Saint-Nazaire

Saint-Nazaire est une commune de l'Ouest de la France, chef-lieu d'arrondissement du département de la Loire-Atlantique dans la région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint Nazaire et Saint-Nazaire (homonymie).

Saint-Nazaire

De haut en bas, de gauche à droite : le Très Grand Portique des Chantiers de l'Atlantique ; Base sous-marine de Saint-Nazaire ; Avenue de la République ; Pont de Saint-Nazaire.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Nazaire
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
(siège)
Maire
Mandat
David Samzun (PS)
2020-2026
Code postal 44600
Code commune 44184
Démographie
Gentilé Nazairien/ne
Population
municipale
70 619 hab. (2018 )
Densité 1 509 hab./km2
Population
agglomération
153 331 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 50″ nord, 2° 12′ 31″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 47 m
Superficie 46,79 km2
Élections
Départementales Cantons de Saint-Nazaire-1 et Saint-Nazaire-2
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Nazaire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Saint-Nazaire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Nazaire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Nazaire
Liens
Site web www.saintnazaire.fr

    Historiquement la ville fait partie de la Bretagne. Avant la création des départements, Saint-Nazaire relevait du Duché de Bretagne, puis du Parlement de Bretagne à partir de 1532 (Union de la Bretagne à la France). Sur le plan religieux, Saint-Nazaire relève de l'évêché de Nantes depuis le Moyen Âge.

    La ville est la capitale de la construction navale en France, les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire sont l'un des plus grands sites du monde, à construire des grands navires de plus de 300 mètres. Ainsi, le plus gros paquebot au monde actuel, le Wonder of the Seas, a été construit à Saint-Nazaire.

    Sur le plan géographique, Saint-Nazaire est située dans le massif armoricain, au nord de l'estuaire de la Loire et au sud de la façade maritime de la Bretagne.

    Saint-Nazaire constitue avec Nantes un pôle économique important du Grand Ouest, notamment grâce aux infrastructures portuaires du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, mais aussi par le poids important du secteur industriel avec les constructions aéronautique et navale.

    En 2015, la commune compte 70 619 habitants. Elle est au cœur de l'unité urbaine de Saint-Nazaire qui, avec onze communes, rassemble 151 286 habitants en 2014. Deuxième agglomération du département, elle se situe au 4e rang régional.

    Géographie

    Situation

    La commune de Saint-Nazaire est située sur la rive droite de l'estuaire de la Loire (son territoire incluant la pointe de Chémoulin qui en marque la fin), à 50 km à l'ouest de Nantes. Elle se trouve à proximité des marais de la Brière, important parc naturel régional regroupant de nombreuses espèces animales et végétales, la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue.

    Les communes limitrophes sont, dans le sens des aiguilles d'une montre, Pornichet à l'ouest, La Baule-Escoublac au nord-ouest, Saint-André-des-Eaux, Saint-Joachim, Montoir-de-Bretagne, et Trignac. La commune de Pornichet a été créée en 1900 par démembrement de Saint-Nazaire et d'Escoublac.

    Selon l'Insee, Saint-Nazaire est la commune-centre d'une unité urbaine (couramment : agglomération) qui compte 153 596 habitants en 2010, regroupant dix communes situées sur la rive droite de l'estuaire de la Loire et sur son prolongement océanique, de Donges au Croisic. Cette unité urbaine est le pôle de l'aire urbaine de Saint-Nazaire (23 communes), qui compte 196 596 habitants en 2010 et qui s'étend sur la Brière et sur la quasi-totalité de la presqu'île guérandaise.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Relief

    La partie est de la commune se trouve sur les terrains alluviaux situés entre la Brière et l'estuaire de la Loire. La partie ouest, plus étendue, correspond au prolongement du coteau de Guérande : le relief est vallonné et d'altitude plus élevée, où l'on trouve un socle granitique et métamorphique.

    Le changement a lieu de façon assez brusque le long d'une ligne reliant la pointe de Ville-ès-Martin au lieu-dit La Belle Hautière, où l'on atteint les marais de Brière.

    À l'est de cette ligne, l'altitude est en général de seulement m, à l'exception de quelques hauteurs (Prézégat à Saint-Nazaire, Butte de Savine, Trefféac à Trignac). Cette zone inclut toutes les installations portuaires, le centre-ville (mairie, sous-préfecture, marché) et les plages centrales (Petit Traict et Grand Traict).

    À l'ouest de cette ligne, l'altitude varie entre 10 m et 45 m (au lieu-dit Les Six Chemins), en général entre 20 m et 35 m. Dans cette partie, on trouve l'ouest du centre-ville (quartiers de l'hôpital, de la Bouletterie, de l'université) ; les agglomérations secondaires de l'Immaculée et de Saint-Marc-sur-Mer ; les secteurs ruraux de Saint-Nazaire.

    Littoral et plages

    Le front de mer.

    La commune a un littoral assez étendu, juste un peu au-delà de la pointe de Chémoulin à l'ouest.

    À l'ouest de la pointe de Ville-ès-Martin, il s'agit d'une côte de falaises rocheuses que l'on peut, en général, suivre sur le sentier des douaniers (GR 34), avec plusieurs plages, comme celles de Villès-Martin, de Porcé, et surtout celles qui entourent la station balnéaire de Saint-Marc-sur-Mer.

    Climat

    À proximité directe de l’océan Atlantique, le climat de Saint-Nazaire est, comme pour le reste de la Loire-Atlantique, de type tempéré océanique. Ce climat est très largement influencé par l'estuaire de la Loire. Les hivers sont doux (Min 3 °C / Max 10 °C), et l'été est beau et doux également (Min 12 °C / Max 24 °C). Les chutes de neige sont assez rares, mais à noter que l'on recense actuellement 10 jours de chutes de neige pour l'hiver 2009/2010 (faible quantité). Les pluies sont fréquentes (113 jours par an avec précipitations) mais peu intenses, les précipitations annuelles étant de 743,3 mm. Les précipitations sont cependant relativement variables d'une année sur l'autre. L'ensoleillement est de 1 826 heures par an, mais on ne compte que 53 jours de fort ensoleillement[1].

    Saint-Nazaire reçoit principalement des vents de secteur sud-ouest liés aux dépressions atlantiques et des vents de secteur nord-est lorsque le temps est plus stable. Le vent moyen annuel est de 4,5 m/s et on compte 60 jours par an de vent fort[Note 1],[2].

    La présence de l'océan permet l'établissement, généralement en été, du phénomène de brise côtière, qui modifie le régime des vents.

    Statistiques 1981-2010 et records Station ST NAZAIRE-MONTOIR (44) Alt: 3m 47° 18′ 48″ N, 2° 09′ 12″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 3 5 6,3 9,7 12,2 14 13,7 11,4 9,3 5,7 3,5 8,1
    Température moyenne (°C) 6,3 6,5 8,9 10,8 14,3 17,2 19,2 19,1 16,6 13,3 9,2 6,6 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,3 9,9 12,8 15,2 18,8 22,3 24,4 24,5 21,8 17,4 12,7 9,7 16,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,8
    16.1985
    −13,7
    10.1986
    −9,4
    01.2005
    −3
    11.1973
    −0,9
    14.1995
    2
    02.1962
    6,5
    03.1968
    4,7
    31.1986
    1,1
    11.1972
    −5,9
    30.1997
    −7,9
    23.1988
    −10,6
    28.1962
    −13,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,8
    27.2003
    20,7
    27.2019
    24
    30.2021
    27,5
    22.1984
    31,2
    26.2017
    37,7
    27.2019
    36,9
    23.2019
    38,4
    09.2003
    32,8
    03.2005
    28
    01.2011
    20,9
    01.2015
    16,9
    07.2000
    38,4
    2003
    Ensoleillement (h) 72,8 102 148,7 174,5 206,8 232,9 233,1 233,9 197,7 127,9 89,8 72,4 1 892,6
    Précipitations (mm) 81,5 64,3 56,2 56,8 65,8 38,9 39,6 34,5 68,3 94,1 85,2 89,2 774,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12 9,4 9,7 9,4 9,6 6,9 6,5 5,9 7,9 11,9 11,7 12,6 113,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,7 4,9 3,6 4,2 4,7 2,5 2,2 2,2 4,4 5,7 6,1 6,3 52,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,3 2 1,6 1,5 2 0,9 1,1 0,8 2,4 2,9 2,7 2,7 23
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 44103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Pont de Saint-Nazaire.

    Transports routiers

    La commune est desservie par deux voies express, à destination de :

    Le projet d'un second franchissement de la Loire entre Nantes et Saint-Nazaire est envisagé d'ici à 2025.[réf. nécessaire] Il supporterait à terme le deuxième périphérique nantais.[réf. nécessaire]

    Réseau routier
    La commune est desservie par les autobus du réseau STRAN.

