Wittenheim
Wittenheim (prononcé [vitənaɪm], en alsacien : Wettena ["vetәna][1]) est une commune de la banlieue de Mulhouse[2]. C'est une ancienne commune minière du bassin potassique d'Alsace, la quatrième plus peuplée dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle accueille le chevalement Théodore[3], haut de 64 mètres.
Wittenheim | |
Le chevalement Théodore. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Antoine Homé 2020-2026 |
Code postal | 68270 |
Code commune | 68376 |
Démographie | |
Gentilé | Wittenheimois, Wittenheimoise |
Population municipale |
14 541 hab. (2018 ) |
Densité | 765 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 29″ nord, 7° 20′ 15″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 254 m |
Superficie | 19,01 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mulhouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wittenheim (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.wittenheim.fr |
La commune est désormais principalement tournée vers les activités commerciales et possède une des plus vastes zones de commerce du Haut-Rhin, le « Pôle 430 » dans la continuité du « Kaligone » de Kingersheim. La superficie de la commune est presque identique à celle de Mulhouse intra-muros mais plus du tiers est occupé par la forêt du Nonnenbruch et elle est donc nettement moins peuplée. La commune est membre de Mulhouse Alsace Agglomération.
Les différents quartiers de Wittenheim forment un continuum urbain articulé autour d'un champ central de 90 hectares, appelé le Mittelfeld (littéralement champ du milieu) qui est un cas rare d'agriculture urbaine en France. Sa vocation a été confirmée le [4]. La zone est réservée aux transports doux et interdite à la circulation automobile.
Géographie
Localisation
La commune de Wittenheim, située à 8 km de Mulhouse intra-muros, est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse.
- Voir la situation géographique de Mulhouse
- Voir la partie consacrée à l'agglomération sur l'article Mulhouse
- Voir l'article Pays de la région mulhousienne
Carte de la commune
Morphologie urbaine
Le tiers ouest de la commune est occupé par la forêt de Nonnenbruch, dont la partie wittenheimoise a été classée comme forêt de protection. Une particularité de Wittenheim est qu'au centre de la commune se trouve le Mittelfeld (littéralement le champ du milieu), un champ situé au milieu des zones urbanisées qui s'articulent autour. À l'ouest du Mittelfeld on trouve la zone commerciale du Pôle 430, à l'est c'est Wittenheim-Centre, au sud ce sont les cités Kullmann et Fernand-Anna, au nord les cités Sainte-Barbe, Jeune-Bois et un peu plus loin au nord-ouest, le quartier de Schoenensteinbach.
Cité Jeune-Bois
La cité minière Jeune-Bois est située au nord du Pôle 430. Elle a été construite pour loger les employés de la mine Théodore-Eugene (1912-1986)[5], située au nord de la commune de Wittenheim.
Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la Cité Jeune-Bois sont des noms de régions françaises (Auvergne, Franche-Comté, Lorraine, etc.).
La cité Jeune-Bois est desservie par les lignes no 19 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Fernand-Anna
La cité Fernand-Anna est l'une des plus grandes cités minières du bassin potassique. Elle s'est développée entre les anciennes mines Anna à l'ouest (1923 - 1973) et Fernand à l'est (1913 - 1972).
Aujourd'hui, les seuls vestiges de ces installations minières sont les deux terrils. Une ligne de chemin de fer industrielle reliait les deux mines et dont l'emplacement a été remplacé depuis par une promenade de type « coulée verte ». Le carreau Anna accueil aujourd'hui un complexe commercial Decathlon et le carreau Fernand un collège et de nouvelles habitations qui permettent d'assurer désormais une continuité urbaine avec Wittenheim centre.
Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la Cité Fernand-Anna sont des noms de fleurs (Narcisse, Hortensia, Begonia, Muguet...).
La cité Fernand-Anna est desservie par les lignes no 19 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Sainte-Barbe
L'église de ce quartier est classée aux monuments historiques de même que le chevalement de la mine Théodore, qui est l'origine de la création de cette cité, tout comme la cité Jeune-Bois. Elle doit son nom à sainte Barbe, patronne des mineurs. On y trouve également un mémorial pour la mémoire des victimes d'accidents dans les mines de potasse d'Alsace.
Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Sainte-Barbe sont des noms de personnalités célèbres, surtout militaires (De Gaulle, Kellermann, Turenne, etc.)
La cité Sainte-Barbe est desservie par les lignes no 19 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Pôle 430
Ce quartier est composé presque exclusivement d'activités commerciales. Ce pôle s'est progressivement développé autour de l'hypermarché Cora, installé en 1980. Il forme aujourd'hui, avec la ZAC du carreau Anna et le Kaligone à Kingersheim, l'une des plus vastes zones commerciales d'Alsace.
Le quartier est desservi par les lignes no 19 et no 54 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Wittenheim-Centre
Au centre de Wittenheim se trouve un parc : La place Thiers.
Toujours dans le centre de la ville vous trouverez la Mairie et la place des Malgré-Nous
La rue de Kingersheim traverse tout le centre ville. Bordée de commerces elle relie Kingersheim et Ensisheim
Dans la Halle au coton (dans la rue de l'ancienne filature) vous pouvez retrouver un marché tous les vendredis matins.
Schoenensteinbach
Situé le long de la rue de Soultz (D 429), reliant la Cité Jeune Bois à la commune de Pulversheim, c'est un petit hameau excentré situé au nord-ouest de la commune et en lisière de la forêt de Nonnenbruch. Il est construit autour d'un ancien couvent, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques bâtiments dont une ferme.
En 1920, cette ferme a été rachetée par les Mines de Potasse d'Alsace afin d'accueillir une éventuelle nouvelle exploitation minière. La ferme cultivera de l'avoine et fournira du fourrage destiné à l'alimentation des chevaux employés par les mines. À partir de 1973, un puits d'entrée d'air pour la Mine Marie-Louise à Staffelfelden est creusé à côté de la ferme, jusqu'à une profondeur de 901 mètres. Le puits a été remblayé et son chevalement démoli en 1999.
Le hameau est desservi par la ligne no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Le Mittelfeld
Le Mittelfeld, qui signifie littéralement en allemand « le champ du milieu », est avec les Marais de Bourges une des plus grandes étendues d'agriculture urbaine en France. Le Mittelfeld s'étend sur 90 hectares autour desquels s'articulent les différents quartiers de la ville.
La forêt de Nonnenbruch
C'est le principal massif forestier de l'ouest de la région mulhousienne en plein cœur de la plaine de l'Ochsenfeld. Le massif a été morcelé par l'activité minière sans que celle-ci ne parvienne à porter réellement atteinte à sa relative continuité. Les mines de potasse ont été exploitées pendant plus de 100 ans, de 1894 à 2004, et sont maintenant arrêtées. Le massif est aujourd'hui menacé par l'urbanisation de la région. Cette forêt est située sur le cône de déjection recouvert de lœss de la Doller et de la Thur. Le massif forestier est parsemé de clairières steppiques, de terrils et d'anciennes carrières qui forment des étangs. L'érosion éolienne des terrils a augmenté la salinité du sol et a quelque peu modifié le paysage. De nombreux sentiers balisés permettent de traverser la forêt et de rejoindre les différentes communes. Par décret du , ce massif a été classé forêt de protection sur une superficie de 1 340,223 9 hectares, sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim[6].
Urbanisme
Typologie
Wittenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[10] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), zones urbanisées (24,7 %), terres arables (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité (alsacien : Wittene ["viDәnә]) est mentionné pour la première fois en 829 sous la forme Witanheim[17], ensuite sous la forme in Vuittenckheim marcha en 1094, Witenheim en 1195, Wittenheim dès 1315[18].
Étymologie
« la demeure de Wita(n) », d’un nom d’homme germanique *Wita(n)[19], suivi de l’appellatif germanique heim, signifiant « habitat, foyer, chez soi » et anciennement « patrie d’une tribu ».
