Le Lavandou
Le Lavandou est une commune du département du Var, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de la Méditerranée face aux Îles d'Or (l'île du Levant, Port-Cros et l'île de Bagaud) et au pied du massif des Maures. Elle est née en 1913 de la scission de la commune de Bormes-les-Mimosas qui la jouxte à l'ouest. Hyères est à 22 km à l'ouest, Cavalaire à 20 km à l'est, par la route.
Le Lavandou | |||||
La Maison du Lavandou. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures | ||||
Maire Mandat |
Gil Bernardi 2020-2026 |
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Code postal | 83980 | ||||
Code commune | 83070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lavandourains | ||||
Population municipale |
5 981 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 202 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 08′ 19″ nord, 6° 22′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 485 m |
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Superficie | 29,65 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bormes-les-Mimosas (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Crau | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Le Lavandou est un ancien petit port de pêche, devenu une station balnéaire de la côte varoise. Étendue sur plus de douze kilomètres, la commune dispose de vastes plages de sable fin et de petites criques.
Urbanisme
Typologie
Le Lavandou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 14 798 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain continu | 1,7 % | 53 |
Tissu urbain discontinu | 20,5 % | 624 |
Zones portuaires | 0,6 % | 17 |
Vignobles | 0,8 % | 25 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,2 % | 36 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,2 % | 5 |
Forêts de feuillus | 22,3 % | 679 |
Forêts de conifères | 2,7 % | 83 |
Forêts mélangées | 0,6 % | 19 |
Végétation sclérophylle | 48,7 % | 1481 |
Mers et océans | 0,6 % | 19 |
Source : Corine Land Cover[12] |
Toponymie
A priori le mot Lavandou évoque la lavande. Une variété de lavande pousse effectivement sur les collines des Maures (lavandula stoechas), mais le nom provençal de cette lavande est Queirélé. L'étymologie réelle est expliquée dans le Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral : « Lavadou - Lavandou (Var) synonyme du mot "lavoir" ». La mairie du Lavandou possède par d'ailleurs un tableau de Charles Ginoux représentant le hameau du Lavandou en 1736 où l'on voit au premier plan un lavoir où les femmes de pêcheurs lavaient leur linge.
Le mot Lavandou viendrait de Lavandula stœchas, lui-même à mettre en relation avec les Stœchades (alignées) ou îles d'Hyères ainsi baptisées par les Grecs. L'identification des Stœchades avec les îles d'Or serait confirmée par la présence dans ces îles d'une espèce particulière de lavande, la Lavandula stœchas L., plante médicinale connue de Dioscoride, médecin grec de Cicilie au Ier siècle av. J.-C., auteur d'un traité Sur la matière médicale.[13].
Histoire
Protohistoire
À Font-Freye, le a été découvert par X. Dupont un habitat du Néolithique final, très endommagé par les labours. Cinq foyers découverts en partie est : avec zones très charbonneuses avec terres rubéfiées et galets chauffés.
Mobilier découvert (galets chauffés, meules dormantes, broyons, haches polies, outillages lithiques : pointes, lames, lamelles. Céramique Moelé : décors de cordons en relief, plusieurs fonds plats) liés à une société de chasseurs-cueilleurs.
Le tout est conservé au musée de la préhistoire de Toulon.
Le Tumulus de Font-Freye
Le tumulus a été découvert par M. Ollivier lors d'un défrichement après un incendie, et identifié le par X. Dupont lors d'une prospection, par le moyen d'une information écrite « BENOIT L. 1908, Les monuments funéraires du Var, p. 76 ».
C'est un amas de 25 m de diamètre et de 1 m de haut. Dans sa partie ouest, le tumulus a été perturbé récemment sur environ 3 m2 ; un peu de mobilier a été recueilli dans la terre meuble en périphérie du secteur : des céramiques modelées (une dizaine de fragments), ainsi que des petits fragments de tôle en bronze, et des esquilles d'os brûlé.
L'ensemble est conservé au musée de Préhistoire de Toulon. Il est daté du 1er âge du fer (de 0 à -2700 av. J.-C.).
Moyen Âge
Bourg castral de Murène[14].
Bourg castral de Castel Nègre[15].
Sur la commune du Lavandou, au lieu-dit Font-Freye[16], a été découvert en 2006 après un incendie :
- Un bourg castral, château fort ?