    La Société des transports de l'agglomération nazairienne (STRAN) assure la desserte de l'agglomération nazairienne, grâce à la ligne Hélyce (bus à haut niveau de service) et à un réseau de lignes de bus classiques.

    Le réseau Aléop, organisé par la Région Pays de la Loire, et le réseau Lila Presqu'île, organisé par le Syndicat Mixte des Transports de la Presqu'île de Guérande, proposent plusieurs liaisons en partance de Saint-Nazaire.

    Transport ferroviaire
    Pont de la Matte, près de la gare SNCF.

    La commune possède 3 gares SNCF :

    Transport aérien

    Saint-Nazaire possède un aéroport ouvert au trafic, situé à km au nord-est de Saint-Nazaire, sur la commune de Montoir-de-Bretagne. Sa capacité de traitement annuel est d'environ 150 000 passagers. Saint-Nazaire jouit aussi de la présence de l'aéroport international Nantes Atlantique (4 millions de passagers en 2014[3]).

    Transport fluvial et maritime

    Le Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire a une activité quasi uniquement commerciale et industrielle. Cependant, des paquebots accostent sur les quais nazairiens, au niveau de Montoir-de-Bretagne, les touristes visitant ensuite Saint-Nazaire et la presqu'île guérandaise. Il arrive aussi régulièrement que des courses de voile au large utilisent le port de Saint-Nazaire.

    L'usine élévatoire de Saint-Nazaire a été en exploitation de 1911 à 1988.

    Déplacements doux
    Tracé de l'EV6.

    Énergie

    Éolien

    Un projet mené par EDF prévoit la mise en place d'un parc éolien au large de Saint-Nazaire à 12 kilomètres des côtes. Il devrait compter 80 éoliennes et fournir une puissance de 480 mégawatts[5].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), prairies (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), terres arables (6,8 %), eaux maritimes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %), zones humides côtières (1,3 %), zones humides intérieures (1 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    La municipalité tente de retourner la ville sur son axe historique, soit vers le port maritime et de commerce, qui à terme accueillera les cités étudiantes de la ville, ainsi que de multiples infrastructures modernes et innovantes, comme des centres commerciaux et un nouveau théâtre. Ce retournement passe par la réappropriation de la base sous-marine, entre autres par le biais de sa végétalisation (projet de Jardin du tiers paysage de Gilles Clément). « Ville-port » entre dans la logique de développement de cette cité, à l'Est notamment par un projet de « Quartier des affaires » près de la gare de Saint-Nazaire et à l'Ouest par la construction des nouveaux quartiers et du CH (Cité sanitaire), l'extension de la ville se poursuit à grande échelle.

    Le , Nicolas Sarkozy a confirmé le lancement d'un appel d'offres monumental portant sur l'installation de 600 éoliennes. Un parc qui développera une puissance de 3 000 mégawatts pour un investissement de dix milliards d'euros.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Nazarius de Sinnuario en 1051, Sancto Nazario en 1096[8].

    L’origine du nom viendrait du fait qu’une basilique abritant les reliques de Nazaire, martyr du Ier siècle décapité à Milan sous Néron y aurait été édifiée selon Grégoire de Tours.

    D'après Jacques de Voragine (vers 1228-1298), Nazaire vient du mot Nazaréen, qui signifie pur, consacré[9].

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Nazaire[10].

    Son nom breton est Sant Nazer en breton moderne. Señ Neñseir dans le dialecte breton de la Loire-Atlantique, voir Breton de Batz-sur-Mer. Son nom en gallo est Saint-Nazère ou Saint-Nazaer.

    Ses habitants sont appelés les Nazairiens[11].

    Histoire

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    Jusqu'au XIXe siècle, Saint-Nazaire reste une agglomération modeste, caractérisée par une activité à la fois rurale et maritime. La grande ville à l'ouest de la Brière est Guérande, dès le Moyen Âge, et le port du Croisic s'est développé bien avant celui de Saint-Nazaire. La création du port et de la ville modernes en quelques décennies à la fin du XIXe siècle a représenté un changement majeur à l'échelle non seulement locale, mais régionale.

    Préhistoire et antiquité

    Le site de Saint-Nazaire est habité au moins depuis l'époque néolithique, comme le prouve la présence de constructions mégalithiques, comme le tumulus de Dissignac ou le dolmen situé au cœur de la ville actuelle. Des vestiges de l'époque néolithique et de l'âge du bronze ont été retrouvés dans l'anse de la Ville-Halluard ou au XIXe siècle lors de la construction du premier bassin portuaire de Penhoët[Note 3]. Le village se trouve alors sur les terres en bordure de Loire (voir aussi : dolmen des Trois Pierres) sur une zone difficile à apprécier aujourd'hui, en raison de l'extension de la ville de Saint-Nazaire et du peu de recherches archéologiques modernes, zone allant du bassin de Penhoët au débouché du Brivet.

    Outre les mégalithes sus-nommés et facilement accessibles au public, d'autres mégalithes sont encore existant dans la commune, comme le pseudo cromlech du Pez (ou Pé sur les cartes IGN) (en fait il s'agit d'un dolmen dont les orthostats de la chambre forment un cercle approximatif, il était encore inclus au début du XIXe siècle dans un tumulus avec plusieurs structures mégalithiques, probablement comparable à l'ensemble mégalithique de Dissignac), le menhir de la pierre blanche dans les marais en limite de commune sur Trignac, ou le tumulus de la Jacquerie dans les marais de Brière.

    Des traces plus anciennes sont connues, au niveau de la limite entre Pornichet et Saint-Nazaire par exemple, elles sont datées du Magdalénien au mésolithique à microlithes.

    Saint-Nazaire est une des localisations proposées pour l'antique cité de Corbilo, qui aurait été, au IIe siècle av. J.-C., la plus grande ville gauloise du littoral atlantique. Le nom de Corbilo est mentionné au IIe siècle av. J.-C., par l'historien grec Polybe[12] comme le plus grand port gaulois après Marseille (Massilia), ainsi que par Pline l'Ancien. Lors de la création du bassin à flot de Penhoët au XIXe siècle, une épaisse stratigraphie riche en vestiges archéologiques a été décrite par l'ingénieur en chef des travaux sur l'emplacement de l'ancien débouché du Brivet. Toutefois, faute de données récentes et du fait de la dispersion d'une grande partie des objets récoltés dans des collections privées, ce qui empêche toute étude et datation scientifique, l'assimilation de Corbilo à Saint-Nazaire reste hypothétique. D'autres sites dans l'estuaire de la Loire sont aussi proposés : Corsept, Besné notamment.

    Au moment de la conquête de la Gaule par César, au Ier siècle av. J.-C., le site de Saint-Nazaire fait probablement partie du territoire du peuple gaulois des Namnètes ; la délimitation précise entre les Vénètes et les Namnètes est cependant peu assurée en ce qui concerne la presqu'île guérandaise.

    Moyen Âge et Époque moderne

    D'après le chroniqueur Alain Bouchart (XVe siècle), faisant mention des origines légendaires des Bretons, c'est vers Saint-Nazaire que se dirigea Brutus, l'ancêtre mythique des Bretons, pour prendre pied sur sa nouvelle patrie. À la fin de l'Empire romain, à la suite de la grave crise du IIIe siècle, les Bretons d'Outre-Manche (province de Bretagne) s'installent en Armorique, et donc dans la presqu'île guérandaise, le but étant de repeupler (feoderati) et de protéger les côtes contre les attaques barbares (tractus armoricanus). Les Gaulois et les Bretons parlant la même langue (gallo-brittonique)[réf. nécessaire], l'intégration se passe sans difficulté[réf. nécessaire]. L'Armorique devient la Bretagne. L'extension maximale de la langue bretonne sur la Loire se trouve un peu à l'est de Saint-Nazaire (Donges, raffinerie pétrolière aujourd'hui).

    Au VIe siècle, un texte de Grégoire de Tours fait mention d'une basilique abritant les reliques du martyr Nazarius. En cette basilique, un baudrier d'or en offrande était exposé. Il aurait suscité la convoitise du chef breton Waroc'h II, qui fit envoyer un émissaire pour s'en emparer. Celui-ci se fracassa le crâne sur le linteau de la porte. Par ce miracle, Waroc'h, effrayé, combla l'église de dons. Le village prit le nom de Sanctus Nazarius de Sinuario.