Autres explications : « l’habitation du bois », du germanique wido « bois », en référence au bois du Nonnenbruch ; « l’habitation de la butte », l’élément wit- pouvant reposer sur une racine paléo-européenne PAT relative à un relief présentant une limite plate, en référence à la situation de la localité sur une dune de la lisière orientale du bois marécageux du Nonnenbruch[20], cependant il n'y a aucune preuve de la réinterprétation d'un toponyme antérieur, phénomène d'ailleurs rarement attesté en toponymie, ni même aucune preuve de l'existence d'une racine *pat.
Histoire
Premiers peuplements
Le site est occupé depuis le Néolithique comme l'attestent les découvertes archéologiques faites au début du XXe siècle.
En creusant les fondations de la villa de l'entrepreneur Columbina, au lieu-dit Horoederenhubel, un squelette accroupi ainsi que de la poterie rubanée datant du Néolithique ancien furent découverts en 1930[21].
En 1968, la présence d'un peuplement datant de l'âge du bronze final fut découverte au lieu-dit Lerchbuhl. La présence romaine est également avérée sur le ban de Wittenheim : les fondations d'une importante villa romaine furent découvertes fortuitement lors de la construction d'un lotissement en 1978. Une partie de ces fondations a été sauvegardée et a été déplacée sur la place de Thiers[22].
Moyen Âge
Un village est mentionné pour la première fois en l'an 829 sous l'appellation de Witanheim, époque à laquelle l'abbaye de Murbach y possédait des terres[17].
L'époque Habsbourg
Ancien fief autrichien, le château de Wittenheim, résidence des nobles de Wittenheim puis des Von Hus von Wittenheim, a été détruit en 1632 par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans. La motte féodale, le Rebberg, reste visible à l'est de la commune. Wittenheim fut également le siège d'un très important couvent de moniales, le couvent de Schoenensteinbach. Démantelé lors de la Révolution française, ses fondations sont à nouveau visibles grâce à des fouilles récentes[23].
Sous la domination allemande
À vocation agricole, Wittenheim, village allemand de 1871 à 1918, se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle avec l'arrivée de l'industrie textile. La société textile Kullman & Cie s'implante en effet dans la commune en lançant la construction d'une filature en 1885. Cette dernière ouvre ses portes en 1888. La même année est inaugurée la ligne de tramway Mulhouse-Wittenheim. De par l'afflux de travailleurs, la commune connait alors un véritable boum démographique. La construction de la cité ouvrière Kullmann (1890-1900) est à l'origine d'un gain de population de 63 %[24]
La première banque de la commune est créée en 1887 sur le modèle mutualiste fondé par l'allemand Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818-1888). Cinq Wittenheimois (Fortuné Baumgartner, Joseph Erimund, Antoine Schlienger, Émile Stebler et Damien Weisbeck) créent le la Caisse de dépôts et de prêts de Wittenheim afin de venir en aide aux agriculteurs de la commune. Cette banque existe toujours, il s'agit de la Caisse du Crédit mutuel[25].
Le , sous l'impulsion des autorités allemandes qui poussent à la création de corps de sapeurs-pompiers volontaires, le maire Sébastien Baumgartner, le trésorier Neyer et messieurs Schlienger et Helfer paraphent les statuts fondant le corps de sapeurs-pompiers de Wittenheim[26].
En 1904, Amélie Zurcher découvre de la potasse à Wittelsheim, qui était alors un village voisin. Ce sera le début d'une industrie florissante qui marquera durablement la vie et la physionomie de ce qui deviendra le bassin potassique, unique gisement de sel de potasse (ou sylvinite, de formule KCl) français. À Wittenheim, plusieurs sites miniers, chacun possédant sa cité ouvrière (Kolonie), sont exploités[27] :
- la Mine Anna, fondée en 1907, comprend les puits Anna-Est et Anna-Ouest qui exploitent des couches de sylvinite situées entre 448 et 466 mètres de profondeur ;
- la Mine Fernand (Reichsland), comprend les puits Fernand-Est et Fernand-Ouest qui exploitent deux couches de sylvinite situées à 539 et 560 mètres de profondeur ;
- la Mine Théodore et la Mine Prince Eugène, situés au nord du ban communal. La première production de sylvinite fut en 1912 de 95 216 tonnes ;
- le hameau de Schoenensteinbach accueille la ferme modèle des MDPA.
