Préhistoire

La Préhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l'apparition du genre humain et l'apparition des premiers documents écrits. Cette définition laisse cependant la place à des interprétations divergentes selon les auteurs.

Pour l’article homonyme, voir Préhistoire (discipline).

L'Homme de Cro-Magnon (28 000 ans), découvert en 1868 par Louis Lartet.

La Préhistoire se divise en deux grandes parties, le Paléolithique (l'âge de la pierre taillée) et le Néolithique (l'âge de la pierre polie), qui se divisent elles-mêmes en différentes sous-périodes. La phase de transition entre ces deux grandes périodes est appelée le Mésolithique. Ces trois périodes (Paléolithique, Mésolithique et Néolithique) forment l'âge de la pierre.

Selon les régions du monde, la Préhistoire inclut aussi tout ou partie des périodes suivant l'âge de la pierre, à savoir « l'âge du bronze » et « l'âge du fer », énoncées dans l'ordre chronologique.

Le terme « préhistoire » (écrit alors sans majuscule initiale) désigne aussi la discipline qui étudie cette période[1]. Dans ce sens, cette discipline s'intéresse aux artéfacts laissés par les hommes préhistoriques, notamment leurs industries lithiques, et se distingue ainsi de la paléoanthropologie, qui étudie plutôt les fossiles humains et l'histoire évolutive de la lignée humaine.

Problèmes liés à la définition de la Préhistoire

« Lucy », un fossile semi-complet d'Australopithecus afarensis découvert sur le site de Hadar (Éthiopie) en 1974.

La définition classique de la Préhistoire pose un certain nombre de problèmes, notamment en ce qui concerne les critères retenus pour son début et sa fin, mais aussi pour la datation de ses limites.

Début de la Préhistoire

La Préhistoire commence avec l'apparition de l'Homme. Or celle-ci est le fruit d'une lente évolution sur plusieurs centaines de milliers d'années, depuis un hominine encore indéterminé[alpha 1]. L'apparition de l'Homme dépend des critères utilisés pour définir le genre Homo, qui varient selon les chercheurs.

Pour certains chercheurs, le genre Homo serait attesté il y a environ 2,8 millions d'années, d'après un fossile actuellement attribué à ce genre découvert en Éthiopie en 2013 (LD 350-1)[2]. Plusieurs espèces se sont développées au Pléistocène inférieur, dont Homo habilis (2,3 Ma) et Homo rudolfensis (2,4 Ma[alpha 2]), qui ont coexisté en Afrique de l'Est. Ces deux espèces montrent une bipédie plus avancée et un cerveau un peu plus volumineux que les Australopithèques, et on leur a généralement attribué les outils trouvés dans les mêmes couches stratigraphiques que les fossiles humains, alors que ces couches ont aussi livré des fossiles de Paranthropus boisei.

La fabrication d'outils a longtemps été considérée comme propre au genre Homo. Des découvertes récentes ont montré que les Australopithèques, qui précédaient les humains et dont ces derniers sont probablement issus, ont peut-être eux aussi produit des outils de pierre. En 2012, la découverte d'un site d'industrie lithique à Lomekwi 3 au Kenya, daté de 3,3 Ma, a montré l'existence d'outils lithiques à une date nettement antérieure à l'apparition du genre Homo[3]. Les comportements traditionnellement associés au genre Homo pourraient donc être partagés par plusieurs genres chez les Hominines.

Selon que l'on considère que la lignée humaine est représentée par le seul genre Homo ou par la sous-tribu des Hominina, ou que le critère déterminant est l'apparition des outils, la Préhistoire débute donc respectivement il y a 2,8 Ma (premiers Homo), 3,3 Ma (premiers outils) ou 7 Ma (datation de Toumaï, surnom de Sahelanthropus tchadensis).

Fin de la Préhistoire

Tablette archaïque retrouvée à Kish.

L'apparition de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte, vers 3300 avant notre ère, comme critère marquant la fin de la Préhistoire est problématique à plus d'un titre car l'écriture n'apparait pas à la même date dans toutes les zones géographiques, tant s'en faut, et il existe des sociétés n'ayant pas adopté l'écriture, dont la tradition orale est très forte, comme certaines civilisations d'Amérique précolombienne ou d'Afrique subsaharienne, qui ont peu de choses en commun avec les sociétés préhistoriques.

La notion de Protohistoire a été introduite pour les populations ne possédant pas elles-mêmes l'écriture, mais qui sont mentionnées par des textes émanant d'autres peuples contemporains[4]. Cette notion n'est pas entièrement satisfaisante.