    L'histoire de Saint-Nazaire est ensuite plus discrète. Elle connut des affrontements, comme celui de 1380, où Jehan d'Ust défendit la ville au nom du duc Jean IV contre la flotte castillane, lors de la guerre de Cent Ans. Le bourg était le chef-lieu d'une paroisse qui allait de Penhoët à Pornichet, siège d'une châtellenie de la vicomté de Donges.

    La seigneurie de Saint-Nazaire, fut un démembrement de la vicomté de Donges. Elle fut créée à l'origine du XVe siècle, en faveur de Marguerite de Rieux, fille du vicomte de Donges, lorsqu'elle épousa Charles de Coësmes, seigneur de Lucé.

    Saint-Nazaire fit partie, comme l'ensemble de la Bretagne, du royaume breton, puis du duché de Bretagne jusqu'en 1532, année d'annexion à la France.

    En 1624, la ville fut menacée par les calvinistes.

    En 1756, un fort fut construit sur l'ordre du duc d'Aiguillon pour protéger le littoral. Le bourg comptait alors 600 habitants.

    Jusqu'à la Révolution française, Saint-Nazaire fit partie de la province de Bretagne.

    XIXe siècle : industrialisation

    Médaille de la Chambre de Commerce 1879.
    Le port : bassins de Saint-Nazaire et de Penhoët.

    Première moitié du XIXe siècle

    Au début du XIXe siècle, le port n'est encore qu'un havre. Saint-Nazaire est alors essentiellement un port de lamaneurs et de pilotes de Loire, qui guident les bateaux de commerce dans l'estuaire.

    En 1802, on décide de construire une chaussée sur le Portereau, un phare, un môle, des bassins et des cales de constructions. Le môle, après une longue attente, s'édifia de 1828 à 1835. La ville est construite sur l'emplacement actuel du quartier du « Petit Maroc ».

    Saint-Nazaire a pendant longtemps été un petit port puis le terminus d'une ligne de ferry vapeur (pyroscaphe) qui menait jusqu'à Nantes. Au milieu du XIXe siècle, la paroisse de Saint-Nazaire qui inclut le territoire actuel de Pornichet, ne compte que 3 216 habitants.

    Création du port moderne et développement de la ville

    Un nouveau Saint-Nazaire est créé sous le règne Napoléon III, comme port avancé de Nantes sur la Loire, profitant de trêves dans les guerres qui empêchaient jusque-là son évolution. Les navires de gros tonnage ne pouvant plus remonter jusqu'à Nantes, on en fit un port de substitution.

    En 1856, le premier bassin, celui de Saint-Nazaire, est creusé par le remblaiement de l'anse de la Ville Halluard. Cette darse permettait aux navires de s’amarrer et de faire demi-tour.

    En 1857, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans ouvre la Saint-Nazaire sur la ligne de Tours à Saint-Nazaire via Nantes.

    L'installation des lignes postales transatlantiques vers l'Amérique centrale en 1862 ainsi que l'ouverture des premiers chantiers navals amorcent l'industrialisation de la ville et la modernisation de ses installations portuaires notamment avec les chantiers Scott. En 1865, le quartier de Méan situé à proximité des chantiers de Penhoët est détaché de la commune de Montoir-de-Bretagne pour intégrer celle de Saint-Nazaire[13]. C'est le premier chantier naval français à lancer des navires modernes avec des coques en métal. En 1866, les chantiers Scott font faillite.

    En 1868, Saint-Nazaire devient sous-préfecture à la place de Savenay, son arrondissement ne cessera alors de prendre de l'importance.

    En 1879 fondation de la Chambre de commerce de Saint-Nazaire.

    En 1881, l'inauguration du second bassin, celui de Penhoët, permet l'escale d'un nombre de navires plus important[14]. Il assure avec son équipe la formation de la main d’œuvre du chantier nazairien[14]. Ce trafic est alors régit par la convention postale qui prévoit que les navires exploités par le concessionnaire de la ligne doivent être construits pour moitié en France. Une écluse d'accès est aussi construite[14]. Le vieux Saint-Nazaire, est ainsi coupé par cette écluse, créant ainsi une île artificielle appelée petit Maroc.

    Durant cette période, la population de Saint-Nazaire connaît une croissance considérable, ce qui lui vaut le surnom de « petite Californie bretonne », en allusion à la ruée vers l'or en Californie, ou encore de « Liverpool de l'ouest » ; l'apport de population fut principalement local : (Brière), Basse-Bretagne (du Morbihan au Finistère-sud), et secondairement d'autres régions françaises.

    Luttes sociales de la fin du siècle

    Saint-Nazaire va ensuite connaître un épisode fondateur de son identité de Ville rouge : la grève des Forges de Trignac en 1894 (situées à l'époque sur la commune de Montoir-de-Bretagne, aujourd'hui commune de Trignac), qui a un retentissement national. Elle démarre en opposition à une réduction d'effectifs dans les ateliers de puddlage. Aussitôt, le , les ouvriers se mettent en grève à une écrasante majorité. La grève, de peu d'importance, semble devoir être brève. Mais elle fait suite à d'autres évènements (la fusillade de Fourmies). Les socialistes affluent, défendent les grévistes arrêtés, organisent un battage médiatique important. La grève leur sert de porte-voix au plan national. C'est une démonstration de force, qui toutefois n'amènera ni généralisation du conflit ni avancée sociale.

    Création de la commune de Pornichet

    En 1900, est créée la commune de Pornichet par démembrement de Saint-Nazaire[10]. Adjoint spécial à la mairie de Saint-Nazaire  dont dépendent alors les quartiers de Sainte-Marguerite et de Saint-Sébastien  Charles Mercier devient le premier maire de Pornichet à sa création en 1900[Note 4] par séparation de terres de Saint-Nazaire et d'Escoublac-La Baule. Le premier conseil municipal est constitué le [15].

    Première Guerre mondiale

    La ville est le plus important port de débarquement des troupes américaines. C'est à Saint-Nazaire que débarquent les premiers contingents de soldats. L'installation de ces nouveaux combattants imposa d'importants travaux et aménagements dans la région, en particulier plusieurs étangs sur la commune[réf. nécessaire] de l'Immaculée, au nord-ouest de la ville, afin de constituer des réserves suffisantes d'eau potable. Sur le port, un entrepôt frigorifique, l'un des premiers en France, fut édifié.

    Entre-deux-guerres

    Le centre-ville de Saint-Nazaire avant les destructions de la Seconde Guerre mondiale. Le cœur de la ville, alors situé autour de la place Marceau, fut déplacé après-guerre sur la nouvelle avenue de la République, qui correspond au tracé de l'ancienne rue d'Ust.

    En 1926, la suppression de l'arrondissement de Paimbœuf au profit de celui de Saint-Nazaire, augmente encore l'influence administrative de la ville au sud de l'estuaire de la Loire.

    La construction aéronautique fait son apparition dès 1922 sur le site des chantiers navals qui, pour diversifier sa production, construit des hydravions. En 1936, l'entreprise est nationalisée, et les programmes militaires assurent le développement de l'activité.

    Entre 1931 et 1932, la forme-écluse Joubert est réalisée, transformation nécessaire pour pouvoir accueillir la construction du nouveau fleuron de la Compagnie générale transatlantique, le paquebot Normandie.

    En 1932, le casino de Saint-Nazaire en faillite est revendu à l’évêché de Nantes, qui le rase en partie et construit une école privée.

    En 1935, la première partie de l’actuelle école Saint-Louis est construite à la place du casino.

    En juin 1936, la grève générale affecte grandement la ville, les chantiers navals sont paralysés.

    Seconde Guerre mondiale

    Base sous-marine de Saint-Nazaire. Elle abrite aujourd'hui un musée et différents commerces, et son toit accueille le Jardin du tiers paysage, œuvre de Gilles Clément.

    En 1940, après l’évacuation en juin des forces alliées lors de l’opération Ariel, marquée par la tragédie du RMS Lancastria, le port est rapidement occupé par des unités de la Kriegsmarine. En décembre, les ingénieurs de l'organisation Todt inspectent le port et ses installations. Le site de l'ancienne darse de retournement des paquebots de la Compagnie générale transatlantique est retenu pour la construction d'un abri pour sous-marin, UBB pour les Allemands, c'est-à-dire U-Boot Bunker. Les trois premiers alvéoles sont inaugurés au mois de juin 1941 après à peine quatre mois de travaux, par l'amiral Dönitz en personne. L'abri sera sans cesse agrandi pour atteindre quatorze alvéoles en 1943. Le toit, de trois mètres soixante d'épaisseur au départ, sera lui aussi renforcé par une seconde dalle d'une trentaine de centimètres d'un béton très dur contenant des granulats de granit. Puis une troisième dalle d'un mètre soixante-dix en moyenne couvrira une majorité du toit sauf à l'arrière de la base et sur les alvéoles numérotés 12, 13 et 14 où les travaux étaient en cours au mois de juin 1944. L'importance stratégique de la base amène les Allemands à fortifier les abords de la ville, tant du côté terrestre (aidés au nord par la présence de la Brière, vaste étendue de marais) que sur la côte. L'estuaire de la Loire coupe en deux parties le secteur de défense. De nombreuses et performantes batteries de DCA, la Flak assurent, en cercles concentriques, la défense contre les raids aériens. De nombreux points de résistance sont établis tout au long de la côte.