L'exploitation de la potasse marqua le paysage (chevalements, terrils) mais fit surtout de Wittenheim une commune prospère. Une population laborieuse, venue des environs mais aussi d'Allemagne et surtout de Pologne, contribua à la naissance d'une riche vie culturelle et associative. Le progrès fit également son arrivée : inauguration du foyer catholique en 1920 ; mise en chantier d'un vaste réseau de distribution d'eau en 1922 ; mise en chantier du tout-à-l’égout, construction de l'école des filles, du poste à incendie et des bains municipaux en 1928 ; électrification de la ligne de tramway en 1929[28].
Les deux conflits mondiaux n'allaient pas épargner Wittenheim.
La Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale apporta son lot de souffrances et de destructions notamment lors de la tragique libération de la commune par les troupes françaises en . Wittenheim-centre fut pratiquement détruite par un déluge de feu. Le , les derniers obus incendiaires allemands mirent le feu à l'église de style baroque Sainte Marie. Le clocher s'effondra le à 9 h 30. Wittenheim-centre, libéré, n'était plus qu'un amas de décombres inhabitables[29]. Une partie ne fut d'ailleurs pas reconstruite et devint l'actuelle place de Thiers. Les installations industrielles étaient hors d'usage. Cette période très douloureuse de l'histoire de la commune lui valut de se voir attribuer le la croix de Guerre avec Étoile d’Argent[30]. C'est le maréchal de Lattre de Tassigny qui remit la décoration à la délégation wittenheimoise à Colmar le .
L'après-guerre
À la libération, une ère de développement nouvelle débuta pour la commune. Après la mise en place d'un village provisoire en baraquement où furent logées près de 150 familles et la construction d'une église provisoire, la municipalité et la population se lança dans un long travail de reconstruction. Wittenheim eut la chance de bénéficier du soutien matériel et financier de ses villes marraines : Fontenay-sous-Bois, Saint-Cloud et Thiers. Près de quinze années furent nécessaires pour effacer les plaies laissées par la guerre. La reconstruction d'après-guerre changea totalement sa physionomie qui perdit définitivement son caractère rural pour devenir une coquette commune urbaine. Le , pour des raisons financières, la ligne 11 du tramway électrique reliant Wittenheim à Mulhouse, qui avait repris du service dès le , fut officiellement remplacée par une ligne de bus[31]. Le est posée la première pierre de la nouvelle église Sainte-Marie de Wittenheim-centre. Les et , lors des "Fêtes du renouveau", le nouveau Wittenheim-centre est officiellement inauguré : place de Thiers, rues de Saint-Cloud et de Fontenay-sous-Bois, bureau de poste, commissariat de police, commerces. L'église Sainte-Marie est consacrée le 28 juin[17].
Héraldique
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Les armes de Wittenheim se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Wittenheim[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Wittenheim s'établit à 19 337 000 € en dépenses et 18 320 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 13 198 000 € de charges (916 € par habitant) pour 13 210 000 € de produits (917 € par habitant), soit un solde de 12 000 € (1 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 6 406 000 € (49 %), soit 445 € par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (636 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 377 € à 445 € par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour un montant de 4 680 000 € (35 %), soit 325 € par habitant, ratio inférieur de 36 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (511 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 254 € à 325 € par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Wittenheim[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation constante 10,11 % ;
- la taxe foncière sur le bâti sans variation 18,46 % ;
- celle sur le non bâti égale 49,20 %.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 8] pour 5 387 000 € (88 %), soit 374 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 168 € par habitant en 2010 et un maximum de 411 € par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur de 622 000 € (10 %), soit 43 € par habitant, ratio inférieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (85 € par habitant).
Les ressources en investissement de Wittenheim se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 2 000 000 € (39 %), soit 139 € par habitant, ratio supérieur de 46 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (95 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 € par habitant en 2011 et un maximum de 139 € par habitant en 2013 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 430 000 € (8 %), soit 30 € par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40 € par habitant).