Définition alternative économique et sociale

Le préhistorien Marcel Otte propose de se baser sur des critères non plus archéologiques mais économiques et sociaux.

La Préhistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par la prédation au sens ethnologique[alpha 3]. Ces groupes de chasseurs-cueilleurs, pêcheurs, collecteurs, souvent nomades, exploitent des ressources naturelles disponibles sans les maitriser. La Préhistoire stricto sensu comprendrait donc le Paléolithique et le Mésolithique.

La Protohistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par la production[source insuffisante][5]. Ces groupes d'éleveurs et d'agriculteurs, souvent sédentaires, exploitent des ressources qu'ils maitrisent et qu'ils gèrent en partie. La Protohistoire comprendrait alors le Néolithique, l'Âge du bronze et l'Âge du fer. Elle est caractérisée par une structuration croissante de la société (modification de l'habitat, agglomération, socialisation avancée, hiérarchisation, pouvoir administratif, économie avancée, monnaie, échanges commerciaux, etc.).

Aspects historiques

Mâchoire de renne de Paul Tournal, Muséum de Toulouse.
Jacques Boucher de Perthes, l'un des pères de la Préhistoire.

« Les armes antiques furent les mains, les ongles et les dents, ainsi que les pierres et les fragments de branche des forêts ; vinrent ensuite le fer et le bronze, mais d’abord le bronze, l’usage du fer n’ayant été connu que plus tard »

 Lucrèce, De natura rerum, vers 1282 à 1285.

La chronologie de la Préhistoire a commencé à être établie au XIXe siècle, à la suite des travaux des grands systématiciens du siècle précédent, Carl von Linné, et surtout Buffon, qui avaient largement fait reculer la date de l'origine de la vie sur Terre. En 1820, le danois Christian Jürgensen Thomsen, à la suite de Nicolas Mahudel, ordonne les collections de son musée en fonction des principaux matériaux utilisés et popularise une classification dite des « trois âges », l'âge de la pierre, l'âge du bronze et l'âge du fer[6].

Si les deux dernières expressions sont encore couramment employées, la première est désormais tombée en désuétude. On lui préfère selon les cas les termes Paléolithique et Néolithique, introduits par John Lubbock en 1865[7]. Le Paléolithique, étymologiquement « âge de la pierre ancienne », est la période la plus ancienne, durant laquelle la pierre est seulement taillée (d'où aussi l'ancienne appellation d'« âge de la pierre taillée »). Le Néolithique, étymologiquement « âge nouveau de la pierre », est la période plus récente, durant laquelle la pierre est taillée mais aussi travaillée par polissage (d'où aussi l'ancienne appellation d'« âge de la pierre polie »).

Les découvertes et les écrits de pionniers tels que Paul Tournal[8] (1827)[9], Jean-Baptiste Noulet (1851)[10] et surtout Jacques Boucher de Perthes[11] contribuent à faire accepter l'idée de la très haute antiquité de l'Homme.

S'inspirant de la chronologie utilisée en géologie, Édouard Lartet propose en 1861 une chronologie fondée sur les espèces successives de grands mammifères dominants. Seul l'âge du renne est encore parfois utilisé pour désigner le Magdalénien.

En 1869, Gabriel de Mortillet propose une nouvelle chronologie de la Préhistoire, en quatorze époques successives nommées d'après les sites où elles ont été décrites et où elles sont bien représentées ; si certaines ont été abandonnées, d'autres sont encore utilisées aujourd'hui comme l'Acheuléen, le Moustérien, le Solutréen ou le Magdalénien[12],[13].

La chronologie a également été précisée par Henri Breuil, notamment en ce qui concerne la position stratigraphique de l'Aurignacien[14].

Divisions actuelles de la Préhistoire

La chronologie actuelle comprend plusieurs périodes, de durées très inégales, fondées sur les cultures matérielles trouvées lors des fouilles archéologiques. Ces périodes, basées sur l'étude des vestiges durables (industrie lithique essentiellement, mais aussi industrie osseuse, puis céramique et métallurgie), se sont beaucoup affinées avec les outils de recherche modernes.

Cette chronologie n'est pas synchrone d'un continent à l'autre, ni même d'une région à l'autre. Pour les périodes anciennes du Paléolithique, les différences culturelles entre les industries sont difficiles à mettre en évidence, et les variations peuvent aussi être liées à la fonction des sites ainsi qu'aux types de matériaux utilisés.

Paléolithique

Galet aménagé, Melka Kunture, Éthiopie.