- Des murs anciens de belle facture en moellons bien appareillés, qui semblent ceinturer un vaste secteur (320 hectares), parsemé de murs en pierre sèche éboulés.
- Dans la partie sud, sur un à-pic dominant le ruisseau, construction très arasée de 20 m de côté.
- Mobilier (céramique grise médiévale, vernissée jaune et verte, une douzaine de tessons).
Naissance administrative de la commune
À l'origine, Le Lavandou n'était seulement qu'un quartier de la commune de Bormes-les-Mimosas, mais en 1909, il devint opportun de réclamer son autonomie communale. Ainsi, au terme d'un long processus administratif, le Gouvernement sépara de la commune de Bormes, un territoire compris entre la pointe de Gouron à l'ouest, la ravine de Fontalde à Pramousquier à l'est et la rivière de la Môle au nord, soit environ 2 975 hectares.
Le Conseil d'État adopta le projet de loi érigeant Le Lavandou en commune par une loi, votée le 27 mars par la Chambre des députés, adoptée par le Sénat le 20 mai, et promulguée par le président de la République Raymond Poincaré le [17],[18].
La ville durant la Seconde Guerre mondiale
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[19],[20].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :
- total des produits de fonctionnement : 20 849 320 €, soit 3 728 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 23 223 431 €, soit 4 153 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 6 810 317 €, soit 1 218 € par habitant ;
- total des dépenses d’investissement : 5 217 409 €, soit 933 € par habitant.
- endettement : 11 788 971 €, soit 2 108 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants en 2020 (inchangés depuis 2010) :
- taxe d’habitation : 12,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,19 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 31,01 % ;
Liste des maires
Démographie
Les habitants du Lavandou sont les Lavandourains.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1921. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2018, la commune comptait 5 981 habitants[Note 3], en augmentation de 16,18 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Le Lavandou fait partie de l’arrondissement de Toulon et du canton de La Crau. Sa superficie est de 3 005 hectares et compte un nombre d’habitants de 6 047 au 1er janvier 2020. Depuis 2018, elle est surclassée commune touristique dans la catégorie 40 000 à 80 000 habitants.
Économie
La commune a été classée station de tourisme par décret du pour une période de douze ans.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine culturel
Chanson
-La chanteuse France Gall cite la commune dans sa chanson Dis à ton capitaine, écrite par Maurice Tézé et composée par Guy Magenta, sortie en 1965 sur son 6ème 45 tours 4 titres, chez Philips, comprenant Poupée de cire, poupée de son.
-La chanteuse et animatrice pour enfants Dorothée cite la commune dans sa chanson Chagrin d'amitié, écrite par Michel Jourdan et composée par Charles Aznavour, sortie en 1985 chez AB Productions, distribution Polygram, sur son album Allô, allô, monsieur l'ordinateur.
Lieux et monuments
- L’église Saint-Louis[30],[31].
- La chapelle de Notre-Dame-de-l'Annonciation située sur la colline de la Vieille[32].
- L’église dite chapelle Saint-Clair[33], lieu de recueillement du saint Clair, patron des couturières[34].
- La chapelle de la rue de la Chapelle.
- Le temple d'Hercule à Cavalière[35].
- Maison dite le Château[36] et « villa Louise ». Cette bâtisse est devenue l'office de tourisme en 2007 après quelques rénovations[37].
- Maison dite Domaine du Layet, dite chapelle du Layet[38].
- Le Domaine du Cap Nègre, où la famille Bruni possède une propriété, est l'actuelle résidence d'été de l'ancien président de la République française Nicolas Sarkozy. Depuis l'été 2008, il est interdit de la surveiller et de se promener sur son sentier littoral[39].
- Le monument aux morts[40],[41],[42].
Patrimoine balnéaire
Le service régional de l'inventaire a réalisé une étude thématique de l'ensemble du patrimoine balnéaire[43],[44], auquel a été attribué le label « Patrimoine du xxe siècle » :
- Atelier du peintre H. E. Cross,
- Villa Les Alizés,
- Villa Altaïr,
- Villa Le Dindouletto,
- Villa Dollander[45],
- Villa Lou Paradou,
- Villa Le Pin,
- Villa Le Pin Blanc,
- Résidence Jasimoun.
