Vidauban

Vidauban est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de l'Argens. Elle connaît une croissance démographique rapide  : 8 546 habitants en 2005, 11 667 habitants en 2019[1].

Vidauban

Église Saint-Jean-Baptiste.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération
Maire
Mandat
Claude Pianetti (LR)
2020-2026
Code postal 83550
Code commune 83148
Démographie
Gentilé Vidaubannais
Population
municipale
12 176 hab. (2018 )
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 34″ nord, 6° 25′ 57″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 324 m
Superficie 73,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vidauban
(ville isolée)
Aire d'attraction Vidauban
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Vidauban
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Vidauban
Géolocalisation sur la carte : Var
Vidauban
Géolocalisation sur la carte : France
Vidauban
Géolocalisation sur la carte : France
Vidauban

    Géographie

    Localisation

    Vidauban est située à la fois dans la partie orientale du massif des Maures et dans la moyenne vallée de l'Argens.

    Elle est distante de km de Les Arcs, 11 de Le Luc et 18 de Draguignan[2].

    Géologie et relief

    Son territoire couvre 7 393 hectares. Plus de 4 000 ha se composent de forêts et plus de 1 100 ha sont à vocation agricole.

    Les nombreux domaines viticoles qui s’adonnent à la culture de la vigne produisent un vin de qualité reconnue, d’appellation « A.O.C » (la majeure partie) ou « vin de pays ».

    Sismicité

    La commune se trouve en zone de sismicité 2 « faible » [3],[4].

    Climat

    Selon la classification de Köppen et Geiger le climat est classé de type Csa[5].


    Voies routières

    C'est une commune viticole, traversée par la RN 7 (devenue départementale N 7) et l'autoroute A8. Ces deux voies routières majeures du département délimitent assez nettement le nord (pins d'Alep, chênes, peupliers) et le sud (pins parasols, bruyères et grès rosés) de cette commune traversée par l'Argens.

    Le a été mise en service la déviation de la départementale N 7 à Vidauban. Cette voie de contournement d'environ km, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée au conseil général du Var, a nécessité 200 000 m3 de terrassement, cinq bassins de traitement des eaux, deux carrefours giratoires, cinq passages supérieurs et un inférieur. Elle diminue désormais les importantes difficultés de circulation liées aux lourds trafics en transit dans l'agglomération.

    Transports en commun

    Gare de Vidauban.
    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    La commune est desservie par les réseaux de lignes régulières Varlib et Tedbus[6].

    Lignes SNCF

    Vidauban est desservie par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille, avec un arrêt en gare de Vidauban.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La commune est traversée par l'Aille et la Florièye, deux affluents de l'Argens.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :

    • fleuve l'Argens[8],
    • rivière l'Aille[9],
    • vallons de souate, des bertrands, de saint-daumas, de belleïman, de sartouresse, des bugades, du cros d'aillé, de réoulet, de grimaud, du verne, de bozole,
    • ruisseaux de la condamine[10], Florièye[11], de fenouils[12], du cavalier[13], d'Emponse[14], de règue courte[15], de la rine[16], de la berthe[17], de langastoua[18], de Mouresse[19], de Pedeban[20], de l'Arguillet[21], la blaquière, vallat le marri ruisseau,
    • ravin du nartassier.

    Protection de l'environnement

    Urbanisme

    Typologie

    Vidauban est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vidauban, une unité urbaine monocommunale[27] de 11 907 habitants en 2017, constituant une ville isolée[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vidauban, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), cultures permanentes (20,3 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Toponymie

    Attestée sous la forme in castro Vite Albano la vigne d'Auban ») en 1014[34].

    L'origine du mot Vidauban est Vitis Alba (vigne blanche), c'est-à-dire la clématite ( vidalbo en occitan) que l'on trouve sur les rives de l’Argens. On trouve aussi, dans d'anciens documents, les appellations de Vicus Albanorum et Castrum de Vidalban. Le nom de Vidauban est d'origine romaine. Quelques ruines, inscriptions et le passage de la Voie romaine en attestent. Cette écriture se retrouve plus précisément sur une carte de 1293 sous la forme Vidalban[35].

    Histoire

    Antiquité et Moyen Âge

    Les enceintes fortifiées, situées sur les hauteurs de Sainte-Brigitte, au fort des Mûres, à Châteauneuf, confirment une présence humaine à l'âge de fer.