L'endettement de Wittenheim au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :
- l'encours de la dette pour une somme de 6 902 000 €, soit 479 € par habitant, ratio inférieur de 50 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (964 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 479 € par habitant en 2013 et un maximum de 559 € par habitant en 2012[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour 809 000 €, soit 56 € par habitant, ratio inférieur de 53 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (118 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 47 € par habitant en 2010 et un maximum de 62 € par habitant en 2009[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 1 079 000 €, soit 75 € par habitant, ratio inférieur de 58 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (180 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 75 € par habitant en 2013 et un maximum de 126 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 6 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ un an en 2004 et un maximum en 2013.
Mulhouse Alsace Agglomération
En 1965, Wittenheim intégra le syndicat intercommunal à vocation multiple du Bassin Potassique nouvellement créé. En 1995, Wittenheim et onze communes minières du Bassin Potassique se regroupèrent au sein de la Communauté de Communes du Bassin Potassique (CCBP). Le but premier de cette communauté était de favoriser la reconversion économique du bassin minier à la suite de l'arrêt définitif de l'extraction de la potasse. Le siège de cette nouvelle entité politique s'établit à Wittenheim dans les locaux de la ferme réhabilitée du hameau de Schoenensteinbach (Maison du Bassin Potassique). Le , après dissolution de la CCBP, Wittenheim intégra la Communauté d'Agglomération Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et en 2010, Mulhouse Alsace Agglomération.
Le canton de Wittenheim
Par décret du , Wittenheim devenait chef-lieu de canton. Il fait partie de l'arrondissement de Mulhouse et de la sixième circonscription du Haut-Rhin. Il est peuplé de 45 469 habitants[40] et s'étend sur 63,59 km2. Il regroupe les communes suivantes :
- Kingersheim
- Lutterbach
- Pfastatt
- Reiningue
- Richwiller
- Wittenheim (chef-lieu)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 13]
En 2018, la commune comptait 14 541 habitants[Note 14], en diminution de 0,85 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2010, Wittenheim était la cinquième commune la plus peuplée du Haut-Rhin. Selon les résultats du recensement de 1999[44], la population était de 15 026 habitants dont 4 149 jeunes de moins de 20 ans (soit 27,6 % de la population), ce qui en fait une commune particulièrement jeune, et 2 814 personnes de plus de 60 ans (soit 18,7 % de la population). Les personnes de nationalité étrangère représentaient 1 602 habitants (soit 10,7 % de la population totale). Les personnes actives étaient au nombre de 6 663 dont 43,3 % des femmes de la commune. Le nombre total de logements s'élevait à 5 666 dont 94,9 % de résidences principales. Les maisons individuelles représentaient 61,5 % des résidences principales. La taille moyenne des ménages était de 2,8 personnes et 52 % des ménages étaient composés d'une ou deux personnes.
Enseignement
Wittenheim a deux collèges publics d'enseignement secondaire, le collège Irène-Joliot-Curie et le collège Marcel-Pagnol.
Culture
Wittenheim organise chaque année le festival « Les journées Italiennes », qui rassemble des animations tels que concerts, défilés de voitures italiennes, repas, etc.
Lieux et monuments
- Église Saint-Christophe à Wittenheim dans la cité Fernand-Anna.
- Église Sainte-Marie de Wittenheim-centre.
- Église Sainte-Barbe : fresques de George Desvallières, chemin de croix et grande rosace
- Chapelle du lycée Don Bonsco : vitraux retraçant la vie de Don Bosco[45].
- Chevalement de la mine Théodore :
- Vestiges du couvent de Schoenensteinbach.
- Vestiges romains, place Thiers.
- Motte féodale, Rebberg.
- Forêt du Nonnenbruch : troisième massif forestier d’Alsace de par sa superficie, la forêt du Nonnenbruch est répartie sur les bans de plusieurs communes du bassin potassique. À l’origine, c’était un vaste bois marécageux où poussaient des essences diverses mais surtout du « bois cassant » (Bruch), du hêtre, du bouleau, des aulnes, où les cochons (nonnen) se gavaient de glands. Propriété dans sa majeure partie des Mines Domaniales de Potasse d’Alsace, elle fut défrichée sur près de 700 hectares pour permettre l’installation des sites miniers et de leurs cités ouvrières. Les sentiers forestiers qui la parcourent servaient de longue date de trait d’union entre les populations, les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail[46]. Afin de protéger ce véritable poumon vert de l'agglomération, la municipalité de Wittenheim, sous la houlette du maire Antoine Homé, a fait l’acquisition en 2005 de 234 hectares de cette forêt classée en forêt de protection[47]. Le Club Vosgien y a balisé 55 km de sentiers (en 1999) qui portent le nom de Kalipfad (« Sentier de la potasse » en alsacien)[46].