    Bombardements anglo-américains

    Devant l'impossibilité de détruire la base, les Alliés décident de « rendre impossible » la vie aux Allemands en détruisant la ville et toutes les infrastructures civiles ou militaires. Des raids de destruction massive tant de jour que de nuit vont anéantir la ville à plus de 80 %. Ces bombardements feront de nombreuses victimes civiles, mais ne gêneront guère l'occupant qui a déplacé à La Baule la majorité de ses services et hébergements. En 1943, la ville de Saint-Nazaire est évacuée après de nouveaux raids meurtriers.

    En mars 1942, l'opération Chariot permit à un commando britannique d'endommager la forme Joubert de manière à empêcher les cuirassés allemands de pouvoir y être réparés. La porte-écluse fermant le bassin est détruite pendant le raid — grâce au navire HMS Campbeltown qui servit de navire bélier — et ne sera réparée qu'après la guerre. Cette année verra se dérouler 19 bombardements, avec 389 victimes civiles[16]

    L'année 1943 connaît neuf bombardements dont les 28 février (bombes explosives et incendiaires créant 600 foyers d’incendies) et 29 mai, qui détruiront 60 % des habitations et des commerces, dont l'hôtel de ville. Lors des semaines qui suivirent le débarquement de Normandie, les troupes allemandes se replièrent dans la région et créèrent une zone de résistance où les combats se poursuivirent, appelée poche de Saint-Nazaire. Celle-ci fut libérée trois jours après la capitulation nazie, soit le . Ainsi, Saint-Nazaire est la dernière ville libérée du joug nazi en Europe[17].

    Après-guerre : reconstruction et réaménagement urbain

    Saint-Nazaire est reconstruit autour de l'axe de l'avenue de la République, en tournant le dos à la mer.

    Ce passé de guerre, et surtout de reconstruction, est encore largement visible le long des plages, avec des bunkers témoins des batailles passées. Contrairement à ce qui est affirmé, elle ne doit pas son plan hippodamien  cet urbanisme à rues perpendiculaires  à la reconstruction, mais à la première création de la ville nouvelle (XIXe siècle). Des éléments intéressants sont les étangs du Parc paysager ou du Bois-Joalland, à l'Immaculée (ce sont les Américains qui créèrent ce dernier, durant la Première Guerre mondiale), qui furent creusés pour répondre aux besoins en eau de la ville (voir Première Guerre mondiale). La reconstruction de la ville fut confiée dès 1943 à l'architecte prix de Rome Noël Le Maresquier. Nommé par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, ce dernier opta pour une architecture moderne, minimaliste et fonctionnelle.

    Depuis peu, la municipalité essaie de recentrer la ville vers le port, avec notamment le réaménagement des abords de la base sous-marine qui accueillent à présent des équipements de loisirs avec par exemple le multiplexe Cinéville, des commerces (avec notamment le centre commercial Ruban bleu) ainsi que plusieurs musées (Escal'Atlantic sur l'histoire des paquebots, l'Écomusée ou encore le sous-marin Espadon). L'ensemble forme un projet urbain dénommé « Ville-port » qui a pour vocation de devenir une extension du centre-ville. Le projet laisse également une place importante à la construction de programmes neufs de logements. Enfin, l'ancienne gare de voyageurs délaissée après-guerre a subi une importante rénovation afin d'accueillir le nouveau théâtre « Le Fanal ». C'est d'ailleurs l'ensemble du secteur proche de l'ancienne gare qui sera amené à l'avenir à subir de nouvelles transformations (quartier d'affaires). Ce quartier attire aujourd'hui plus d'un million de visiteurs chaque année.

    Conflit social de 1955

    Un des événements marquants de l'après-guerre est la grève des chantiers navals en 1955, décrite par Louis Oury dans son livre Les Prolos (1973) ; cette grève précède de peu celle des chantiers navals de Nantes.

    Le conflit commence à la fin de 1954 lorsque la direction impose aux soudeurs le système du paiement au boni : principe selon lequel à une tâche donnée, est affecté un temps minimum d'indice 100 et un temps maximum d'indice 150. Si l'équipe utilise le temps maximum (ou plus), elle touche le salaire de base (indice 100) ; si elle utilise le temps minimum, elle touche un salaire d'indice 150 : le boni est dans ce cas de 50 (le maximum possible). Ce système peut se concevoir dans un chantier naval où il n'y a pas de travail à la chaîne. Le problème, c'est que le salaire de base est insuffisant et que les temps sont calculés de façon arbitraire. Jusqu'en 1954, les soudeurs touchent le boni moyen de l'atelier où ils travaillent, ce qui est logique puisqu'ils interviennent à la demande des autres ouvriers.

    Le changement de statut des soudeurs, ajouté à la faiblesse générale des salaires et notamment à l'écart par rapport aux salaires dans la métallurgie parisienne, va provoquer un mouvement de grèves larvées, avec arrêts de travail de courte durée en rotation entre les différents corps de métier, ce qui désorganise la production de façon anarchique (du point de vue de la direction). Les trois syndicats : la CGT, la CGT-FO et la CFTC[Note 5] sont en revanche dans une phase d'unité d'action, dans la lutte et dans la négociation, ce qui renforce le mouvement.

    Après cette longue période de grèves larvées, la situation devient très tendue au cours de l'été et le 1er août 1955 une véritable bataille a lieu entre ouvriers et forces de l'ordre dans l'atelier des chaudières de Penhoët puis sur le terre-plein de Penhoët 50 ouvriers et 60 policiers sont blessés[18]; malgré la violence du combat, il n'y a pas de mort, contrairement à Nantes (cf. le film de Jacques Demy, Une chambre en ville). À la suite de cet événement spectaculaire, les positions patronales se trouvent très affaiblies et les négociations aboutissent à une augmentation des salaires de 22 %[18].

    Politique et administration

    Elections munipales et tendances politiques

    En 2020, aux élections municipales, la liste menée par David Samzun (div. gauche) obtient la majorité avec 39 sièges. La liste écologiste de Pascale Hameau obtient 9 sièges. Comme dans toute la France, la participation à ce scrutin est faible (34,82% au premier tour, 31,38 %° au second tour)[19].

    Aux élections municipales de 2014, la liste d'union d'union de la gauche obtient la majorité de 36 sièges au conseil municipal. David Samzun est élu. L'opposition se compose de 5 élus UDI-MoDem, 3 élus FN, et 3 élus UMP.

    L'opposition de droite régulièrement désunie à Saint-Nazaire n'a jamais eu plus de dix conseillers municipaux depuis l'entre-deux guerres : liste UDF-RPR Richard contre liste DL-RPF Gicquiaud à l'élection municipale de 2001, liste MoDem Izorce contre liste UMP Garnier à la municipale de 2008, puis éclatement du groupe UMP de trois élus en 2010, etc. En 2014 l'union des droites UMP-UDI-MoDem autour de Ludovic Le Merrer envoie un groupe de huit élus au conseil municipal et quatre à la CARENE (communauté d'agglomération), celui-ci se scinde en deux groupes après un mois et demi de mandat. En 2020, les listes de l'opposition centriste et de droite divisées, du RN et de Lutte Ouvrière, sont éliminées au premier tour.

    La Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'Estuaire (CARENE) associe Saint-Nazaire et neuf autres communes. Elle siège au Meteor, dans le quartier de la gare. Depuis sa création, en 2001, elle est présidée par le maire de Saint-Nazaire, sa commune-centre : successivement Joël Batteux, puis à partir d', David Samzun. Le conseil municipal de Saint-Nazaire est représenté par 21 de ses élus (dont 9 des adjoints au maire), sur 49 conseillers communautaires : 13 PS, 2 MoDem, 2 PC, 1 FN, 1 UMP, 1 UDI, et 1 PRG.

    Liste des maires

    Hôtel de ville.