    Les vestiges de voie romaine ont été dégagés dans le secteur des Blaïs. D'autres permettent de penser que l'antique cité de Forum Voconii devait se situer entre le hameau actuel des Blaïs et le domaine des termes au Cannet des Maures.

    Vers la fin du premier millénaire, pour éviter les Sarrasins implantés à la Garde Freinet, les habitants se repliaient alors sur les hauteurs mais temporairement, leur vie s'organisant le long de la route d'Italie bordée d'un dizaine de chapelles. C'est à cette époque que l'existence de Castrum nomine Vite Albano apparaît dans les chartes[36]. C'était une possession de la famille princière des comtes de Marseille.

    Par la suite, le « fief très noble de Vidalban » apparaît dans diverses transactions, même s’il demeure dans le patrimoine des vicomtes.

    Au XIVe siècle le lieu de Vidauban était déjà formé en communauté. Les habitants possédaient une bonne partie des terres cultivables et leurs biens ne devaient pas être soumis à la "tasque" en grains et vins.

    En 1390, le fief de Vidauban revient à Raimond de Villeneuve, fils de Giraud, baron des Arcs. Il demeurera dans cette famille pendant plus de 300 ans.

    Dans la deuxième partie du XVe siècle, l'histoire de Vidauban est très mal connue. On sait seulement que le terroir a été momentanément déserté par la population, et que l’ancien village, dans le secteur dit « Derrière le château », a été détruit en 1500[37].

    XVIe au XIXe siècle

    En 1511, un « acte d’habitation » est signé entre Louis de Villeneuve et 17 « manants ». Le seigneur dispose de ses privilèges (justice, impôts...), mais les habitants peuvent se constituer en communauté ; ils peuvent aussi élire des administrateurs qui, pendant leur mandat d’un an, s’occupent des affaires communales et des services publics. Ce contrat régira les rapports entre seigneur et habitants jusqu’à la Révolution de 1789.

    Au début du XVIe siècle, le village se déplace en direction de la route d'Italie, autour de l'église actuelle. L'époque des Villeneuves durera jusqu'en 1698, date à laquelle le comte de Vintimille recevra, de messire de Raity, le fief, terre et seigneurie de Vidauban. À cette époque-là, Vidauban compte 146 chefs de familles, 83 maisons habitées et 72 non habitées.

    Lors des derniers soubresauts des princes ligueurs le duc d' Epernon fut battu par le duc de Guise, envoyé par Henri IV

    En 1707, le village est pillé et brûlé, l’église exceptée, par l’armée de Savoie qui venait de lever le siège de Toulon. De nombreux habitants parviennent à fuir ; d’autres, réfugiés dans l’église, y seront massacrés. Le village sera progressivement reconstruit. Une nouvelle invasion aura encore lieu en 1747.

    En 1776, Vidauban compte 1 205 habitants. En 1786, l’ancien cimetière, Derrière le Château, est abandonné au profit de celui de l’Aubrède.

    C'est ainsi que débutent, le , l'estimation, fixation, évaluation et cotisation de toutes les propriétés, droits et revenus appartenant au seigneur, comte de Vintimille. Le 12 frimaire an II () des lots sont formés et vendus. 1793 est aussi l’année de la destruction du château. Par la suite, l’ancienne place du château deviendra la place de la Mairie.

    Lors de la Deuxième République, Vidauban est une commune dont la population est républicaine convaincue : les huit chambrées comptent 560 membres en 1849[38]. Par ailleurs, Cavaignac recueille 170 voix en , Ledru-Rollin 83, et Louis-Napoléon Bonaparte seulement 113[38].

    Après le coup d'État du 2 décembre 1851, la commune se soulève dès que la nouvelle de la dissolution de l’Assemblée nationale par Louis-Napoléon Bonaparte est connue. Ainsi, le jeudi , c’est la prise du pouvoir à Vidauban, durant laquelle Les républicains s’emparent de la mairie. Le , les colonnes d’insurgés venant du Luc et de la Garde-Freinet se rallient à Vidauban. Les Vidaubannais se joignent à elles et partent le lendemain, , vers Les Arcs pour la bataille d’Aups[39]. Le , marquera pourtant le début d’une terrible répression, qui laissera une cinquantaine de morts parmi les 6 000 hommes de l’armée républicaine, notamment à Lorgues.