Quartiers et plages
Douze plages de sable fin jalonnent les douze kilomètres de cette partie de la Côte d'Azur varoise :
- plage de l’Anglade
- plage du Lavandou centre
- plage de Saint-Clair
- plage de la Fossette
- plage d’Aiguebelle
- plage Jean Blanc
- plage de l’Eléphant
- plage du Rossignol
- plage du Layet
- plage de Cavalière
- plage du Cap Nègre
- plage de Pramousquier
Pramousquier
La plage de Pramousquier, qui est partagée avec la commune voisine du Rayol-Canadel, est le quartier le plus oriental de la commune du Lavandou. Pramousquier serait une déformation de l'ancien provençal qui signifierait « pèr lou monastié ». D'après Emmanuel Davin[46], c'est la formule qu'aurait invoquée le chartreux venant de la chartreuse de la Verne, dont dépendait alors Pramousquier, pour réclamer le cens annuel aux quelques habitants du lieu. Une étymologie plus sûre provenant d'une des premières cartes systématiques du littoral varois, la carte de Cassini (XVIIIe siècle), nomme l'endroit « Plage de Port-Mousquier ». Plus prosaïquement Pramousquier provient de pra (pré) et mousquié (endroit où il y a beaucoup de mouches) anciennement Prémousquié[47]. Cela correspond bien au micro-estuaire de la ravine du Fontalde (Fontlade d'après E. Danvin[46]), ruisseau souvent à sec, mais parfois torrentiel, qui sert de limite administrative entre les communes du Lavandou et celle du Rayol-Canadel. Ce micro estuaire est un des rares survivants des terrains de culture entre deux corniches du littoral du Massif des Maures, puisqu'on y cultive encore quelques vignes. On peut deviner sur les pentes qui dominent Pramousquier le relief des anciennes terrasses de cultures de fleurs et de primeurs qu'on y faisait encore avant-guerre.
La limite entre les territoires des communes du Lavandou et du Rayol-Canadel coïncidait avec celle séparant les cantons de Collobrières et de Saint-Tropez. Or le redécoupage des cantons du Var de 2014 a vu non seulement ces cantons disparaitre, mais aussi il a rattaché les communes du Lavandou et du Rayol-Canadel au même canton de La Crau. Pramousquier a donc perdu son statut frontalier avec un autre canton.
Avant l'arrivée de la ligne du littoral varois à voie métrique, entre Hyères et Saint-Raphaël, en 1890, Pramousquier n'était habitée que de façon saisonnière et difficilement accessible autrement que par voie de mer, comme tout le reste du littoral varois entre Le Lavandou et Cavalaire. À partir de cette date, la petite plage aura alors droit à un poste d'arrêt ferroviaire qui la fera connaitre des touristes, amateurs de discrétion et de relâchements balnéaires...
Le quartier de Pramousquier est formé par un cirque dominé au nord par la crête du massif des Maures culminant à environ 350 mètres. Sa plage de sable fin s'étend sur 300 mètres environ entre le cap Nègre à l'ouest et les falaises du littoral du Rayol-Canadel. À chacune de ces extrémités on peut voir sous la falaise orientale une cabane de pêcheur récemment rénovée et du côté occidental, plus discrètes sous le cap Nègre, les restes de deux casemates construites par l'armée d'occupation allemande en 1943.
Plusieurs personnalités nationales et internationales ont fréquenté Pramousquier dans l'entre-deux-guerres. Parmi celles-ci, on trouve la collectionneuse d'art et philanthrope Peggy Guggenheim. Laquelle y accueillit une célèbre anarchiste américaine Emma Goldman. À la même époque, c'est Jean Cocteau qui y passa ses vacances avec Raymond Radiguet en 1922. Et c'est à Pramousquier que les deux y rédigent Thomas l'imposteur pour le premier et Le Bal du comte d'Orgel pour le second. Plus tard, Cocteau y recevra le jeune acteur Jean Marais en 1938.
Ce site se transforme en août 1944 en champ de bataille puisqu'il est un des objectifs des commandos d'Afrique qui, dans la nuit du 14 au 15 août, escaladent le cap Nègre pour détruire les batteries côtières allemandes qui dominent de part et d'autre du cap la plage de Pramousquier et celle de Cavalière. Dans les journées suivantes, les troupes américaines et françaises utilisent la plage de Pramousquer comme site de débarquement annexe[48].