    De forte tradition ouvrière, l'électorat nazairien est ancré à gauche, comme en témoigne la liste des maires successifs.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1790 Jean-Pierre Dufrexou    
    1790 1791 Sébastien Bureau    
    1791 1792 Claude Jean Dubochet    
    1792 1794 Jean-Pierre Dufrexou    
    1794 1811 Jean-François Allançon    
    1811 1815 Guillaume Durand    
    1815 1815 Jean-Pierre Mahé    
    1815 1823 Julien Maurice Tahier de Kervaret    
    1823 1829 Bernardin de Lesquen    
    1829 1830 Jean-Pierre Mahé    
    1830 1830 Charles Alexandre Blanchard    
    1830 1834 Mathieu Goy    
    1834 1837 Claude Jean Dubochet    
    1837 1848 Jean François Havard-Duclos    
    1848 1848 Joseph Marie Denancé    
    1848 1848 Gabriel Picard    
    1848 1870 René Guillouzo    
    1870 1874 Alexandre Vezin    
    1874 1874 Pascal Cahour    
    1874 1875 J. Aubre    
    1875 1884 Auguste Joseph Desanges    
    1884 1884 Gustave Lallement    
    1884 1896 Fernand Gasnier    
    1899 1909 Baptiste Auguste Lechat    
    1909 1919 Louis Brichaux    
    1919 1925 Vivant Lacour    
    1925 1941 François Blancho SFIO Soudeur-ajusteur
    1941 1941 Bernard Escurat    
    1941 1945 Pierre Toscer    
    1945 1945 François Blancho SFIO  
    1945 1946 Jean Guitton SFIO  
    1946 1947 Pitre Grenapin    
    1947 1954 François Blancho SFIO  
    1954 1954 Louis Bretonnière    
    1954 1968 François Blancho SFIO  
    1968 1983 Étienne Caux PS  
    1983 2014 Joël-Guy Batteux[Note 6] PS puis MDC puis AGR puis PS Ingénieur chimiste
    président de la CARENE (2001-2014)
    2014 En cours David Samzun PS Employé de banque
    président de la CARENE (depuis 2014)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Depuis 1790, Saint-Nazaire fait partie du département de Loire-Inférieure, renommé Loire-Atlantique en 1957.

    En 1868, Saint-Nazaire est devenue la sous-préfecture d'un arrondissement, dont Savenay était jusqu'ici le chef-lieu.

    Le , le conseil municipal de Saint-Nazaire vote un vœu en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne[20].

    Fiscalité

    Taux et produits des impôts locaux à Saint-Nazaire en 2014
    Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2014 et en €
    Taxe d'habitation (TH) 18,04 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,61 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 66,75 %

    Structures intercommunales

    Saint-Nazaire est le pôle d'une communauté d'agglomération, la CARENE, qui regroupe 10 communes et 120 000 habitants sur plus de 300 km2. Elle est symbolisée par la décoration d'un château d'eau le long de la voie express. Elle inclut notamment Pornichet, tandis que La Baule fait partie d'une autre structure, cap Atlantique.

    La communauté d'agglomération de Saint-Nazaire est englobée dans l'aire métropolitaine Nantes-Saint-Nazaire, désignée par l'État comme métropole d'équilibre dès 1963, qui compte 925 000 habitants[21]. Cette aire métropolitaine se situe au 5e rang national et 36e européen[22].

    Cantons

    La ville est divisée en deux cantons :

    Jumelages

    Elle a aussi des accords de coopération avec :

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Nazaire est le centre d'une aire urbaine, d'une unité urbaine, d'une zone d'emploi et d'un bassin de vie[23]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 95 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 5 % dans des zones « peu denses »[24].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 70 619 habitants[Note 8], en augmentation de 3,07 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3813 2163 3033 2043 7893 7013 7714 1455 318
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 74310 84518 89617 06618 30019 62625 57530 93530 813
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    35 81335 76238 26741 63139 41140 48843 28111 80239 350
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    58 28663 28969 25168 34864 81265 86868 83867 09769 719
    2018 - - - - - - - -
    70 619--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population est à son maximum historique lors de la publication des données de 2015. Auparavant, le maximum de la population avait été atteint en 1975 avec 69 251 habitants. Une période de baisse, et de stagnation a suivi dans les années 80, 90 et au début des années 2000. La commune occupe aujourd'hui le 72e rang au niveau national, alors qu'elle était au 67e en 1999, et le 2e au niveau départemental sur 207 communes.

    Démembrée partiellement en 1900 (avec La Baule-Escoublac) à l'occasion de la création de Pornichet, la ville est évacuée en totalité à la fin de la Seconde Guerre mondiale ; seuls restaient 60 habitants. Pour le recensement de 1836, la source provient des archives départementales de la Loire-Atlantique.

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,4 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[27],[28],[29]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[27],[28],[29].

    Pyramide des âges à Saint-Nazaire en 2013 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,4 
    7,1 
    75 à 89 ans
    11,7 
    15,8 
    60 à 74 ans
    18,0 
    19,6 
    45 à 59 ans
    20,0 
    18,3 
    30 à 44 ans
    17,0 
    20,6 
    15 à 29 ans
    16,5 
    18,2 
    0 à 14 ans
    15,3 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Statistiques démographiques

    Saint-Nazaire est la ville la plus égalitaire de France, avec un coefficient de Gini de 0,330[30].

    Situation matrimoniale[Quand ?] :

    Nombre de logements[Quand ?] :

    Enseignement primaire

    (effectifs année 2015 - 2016[31])

    Enseignement public du 1er degré : 20 groupes scolaires, accueillant 5 141 élèves :

    • Andrée-Chedid 100 élèves (en maternelle et 130 élèves en primaire)
    • Albert-Camus (129 élèves en maternelle et 149 élèves en primaire)
    • Carnot (123 élèves en maternelle et 161 élèves en primaire)
    • Châteaubriand (132 élèves en maternelle et 186 élèves en primaire)
    • Élisa Lemonnier (78 élèves en maternelle) et école primaire Paul Bert (108 élèves)
    • Ernest-Renan (147 élèves en maternelle et primaire)
    • Ferdinand-Buisson (90 élèves en maternelle et 144 élèves en primaire)
    • Gambetta (113 élèves en maternelle et 161 élèves en primaire)
    • Jean-Jaurès (147 élèves en maternelle et 291 élèves en primaire)
    • Jean-Zay (166 élèves en maternelle et primaire)
    • Jules-Ferry (257 élèves en maternelle et primaire)
    • Jules-Simon (155 élèves en maternelle et 430 élèves en primaire)
    • Lamartine (137 élèves en maternelle et 197 élèves en primaire)
    • Léon-Blum (104 élèves en maternelle et 144 élèves en primaire)
    • Madeleine-Reberioux (147 élèves)
    • Michelet (79 élèves en maternelle et 153 élèves en primaire)
    • Pierre-Brossolette (184 élèves en maternelle et primaire)
    • Pierre-et-Marie-Curie (78 élèves en maternelle et 156 élèves en primaire)
    • Victor-Hugo (113 élèves en maternelle et 175 élèves en primaire)
    • Waldeck-Rousseau (97 élèves en maternelle et primaire)

    Enseignement privé du 1er degré : 8 écoles maternelles et élémentaires (1 283 élèves) :

    • Immaculée-Saint-Jean (191 élèves)
    • Notre-Dame-de-Toutes-Aides (6 classes, 151 élèves)
    • Saint-Gohard (139 élèves répartis en 2 classes de maternelle et 4 classes de primaire)
    • Saint-Jean-Sainte-Bernadette (8 classes, 216 élèves)
    • Saint-Joseph de Méan (126 élèves)
    • Saint-Joseph de Saint-Marc-sur-Mer (90 élèves)
    • Saint-Joseph - Notre Dame (335 élèves répartis en 4 classes de maternelle et 9 classes de primaire ainsi qu'une CLIS)
    • École élémentaire privée bilingue Diwan (français - breton)

    Enseignement secondaire

    Les collèges nazairiens rassemblent près de 7 000 collégiens répartis dans 6 collèges :

    collèges publics
    • Albert-Vinçon (452 élèves répartis en 16 classes) ;
    • Pierre-Norange ;
    • Anita Conti ;
    • Jean-Moulin (772 élèves) ayant la particularité d'accueillir des classes à horaires aménagés en sport et en musique
    Collèges privés
    • Saint-Louis : 1 070 élèves (790 au collège), internat (historiquement un collège de garçons) ;
    • Sainte-Thérèse (historiquement un collège de filles) : 460 élèves au collège, 350 élèves au lycée professionnel.