    Après la bataille, c’est le 6e régiment d'infanterie qui occupe le village et impose le retour à l’ordre[40]. 288 Vidaubannais sont poursuivis, et 77 condamnés (dont 39 par contumace) : avec les deux morts de la commune, on peut estimer à environ 300 au moins le nombre de Vidaubannais ayant participé à la résistance au coup d’État[41].

    Avant 1850, on dénombrait beaucoup de fours à poix sur le territoire communal. La plupart produisait de la poix « navale », substance résineuse et collante. À la fin du XIXe siècle, Vidauban est devenue une commune à vocation semi-industrielle, prospère notamment grâce à l’industrie du liège et des bouchons.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Au XIIIe siècle, Vidauban est sans doute située au sud de la colline de Sainte-Brigitte, dans le secteur dit Derrière le Château. En 1220, Bertrand et Jourdan de Vidauban donnent des biens à l’ordre du Temple, lesquels formeront plus tard la commanderie d’Astros, dépendant de la commanderie du Ruou[42].

    La Révolution atteint Vidauban en 1790, avec l'application d'un décret de l'Assemblée Nationale demandant le recensement des "Biens Nationaux", autrement dit des biens des nobles, du clergé et, à Vidauban, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, les Hospitaliers avaient pris possession du domaine d’Astros, à la suite de la dissolution de l’ordre des Templiers par Philippe le Bel en 1308.

    XXe siècle

    Lors de la Première Guerre mondiale, la commune met à la disposition de la 15e région militaire l’établissement numéro 12, pour l’assistance aux convalescents militaires (ACM). Cette structure dispose de 20 lits pour accueillir les blessés du front.

    Le village de Vidauban est occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, d'abord par les Italiens, qui s’y installent en 1942, puis par les Allemands en 1943. Pressentant un débarquement imminent en Provence, beaucoup de Vidaubannais sont mobilisés en 1944 pour le travail obligatoire aux défenses du littoral, au Lavandou et à La Londe. Le village est libéré par les troupes américaines le après-midi, à la suite du débarquement de l’opération « Dragoon » qui a eu lieu la veille sur les côtes varoises.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Marcel Mouriès[45]
    Fils d’Henri Mouries
    SFIO Médecin ophtalmologiste
    Conseiller général du canton du Luc (1948 → 1952)
    Clément Vassal[46] SFIO Agriculteur, propriétaire
    Jean Bernard    
    Yves Bech    
    Édouard Bernard PS Agriculteur
    Chevalier du Mérite agricole
    en cours Claude Pianetti DVD puis
    UMP-LR
    Entrepreneur de pompes funèbres, ancien maçon
    Conseiller général du canton du Luc (2011 → 2015)
    Conseiller départemental du canton de Vidauban (2015 → )
    1er vice-président de la CA dracénoise

    Intercommunalité

    Vidauban fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[47] de 110 019 habitants en 2019[48], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :

    Urbanisme

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme qui a été approuvé par délibération du conseil municipal du [49],[50].

    La commune bénéficiera du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[51] en cours d'instruction.

    Budget et fiscalité 2019

    Mairie de Vidauban.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[52] :

    • total des produits de fonctionnement : 11 851 000 , soit 1 016  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 10 355 000 , soit 888  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 4 212 000 , soit 361  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 4 812 000 , soit 412  par habitant ;
    • endettement : 7 887 000 , soit 676  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,62 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,05 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 113,92 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 [53].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 12 176 habitants[Note 4], en augmentation de 11,42 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3201 4851 3881 4762 0061 9422 0882 2032 150
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2962 5762 7062 8803 1322 9483 0032 7362 629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6502 6953 0142 7523 0163 1963 0622 6582 583
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6112 7572 9303 8055 4607 3119 56910 60811 545
    2018 - - - - - - - -
    12 176--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École de Vidauban.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[59] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Hôpitaux à Le Luc (12 km), Trans-en-Provence (13 km),
    • Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[60],[61]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[62] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    Sports

    Vidauban est ville départ de la 2ème étape du Tour du Haut-Var 2019.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    Profitant de la notoriété grandissante des vins Côtes-de-provence, qui ont accédé au rang d’Appellation d'origine contrôlée en 1977, la viticulture est devenue l’activité principale de la commune de Vidauban.