Personnalités liées à la commune
- Georges Conrad d'Andlau[48] (Wittenheim 1768 - Cernay 1837), dernier représentant de la lignée des Andlau-Wittenheim. Maire de 1805 à 1811, sous-préfet de Clèves (département de la Roer - Empire) puis de Metz, à nouveau maire de Wittenheim de 1821 à 1823, juge de paix de Cernay de 1824 à 1837.
- Sébastien Gegauff[49] (Wittenheim 1862 - 1935), Maire de Wittenheim de 1893 à 1919. En 1911, lorsque l'Alsace-Lorraine allemande est dotée d'une constitution, il est élu au Landtag. Après le retour de la région à la France, il est élu sénateur du Haut-Rhin (IIIe République) en 1920 et l'est resté jusqu'à sa mort en 1935. Sébastien Gegauff s'est illustré en contribuant à l'industrialisation de la commune ainsi qu'au développement de l'agriculture. Il est notamment le maître d'œuvre du remembrement opéré à Wittenheim dans les années 1900.
- Le Chanoine Jean-Baptiste Stoffel, curé de Wittenheim de 1909 à 1937. Durant la Première Guerre mondiale, il intervint à maintes reprises auprès des autorités allemandes en faveur de la population. Il était estimé pour son dévouement, sa grande bonté et sa charité envers les pauvres.
- Joseph Colombina, entrepreneur à l'origine de la construction de la cité minière Fernand-Anna.
- L'abbé Léon Merklen (Husseren-Wesserling 1911 - Wittenheim 1945), qui travailla de 1927 à la fin de la Seconde Guerre mondiale à La Croix, dont plus de quinze ans comme directeur de publication.
- Florimont Cornet (Desvres 1911 - Wittenheim 1949), athlète plusieurs fois champion de France, d’Europe et recordman du monde de marche de 1937 à 1939. Employé aux Mines de Potasse d’Alsace, il décède tragiquement à Wittenheim, à l’âge de 38 ans, dans un effondrement minier le [50].
- Monseigneur Jérôme-Jean-Jacques Adam, premier archevêque de Libreville, Gabon (Wittenheim 1904 - Franceville 1981).
- Nathalie Marquay, née à Wittenheim[51] le , élue Miss Alsace en 1986, Miss France en 1987, épouse du présentateur vedette du journal télévisé de TF1, Jean-Pierre Pernaut. Actrice dans la série Sous le Soleil en 2003, elle participe à la Ferme Célébrités de TF1 en 2005[52].
- Stéphanie Wawrzyniak, Miss Alsace 2006[53].
- Cléopâtre Darleux, gardienne de but de l'équipe de France féminine de handball. Début en Équipe de France le contre la Hongrie.
- Pierre Hermé est un pâtissier français né le à Colmar. De renommée mondiale, il est l'héritier de quatre générations de pâtissiers alsaciens. C'est d'ailleurs dans sa région natale que Pierre Hermé produit ses macarons et chocolats vendus dans le monde entier.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- 1er anniversaire de la libération du village martyre de Wittenheim, 27-1-46, ville de Wittenheim, 1946[48].
- Wittenheim, Nouveau chef-lieu de canton, plaquette éditée par l'association pour le développement culturel à Wittenheim, 1959.
- Le chemin de croix de l'église Sainte-Marie de Wittenheim, expliqué par l'auteur Gaby Michel, sculpteur, Alsatia Mulhouse, 1963.
- Chronique de Wittenheim, Désiré Renaud, ouvrage édité par la ville de Wittenheim, 1967.