Le Paléolithique, terme créé par John Lubbock en 1865, désigne l'époque de la Préhistoire durant laquelle l'Homme était encore partout un chasseur-cueilleur.

Le Paléolithique est subdivisé en trois ou quatre grandes périodes selon les auteurs.

Paléolithique archaïque

Le Paléolithique archaïque commence il y a 3,3 millions d'années en Afrique de l'Est, il y a 2,1 Ma en Chine, et il y a 1,6 Ma en Europe.

À la fin du Pliocène, on constate l'expansion des Australopithèques, apparus vers 4,2 Ma en Afrique, parmi lesquels se trouvent probablement les ancêtres du genre Homo.

L'apparition des premiers outils date de 3,3 Ma, à Lomekwi 3, au Kenya[3]. Ce sont d'abord des galets aménagés, souvent considérés comme des nucléus aujourd'hui.

Au début du Pléistocène, apparaissent les Paranthropes (2,6 Ma), l'Homo rudolfensis (2,4 Ma) et l'Homo habilis (2,3 Ma) en Afrique de l'Est[15].

Il y a 2,6 Ma, on constate l'apparition de l'Oldowayen en Éthiopie[16],[17],[18] ainsi qu'une industrie à éclats découverte sur le site de Lokalelei, au Kenya (2,34 Ma)[19],[20].

Le premier site oldowayen en Afrique du Nord est daté de 2,4 millions d'années, à Aïn Hanech, en Algérie.

Les premiers sites préhistoriques en Chine sont datés de 2,1 millions d'années (Renzindong, Longudong, Shangchen).

Il y a 1,95 Ma, Homo ergaster apparaît en Afrique de l'Est.

Homo georgicus est identifié à Dmanissi, en Géorgie. Datés de 1,8 million d'années, ses fossiles figurent parmi les plus anciens fossiles humains connus à ce jour hors d'Afrique. Il est accompagné d'outils oldowayens[21].

La première trace de peuplement en Europe se situe à Kozarnika, en Bulgarie, et date de 1,6 million d'années.

Paléolithique inférieur

Le Paléolithique inférieur commence avec l'apparition de l'Acheuléen, il y a 1,76 million d'années en Afrique de l'Est[22],[23], et il y a 760 000 ans en Europe.

L'apparition du biface et du hachereau, les outils emblématiques de l'Acheuléen, a lieu il y a 1,76 Ma en Afrique de l'Est[22].

L'Acheuléen est attesté en Inde il y a 1,5 Ma (Attirampakkam) et en Israël il y a 1,4 Ma (Ubeidiya).

Le premier site acheuléen en Europe, Le Bois-de-Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, dans l'Hérault, est daté de 760 000 ans.

L'apparition de l'Homme de Néandertal est daté de 430 000 ans en Europe[24], et celle de l'Homme de Denisova à une date comparable en Asie[25].

Il y a 450 000 à 400 000 ans, la domestication du feu est attestée sur tous les continents, par exemple à Menez Dregan (France)[26], à Vértesszőlős (Hongrie)[27], ou à Zhoukoudian (Chine).

Paléolithique moyen

Le Paléolithique moyen commence en Afrique vers 400 000 ans et en Europe vers 350 000 ans avant le présent.

Paléolithique supérieur

Le Paléolithique supérieur s'inscrit entre 45 000 et 12 000 ans avant le présent.

Mésolithique

Le Mésolithique commence il y a environ 14 500 ans au Proche-Orient, et à la fin de la dernière période glaciaire, il y a 11 700 ans, en Europe.
Vers 14 500 ans avant le présent (AP) apparaissent au Levant les premiers villages natoufiens, puis vers 12 000 ans AP, des constructions plus ambitieuses, comme à Göbekli Tepe en Turquie, Tell Qaramel en Syrie, ou Jéricho en Israël. Les habitants de ces villages demeurent toutefois des chasseurs-cueilleurs.
En Europe, les groupes humains commencent vers 11 700 ans AP à réduire leurs déplacements saisonniers, car ils peuvent désormais chasser le gibier plus sédentaire des forêts de climat tempéré qui remplacent les steppes de l'ère glaciaire.

Néolithique

Le Néolithique désigne l'époque de la Préhistoire durant laquelle l'Homme devient agriculteur. Ce basculement se produit à des époques très différentes selon les continents et les régions.