Pramousquier est à la limite orientale de l'aménagement (enrobage asphalté) de la piste cyclable débutant à Toulon (Voie verte)[49]. Elle se prolonge sur l'emprise de l'ancienne voie ferrée de la Ligne du littoral varois à l'est jusqu'à Saint-Tropez, mais elle n'est pas aménagée sur la partie du territoire de la commune du Rayol-Canadel ni sur celui du Domaine du Rayol plus à l'est.
Galerie
- Vue panoramique du Lavandou (2017-05).
- Îlot de la Fourmigue, au large du port de la Favière.
Patrimoine naturel
De nombreux cétacés peuvent être observés au large du littoral varois, ce qui permet à la commune de s'afficher « Cité des Dauphins et des Baleines »[50].
Personnalités liées à la commune
Les premières « célébrités » ou futures célébrités se sont souvent installées au Lavandou pour raisons médicales, afin de soigner leurs rhumatismes par les bienfaits du soleil. Le premier d’entre eux est le peintre français néo-impressionniste Henri-Edmond Cross. En 1891, il découvre la plage de Saint-Clair et décide d’y faire construire sa maison où il vécut jusqu’à sa mort en 1910. Il est enterré au cimetière communal, non loin de son ami le peintre belge Théo Van Rysselberghe. Proche de grands peintres du pointillisme et du fauvisme, il reçoit de nombreux amis artistes comme Signac et Matisse en 1904.[réf. nécessaire]
Auguste Renoir a peint en 1894 une toile du Lavandou et de nombreuses toiles faisant référence à des paysages de la région niçoise. Plus contemporain, Maurice Utrillo effectue plusieurs séjours entre 1894 et 1940. Cette année-là, il peint une vue du village de pêcheur (collection particulière en Suisse). Il aimait peindre la vigne luxuriante de « La Ramade » d’Aimé Ravello. Un passage porte d’ailleurs son nom dans la commune. Le peintre russe Nicolas de Staël, hébergé en 1952 par une amie à Bormes, découvre le Lavandou. Il est complètement séduit par la lumière lorsqu’il peint sur les plages. Il a réalisé une quarantaine de petits formats dont il a repris les thèmes des plages du Lavandou sur des grandes toiles dans son atelier parisien.[réf. nécessaire]
Au début du XXe siècle, les premiers artistes à se rendre au Lavandou sont les écrivains de La Nouvelle Revue française, déjà présents avant la Première Guerre mondiale. On a recensé une vingtaine de séjours d’André Gide, écrivain (prix Nobel de littérature en 1947), dans le Var dont plusieurs chez son ami le peintre Théo Van Rysselberghe, au Lavandou. Il y fit construire une maison pour sa famille, mais n’y a pas vraiment vécu.[réf. nécessaire]
Jean Cocteau a eu l’occasion d’écrire quatre livres lors de ses séjours au Lavandou dont Le Grand Écart, Thomas, l’imposteur et Antigone (adaptation de Sophocle) et un recueil de poésies. Installé en 1922 à l’hôtel de France, place Reyer, il écrivit : « Le Lavandou est une merveille. Hôtel très propre en face des îles. Ressemble à la baie de Naples ». En 1922, il passe tout l’été avec Raymond Radiguet qui termine pour sa part Le Diable au corps et la trame d’un second roman.[réf. nécessaire]
L’écrivain et journaliste, Joseph Kessel, écrivit deux romans lors de son passage au Lavandou Les Enfants de la chance en 1933 et Les Hommes. C’est d’ailleurs dans cette station balnéaire qu’il se lie d’amitié à Jean Cocteau.[réf. nécessaire]
Ernest Reyer (mort au Lavandou en 1909), musicien et critique musical, était une grande figure du Lavandou dont il fit la popularité. Il fut un compositeur très célèbre en son temps, auteur notamment de deux opéras, Sigurd et Salambô. Une statue a été érigée en son hommage et une place porte son nom[51].
Bertolt Brecht, l’un des plus célèbres dramaturges allemands, découvre le Lavandou en 1928 avec ses amis avec lesquels il travaillait sur L'Opéra de quat'sous. Il y reviendra deux années plus tard[52].