    Elle réunit aujourd'hui cinq châteaux[65], cinq domaines[66], une cave coopérative[67] et la maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture[68].

    Le vin rosé représente 80 % des volumes produits.

    Les domaines d’Astros sont célèbres pour leur opération « Cueillez les pommes »[69] avec leurs 10 000 pommiers d’une douzaine de variétés différentes, mais aussi par le tournage du "château de ma mère"[70].

    Tourisme

    Vidauban, placée au cœur du Var, est le point de départ idéal pour découvrir les sites historiques et culturels de la Provence. Sa situation privilégiée, ses paysages et sa végétation en font un cadre agréable, qui n'est éloigné de la côte méditerranéenne que de 25 kilomètres, et de moins de 100 kilomètres des premières stations de ski des Alpes du Sud.

    • Hôtels, restaurants[71].
    • Chambres d'hôtes, gîtes[72].

    Commerces et services

    Au , la commune comptait[73] :

    31 entreprises relevant du secteur de l'industrie,
    99 entreprises relevant du secteur de la construction,
    116 entreprises relevant du secteur du commerce,
    151 entreprises relevant du secteur des services.

    Anciennes activités industrielles :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les monuments historiques sur la commune[78] :
      • le domaine des châteaux d'Astros[79], route de Lorgues a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du [80] :
      • le château neuf et ses dépendances[87],[88] ;
        • le parc du château neuf, y compris son mur de clôture et le square des Quatre-Saisons[89] ;
      • l'allée de platanes bordant la départementale[90] ;
      • les parties du canal d'irrigation[91].
    • Le parc du château d'Astros[92].
    • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[93],[94], sa cloche de 1898[95] et son orgue polyphone Louis Debierre[96].
    • Les chapelles :
    • Croix monumentale, chemin de Saint-Pons[110].
    • Oratoire, chemin de Saint-Pons, lieu-dit Bourgarel[111].
    • Monuments commémoratifs :
      • Le monument aux morts de la Guerre de 1914-1918[112],[113],[114],[115],
      • Plaque commémorative de la guerre de 1914-1918[116].
    • Les 7 fours à poix recensés sur la commune : Clavels[117]...
    • Ancien moulin à blé[118].
    • Les fontaines et lavoirs :
      • La Fontaine du Lion[119],[120].
      • La fontaine monumentale place Clémenceau[121].
      • Le lavoir des Espassiers[122].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à deux lances de tournoi passées en sautoir, cantonnées de quatre fleurs de lys, le tout d'or[124].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Populations légales 2019
    2. Itinéraire
    3. Document d'information communal sur les risques majeurs
    4. Didacticiel de la règlementation parasismique
    5. Table climatique
    6. réseau de lignes régulières Tedbus
    7. L'eau dans la commune
    8. Fleuve L'argens
    9. Rivière L'aille
    10. Ruisseau de la Condamine
    11. Ruisseau Florièye
    12. Ruisseau de Fenouils
    13. Ruisseau du Cavalier
    14. Ruisseau d'Emponse
    15. Ruisseau de Règue Courte
    16. Ruisseau de la Rine
    17. Ruisseau de la Berthe
    18. Ruisseau de Langastoua
    19. Ruisseau de Mouresse
    20. Ruisseau de Pedeban
    21. Ruisseau de l'Arguillet
    22. Station d'épuration Intercom. Taradeau-Vidauban
    23. Description de la station VIDAUBAN TARADEAU
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Unité urbaine 2020 de Vidauban », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    28. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    29. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vidauban », sur insee.fr (consulté le ).
    31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    33. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    34. Les toponymes de la vigne
    35. Un peu d'histoire
    36. « bourg castral de Vidauban », notice no IA83001207, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Petite histoire de Vidauban
    38. Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 174
    39. Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 181-182
    40. Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 185
    41. Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 189
    42. « bourg castral d'Astros », notice no IA83001206, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897) pp.442-443 « 
    44. La fiche biographique de PELLEGRIN Charles, Magloire sur le Maitron en ligne
    45. La fiche biographique de MOURIES Marcel, Victor sur le Maitron en ligne
    46. La fiche biographique de VASSAL Clément, Gabriel, Maxime sur le Maitron en ligne
    47. Vidauban en Dracénie
    48. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    49. Documents d'urbanisme
    50. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme.
    51. Schéma de Cohérence Territoriale de la Dracénie
    52. Les comptes de la commune
    53. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    57. École élémentaire
    58. Les établissements scolaires
    59. Professionnels et établissements de santé
    60. Centre hospitalier de la Dracénie
    61. Professionnels et établissements de santé