    Lycées

    Les lycées nazairiens rassemblent près de 6 000 élèves répartis dans 8 lycées : le lycée public d'enseignement général et technologique Aristide Briand, 3 500 élèves, un des plus grands lycées de France[réf. nécessaire], cette grande taille s'expliquant également que le lycée général et technologique Aristide Briand se situe au cœur d'une cité scolaire comprenant le lycée public professionnel Brossaud-Blancho ; le lycée expérimental, lycée public cogéré par les enseignants et par les élèves ; le lycée privé d'enseignement général Saint-Louis (280 élèves); le lycée privé hôtelier Sainte-Anne (770 élèves) ; le lycée professionnel André Boulloche ; le lycée privé d'enseignement général et technologique Notre-Dame-d'Espérance (800 élèves dont 200 étudiants en BTS). La Cité Scolaire Nazairienne est l'une des plus grandes de France, avec près de 4 000 lycéens. Elle a été inaugurée en 1959[32]

    Enseignement supérieur et recherche

    Le pôle universitaire de Saint-Nazaire fait partie de l'Université de Nantes, parmi les plus grandes universités françaises[réf. nécessaire] avec environ 35 000 étudiants, dont près de 5 000 sur le pôle universitaire de Saint-Nazaire. Le campus nazairien est composé de quatre domaines universitaires : Gavy, Océanis, Heinlex et la Cité Scolaire Nazairienne.

    En 2009, l'association CVEN (Conseil de la Vie Étudiante Nazairienne) est créée pour fédérer tous les étudiants et animer la vie associative étudiante de Saint Nazaire[33].

    Sports

    La Soucoupe.

    Au niveau sportif, la ville se distingue particulièrement par trois clubs.

    En voile la régate Saint-Nazaire - Saint-Malo (SNSM) est organisée chaque année[34].

    La Salle des sports de Saint-Nazaire est connue pour son architecture moderniste, d'où son surnom de « Soucoupe ».

    Le club nazairien ayant obtenu le plus de titre de champions de France est le SNOS Aviron.

    Cultes

    Église Saint-Gohard.

    Catholique

    • Église Saint-Gohard, boulevard de la Renaissance.
    • Église Sainte-Anne, boulevard Jean Mermoz.
    • Église Saint-Nazaire, avenue du Général De Gaulle.
    • Église Notre-Dame-d'Espérance, avenue Léon Jouhaux.
    • Église Saint-Joseph-de-Méan, place de l'Église de Méan.
    • Église Immaculée-Conception, rue Jules Simon.
    • Église Saint-Paul, allée des Orchidées.
    • Église de Saint-Marc-sur-Mer, rue Joseph Le Delezir.
    • Chapelle des Franciscains, rue du Croisic.
    • Chapelle Notre-Dame de Toutes Aides, impasse de la Chapelle.

    Islam

    • Mosquée, passage Paul Perrin.
    • Mosquée des Bonnes Œuvres, route de la Côte d'Amour.
    • Mosquée turque, boulevard Jean Mermoz.

    Mormon

    Protestant

    • Église chrétienne évangélique, rue d'Ypres.
    • Église baptiste libre, rue de la Vecquerie.

    Témoins de Jéhovah

    • Salle du royaume, rue Léon Bourgeois.
    • Salle du royaume, route de la Côte d'Amour.

    Économie

    Le Queen Mary 2, construit à Saint-Nazaire.

    L'économie de la ville est fondée sur l'activité du port : exportation de produits manufacturés, mais aussi sur les services, étant donnée la taille respectable de la ville. L'économie de la pêche a elle presque totalement disparu, malgré la subsistance d'une petite flotte de bateaux de pêche, et les quelques pêcheries le long de la mer.

    Les industries majeures sont les suivantes :

    • Construction navale, avec Les Chantiers de l'Atlantique, constructeur de navires tels que le Queen Mary 2, le Normandie, le France ou encore le plus gros paquebot au monde actuel Symphony of the Seas et les quatre plus grands pétroliers construits dans le monde les ULCC : Batillus, Bellamya, Pierre Guillaumat, Prairial.
    • Construction aéronautique, avec la présence d'un des centres européens d'Airbus. L'usine historique de la SNCASO, puis de la SNIAS, de l'Aérospatiale et enfin d'Airbus, est située à Penhoët, à proximité immédiate des Chantiers de l'Atlantique. Une nouvelle usine a été construite à Gron dans les années 1980 et agrandie à plusieurs reprises depuis. La dernière extension en date est destinée aux lignes d'assemblages d'éléments du futur A350. Dans le secteur aéronautique, on pourra citer aussi la présence de Famat, unité commune de Snecma (groupe Safran) et de General Electric, sur le sol nazairien. Employant environ 450 personnes, Famat est spécialisée dans la fabrication d'éléments structuraux pour turboréacteurs.
    • Construction mécanique, avec la SEMT Pielstick (devenue MAN), constructeur de moteurs Diesel 4 temps destinés aux applications navales, ferroviaires et de production d'électricité, employant en 2006 670 personnes à Saint-Nazaire ou la société Sides, spécialisée dans la construction de véhicules de lutte anti-incendie.
    • Port (premier port français sur la façade atlantique), au sein de la coopération inter-urbaine du port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, regroupant notamment un terminal de produits alimentaires, un terminal méthanier, la raffinerie Total de Donges et de nombreuses autres industries.

    Saint-Nazaire est l'un des deux sièges de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire qui est celle de la Loire-Atlantique.

    Langue bretonne

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le boulevard de Mer, longeant sur km les plages de Saint-Nazaire, Villès-Martin et Kerlédé.

    Les monuments et sites du bord de l'estuaire et du boulevard de Mer : monument commémoratif du Commando, monument à l'abolition de l'esclavage, usine élévatoire, Place du Commando, mémorial du Lancastria, stèle du soldat américain surplombant l'aigle allemand, pêcheries de Villès-Martin. La base sous-marine, ses équipements touristiques et les structures du port : forme Joubert. Le théâtre, construction contemporaine s'appuyant sur les parties restantes de l'ancienne gare ferroviaire.

    Les circuits de petite randonnée le long des plages de Saint-Nazaire. Le calvaire des Rochelles, la croix d'Heinleix et la croix du Dernier.

    Le quartier de l'Immaculée, le parc paysager, avec son plan d'eau, l'étang de Guindreff avec les circuits piétons.

    Mégalithes

    Activités musicales

    Le Bagad Saint-Nazaire évolue entre la première et la seconde catégorie du championnat national des bagadoù.

    Conservatoire (Musique & Danse), classes à horaires aménagés, Orchestre symphonique, Orchestre d'Harmonie, Cours de piano de Marc Kowalczyk, différentes grandes chorales, un bagad, une salle de concert de musiques actuelles (le VIP), le festival Les Escales qui rassemble chaque année en août des groupes de musiques du monde entier autour d'un thème, d'autres festivals sont aussi organisés comme Consonances, Résonances, le club des cinq… À noter que l'on trouve une quantité importante de groupes amateurs à Saint-Nazaire, dans tous les styles, situation permise par la présence de plusieurs studios de répétition gérés par des associations para-municipales, et pratiquant des tarifs peu onéreux. Parmi les formations musicales nazairiennes évoluant dans la région on peut citer : Buffet Froid (chanson swing à textes), R.A.Z. (deathcore), Delphine Coutant (chanson française), B0rd3l1k (ambiance elektronik), Little John (one man rock band), Bastard Academy (crust).

    Le complexe Ville-Port

    Le complexe ville-port.

    Autour du port, notamment autour de la base sous-marine, le projet Ville-port laisse une place importante à la culture et aux loisirs, en effet celui-ci rassemble : Un cinéma multiplexe, des musées mais aussi des bars et une salle de musiques actuelles. Le nouveau théâtre a vu le jour en 2012 sur les friches de l'ancienne gare de voyageurs. Mais il possède aussi le centre commercial Ruban Bleu 2008 réunissant une quarantaine de magasins et restaurants. La salle associative (Alvéole 12)a elle aussi été intégrée à la base sous-marine, livrée en .

    Médiathèque

    La médiathèque de Saint-Nazaire est un réseau de lecture publique comprenant :

    • Une médiathèque centrale, la médiathèque Étienne Caux, implantée dans son bâtiment actuel depuis 1971.
    • Une bibliothèque de quartier, la bibliothèque Anne Frank, située dans le quartier de la Bouletterie depuis 1989.
    • Un bibliobus desservant les quartiers, mis en service en 1996.

    La médiathèque offre plus de 180 000 documents à la consultation et au prêt.

    Musées

    Espadon : chambre des Torpilles et sas

    Les musées et le patrimoine sont gérés par la structure « Saint-Nazaire Agglomération Tourisme », un établissement public dont le siège est situé sur le site Ville-Port.