Héraldique
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Les armoiries du Lavandou se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duBormes-les-Mimosas », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- D'après Provence antique, époque gallo-romaine de Jean Paul Clebert, p. 115.
- « bourg castral de Murène », notice no IA83001176, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « bourg castral de Castel Nègre », notice no IA83001175, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Préhistoire / Antiquité et du Moyen-Âge à la Révolution française
- Origine du nom "Lavandou"
- République française, « Partie officielle : Loi érigeant en commune distincte la section du Lavandou dépendant actuellement de la commune de Bormes (Var) », Journal officiel de la République française, Paris, Imprimerie nationale « Quarante-cinquième année », no 142, , p. 4542 col. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Histoire du Lavandou 1939-1945
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 22 mars 2015 sur l'Internet Archive).
- Les maires de la commune du Lavandou depuis 1913, sur lelavandou.eu
- La fiche biographique de DAYDE Paul, Louis sur le Maitron en ligne
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- La fiche biographique de DORIE Marius, Émilien, Ernest sur le Maitron en ligne
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Lavandou - Saint-Louis.
- « Église Sainte-Catherine-de-Sienne », notice no IA00130659, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les 3 chapelles de Le Lavandou.
- « Église dite chapelle Saint-Clair », notice no IA83001094, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Petite Vie de saint Clair, abbé, patron des tailleurs et des couturières, son culte dans les diocèses de Fréjus et Marseille, avec prières et cantiques, suivis de la messe et des vêpres du jour de la fête, par l'abbé Marius Blanc, J. Cisson, 1894 - 98 pages.
- « Monument Temple d'Hercule », notice no IA00047542, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite le Château », notice no IA00130575, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- "Le Château" ou autrefois "Villa Louise".
- « Maison dite Domaine du Layet, dite Chapelle du Layet », notice no IA00130622, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cap Nègre, le royaume caché des Bruni Sarkozy.
- Photothèque Monuments Historiques, sur Patrimages Drac Paca.
- Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-18; 1939-45; AFN-Algérie (54-62).
- Sur le square des héros, le monument aux Morts.
- Architecture de la villégiature balnéaire de Provence - Côte d'Azur.
- Label patrimoine du XXe - Var.
- « maison dite Villa Dollander », notice no IA00130642, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 juillet 1989.
- Emmanuel Davin, Monographie du Lavandou, Paris, Le Livre d'histoire - Lorisse éditeur, 2006 (1ere éd. 1939), 129 p. (ISBN 2-84373-706-0), p. 96.
- Francis Marmier, Le Lavandou, , 142 p. (ISBN 2-9501370-0-8), p.134.
- Libération de la Provence. Les armées de la liberté 15-.
- piste cyclable débutant à Toulon (Voie verte).
- « Dauphins, cachalot, baleine,... au large du littoral varois », sur www.varmatin.com, (consulté le ).
- « Ernest Reyer, compositeur de Sigurd et Salammbô », sur www.lelavandou.eu (consulté le ).
- Walter Benjamin et Philippe Ivernel, Essais sur Brecht, Paris, La Fabrique éd, (ISBN 2-913372-29-5 et 978-2-913372-29-0, OCLC 470403895, lire en ligne), p. 165 à 178.
Voir aussi
Bibliographie
- Emmanuel Davin, Monographie du Lavandou, Soc. nouv. des impr. toulonnaises, Toulon, 1939, 129 p. (réédition en facsimilé 2005)
- Francis Marmier, Le Lavandou, publication à compte d'auteur, Montpellier, 1986, 142 p. (ISBN 2-9501370-0-8)
- Le phénomène castral dans le Massif des Maures, par Élisabeth Sauze. Freinet, Pays des Maures no 6, 2005-2006 : Castel Nègre (commune du Lavandou, lieu-dit Castel Maou, type roque (page 16); Malmerène (commune du Lavandou, lieu-dit Murène, type oppidum (page 18)
- L'épave antique de la baie de Cavalière (Le Lavandou, Var) [article], Georges Charlinsem-link Jean-Marie Gassendsem-link Robert Lequémentsem-link, Archaeonautica Année 1978 Volume 2 Numéro 1 p. 9-93
- Le Lavandou sur Patrimages Drac Paca
- Diaporama musical. Montage photos du Lavandou, par Michel Fattorelli
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et le service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
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