Paimbœuf

Paimbœuf ([pɛ̃.bœf]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Paimbœuf

La mairie de Paimbœuf.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Estuaire
Maire
Mandat
Raymond Charbonnier
2020-2026
Code postal 44560
Code commune 44116
Démographie
Gentilé Paimblotins
Population
municipale
3 056 hab. (2018 )
Densité 1 528 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 13″ nord, 2° 01′ 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 11 m
Superficie km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Paimbœuf
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Brevin-les-Pins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : France
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : France
Paimbœuf
Liens
Site web http://www.paimboeuf.fr/

    Les habitants de la commune s'appellent les Paimblotins et les Paimblotines.

    Paimbœuf comptait 3 254 habitants au dernier recensement de 2014.

    Géographie

    Paimbœuf est située sur la rive sud de l'estuaire de la Loire, à 45 km à l'ouest de Nantes et 25 km à l'est de Saint-Nazaire.

    Les communes limitrophes sont Corsept, Saint-Père-en-Retz et Saint-Viaud.

    Par sa superficie, la commune est la deuxième plus petite de la Loire-Atlantique.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 735 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,3 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Paimbœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimbœuf, une unité urbaine monocommunale[15] de 3 090 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (60 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (60 %), zones urbanisées (22 %), zones humides intérieures (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), prairies (1,5 %), zones humides côtières (0,9 %), terres arables (0,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Penbo en 1091, Pincebochi, Penbo et Pencebos au XIIe siècle [25], Penboef en 1216[26].

    Avant de commencer l'histoire d'une ville, il était de tradition jadis, d'étudier l'étymologie de son nom. Louis Seguineau-Leys[27] débute ainsi son histoire de Paimbœuf par une étude sur les origines du nom de la ville. Il présente diverses hypothèses qui en grande partie ne retiennent plus l’attention des toponymistes, des linguistes et des historiens, car elles semblent invraisemblables sur le plan phonétique ou historique. De sorte qu’aujourd'hui le doute persiste sur l'étymologie du toponyme.

    La première hypothèse retenue est de voir dans Paimbœuf un toponyme composé de deux termes d’origine bretonne, c'est-à-dire brittonique. La forme la plus ancienne suggère le vieux breton pen bu (« la pointe du bovin ») ou encore pen buch (« la pointe de la vache »). Le nom actuel résulterait de la traduction en français de l’élément bu, déjà effectuée au XIIIe siècle d’après la forme ancienne Penboef en 1216[28].

    Selon Philippe Jacq[29], linguiste et terminologue, l'origine du toponyme est claire car les formes anciennes sont connues : Penbo est attesté dès 1091.

    C’est en 1091 en effet que le cartulaire de Redon affirme que Glévian, Prince de Bécon fonda sur le site de Penbo un prieuré et une chapelle appelé Notre-Dame qu’il donna ensuite à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. C’est le premier texte connu qui site effectivement le terme de Penbo. Mais est-ce bien Paimbœuf ? Que deviendra ce prieuré paimblotin alors que le premier lieu de culte attesté sur Paimbœuf date de 1667 (lorsque Dame Hervé fit élever la chapelle Notre-Dame de Pitié) ?

    Le fait est que ce toponyme est formé, d'après la forme la plus ancienne, de deux éléments que sont Pen- et -bo. L'élément Pen- représenterait le brittonique pen(no) > vieux breton pen « pointe, tête, extrémité » > breton penn « tête, bout, cap, chef ». On le reconnaît avec davantage de certitude dans Paimpol (Côte-d'Armor, Penpol 1184, Penpul 1198) et Paimpont (Ille-et-Vilaine, Caput Pontis 832 - 850, traduction latine ; Penpont 870)[30]. Dans le cas de Paimbœuf, l'existence de formes anciennes divergentes en Pince- et en Pence- affaiblit pourtant cette hypothèse.

    Le second élément représenterait le vieux breton bod > breton bod « résidence » d'où le sens global de « résidence, habitation du cap », Paimbœuf étant effectivement située sur une sorte d'avancée dans l'estuaire de la Loire[réf. nécessaire].