    Cette structure est chargée de la gestion de l'Office de Tourisme et de plusieurs sites touristiques :

    • Escal'Atlantic, ouvert depuis 2000 dans le quartier de Ville-port, rénové en 2012/2013. Il s'agit d'un parcours dont l'architecture s'inspire de celle d'un paquebot transatlantique. Cet équipement est un centre d'interprétation sur l'histoire des paquebots construits à Saint-Nazaire, entre la fin du XIXe siècle et les années 1960, à travers les arts décoratifs, la vie à bord, la navigation et la propulsion, l'exploitation des lignes etc. Près de 200 objets authentiques provenant de navires célèbres, dont les paquebots France et Normandie, sont mis en scène, accompagnés de dispositifs multimédia interactifs. L'ouverture de ce lieu a été suivi, dans la même décennie de l'ouverture du LiFE accueillant des expositions, des concerts, des performances, et des évènements artistiques et culturels[37],[38]
    • L'Espadon est un sous-marin de la marine française, désarmé au cours des années 1980. Aujourd'hui, il est installé dans la base avancée de sous-marins, une écluse fortifiée située au-dessus de l'entrée est du Bassin de Saint-Nazaire, et se visite.
      L'Écomusée au Petit Maroc
      L'écomusée de Saint-Nazaire, situé dans le quartier du Petit Maroc, face à l'Estuaire est un écomusée, à savoir un musée traitant d'un territoire particulier. Il retrace l'histoire de Saint-Nazaire de la Préhistoire à nos jours, en abordant les principaux thèmes qui ont façonné la ville au cours des siècles (Première et Seconde Guerres mondiales, construction aéronautique, activité portuaire et principalement construction navale). Il présente également les sites d'archéologie : tumulus de Dissignac, dolmen et menhir ainsi que des vestiges archéologiques.
    • EOL Centre éolien, un centre de découverte de l'énergie éolienne crée dans le cadre de la diversification de l'activité des Chantiers de l'Atlantique à travers la construction d'éolienne marines.

    Le patrimoine de la ville est également constitué de sites industriels visitables :

    Parmi les autres éléments du patrimoine nazairien, on compte le Grand Café, centre d'Art contemporain de la ville, situé sur le rond-point des 4-horloges et le LIFE (« vie » en anglais, acronyme de « Lieu International des Formes Émergentes »), situé dans la base sous-marine

    Le bâtiment du musée des beaux-arts de la ville de Saint-Nazaire, détruit par les bombardements alliés en 1944, n'a pas été reconstruit depuis. Un temps, le site de l'ancienne gare de l'État (la façade du XIXe siècle est conservée, malgré les dégâts des bombardements) a été envisagé pour sa reconstruction. Les collections qui ont échappé aux destructions et aux incendies sont dispersées dans les bâtiments publics ou en réserve, mais elles sont toujours aujourd'hui enrichies par la ville dans l'attente d'une renaissance du musée.

    Cinémas, théâtre, centre culturel et autre structures et lieux culturels

    Le théâtre dans l'ancienne gare.

    La ville rassemble plusieurs compagnies de théâtre professionnelles dont le « Théâtre Athénor » (orienté jeune public, étant également un diffuseur de spectacle : une salle de spectacle) et le « théâtre Icare », un centre culturel scène nationale, « Théâtre Simone Veil » (anciennement nommé « Le Théatre ou encore Le Fanal », ayant changé de nom lors de son aménagement dans le nouveau théâtre de la ville, construit sur le site de l'ancienne gare, pour la saison 2012-2013, en reprenant les bâtiments subsistant et en y incorporant des constructions neuves), des salles de cinéma (Cinéville, le Jean Bart), des salles de spectacles : le VIP, la Tisanerie, le Jean Bart (230 places) ; une école municipale d'Arts plastiques, un conservatoire à rayonnement départemental musique et danse ainsi que de nombreuses écoles privées proposant l'enseignement de disciplines artistiques (principalement de la danse mais également du cirque). D'autre part, le théâtre Athénor, cité plus haut, propose des ateliers théâtre, et les maisons de quartiers des activités artistiques. On trouve également des galeries d'arts (comme la galerie des Franciscains, le grand café, le BAC).

    Le nouveau théâtre de Saint-Nazaire, ancienne gare ferroviaire, est inauguré le [39]

    La Maison des écrivains étrangers et des traducteurs (MEET)

    Elle reçoit tout au long de l'année des écrivains et des traducteurs, qui se voient offrir l'hospitalité dans un appartement au 10e étage du Building, le grand édifice résidentiel situé sur le port, avec vue sur tout l'estuaire et l'océan. L'auteur a la possibilité de laisser un texte dont le sujet et la forme sont libres et qui sera publié en édition bilingue par la MEET s'il est accepté par le directeur littéraire, Patrick Deville[40]. Chaque année en novembre, la MEET organise un colloque littéraire international, MEETING.

    Culture populaire

    • Le Bagad de Saint-Nazaire est un des tout premiers de Bretagne. Il évolue en Première Catégorie. Il existe aussi un cercle celtique qui se produit régulièrement en danses du pays guérandais ainsi que des autres danses bretonnes mais aussi étrangères.
    • De nombreux films ont été tournés à Saint-Nazaire, comme Le Poulpe, ou Les Vacances de monsieur Hulot. Les Vacances de Clémence, téléfilm diffusé sur France 2 en , évoque la grève des Mensuels en 1967, ainsi que les événements de , à Saint-Nazaire.
    • L’ambiance du roman noir est si présente à Saint-Nazaire qu’il s’y est longtemps tenu le festival Délit d’encre, principal festival de roman noir français.
    • Tintin, le personnage de bande dessinée créé par Hergé, se rend à Saint-Nazaire dans l’album Les Sept Boules de cristal, en compagnie de Milou et du capitaine Haddock. Ils arpentent les quais du port à la recherche du professeur Tournesol. Depuis quelques années, la ville et les docks sont jalonnés de six « vignettes Tintin » qui évoquent le reporter à la houppette et le capitaine de marine aux fameux jurons. L'association nazairienne « Les 7 Soleils » a mis en place ces panneaux qui font référence à cet album de Tintin, Les Sept Boules de cristal, une des rares histoires qui localise clairement la ville où se déroule l'intrigue.
    • Le jeu vidéo Medal of Honor : Les Faucons de guerre (Medal of Honor: European Assault, EA, 2005) s'ouvre sur un raid britannique sur Saint-Nazaire.
    • Dans la série télévisée d'animation franco-canadienne Skyland le vaisseau pirate est nommé « Le Saint-Nazaire ».
    • « Carnet Culture Découverte » créé le ,
    • Le Festival Voisinages, spectacles variés en tout genre, se déroule dans la salle de spectacle Le Fanal, scène nationale.
    • Dans les jeux vidéos Pokémon X et Y, Relifac-le-Haut, ville de la région fictive de Kalos, représente Saint-Nazaire.

    Art

    La Suite de triangles : depuis le toit terrasse de la base sous-marine avancée, site choisi par l'artiste Felice Varini, se matérialise une « ligne horizontale » qui embrasse le paysage du port. Telle une partition, les triangles disposés successivement sur le haut et le bas de cette ligne révèlent une forme peinte sur un seul plan.