La révolution néolithique naît de l’adoption par des groupes de chasseurs-cueilleurs d’un mode de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage. Celui-ci suit de près le développement de la sédentarisation sous la forme des premiers villages permanents, et s'accompagne de l'apparition d'un outillage en pierre polie, et de l'invention de la poterie et du tissage. L'adoption de l'agriculture et de l'élevage permet une augmentation sensible de la ressource alimentaire et entraîne, par voie de conséquence, un fort accroissement de la population. Les groupes humains désormais plus nombreux commencent à modifier leur environnement, principalement par le déboisement, et dans certaines régions par l'irrigation. On assiste au développement de la division du travail, notamment entre agriculteurs et artisans. L'existence de réserves alimentaires dans les villages favorise l'accentuation des hiérarchies sociales, et le développement des conflits entre communautés voisines pour s'approprier les ressources[35].

Plusieurs formes de domestication de plantes et d'animaux ont surgi indépendamment dans au moins sept ou huit régions séparées à travers le monde, et à des époques différentes. La première émergence eut lieu au Proche-Orient, où les hommes passèrent graduellement de la cueillette de céréales sauvages, au Natoufien, à la production de plantes et d'animaux domestiqués, en passant par des stades intermédiaires successifs durant près de 4 000 ans. Si l'adoption de l'agriculture dans ces foyers d'origine correspond à un lent changement des comportements des populations locales, dans d'autres régions, comme en Europe, elle est plus rapide et correspond à l'arrivée de populations déjà néolithisées[36].

Le Néolithique débute dans le Sud-Est de l'Anatolie et au Levant vers 8500 av. J.-C.. Il atteint la Grèce et les Balkans vers 6400 av. J.-C., et parvient sur la côte atlantique européenne vers Il commence en Chine entre 6000 et 5500 av. J.-C.

À partir de 4500 av. J.-C. se développe en Europe atlantique, de l'Écosse au Portugal, une vaste culture mégalithique, qui voit fleurir les dolmens, menhirs et autres cromlechs. Cette culture se diffuse progressivement de l'Ouest vers l'Est du continent européen.

Âge du bronze

L'Âge du bronze commence avec l'apparition de la métallurgie du bronze, vers en Anatolie.

Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain, plus dur que le cuivre seul, ce qui permet de fabriquer des outils plus résistants et confère à ses détenteurs un avantage militaire. Le cuivre a été tôt exploité à Chypre, à qui il a donné son nom. L'étain, longtemps resté plus rare que le cuivre, provenait largement au IIe millénaire av. J.‑C. d'Afghanistan puis au Ier millénaire av. J.‑C. d'Angleterre, ce qui représentait de longues routes commerciales terrestres ou maritimes.

La métallurgie du bronze est parvenue en Grèce et en Crète vers , puis en Europe de l'Ouest vers , vers la même époque qu'en Chine.