    La commune de Paimbœuf est selon l'office de la langue bretonne, une des rares villes du sud Loire où la langue bretonne est attestée. Une période de bilinguisme breton / roman a dû suivre, période au cours de laquelle bod a évolué finalement en bœuf. À la fin du Ve siècle, l'installation de populations d'origine bretonne est avérée sur les côtes sud de la Loire depuis Paimbœuf jusqu'à Pornic. La Borderie[31] évoque même une citadelle, le château de Warock puis de Coratinalen situé dans un lieu appelé Pen Oc'hen mot-à-mot « tête de bœufs », och'en étant en effet un mot pluriel désignant des bœufs. Il aurait évolué par la suite en Pen Bo, en tout cas une forme du XIIe siècle Pincebochi a un élément -bochi qui pourrait être le même, mal latinisé. Selon l'office de la langue bretonne, le nom de la commune est à mettre en rapport avec des toponymes apparentés tel que Penmarc'h dans le Finistère (marc'h signifiant cheval). L'animal représentant le clan, la communauté, il s'agit sans doute d'un symbole totémique.

    Albert Dauzat et Charles Rostaing ont vu dans l'élément -bœuf, le vieux saxon buth seul capable, selon eux, de rendre compte de l'évolution en *-beuf, tout à fait régulière en langue d’oïl, orthographié ensuite -bœuf d'après l'animal. L'hypothèse saxonne étant confortée par un autre toponyme possiblement saxon selon eux : Carquefou. À l'époque du bas Empire romain, l'embouchure de la Loire fait en effet partie du litus Saxonicum. Pour expliquer la forme bretonne Pembro, ils supposent une attraction du mot breton bro « pays »[32]. Auguste Longnon fait remarquer à propos de Pornic que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du Ve siècle »[33]. En revanche, il n'y a aucune raison de considérer l'élément buth comme scandinave, ou plutôt sa variante both (bóð) de même sens, car cet élément n'est jamais associé à un appellatif autre que scandinave (cf. toponymes en -beuf de Normandie) et surtout, il n'y a aucun toponyme identifié par les spécialistes comme étant lié aux Vikings en Bretagne, ceux-ci étant restés trop peu de temps et étant trop peu nombreux.

    La commune possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Penboe (écriture ELG)[34].

    En breton, son nom est Pembo[35].

    Histoire

    Préhistoire

    On retrouve des traces préhistoriques à Paimbœuf, notamment par la présence d'un menhir.

    Moyen Âge

    En l'an 851, la cité comme le reste du pays de Retz, le Pays nantais et le pays rennais sont définitivement intégrés au royaume de Bretagne pays historique, après le traité d'Angers signé entre Charles le Chauve, roi de Francie occidentale, et Erispoé, roi de Bretagne.

    Pendant le Moyen Âge, Paimbœuf était un village-îlot de la Loire peuplé par des pêcheurs.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    À partir du milieu du XVIIe siècle, Paimbœuf devient un des principaux avant-ports du grand port colonial atlantique qu'est alors Nantes. Les navires maritimes de fort tonnage ne pouvant emprunter la Loire jusqu'au fond de l'estuaire, des déchargements-rechargements sont organisés à Paimboeuf avant de gagner Nantes sur des bateaux de plus petites tailles. Le village croît grâce à la prospérité du commerce atlantique (dont le commerce triangulaire : objets européens contre esclaves africains contre sucre américain) et devient peu à peu une ville entièrement tournée vers le commerce maritime.

    La frégate La Méduse a été construite par les ateliers Crucy à Paimbœuf et mise à l'eau le . Géricault a peint le Radeau de la Méduse qui représente les naufragés de la frégate coulée le [36].

    De par son essor rapide autour du port, la ville de Paimbœuf est composée de maisons hautes et étroites serrées les unes sur les autres dans un parcellaire en lanières.

    Au cours de la Révolution française, Paimboeuf est l'un des rares bastions républicains de la rive sud de l'estuaire de la Loire. Le , les Paimblotins repoussent lors d'une journée de siège, une attaque menée par les Vendéens.

    XIXe siècle

    Paimbœuf était l'une des quatre villes principales de la Loire-Inférieure au XIXe siècle et obtient en 1801 le statut de sous-préfecture, après avoir été chef-lieu de district depuis 1790. Sous le second empire, le choix d'aménager le site portuaire de Saint-Nazaire sonna le glas de son économie maritime qui petit à petit va décliner. La cité perd même son statut de chef-lieu d'arrondissement en 1926, pour dépendre administrativement de l'arrondissement de Saint-Nazaire.

    Cependant, ce déclin n'empêcha pas l'arrivée du train dans la ville en 1875, à la suite de la construction de la Ligne Nantes - Saint-Hilaire-de-Chaléons - Paimbœuf et à l'inauguration de la gare. Mais la ligne fut fermée au trafic voyageur en 1939 d'abord, et au fret en 1998. En 1906, la création de la ligne Pornic - Paimbœuf (voie métrique) desservit aussi les lieux de villégiature de la Côte de Jade, ce service pris également fin en 1939.