    Patrimoine naturel

    Personnalités nées à Saint-Nazaire

    Autres personnalités liées à Saint-Nazaire

    • Aristide Briand (1862-1932), avocat et homme politique, Prix Nobel de la paix en 1926 a été membre du conseil municipal de Saint-Nazaire du au . Il a grandi à Saint-Nazaire, où ses parents tenaient le Grand Café, aujourd'hui transformé en centre d'expositions d'art contemporain.
    • Fernand Pelloutier (1867-1901), journaliste, militant anarcho-syndicaliste, président de la Fédération des bourses du travail, théoricien de la grève générale.
    • Pierre Norange (1871-1958), journaliste au journal L’Éclair. Créateur de l'université populaire et des patronages laïques de Saint-Nazaire.
    • Noël Le Maresquier (1903-1982), architecte, qui, dans le cadre de la reconstruction de la ville, a construit en 1964 l'église Notre-Dame d'Espérance (fonts baptismaux de Gustave Tiffoche).
    • Paul Tessier (1917-2006), chirurgien de renommée internationale.
    • René Guy Cadou (1920-1951), poète, il vit à Saint-Nazaire de 1927 à 1930, ses parents étant alors instituteurs à l'école de la rue de Cardurand. Il évoque ces trois années dans son livre Mon enfance est à tout le monde (2e partie : « 44, rue de Cardurand »).
    • Alexandre Guyodo (1922-2014), athlète de Loire-Atlantique ayant terminé quatrième du 3 000 mètres steeple des Jeux olympiques de 1948 à Londres, élu sportif du siècle précédent par la ville de Saint-Nazaire.
    • Georges Carpentier (1924-1996), homme politique et député.
    • Bernard Alliot (1936-1996), journaliste et écrivain.
    • Gabriel Cohn-Bendit, né en 1936, enseignant et militant, co-fondateur du lycée expérimental de Saint-Nazaire.
    • François Joxe (1940-2020), acteur, metteur en scène, auteur de théâtre et artiste peintre, mort à Saint-Nazaire.
    • Marie-Odile Bouillé, né en 1950, députée PS de Saint-Nazaire.
    • Jean Rouaud, né en 1952, écrivain, Prix Goncourt 1990, a fait ses études secondaires au lycée Saint-Louis, qu'il évoque assez longuement dans son livre Le Monde à peu près (sous le nom de « lycée Saint-Cosmes »).
    • Roland Cazeaux, né le . Champion de boxe nazairien remporte son premier titre de champion d’Europe le . Sa carrière est jalonnée de deux titres de champions de France en 1975 et 1977, deux titres européens en 1976 et des combats internationaux avec l’équipe de France amateurs[44].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe, la voile chargée d'une clef de sable posée de fasce ; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable et d'une clef d'or brochant en fasce sur les mouchetures, le panneton à senestre vers la pointe et découpé en croix.
    Commentaires : Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Déclaration à la Chancellerie en 1910, étude de Fernand Guériff en 1990, version revue et « corrigée » en réunion Bannieloù Breizh par R. Vinet.[non neutre]
    Blasonnement des plaques de nom de rue

    Depuis quelques années, la municipalité abuse d'armoiries dont les mouchetures d'hermine ont disparu du chef, remplacées par cinq tours noires.[non neutre]

    Médaille de la Chambre de Commerce 1879.

    On voit bien sur la médaille de la chambre du commerce, de 1879, que les tours sont présentes sur le blasonnement.

    De gueules à une nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer d'azur mouvant de la pointe, la voile chargée d'une clef de sable posée en fasce ; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable et d'une clef d'or brochant en fasce sur les mouchetures, le panneton à senestre vers la pointe et découpé en croix.

    Au début du XXe siècle, durant une courte période, coexistèrent des armes dont le champ était de gueules et la mer d'azur, ce qui explique l'existence d'une autre version de ce blason dans certaines publications. D'après Henri Moret, dans son Histoire de Saint-Nazaire et de la région environnante, cette erreur est due à une entreprise nantaise chargée de peindre des panneaux armoriés pour une fête communale, et provoqua à l'époque une forte émotion dans la population.

    Logotype

    Logo de Saint-Nazaire.

    Devise

    La devise de Saint-Nazaire : Aperit Et Nemo Claudit. Elle ouvre et personne ne ferme. ») est en référence à la clé du blason de la ville ; locution latine tirée de la Bible[45].

    Annexes

    Bibliographie documentaire

    • Loire-Atlantique (coll. Le Patrimoine des communes de France), Flohic éditions, Charenton-le-Pont, (Saint-Nazaire : tome 2, pages 1141-1175)
    • Moret Henri, Histoire de Saint-Nazaire et de la région environnante, Bruxelles, 1977
    • Barbance Marthe, Saint-Nazaire : la Ville, le Port, le Travail, Marseille, 1979
    • Guériff Fernand, Historique de Saint-Nazaire : de la construction du port à nos jours, avec de nombreuses illustrations, Guérande, 1963
    • Saint-Nazaire et la construction navale, Ecomusée de Saint-Nazaire, , 148 p. (ISBN 2-95057221-0-3 (édité erroné), SUDOC 020235704).

    Bibliographie littéraire

    • Paul Nizan : Antoine Bloyé (1933)
      Le chapitre IV du roman a pour cadre Saint-Nazaire où le héros passe une partie de son adolescence, dans les années 1878-1880.
    • Patrick Thuillier : Territoire (poésies sur la Brière), Éditions JMG Création, 2006. (ISBN 2-916740-00-7).
    • Gwendal Salaün : pensées en do majeur (poésies sur la Bretagne dont un poème intitulé "Sant Nazer", en hommage à sa ville natale), Éditions Edilivre, 2014

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Jours ou le vent maximum dépasse 16 m/s
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Les découvertes archéologiques faites par René Kerviler, ingénieur des Ponts et Chaussées chargé de la construction du port, sont décrites avec précision - pour l'époque - dans une stratigraphie contenants des objets datant du néolithique à l'époque romaine. Ils sont déposés pour partie au musée Dobrée à Nantes. Cette description fera date, et sera critiquée par ses contemporains, mais elle est une des premières plaçant les objets dans « un chronomètre » sédimentaire, ce que l'on appellerait aujourd'hui une stratigraphie.
    4. Pornichet est érigée en commune le .
    5. La CFTC en 1955 n'a pas encore subi la scission de la CFDT
    6. Réélu en 1989, 1995, 2001 et 2008.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Source : L'été 2010 est particulièrement chaud sur Saint-Nazaire, la pluie a été faible en juin & juillet 2010, 53,8 mm seulement contre 68 mm en 2009. Meteo France, station de Montoir-Saint-Nazaire
    2. Source : Document Météo France sur le climat de l'agglomération - Périmètre du PPA
    3. LeFigaro.fr avec AFP, « Aéroport/Nantes: quatre millions de passagers », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
    4. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
    5. « Saint-Nazaire : des associations déposent un recours contre le projet de parc éolien - France 3 Pays de la Loire » (consulté le )
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
    9. La légende dorée de Jacques de Voragine
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    12. Il s'agit d'un fragment des Histoires de Polybe qui est cité par Strabon : Géographie, IV, 2. Strabon parle aussi à cet endroit de Pythéas, mais ne dit pas que Pythéas ait parlé de Corbilo. Citation complète de Strabon (français et grec) dans l'article Corbilo.
    13. Blog sur le quartier de Méan avec photos
    14. « Un peu d'histoire », sur stxeurope.com
    15. Manuella Le Bohec, « Comment est née Pornichet ? », sur pornichet-patrimoine.com, (consulté le ).
    16. Bombardements aériens de 1943 : une affiche de propagande vichyste
    17. Max Lagarrigue, Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions... La France sous l'occupation, Montpellier, CNDP, 2007.
    18. Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves : Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, Éditions La Découverte, , 995 p. (ISBN 978-2-35522-088-3), chap. 16 (« L'envers des Trente Glorieuses »), p. 748
    19. « municipales 2020 résultats Saint-nazaire », sur https://www.lemonde.fr, (consulté le )
    20. Pierre-Yves Le Rhun, Jean Cévaër et Yves Lainé, « Le mouvement pour la réunification administrative de la Bretagne (1972-2001) », dans Joseph Martray et Jean Ollivro, La Bretagne réunifiée : une véritable région européenne ouverte sur le monde, Les Portes du large, , 160 p., 16 × 24 cm (ISBN 2-914612-06-0, présentation en ligne), p. 144
    21. Estimation AURAN, 2008.
    22. Données AURAN.
    23. « Commune de Saint-Nazaire (44184) », Insee (consulté le ).
    24. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Saint-Nazaire - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    28. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    29. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    30. Louis Maurin, « Les villes les plus inégalitaires de France », sur Observatoire des inégalités et Alternatives Economiques, (consulté le )
    31. Ministère de l'Éducation nationale (France), « Annuaire des établissements scolaires » (consulté le )
    32. collectif, Cité Des Possibles : La Cité scolaire de Saint Nazaire, France, Cité 50, , 286 p. (ISBN 978-2-7466-2587-7)
    33. Site du CVEN
    34. Record SNSM
    35. Notice no PA00108815, base Mérimée, ministère français de la Culture
    36. Notice no PA00108816, base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. Michèle Leloup, « Lorient - Saint-Nazaire », L'Express, (lire en ligne)
    38. Clarisse Fabre, « Le Life, lieu pour artistes émergents, prend vie à Saint-Nazaire », Le Monde, (lire en ligne)
    39. K-architectures, consulté le 5 sept. 2014.
    40. Voir les activités de la M. E.E.T. sur le site http://www.maisonecrivainsetrangers.com/.
    41. « Personnalités de La Baule-Escoublac », sur labaule-sepia (consulté le ).
    42. www.musica-stnazaire.com
    43. Site de l'APHRN (Association Préhistorique et Historique de la Région Nazairienne), association créée par Fernand Guériff en 1969
    44. L’histoire de la boxe nazairienne, les années 70.
    45. Apocalypse III, 7 : Haec dicit Sanctus et veus, qui habet clavem David ; qui aperit et nemo claudit ; claudit et nemo aperit.
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