard DVD Retraité agricole

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Bargème en 2009[37],[38]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)7,50 %0,00 %6,15 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)5,35 %0,00 %7,43 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)29,00 %0,00 %23,44 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)11,00 %0,00 %8,55 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[39]).

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :

    • total des produits de fonctionnement : 337 000 , soit 1 630  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 285 000 , soit 1 376  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 170 000 , soit 820  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 331 000 , soit 1 601  par habitant ;
    • endettement : 285 000 , soit 1 378  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 9,02 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,04 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,26 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 15 490 [41].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

    En 2018, la commune comptait 223 habitants[Note 2], en augmentation de 21,86 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    356383347440471434408404407
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    398384360353351334299294275
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2482222121731581241089255
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5861777485115137140180
    2017 2018 - - - - - - -
    217223-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Bargème en 2007[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 et plus
    0,0 
    12,8 
    75 à 89
    14,5 
    16,7 
    60 à 74
    22,6 
    26,9 
    45 à 59
    22,6 
    17,9 
    30 à 44
    19,4 
    11,5 
    15 à 29
    12,9 
    14,1 
    0 à 14 
    8,1 
    Pyramide des âges du Var en 2007[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 et plus
    1,4 
    8,1 
    75 à 89
    11,3 
    16,7 
    60 à 74
    17,3 
    20,3 
    45 à 59
    20,4 
    19,5 
    30 à 44
    19,1 
    17,2 
    15 à 29
    14,9 
    17,7 
    0 à 14 
    15,5 

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[48] :

    • Il n'y a pas d'école publique sur la commune. Les écoles primaires les plus proches se trouvent à Comps-sur-Artuby et Trigance.
    • Collèges à Castellane, Faïence, Figanière.
    • Lycées à Draguignan.

    Santé

    • Il n'y a pas de médecin installé à Bargème[49].
    • L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 41 km[50],[51]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[52] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    Cultes

    Économie

    Tourisme

    La situation géographique de Bargème, non loin des gorges du Verdon, fait du village l'un des lieux d'hébergement des randonneurs pédestres et équestres. Plusieurs chambres d'hôtes[54] et gîtes ruraux sont proposés aux touristes.

    Agriculture

    L'élevage ovin et caprin est l'activité principale agricole du village et des hameaux[55],[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil :

    Les troubles incessants dans la région ont conduit les habitants à construire les remparts[58] qu'il est possible de voir en partie.
    • La ville était accessible par deux portes fortifiées[59],[60].
    • Fontaine-lavoir.
    • Four communal.
    • Le monument aux morts, conflits commémorés 1914-1918[61].

    Patrimoine religieux :

    Elle possède par ailleurs des cloches de 1504[64] et 1702[65].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Bargème se blasonnent ainsi[74] :

    écartelé : aux 1er et 4e d'or au pont de gueules de deux arches maçonné de sable, aux 2e et 3e de gueules au lion d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Habitants de Bargème », sur habitants.fr.
    2. À Bargème, cheminez sur le toit du Var, Balades dans les Alpes-Maritimes et le Var, Nice-matin / Var-matin juin 2012, p. 18 à 20
    3. Rattachement de la commune à la CAD
    4. Réseau régional de transports en commun
    5. Bargème en Dracénie
    6. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    7. Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
    8. Arrêté préfectoral n°89-527 du 15 mars 1989
    9. L'eau dans la commune
    10. Rivière L'artuby
    11. Rivière La Bruyère
    12. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    13. Informations géographiques générales
    14. Les données climatiques ne sont pas libres d'accès. Les seules données accessibles concernent la pluviométrie moyenne annuelle en France
    15. « Station météo la plus proche : Draguignan », MSN Météo.
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, 2e édition, Paris: Errance, 2003, p. 178.
    24. Bargème village des Préalpes de Grasse
    25. Bargème, un village, une Histoire à découvrir
    26. Histoire de Bargème
    27. Cortez, les grands officiers, p. 116.
    28. Baratier, Atlas, p. 130.
    29. Ibid, p. 130.
    30. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
    31. Google Livres : Bulletin de la société d'études de la ville de Draguignan. Tome VII. 1868-1869 - Draguignan : L'assassinat du seigneur de Callas en 1579
    32. Duchesse de Sabran-Pontevès, Bon sang ne peut mentir, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, , 311 p.
      Roselyne Manca de Vallombrosa, fille du comte de ce nom et d’Adrienne Lannes de Montebello, elle a épousé en 1936 Foulques, comte puis duc de Sabran-Pontevès, fils du comte de ce nom et de Constance, princesse de Croÿ. Par cet ouvrage, elle livre ses souvenirs au public. Page 295 : En 1963 avec le duc Amic s’éteint la branche aînée. Le titre revient à Foulques ainsi que les ruines de Pontevès et de Bargème qui lui sont attachées. Maintenir les racines est indispensable au prestige du nom. Mon époux en est conscient et il entend bien assumer ses responsabilités. À Pontevès contre un droit de promenade dans l’enceinte la municipalité entretiendra les vestiges de la forteresse. En revanche à Bargème que désertent ses habitants, la charge sera plus lourde.
      .
    33. L'intervention de la Fondation du patrimoine : Préservation du Château et de l’ancienne Bergerie de Bargème
    34. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
    35. « Résultats élections municipales 2008 à Bargème », sur linternaute.com.
    36. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.392-393
    37. « Impôts locaux à Bargème », taxes.com.
    38. Données Individuelles Budget principal seul de la commune de 2000 à 2016
    39. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    40. Les comptes de la commune
    41. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    46. « Population de Bargème par sexe et âge en 2007 », INSEE.
    47. « Population du Var par sexe et âge en 2007 », INSEE.
    48. Établissements d'enseignements proches
    49. Professionnels et établissements de santé
    50. Centre hospitalier de la Dracénie
    51. Professionnels et établissements de santé
    52. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    53. fiche de l'église Saint Nicolas sur le site du Diocèse de Fréjus-Toulon
    54. Chambres d'hôtes à Bargème
    55. Liste des entreprises "Élevage d'ovins et de caprins"
    56. Rapport final d’enquête ethnologique. Le pastoralisme dans le canton de Comps s/Artuby « Les pastres d’amount, bergers du toit du Var », par Audrey Pégaz-Fiornet
    57. Château fort
    58. Remparts à Bargème
    59. « Remparts (ancien) », notice no PA00081534, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Fortification d'agglomération, enceinte urbaine, remparts et portes
    61. Monument aux morts
    62. Église paroissiale Saint-Nicolas
    63. « Eglise paroissiale Saint-Nicolas », notice no PA00081794, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Notice no PA00107323, base Palissy, ministère français de la Cultureéglise Saint-Nicolas, cloche de 1504
    65. Notice no PA00107323, base Palissy, ministère français de la Cultureéglise Saint-Nicolas, cloche de 1702
    66. Chapelle expiatoire ou chapelle d'Espaïme, ancienne chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs
    67. « Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou chapelle expiatoire », notice no PA00081532, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Chapelle Saint Laurent
    69. « Eglise paroissiale Saint-Laurent », notice no PA00081533, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou chapelle expiatoire
    71. chapelle Saint Antoine
    72. La chapelle Saint Romain
    73. Artuby Verdon : Bargème, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    • Portail des communes de France
    • Portail du Var
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.