    XXe siècle

    Du fait de sa présence sur l'estuaire de la Loire et de sa localisation à l'ouest du pays loin de la menace allemande, une usine chimique de production de chlore, acide sulfurique, acide nitrique et dinitrophénol, s'implante à Paimboeuf en 1915, afin de produire des gaz et armes chimiques dans le contexte de la Première Guerre mondiale[37]. La Compagnie Nationale des Matières Colorantes s'implante dans une sucrerie abandonnée[38]. Des soldats mobilisés y travaillent pendant la durée du conflit, à la fin de la guerre on propose à ceux qui le souhaitent d'y rester travailler. En 1924, l'entreprise fusionne avec les établissements Kuhlmann et l'usine en prend le nom. Pierre Chevry dirige l'établissement pendant la Seconde Guerre mondiale[39]. Au milieu du siècle, l'usine Kuhlman de Paimbœuf ajoute à sa production celle du plomb pour l'essence, secteur alors en fort développement. En 1950, l'établissement compte 500 salariés, 700 en 1970. L'entreprise organisa des lotissements qui marquent aujourd'hui encore l'urbanisme paimblotin, un stade, une équipe de football, une piste d'athlétisme, des courts de tennis et un club de voile pour les cadres, ... En 1981, l'usine est vendue au groupe Elf-Aquitaine. Peu à peu les différents services ferment et en 1996 l'usine cesse toute activité[40].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Paimbœuf comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à un navire d'or, voguant sur une mer d'argent.
    Commentaires : Sous l'Empire, le navire était de gueules habillé d'or et le blason portait le quartier de la ville de troisième classe : un quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'un étoile rayonnantes du même ; ce quartier fut supprimé à la Restauration. Lettre patentes du (reçues le ).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1840 1840 Jean Nicolas Philippe    
    1931 1935 Pierre Le Meur    
    1935 1959 Charles Gautier    
    1959 1971 Albert Chassagne   Conseiller général
    1971 1977 Ferréol Prézelin    
    1977 juin 1995 Jean Louison PS  
    juin 1995 mars 2001 Philippe Caillaud UDF-FD  
    mars 2001 2014 Michel Bahurel[Note 6] PS  
    2014 2020 Thierry Brutus DVG professeur des écoles, directeur d'école
    2020 En cours Raymond Charbonnier DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Paimbœuf est une ville isolée multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz[41]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[42].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

    En 2018, la commune comptait 3 056 habitants[Note 7], en diminution de 6,26 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 5094 2203 4403 3763 6483 8723 9003 8784 231
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 3563 5093 1942 8492 6122 6642 3992 1802 134
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1962 3802 3142 4542 6242 5182 3402 5672 929
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 5803 8023 5653 3212 8422 7623 0543 0933 228
    2017 2018 - - - - - - -
    3 0903 056-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,9 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[47],[48],[49]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[47],[48],[49].

    Pyramide des âges à Paimbœuf en 2013 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ans ou +
    2,7 
    7,3 
    75 à 89 ans
    13,5 
    14,6 
    60 à 74 ans
    14,6 
    18,2 
    45 à 59 ans
    16,0 
    20,6 
    30 à 44 ans
    18,5 
    17,0 
    15 à 29 ans
    15,1 
    21,4 
    0 à 14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Transports

    Paimboeuf était desservie par la ligne de chemin de fer de Saint-Hilaire-de-Chaléons à Paimbœuf. Elle n'est plus exploitée depuis 1998.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Louis : édifice néo-byzantin conçu par les architectes Lucien Douillard et Ludovic Douillard pour la reconstruction de l'église originale. Les travaux ont été réalisés de 1877 à 1879, puis de 1895 à 1913. L’église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [50].
    • Le phare de Paimbœuf : situé dans l'estuaire de la Loire, à plus de 10 km de la côte, il est le seul phare construit dans les terres. Il est en activité depuis 1855, haut de 7,15 m, sa portée est d'environ 20 km.
    • Le Jardin Étoilé de Paimbœuf a été réalisé par l'architecte-artiste-paysagiste Kinya Maruyama pour Estuaire 2007, à partir de la constellation de la Grande Ourse et des quatre points cardinaux[51].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2008.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Saint-Nazaire-Montoir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Paimbœuf et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Paimbœuf », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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