    62. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    63. Paroisse de Vidanban
    64. Mosquée de Vidauban sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux
    65. Domaines viticoles et vins de Vidauban. Châteaux : Cavalier, D'Astros, Matheron, Saint Julien D'Aille, Verez
    66. Domaines : Mouresse, des Blaïs, des Nibas, des Rouges, des Ferraud
    67. « Coopérative vinicole dite Cave coopérative la Vidaubanaise », notice no IA00127120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture
    69. Château d’Astros sur la Route des vins de Provence
    70. le Château de la Buzine (le Château de ma Mère)
    71. Hébergement, restauration
    72. La Bastide d'Einesi
    73. Commerces et services
    74. « tuilerie lieu-dit le Plan », notice no IA00064522, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « 2e tuilerie », notice no IA00064545, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. « Scierie Bou », notice no IA00064527, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. (fr+en)Château St Julien d'Aille
    78. Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2009 : Var : Commune de Vidauban (JORF n°0084 du 10 avril 2010 p. 6840)
    79. « Domaine des châteaux d'Astros », notice no PA83000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. Domaine des châteaux d'Astros, sur Monumentum
    81. (cad. OA 184)
    82. Plan des bois de la commanderie hospitalière d'Astros située sur la commune de Vidauban (1769)
    83. « Commanderie de Templiers, Château fort dit le Château Vieux », notice no IA00064497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. (cad. OA 190)
    85. (cad. OA 196)
    86. (cad. OA 138 à 142, 144, 145, 190 à 195, 197 à 199, 202, 203, 207, 208, 223 à 225, 234, 236, 237, 277, 281 à 284)
    87. (cad. OA 147)
    88. « Château dit le Château Neuf », notice no IA00064530, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    89. (cad. OA 101, 148 à 163, 165, 168 à 172, 174, 178, 179)
    90. no 48 (cad. OA 90 à 92, 94 à 98, 115, 164, 248)
    91. (cad. OA 121, 146 à 148, 150, 151, 153 à 157, 162, 166 à 169, 171 à 173)
    92. « parc du château d'Astros, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000415, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    93. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00064460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    94. L'église Saint-Jean-Baptiste
    95. Notice no IM83001009, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Angélus Maximin
    96. Les orgues polyphones Debierre : église Saint-Jean-Baptiste (provient d'Algérie)
    97. « Chapelle Saint-Lambert », notice no IA00064525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    98. « chapelle dite La Capelette », notice no IA83000961, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    99. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00064526, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    100. Chapelle romane Sainte Brigitte
    101. Château Saint Julien d'Aille
    102. Le temporel de Saint-Victor, Diocèse de Fréjus, Vallée de l'Argens, p.416
    103. Salon ancienne chapelle Château Saint Julien d’Aille
    104. Saint Julien de Brioude, Martyr (✝ v. 304)
    105. Brochure Château St Julien d'Aille, un vignoble au cœur de la Provence)
    106. Ancienne Chapelle des Pénitents
    107. Pénitents en Provence
    108. « Chapelle Saint-Pons », notice no IA00064494, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    109. Le culte du saint martyr s'est répandu dans toute la Provence à partir du Xe siècle
    110. « croix monumentale », notice no PA00081562, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    111. « oratoire », notice no IA83000975, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    112. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00064458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    113. « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    114. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001130, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    115. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001142, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    116. « plaque commémorative : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    117. Poix et fours à poix en Provence
    118. « Moulin à blé », notice no IA00064531, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    119. « Fontaine du Lion », notice no IA00064456, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    120. Notice no IM83001125, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale : fontaine du lion
    121. « 2e fontaine place Clémenceau », notice no IM83001124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    122. « lavoir des Espassiers », notice no IA00064453, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    123. Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliare universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, (lire en ligne).
    124. Vexillologie Provençale : Vidauban
    125. Grand tour Plateau = 3,9 km; Grand tour Forêt = 4,4 km; Grand tour Plateau Sud = 2,9 km
    126. Agence française pour la biodiversité (AFB)
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