Âge du fer

Préhistoire de l'Europe

Articles d'ensemble

Paléolithique

  • Paléolithique supérieur (arrivée d' Homo sapiens en Europe)
    • Dernières industries néandertaliennes (42 000 - 32 000 ans environ), au sein desquelles le débitage laminaire se généralise, comme le Châtelperronien, en France et en Espagne[46],[47].
    • Artisan : l'Homme de Néandertal[48].
    • Uluzzien en Italie[49].
    • Aurignacien (43 00029 000 ans) : première culture généralisée d'Homo sapiens en Europe[50],[51]. L'Aurignacien se caractérise par un débitage laminaire et lamellaire[52], des outils caractéristiques comme les grattoirs sur lame d'une forme étranglée ainsi que des pointes de sagaies à base fendue pour faciliter leur emmanchement. L'art mobilier et l'art pariétal font leur apparition, avec de nombreuses statuettes et des figurations pariétales en grottes, notamment dans la grotte Chauvet[53],[54]. La domestication du chien[55] pour la chasse aurait permis selon certains auteurs aux Homo sapiens d'Eurasie de bénéficier d'un avantage face à l'Homme de Néandertal dans sa recherche de nourriture[56],[57].
    • Gravettien (31 00021 000 ans) : il se caractérise par l'apparition d'une retouche abrupte particulière, permettant de créer un dos sur les lames, une surface plane plus facile à encoller sur une sagaie avec de la glu ou du mastic[58]. Les grottes sont toujours ornées (grotte Cosquer[59], Gargas[60], Mayenne-Sciences[61]), avec en particulier des mains négatives et des ponctuations. Dans toute l'Europe, apparaissent des statuettes féminines aux fesses rebondies, surnommées Vénus, aux hanches généreuses et à la poitrine énorme et tombante, comme la Vénus de Willendorf[62],[63]. Il pourrait s'agir de symboles de fécondité.
    • Solutréen (21 00018 000 ans, seulement identifié à l'ouest du Rhône, en France[64],[65],[66], en Espagne[67] et au Portugal[68]. Les tailleurs solutréens façonnaient des outils extrêmement fins, retouchés sur les deux faces, au tranchant fin et effilé[69]. Le plus célèbre est l'outil surnommé « feuille de laurier », en raison de sa finesse. C'est également au Solutréen qu'apparaissent deux outils majeurs : l'aiguille à chas, qui permet de coudre les vêtements, et le propulseur, qui permet de démultiplier la puissance et la distance de jet des sagaies[70].
    • Épigravettien, présent à l'Est du Rhône, en France et en Italie[71].
    • Badegoulien (19 000 - 17 000 ans) : connu seulement en France et en Suisse, il correspond à l'ancienne dénomination « Magdalénien ancien ». Il se différencie nettement du Magadalénien stricto sensu du point de vue technique (débitage d'éclats) et typologique (abondance des grattoirs et des outils archaïques, rareté des burins et des lamelles à dos)[72],[73],[74],[75].
    • Magdalénien (17 00012 000 ans) : le Magdalénien est la dernière culture du Paléolithique supérieur, qui voit la fin de la dernière glaciation et l'apparition progressive des conditions climatiques actuelles[76]. Le grand développement du travail de l'os et du bois de cervidé culmine avec l'invention du harpon. Ces matériaux sont utilisés pour réaliser des armes de chasse[77]. Sur certains sites, le saumon est pêché de façon intensive[78]. L'exploitation des territoires acquiert une plus grande extension : il arrive que des matières premières ou des coquillages soient retrouvés à des centaines de kilomètres de leur lieu d'origine, mais il est alors difficile de savoir s'il s'agit d'acquisitions directes ou par échange[79]. L'art pariétal est particulièrement riche et diversifié (Rouffignac[80], Niaux[81], Roc-aux-Sorciers[82], Altamira[83], etc.). Le Magdalénien est présent en Europe occidentale (Péninsule ibérique, France, Suisse, Allemagne et Pologne[84]).

Épipaléolithique

Parfois appelé Paléolithique final[85], l'Épipaléolithique marque la fin des temps glaciaires et est caractérisé par un radoucissement généralisé, accompagné en Europe d'un important développement du couvert forestier et donc d'une modification des faunes (disparition des espèces grégaires de milieu ouvert, en particulier du renne, et développement des espèces forestières, notamment le cerf élaphe ou le sanglier). Des cultures matérielles plus localisées et changeant plus rapidement succèdent au Magdalénien. Les expressions artistiques se font nettement plus discrètes (galets striés ou peints) et sont rarement figuratives[86].

Mésolithique

Le Mésolithique est la période durant laquelle les humains, encore chasseurs-cueilleurs, sont confrontés à la fin de l'époque glaciaire et à la modification de l'environnement, avec en particulier le développement des forêts[85],[87].

Néolithique

Le Néolithique est la période marquée par l'adoption d'une économie de production fondée sur l'agriculture et l'élevage[88].

Préhistoire par pays

Préhistoire de l'Afrique

Articles d'ensemble

Préhistoire par pays

Préhistoire du Moyen-Orient

Préhistoire de l'Asie

Préhistoire de la Chine

Préhistoire du Japon

Autres pays

Préhistoire de l'Océanie

Préhistoire de l'Amérique

Notes et références

Notes

  1. Le terme scientifique utilisé pour désigner la lignée des ancêtres des humains actuels est « hominines » ou Hominina en latin scientifique.
  2. Ma = Million d'années
  3. « Mode d'acquisition de la nourriture par la chasse et la cueillette », TLFi

Références

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  5. Marcel Otte, La Protohistoire, De Boeck, , 396 p..
  6. Ledetraad til Nordisk Oldkyndighed, 1836.
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  8. Paul Tournal sur le site Le Petit Narbonnais.
  9. Some account of the progress of natural history, during the year 1828, as reported to the academy of sciences at Paris by the baron Cuvier par Mrs. Bowdich, The magazine of natural history, Vol. II, no 10, p. 409-428 (1829).
  10. Sur un dépôt alluvien, renfermant des restes d'animaux éteints, mêlés à des cailloux façonnés de la main de l'homme, découvert à Clermont près de Toulouse (Haute-Garonne) par J.-B. Noulet, Mémoires de l'académie impériale des Sciences, Inscriptions et Belles lettres de Toulouse, 5e série, T. IV, p. 265 (1860).
  11. Jacques Boucher de Perthes, Antiquités celtiques et antédiluviennes, Treuttel&Wurtz, 1847.
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Voir aussi

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