- La nouvelle filature de Cernay, 150e anniversaire, Édition Publi 75, 1968 (?)
- Contribution archéologique à l'histoire de Wittenheim, R. Schweitzer, ville de Wittenheim, 1979 (?)
- Image du patrimoine, Cantons de Wittenheim et de Mulhouse-Sud, Haut-Rhin, La Maison d'Alsace - Inventaire général, L'Alsace, 1987.
- Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire, SP de Wittenheim, 1989.
- Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, notamment pages 67 à 84, Eugène J. Bertrand et Denis Schott, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
- Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, Jean Charles Winnlen, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
- Crédit mutuel Wittenheim-Ruelisheim, des origines à nos jours, Caisse du Crédit mutuel, 1994.
- Wittenheim, libération, 50e anniversaire 1945-1995, Jean-Charles Winnlen, ville de Wittenheim, 1995.
- Commémoration du 60e anniversaire de la libération de Wittenheim, ville de Wittenheim, 2005.
- Kullmann & Cie, des hommes, des usines, une empreinte sociale, Jean Charles Winnlen, JM Editions, 2008.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Wittenheim. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Wittenheim.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
- « Les comptes des communes - Wittenheim : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : autofinancement » (consulté le ).
Références
- Wittenheim Bilinguisme
- Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + banlieue) sur le site de l'INSEE
- Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'édition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de Théodore est désormais le plus haut d'Europe ; il est classé « monument historique ». Cette structure de 64 mètres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'à la forte mobilisation de la population locale.
- Bulletin municipal décembre-janvier-février page 8
- « Circuits de randonnée pédestre de Mulhouse Alsace Agglomération », sur mulhouse-alsace.fr (consulté le ).
- Décret du 25 mai 2004 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Nonnenbruch sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim dans le département du Haut-Rhin, JORF no 126 du 2 juin 2004, p. 9737, texte no 27, NOR AGRF0401030D, sur Légifrance.
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Wittenheim, capitale de la potasse d'Alsace, mémento municipal, 1963.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- Ernest Nègre, op. cit.
- Lieux dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Michel Paul Urban, Éditions du Rhin, 2003, p. 308.
- Source : Prospectus de l'office municipal des sports et loisirs pour la promenade découverte du 15 mai 1978.
- Contribution à l'histoire de Wittenheim, bulletin municipal.
- Jean Charles Winnlen, Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
- Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, pp. 17-18, ville de Wittenheim, 1958
- Crédit mutuel, 1994, Wittenheim - Ruelisheim, des origines à nos jours.
- Plaquette Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire.
- Eugène J. Bertrand et Denis Schott, Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989
- Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, p. 25, ville de Wittenheim, 1958
- Plaquette 1er anniversaire de la libération du village martyr de Wittenheim 27-1-46
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- Wittenheim-info 86-1, bulletin municipal, 1986.
- Maires et adjoints de Wittenheim
- Certificat de pension d'invalidité établi par le syndic Schlienger et le curé Baumann pour Jean Vogtensperger, Wittenheim, 26 th. Christmonat 1788
- WITTENHEIM histoire locale
- Courrier au sous-préfet le 5 octobre 1853.
- Notice NetDBA de BAECHER Chrétien, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- La fiche biographique de GOETSCHY Edmond sur le Maitron en ligne
- Notice NetDBA de ADELBRECHT Émile, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- « Mort de l'ancien maire Roger Zimmermann », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne).
- INSEE recensement 1999
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- www.ville-wittenheim.fr > Découvrir Wittenheim > Démographie
- Les vitraux de Don Bosco, Dernières Nouvelles d'Alsace, Grands reporters, supplément mai 2008.
- Femina Hebdo no 91 - L'Alsace, 27.08.1998
- Article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 27.09.2005
- Source: http://wittenheim68.free.fr/
- Anciens sénateurs IIIe République : Sébastien GEGAUFF
- Source: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Autour_de_Boulogne_sur_Mer/Le_Boulonnais/2009/09/15/article_il-y-a-soixante-ans-le-marcheur-florimon.shtml
- On trouve plus de références sur sa naissance à Comines (Nord) qu'à Wittenheim.
- Nathalie Marquay
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